− | Le personnage de Lorber se situe dans le courant anti philosophie des lumières (''Erklärung'' en allemand), se rattache à la philosophie de la nature (''Naturphilosophie'' en allemand), au vitalisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitalisme</ref>, au magnétisme animal<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesm%C3%A9risme</ref> d'Anton Mesmer et aux séances de somnambulisme qui en étaient la suite logique, au swedenborgisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Swedenborg</ref>, au quiétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui%C3%A9tisme</ref> et a son équivalent allemand le piétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A9tisme</ref>. En bref, une réaction de refus du rationalisme, de la science et du progrès qui étaient ressentis comme constituants un danger pour la religion et qui amenait à rechercher dans des visions de l'au-delà (sur d'autres astres par exemple), des échanges avec des entités surnaturelles (anges, esprits) des certitudes pour la foi. | + | Le personnage de Lorber se situe dans le courant anti philosophie des lumières (''Erklärung'' en allemand), se rattache à la philosophie de la nature (''Naturphilosophie'' en allemand), au vitalisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitalisme</ref>, au magnétisme animal<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesm%C3%A9risme</ref> d'Anton Mesmer et aux séances de somnambulisme qui en étaient la suite logique, au swedenborgisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Swedenborg</ref>, au quiétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui%C3%A9tisme</ref> et a son équivalent allemand le piétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A9tisme</ref>. En bref, une réaction de refus du rationalisme, de la science et du progrès qui étaient ressentis comme constituants un danger pour la religion et qui amenait à rechercher dans des visions de l'au-delà (sur d'autres astres par exemple), des échanges avec des entités surnaturelles (anges, esprits) des certitudes pour la foi. |
| + | Pratiquement tous les renseignements sur la vie de Lorber sont issus d'une bibliographie écrite vers 1884 par Gottfried von Leitner, un adepte de la première heure (dès 1840) de Lorber. Il faut aussi rajouter que les écrits de Lorber ont été ordonnés, refaçonnés et présentés en versets par les différants et successifs éditeurs de ses oeuvres, sans que jamais il ne soit possible de les examiner, de vérifier s'ils sont complets ou écrits de sa main, dans un but évident de mytifier le personnage et de contrôler l'image qu'on désirait en donner. |