| * http://www.pseudo-medecines.org/pages/acupuncture-3615710.html Un article complet de Jean Brissonnet: Les origines, la redécouverte, les principes, les preuves théoriques, les essais cliniques, mécanismes d'actions, les dangers, la reconnaissance, et la conclusion: "A la question : L'acupuncture est-elle efficace ? La réponse est "oui". Elle est aussi efficace que l'[[homéopathie]], la psychanalyse, les [[fleurs de Bach]] et les queues de lézards bouillies, c'est à dire aussi efficace que tout placebo, pur, impur, psychologique, rituel ou folklorique." | | * http://www.pseudo-medecines.org/pages/acupuncture-3615710.html Un article complet de Jean Brissonnet: Les origines, la redécouverte, les principes, les preuves théoriques, les essais cliniques, mécanismes d'actions, les dangers, la reconnaissance, et la conclusion: "A la question : L'acupuncture est-elle efficace ? La réponse est "oui". Elle est aussi efficace que l'[[homéopathie]], la psychanalyse, les [[fleurs de Bach]] et les queues de lézards bouillies, c'est à dire aussi efficace que tout placebo, pur, impur, psychologique, rituel ou folklorique." |
| * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2460 La vérité sur l’acupuncture. Par Simon Singh et Edzard Ernst - SPS n° 311, janvier 2015 :<br> [...] en 1979, un congrès interrégional de l’Organisation Mondiale de la Santé demanda à R.H. Bannerman de faire le point sur les preuves en faveur ou à l’encontre de l’acupuncture [...] Le rapport de l’OMS, ainsi que d’autres commentaires positifs du même genre, marquèrent un tournant important en ce qui concerne la crédibilité de l’acupuncture en Occident. [...] Par exemple, en 1990, rien qu’en Europe, il y avait 88 000 acupuncteurs, et plus de vingt millions de patients avaient été traités. Nombre des acupuncteurs étaient des praticiens indépendants, mais, petit à petit, cette thérapeutique s’est intégrée en tant qu’option au sein de la médecine conventionnelle. [...]<br>Reprise par l’OMS de son jugement de 1979.<br>À la fin du vingtième siècle, les essais cliniques ont commencé à produire une nouvelle série de résultats sur l’acupuncture. [...] Face à cette abondance de données nouvelles, l’OMS décida de relever le défi et de faire la synthèse de toutes ces recherches pour en tirer un certain nombre de conclusions [...] Ils prirent en considération les résultats rapportés dans 293 articles de recherche et publièrent leurs conclusions en 2003 dans un rapport intitulé « Acupuncture : passage en revue et analyse des articles de recherche portant sur des essais cliniques contrôlés ». [Le rapport] concluait qu’il avait été « prouvé » ou « montré » que le traitement par acupuncture provoquait des améliorations dans le cas de quatre-vingt-onze maladies. Il se prononçait de façon modérément positive ou ambiguë pour ce qui concernait seize autres maladies. En tout cas, il n’excluait pas le recours à l’acupuncture dans le cadre de n’importe quelle maladie. Ainsi l’OMS donnait à l’acupuncture une approbation retentissante, renforçant donc son rapport de 1979. [...]<br>Malheureusement, comme nous allons le voir, le rapport de 2003 de l’OMS était affreusement trompeur. [...] Le rapport de l’OMS n’était pas seulement faussé et trompeur ; il était aussi dangereux, puisqu’il approuvait l’usage de l’acupuncture pour toute une série de maladies, dont certaines très graves, comme l’atteinte des artères coronaires cardiaques. Cela soulève la question de savoir pourquoi et comment l’OMS a pu écrire un rapport aussi irresponsable ?<br>Le politiquement correct avant la vérité scientifique ?<br>[...] Or, la commission de l’OMS sur l’acupuncture ne comprenait pas un seul critique de l’acupuncture. Elle ne représentait donc qu’un simple groupe de personnes croyant en l’acupuncture, qui, ce n’est pas surprenant, procéda à une évaluation manquant pour le moins d’objectivité. Mais le point le plus contestable de tous est celui-ci : le rapport fut rédigé, revu et corrigé par le docteur Zhu- Fan Xie, qui était le directeur honoraire de l’Institut des médecines intégrées de Beijing, institut qui soutient totalement l’emploi de l’acupuncture pour toute une série de maladies. [...] Fort heureusement, plusieurs universitaires de par le monde ont remédié à l’incurie de l’OMS et ont fourni leurs propres bilans de ces recherches [...]<br>La collaboration Cochrane<br>[...] Les bilans de la Collaboration Cochrane suggèrent qu’il n’existe pas de preuve convaincante de l’efficacité de l’acupuncture pour les cas médicaux suivants : la dépendance au tabac, la dépendance à la cocaïne, le déclenchement des contractions d’accouchement, la paralysie de Bell, l’asthme chronique, la rééducation après un accident vasculaire cérébral, la présentation du nouveau-né par le siège lors de l’accouchement, la dépression, l’épilepsie, le syndrome du canal carpien, le syndrome de l’intestin irritable, la schizophrénie, l’arthrite rhumatoïde, l’insomnie, le mal de dos non spécifique, l’inflammation latérale du coude, la douleur de l’épaule, la lésion des tissus mous de l’épaule, les nausées matinales, le recueil des ovocytes en vue de la fécondation in vitro, le glaucome, la démence vasculaire, le syndrome des règles douloureuses, le traumatisme des vertèbres du cou, l’accident vasculaire cérébral. Sur la base de l’examen de quantités d’essais cliniques, les bilans de la Collaboration Cochrane concluent que les améliorations apparemment procurées par l’acupuncture dans tous les cas médicaux énumérés ci-dessus ne sont rien d’autres que des effets placebo. [...] Il y a eu des bilans Cochrane prudemment optimistes sur le traitement des douleurs dorsales et pelviennes durant la grossesse, des douleurs lombaires, des maux de tête, des nausées et vomissements post-opératoires, des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie, des affections du cou et de l’incontinence urinaire nocturne. Donc, mis à part cette dernière, ce n’est que pour certains types de douleurs et de nausées que le traitement par acupuncture s’est vu reconnaître des effets positifs.<br>Cependant, même dans ces cas où les bilans Cochrane sont les plus positifs au sujet des améliorations apportées par l’acupuncture, il est important de remarquer que leur approbation est hésitante. [...] | | * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2460 La vérité sur l’acupuncture. Par Simon Singh et Edzard Ernst - SPS n° 311, janvier 2015 :<br> [...] en 1979, un congrès interrégional de l’Organisation Mondiale de la Santé demanda à R.H. Bannerman de faire le point sur les preuves en faveur ou à l’encontre de l’acupuncture [...] Le rapport de l’OMS, ainsi que d’autres commentaires positifs du même genre, marquèrent un tournant important en ce qui concerne la crédibilité de l’acupuncture en Occident. [...] Par exemple, en 1990, rien qu’en Europe, il y avait 88 000 acupuncteurs, et plus de vingt millions de patients avaient été traités. Nombre des acupuncteurs étaient des praticiens indépendants, mais, petit à petit, cette thérapeutique s’est intégrée en tant qu’option au sein de la médecine conventionnelle. [...]<br>Reprise par l’OMS de son jugement de 1979.<br>À la fin du vingtième siècle, les essais cliniques ont commencé à produire une nouvelle série de résultats sur l’acupuncture. [...] Face à cette abondance de données nouvelles, l’OMS décida de relever le défi et de faire la synthèse de toutes ces recherches pour en tirer un certain nombre de conclusions [...] Ils prirent en considération les résultats rapportés dans 293 articles de recherche et publièrent leurs conclusions en 2003 dans un rapport intitulé « Acupuncture : passage en revue et analyse des articles de recherche portant sur des essais cliniques contrôlés ». [Le rapport] concluait qu’il avait été « prouvé » ou « montré » que le traitement par acupuncture provoquait des améliorations dans le cas de quatre-vingt-onze maladies. Il se prononçait de façon modérément positive ou ambiguë pour ce qui concernait seize autres maladies. En tout cas, il n’excluait pas le recours à l’acupuncture dans le cadre de n’importe quelle maladie. Ainsi l’OMS donnait à l’acupuncture une approbation retentissante, renforçant donc son rapport de 1979. [...]<br>Malheureusement, comme nous allons le voir, le rapport de 2003 de l’OMS était affreusement trompeur. [...] Le rapport de l’OMS n’était pas seulement faussé et trompeur ; il était aussi dangereux, puisqu’il approuvait l’usage de l’acupuncture pour toute une série de maladies, dont certaines très graves, comme l’atteinte des artères coronaires cardiaques. Cela soulève la question de savoir pourquoi et comment l’OMS a pu écrire un rapport aussi irresponsable ?<br>Le politiquement correct avant la vérité scientifique ?<br>[...] Or, la commission de l’OMS sur l’acupuncture ne comprenait pas un seul critique de l’acupuncture. Elle ne représentait donc qu’un simple groupe de personnes croyant en l’acupuncture, qui, ce n’est pas surprenant, procéda à une évaluation manquant pour le moins d’objectivité. Mais le point le plus contestable de tous est celui-ci : le rapport fut rédigé, revu et corrigé par le docteur Zhu- Fan Xie, qui était le directeur honoraire de l’Institut des médecines intégrées de Beijing, institut qui soutient totalement l’emploi de l’acupuncture pour toute une série de maladies. [...] Fort heureusement, plusieurs universitaires de par le monde ont remédié à l’incurie de l’OMS et ont fourni leurs propres bilans de ces recherches [...]<br>La collaboration Cochrane<br>[...] Les bilans de la Collaboration Cochrane suggèrent qu’il n’existe pas de preuve convaincante de l’efficacité de l’acupuncture pour les cas médicaux suivants : la dépendance au tabac, la dépendance à la cocaïne, le déclenchement des contractions d’accouchement, la paralysie de Bell, l’asthme chronique, la rééducation après un accident vasculaire cérébral, la présentation du nouveau-né par le siège lors de l’accouchement, la dépression, l’épilepsie, le syndrome du canal carpien, le syndrome de l’intestin irritable, la schizophrénie, l’arthrite rhumatoïde, l’insomnie, le mal de dos non spécifique, l’inflammation latérale du coude, la douleur de l’épaule, la lésion des tissus mous de l’épaule, les nausées matinales, le recueil des ovocytes en vue de la fécondation in vitro, le glaucome, la démence vasculaire, le syndrome des règles douloureuses, le traumatisme des vertèbres du cou, l’accident vasculaire cérébral. Sur la base de l’examen de quantités d’essais cliniques, les bilans de la Collaboration Cochrane concluent que les améliorations apparemment procurées par l’acupuncture dans tous les cas médicaux énumérés ci-dessus ne sont rien d’autres que des effets placebo. [...] Il y a eu des bilans Cochrane prudemment optimistes sur le traitement des douleurs dorsales et pelviennes durant la grossesse, des douleurs lombaires, des maux de tête, des nausées et vomissements post-opératoires, des nausées et vomissements induits par la chimiothérapie, des affections du cou et de l’incontinence urinaire nocturne. Donc, mis à part cette dernière, ce n’est que pour certains types de douleurs et de nausées que le traitement par acupuncture s’est vu reconnaître des effets positifs.<br>Cependant, même dans ces cas où les bilans Cochrane sont les plus positifs au sujet des améliorations apportées par l’acupuncture, il est important de remarquer que leur approbation est hésitante. [...] |