Discussion:Jakob Lorber
Le qualificatif de musicien a été supprimé, car Jakob Lorber, bien que s'étant intéressé à la musique et ayant quelques prétentions de virtuosité, n'a donné tout au plus que quelques leçons de musique aux enfants de ses adeptes, accorder des pianos ne constitue pas non plus une activité justifiant de l'appelation de musicien. Il a tout au plus peut-être participé à quelques tournées de quelques obscurs petits orchestres, dont les lorbériens n'ont même pas pû fournir quelques trâces. On a seulement trâce que de sa participation à deux ou trois concerts gratuits de charité organisés par son principal adepte Anselm Hüttenbrenner, président d'une société de musique de Styrie. Rappelons qu'il avait été décrit comme un "Bierfiedlers".
D'autre part, une étude très minutieuse de la chronologie de ses écrits montre qu'il "dictait" chaque jours de la semaine (samedis et dimanches compris), pendant 2 ou 3 séances, chacune durant 2, 3 heures ou même plus, ce qui ne laissait quasiment pas possibilité d'avoir une autre activité.
De plus Lorber a été entretenu dès 1840 par ses adeptes, soit que ceux-ci le recoivent à leur table, soit qu'ils lui fassent des dons en nature par exemple du bois pour se chauffer, soit qu'il habite par périodes chez ses adeptes. Par exemple en novembre 1842, après avoir habité depuis août 1841 chez son autre adepte Andreas Hüttenbrenner pour lui dicter Saturne, à cause des dangers que représentait la présence nouvelle d'un maitre d'hotel chez celui-ci, et à cause de l'hostilité de la femme d'Andreas à l'encontre de Lorber, Lorber quitte le domicile d'Andreas, non sans lui avoir demandé de lui verser en secret vingt cinq florins pour ses besoins [HiG.02_42.11.30,15].
Donc sa seule "profession" était de fait "prophète", on peut à la rigueur le qualifier aussi d'auteur d'écrits théosophiques.
Ce qualificatif de musicien fait partie de la propagande des adeptes de Lorber, pour lui fabriquer une image plus édifiante, mais ce n'est qu'un mythe.