Thérapie par cellules souches
Dans la Thérapie par cellules souches, les cellules souches (ce sont des cellules indifférenciées qui peuvent se différencier en différents types de cellules) sont utilisées dans le traitement de diverses maladies. Une forme de thérapie par cellules souches est la greffe de moelle osseuse, qui est déjà utilisée pour traiter la leucémie depuis de nombreuses années.
D'autres domaines d'utilisation sont cependant seulement explorés et n'ont pour le moment aucune application clinique. Les cellules souches peuvent être obtenues à partir de tissus embryonnaires ou de tissus adultes, elles se distinguent en fonction de leur potentiel de différenciation. Les cellules souches embryonnaires sont selon leur stade omnipotentes ou pluripotentes, tandis que les cellules souches adultes sont pluripotentes ou multipotentes. Actuellement on fait encore des recherches intensives pour savoir, par exemple, jusqu'à quel point les cellules souches adultes peuvent se re-différencier dans les tissus correspondants.
En Allemagne, les thérapies par cellules souches n'ont pas été en mesure d'obtenir une approbation (autorisation) et, en conséquence, y sont interdites depuis 2011.
Le Cell Therapy Center Emcell de Kiev en Ukraine
Le co-fondateur et directeur scientifique de ce centre est, ou a été, le Prof. Alexey Karpenko.[1] Depuis 2010, le Dr Alexey Karpenko est le directeur scientifique honoraire du Centre «EmCell».[2]
Emcell et le traitement de l'autisme
Les thérapies par cellules souches sont aussi proposées pour traiter l'autisme par les DAN! docteurs, étant interdites pour cette utilisation aux USA, Canada, Australie et en Europe, leurs partisans organisent discrètement des voyages pour se rendre au centre de thérapie par cellules souche EmCell de Kiev en Ukraine, seul pays où elles sont autorisées, par exemple, le Dr Jeff Bradstreet (USA) et le Dr Nicola Antonucci (Italie).
Liste des publications publiées par le centre CemCell de Kiev pour justifier les traitements par cellules souches de l'autisme [3]:
- James Jeffrey Bradstreet, Nataliia Sych, Nicola Antonucci, Mariya Klunnik, Olena Ivankova, Irina Matyashchuk, Mariya Demchuk, and Dario Siniscalco. Efficacy of Fetal Stem Cell Transplantation in Autism Spectrum Disorders: An Open-Labeled Pilot Study // Cell Transplantation, Vol. 23, Supplement 1, pp. S105–S112, 2014.
- Dario Siniscalco, James Jeffrey Bradstreet, Nataliia Sych, Nicola Antonucci. Mesenchymal stem cells in treating autism: Novel insights // World Journal of Stem Cells. – 2014 April 26; 6(2): 173-178
- Dario Siniscalco, James Jeffrey Bradstreet, Nataliia Sych, Nicola Antonucci. Perspectives on the Use of Stem Cells for Autism Treatment // Stem Cells International. – 2013. – Volume 2013. – 7 pages
- Dario Siniscalco, Nataliia Sych, James Jeffrey Bradstreet, Nicola Antonucci. Efficacy of fetal stem cell transplantation in autism spectrum disorders: a pilot study. // IANR VI & 10th GCNN Conference. April 4-6, 2013. Bucharest, Romania.
Le centre XCell de Düsseldorf en Allemagne
Article de Psiram dans d'autres langues
- Deutsch: Stammzellentherapie
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Références
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=eeKHyMmG5Is&feature=emb_logo Video "Cell Therapy Center Emcell" mise en ligne le 27 févr. 2013 par Stem Cell Therapy Center EMCELL. À propos du Prof. A. Karpenko, voir à 1:48
- ↑ https://en.wikipedia.org/wiki/Alexey_Karpenko
- ↑ https://www.emcell.com/en/publications.htm
- ↑ http://www.forseps.org/t1080-fermeture-de-xcell-center Article "Fermeture de la plus grande clinique de cellules souches après la mort d'un bébé"
La plus grande clinique européenne de cellules souches, qui était au centre d'un scandale autour de la mort d'un bébé ayant reçu une injection dans le cerveau, a été fermée.
La fermeture de la XCell-Center à Düsseldorf résulte d'une enquête secrète menée par le Sunday Telegraph concernant ses pratiques controversées, et qui avait attiré des centaines de patients du Royaume-Uni. La clinique facturait des patients jusqu'à £ 20 000 pour les injections de cellules souches dans le dos et le cerveau, malgré l'absence de preuve scientifique que les traitements fonctionnaient effectivement.
Des experts en recherche sur les cellules souches avait accusé la clinique de prédation sur les patients vulnérables, cherchant désespérément un remède pour ces maladies, et des maladies comme la paralysie cérébrale, la sclérose en plaques, l'autisme, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer, les maladies cardiaques, le diabète et les traumatismes de la moelle épinière.
Bien que la plupart des autres pays européens - ainsi que les États-Unis, le Canada et l'Australie - ont interdit les traitements de cellules souches à moins de preuve de sécurité et d'efficacité, XCell avait exploité une faille dans la loi allemande qui lui permettait de facturer les procédures expérimentales.
Mais la semaine dernière, la clinique a soudain annoncé qu'elle avait cessé d'exercer des opérations en raison de ce qu'elle décrit comme des changements juridiques en Allemagne. Dans un message affiché sur son site Internet, XCell a expliqué la semaine dernière: "En raison d'un nouveau développement dans le droit allemand, la thérapie génique n'est actuellement plus possible au XCell-Center. Malheureusement pour cette raison, nous devons annuler votre rendez-vous jusqu'à nouvel avis. Nous vous informerons des nouvelles mises à jour sur la question."
La clinique était sous une surveillance accrue après la mort d'un garçon de 18 mois en août l'année dernière, un premier cas révélé par le Sunday Telegraph. L'enfant, qui était de Roumanie, a eu une injection de cellules souches dans le cerveau, provoquant des hémorragies internes. Trois mois plus tôt, un garçon de 10 ans de l'Azerbaïdjan avait failli mourir lors de la même procédure qui a mal tourné. Le médecin qui a effectué l'opération reste soumis à l'enquête pénale.
Le Sunday Telegraph comprend maintenant que suite au rapport de ce journal en Octobre, les autorités allemandes ont décidé de réexaminer la légalité de l'opération à XCell. Le centre avait déjà eu l'autorisation d'exercer pour une période de transition car il était déjà en marche quand une loi est entrée en vigueur en 2009 interdisant l'exploitation commerciale des traitements par cellules souches non prouvés.
Il semble que les autorités allemandes aient décidé de combler le vide (juridique) avec effet immédiat. [...]