Régime groupe sanguin

Régime groupe sanguin (ou Régime de groupe sanguin, Régime par groupe sanguin, Régime alimentaire adapté au groupe sanguin) est un régime controversé basé sur le groupe sanguin humain. Ce régime appartient à la catégorie des régimes dits métaboliques. Selon ses partisans, les gens devraient se nourrir différemment selon le groupe sanguin auquel ils appartiennent. Certaines protéines de l'alimentation, appelées lectines, seraient responsables de ces différences. Selon cette théorie, si les lectines, qui sont "fausses" du point de vue du régime de groupe sanguin, sont ingérées, une "agglutination du sang" (voir aussi à agrégation en forme de rouleaux - en anglais Cluster ) pourrait se produire et cela aurait des effets négatifs sur le corps humain. Cependant, l'application de ce régime par les personnes en surpoids montre que le régime de groupe sanguin vise généralement à réduire le poids. Le régime de groupe sanguin a été inventé en 1996 par le naturopathe américain Peter D'Adamo aux États-Unis. On ne connaît pas les études scientifiques qui étayent les déclarations de D'Adamo. Ses thèses sont discutées dans de nombreux forums ésotériques et astrologiques sur Internet. On peut également trouver ses recommandations nutritionnelles dans des magazines féminins ou des guides de remise en forme.

En Asie, beaucoup de gens croient généralement que leur groupe sanguin influence leur vie quotidienne, leurs liens humains, leur caractère ou leur profession. L'origine de ces opinions est le psychologue et journaliste japonais Nomi Masahiko en 1971. Selon Nomi, les porteurs du groupe sanguin A sont perfectionnistes et craintifs, les personnes du groupe sanguin B devraient tendre vers l'égoïsme. On dit des personnes du groupe sanguin 0 qu'elles sont curieuses, généreuses, mais aussi têtues. Selon l'hypothèse, les types AB ont la réputation d'être mystérieux et imprévisibles. Les théories de Nomi n'ont jamais été scientifiquement prouvées. Les critiques parlent de "racisme des groupes sanguins". Les généticiens humains des universités reconnues par l'État qualifient ses théories de pseudo-science.

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