Eva Sapi
Eva Sapi, d'origine hongroise, vivant dans le Connecticut (USA), et faisant des recherches sur la maladie de Lyme. Elle affirme avoir été atteinte de la maladie de Lyme vers 2004.
Présentation d'Eva Sapi sur le site de l'Université de New Haven (Connecticut)
Dr. Sapi a reçu son Ph.D. en génétique et biologie moléculaire de l'Université d'Eotvos Lorand (Budapest, Hongrie) en 1987.
Elle est professeure associée, attachée de recherche & coordinatrice au Département de biologie et de sciences de l'environnement de l'Université de New Haven (Connecticut, USA) où elle enseigne des cours de biologie de premier et deuxième cycle universitaire et mène des recherches sur la maladie de Lyme avec ses étudiants diplômés.
Son domaine de recherche est d'étudier les différentes formes de Borrelia burgdorferi pour mieux comprendre comment la Borrelia peut se cacher du système immunitaire ainsi que des thérapies antimicrobiennes. Ses recherches récentes montrent que la Borrelia burgdorferi est capable de former une couche de protection autour d'elle-même appelée biofilm, ce qui pourrait la rendre très résistante aux antibiotiques et fournir une explication logique quant à la raison pour laquelle un traitement antibiotique de longue durée pourrait échouer pour les patients ayant un historique de morsure de tique.
L'objectif de son groupe de recherche est de caractériser pleinement cette forme originale et d'identifier de nouveaux agents antibactériens efficaces pour tuer toutes les formes de Borrelia burgdorferi.
Le Dr Sapi a organisé et présidé six colloques sur la maladie de Lyme à l'Université de New Haven au cours des dernières années. [1]
En 2012, Eva Sapi, avec son groupe collaborateur d'étudiants diplômés ont rejoint l'équipe de chercheurs travaillant sur des tests d'ADN sur des spécimens de maladie des Morgellons[2].[3]
Quels sont les organismes qui financent les études d'Eva Sapi ?
A vrai dire, normalement ce devrait être l'université qui l'a recrutée. Pourtant on voit d'autres financements (y compris pour de l'achat de matériel de recherche, ce qui n'est pas banal) qui laissent à penser que ses études pourraient bien être orientées dans une direction bien précise.
A l'occasion de sa conférence de 2012, la Lyme Disease Association (LDA] présente les biographies des orateurs qui y participent, en fait partie Eva Sapi [4]. A son propos, on y lit:
Son équipe de recherche a été établie il y a huit ans et, à ce jour, plus de 60 étudiants diplômés ont reçu une formation sur la recherche liée à la maladie de Lyme.
Au cours des dernières années, le groupe de recherche sur la maladie de Lyme de l'UNH [Université de New Haven] a identifié une augmentation alarmante du taux de co-infection chez les tiques de cerf, y compris la découverte de nouvelles co-infections telles que les mycoplasmes et les espèces de nématodes microfilaires. Au cours des trois dernières années, le groupe de recherche Lyme a reçu plusieurs subventions extra-muros de la Fondation Turn the Corner, de la Lyme Disease Association et de la Californian Lyme Disease Association [CALDA], ce qui permettra au groupe d'explorer de nouvelles idées pour la recherche sur la maladie de Lyme.
Récemment, son groupe de recherche a étudié les différentes formes de bactéries Borrelia burgdorferi afin de mieux comprendre comment Borrelia peut se cacher du système immunitaire et de différentes thérapies. Avec la collaboration du Dr Alan MacDonald, le groupe de recherche a découvert que la Borrelia burgdorferi est capable de former une couche protectrice autour d'elle-même - appelée biofilm - qui pourrait la rendre très résistante aux antibiotiques et fournir une explication logique à la question[, à savoir,] pourquoi le traitement antibiotique prolongé pour les patients ayant un antécédent de tique-morsure pourrait échouer. Le but de son groupe de recherche est d'identifier de nouveaux agents antibactériens qui sont efficaces pour tuer toutes les formes (spirochètes, corps ronds et biofilm) de la Borrelia burgdorferi.
Le Dr Sapi a organisé et présidé quatre symposiums nationaux sur la maladie de Lyme à l'Université de New Haven au cours des dernières années (2006-2011)
Quelles sont les autres études d'Eva Sapi financées par la Lyme Disease Association (LDA) ? [5]
- Connecticut 2009 - XMRV [6] en ticks. Eva Sapi, PhD Université de New Haven (COMPLÉTÉ)
- Connecticut 2009 - Biofilms. Eva Sapi, PhD:University of New Haven (COMPLETED, PUBLISHED)
- Connecticut 2011 - (Rollover of excess funds from past project) Eva Sapi, PhD: University of New Haven Immuno stainings on the Borrelia biofilm (COMPLETED, PUBLISHED)
- Connecticut 2012 - Eva Sapi, PhD: University of New Haven. Equipment loan for Lyme research (in conjunction with TFL [Time of Lyme, affiliate of the LDA]) (PUBLISHED)
- Eva Sapi, PhD: Université de New Haven. Prêt de matériel pour la recherche Lyme (en collaboration avec TFL)
Quels autres chercheurs la LDA finance-telle ?
Liste non exhaustive [7]:
- Joseph Burrascano, Jr, MD
- Daniel Cameron, MD
- Richard Horowitz, MD
- Alan MacDonald, MD
- Steven Phillips, MD
- Ying Zhang, PhD (Ying Zhang, MD: Université Johns Hopkins, École de santé publique Bloomberg a été financé par la LDA en 2015 pour Développer un traitement plus efficace pour la maladie de Lyme chronique, et, en 2016, la LDA a financé pour lui aussi l'achat d'un microscope pour Développer un traitement plus efficace contre la maladie de Lyme chronique)
Eva Sapi est-elle financée par d'autres organismes du même réseau pro-ILADS ?
Un exemple: en 2013 appel à financer un microscope pour Eva Sapi par Lorraine Johnson [8]. Celle-ci est en fait la directrice exécutive de la CALDA (la California Lyme Disease Association) et éditrice en chef de Lyme Times, le journal de cet organisme [9]. Sur le site web de la CALDA lymedisease.org, on retrouve évidemment faisant part du conseil d'administration Lorraine Johnson, mais aussi Christine Green et Raphael Stricker [10], qui est un co-auteur d'Eva Sapi dans diverses publications douteuses (par exemple sur la soi-disant maladie des Morgellons [11]. IL y est précisé que la Calda a financé des recherches à Stanford, à l'Université du Connecticut à New Haven, à Stony Brook et à Johns Hopkins. [...] Par exemple, nous avons levé plus de 150 000 $ pour acheter un microscope spécialisé et soutenir le travail du Dr Eva Sapi sur la persistance et les biofilms dans la maladie de Lyme [12].
Les études d'Eva Sapi
Evaluation of in-vitro antibiotic susceptibility of different morphological forms of Borrelia burgdorferi
Cette étude [13] avait été publiée en avril 2011 dans le journal Infection and Drug Resistance, un journal en "open access" édité par Dovepress, un journal que Jeffrey Beall avait ajouté en 2015 à sa liste de "predatory publishers"[14]
Improved culture conditions for the growth and detection of Borrelia from human serum
L'annonce s'est répandue rapidement via le Web chez les patients atteints de la maladie de Lyme aux États-Unis. Un petit laboratoire privé a fait une percée passionnante, disait l'e-mail, développant un moyen infaillible d'identifier la maladie débilitante chez les gens.
"Ce test est en cours de développement petit à petit, sans encore grand nombre d'annonces publiques", a écrit Joseph Burrascano Jr., un médecin de New York et principal défenseur [des intérêts] des patients [atteint de la maladie de] Lyme. En se décrivant comme un consultant du laboratoire, Burrascano a dit qu'il était en train d'envoyer des e-mails à des médecins "pour que vous puissiez être parmi les premiers à pouvoir commander ces tests avant que le laboratoire ne soit submergé".
Pour la foule de personnes malades en Nouvelle-Angleterre où la maladie de Lyme est devenue une préoccupation majeure en matière de santé, le message permettait d'espérer que, finalement, ils auraient la preuve que leurs problèmes de santé chroniques étaient causés par la maladie de Lyme.
Deux ans plus tard, Advanced Laboratory Services a effectué plus de 4,200 tests de Lyme, mais les scientifiques et les régulateurs scrutent les méthodes de l'entreprise de Pennsylvanie. New York a interdit le test parce qu'il n'y a aucune preuve ça marche, et les inspecteurs de l'état ont découvert des pratiques du laboratoire "largement inférieures aux normes" [de mauvaise qualité]. Un scientifique fédéral a soulevé des problèmes de contamination. [16]
Références
- ↑ http://www.newhaven.edu/faculty-staff-profiles/eva-sapi.php
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Morgellons
- ↑ http://www.thecehf.org/eva-sapi.html
- ↑ https://www.lymediseaseassociation.org/176-lda-conferences/lda-conf-2012/1056-2012-conference-speaker-biographies#Sapi
In Vitro antimicrobial sensitivity studies
Dr. Sapi [...] Her research team was established 8 years ago and to date, over 60 graduate students have received training in Lyme disease related research.
In the last several years UNH Lyme disease research group has identified an alarming increase in the co-infection rate in deer ticks, including discovery of novel co-infections such as mycoplasma and microfilarial nematode species. In the last 3 years the Lyme research group has received several extramural grant supports from the Turn the Corner Foundation, Lyme Disease Association and Californian Lyme Disease Association [CALDA] which will allow the group to investigate novel ideas for Lyme disease research.
Recently her research group studies the different forms of Borrelia burgdorferi bacteria to better understand how Borrelia can hide from the immune system and from different therapies. With collaboration with Dr. Alan MacDonald, the research group discovered that Borrelia burgdorferi is capable forming a protective layer around itself – called biofilm – which could render it to be very resistant to antibiotics and provide a logical explanation as to why extensive antibiotic treatment for patients with a tick-bite history could fail. The goal of her research group is to identify novel antibacterial agents that are effective in killing all forms (spirochete, round bodies and biofilm) of Borrelia burgdorferi.
Dr. Sapi organized and chaired four National Lyme Disease Symposiums at the University of New Haven during the last several years (2006-2011) - ↑ https://www.lymediseaseassociation.org/grants/research-grants/lda-awards-103-research-grants-since-1992
- ↑ https://en.wikipedia.org/wiki/Xenotropic_murine_leukemia_virus-related_virus
- ↑ https://www.lymediseaseassociation.org/grants/2015-grant-summary-stats
- ↑ https://www.indiegogo.com/projects/stop-the-suffering-with-lymedisease-org-support-dr-sapi-s-research#/
- ↑ http://lymediseaseresourcec.bizland.com/lthistory.html
- ↑ https://www.lymedisease.org/about-us/who-we-are/board-of-directors/
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4328066/ Exploring the association between Morgellons disease and Lyme disease: identification of Borrelia burgdorferi in Morgellons disease patients Marianne J Middelveen, Cheryl Bandoski, Jennie Burke, Eva Sapi, Katherine R Filush, Yean Wang, Agustin Franco, Peter J Mayne, and Raphael B Stricker
- ↑ https://www.lymedisease.org/about-us/what-we-do/#grants
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3132871/ Eva Sapi, Navroop Kaur, Samuel Anyanwu, David F Luecke, Akshita Datar, Seema Patel, Michael Rossi, and Raphael B Stricker
- ↑ ttps://twitter.com/jeffrey_beall/status/587792500548509697?lang=fr Dove Press (Dove Medical Press) added to list of predatory publishers. I recommend avoiding this publisher.
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3590594/ Improved Culture Conditions for the Growth and Detection of Borrelia from Human Serum. Eva Sapi,1,2,✉ Namrata Pabbati, Akshita Datar, Ellen M Davies, Amy Rattelle, and Bruce A Kuo
Eva Sapi mentionne faire partie 1° Research Division of Advanced Laboratory Services Philadelphia PA, USA; et 2° Department of Biology and Environmental Science, University of New Haven, West Haven CT, USA. Tous les autres auteurs font partie du Department of Biology and Environmental Science, University of New Haven, West Haven CT, USA - ↑ https://www.bostonglobe.com/lifestyle/health-wellness/2013/10/20/many-tests-diagnose-lyme-but-proof-they/ISjAcxmZxkk2disi94ENfI/story.html Oct.21 2013. Many tests to diagnose Lyme, but no proof they work Unregulated procedures can be costly, sow confusion
cet article est une ébauche