Lina B. Moreco

De Psiram
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Lina B. Moreco

Lina B. Moreco est l'auteur d'un documentaire anti-vaccination et pro Andrew Wakefield "Silence, on vaccine" et créatrice d'un blog[1].

Le documentaire a été publié sur France 5 fin décembre 2008 et est sorti en salle pour la première fois en janvier 2009 au Québec.

Dans sa page soins[2], elle recommande "Dans l’ensemble les protocoles développés par des professionnels sont élaborés au sein des conférences du DAN ( Defeat autism now) pour les USA et l’Association Ariane en France." Puis elle décrit les soins qui y sont proposés : changement du régime alimentaire, PROTOCOLE DE CHELATION ( Détoxifications du corps), TRAITEMENT EN CHAMBRE HYPERBARE[3], et donne quelques adresses au Canada et signale une naturopathe au Canada, praticienne DAN! qui recommande pour les analyses " Great Plains, les compagnies Metametrix et Doctor’s Data".

Analyse du Film par Brigitte Axelrad de l'AFIS[4]

"[...] L’annonce du film montre un enfant suspendu aux aiguilles de six seringues, qui représentent les six vaccins qu’il va recevoir le même jour, dira une mère canadienne. Le thème de l’enfance-victime-innocente ainsi introduit a des chances d’atteindre de plein fouet les parents qui se demandent s’ils ne sont pas responsables de la maladie de leur enfant en les ayant fait vacciner et ceux qui se préparent à le faire. Le doute sur l’innocuité des vaccins est semé dès le départ [...]
Deux chercheurs, Mark Geïer et son fils, sont filmés dans leur laboratoire en plein travail de recherche. Ils sont les seuls chercheurs à avoir produit une étude qui montrerait le lien entre le thimérosal et l’autisme, mais leur compétence scientifique est contestée dans la revue Pediatrics par le Dr Éric Fombonne. Mark Geïer se dit spécialiste de la vaccination depuis trente cinq ans et confirme les effets pervers du thimérosal, dont il déclare à notre grand étonnement qu’il en ignorait jusque là la présence dans les vaccins. Il montre une boîte hermétique en métal dans laquelle il conserve le flacon de thimérosal parce que, dit-il, jouant sur la peur : « c’est une poudre extrêmement toxique et très fine qui risque de s’échapper », tels les maux de l’Humanité libérés par Pandore de la fameuse boite, dans la légende grecque !"

Conclusion de l'article :
« Silence, on vaccine » est bien un parti pris manifeste et dangereux contre la vaccination. Il accumule les biais de raisonnements : biais de confirmation d’hypothèse, en préférant les éléments qui confirment plutôt que ceux qui infirment l’hypothèse d’une causalité vaccins-maladies ; dissonance cognitive, en éliminant les contradictions que pourraient apporter les spécialistes ; généralisations, en disant que si les vaccins ne sont pas sûrs à 100%, alors, conclut-on, la science est incertaine, et l’on doit s’en méfier, etc. Il fait appel à la compassion bien naturelle à l’égard de malades gravement atteints qui, mal informés, attribuent leur maladie aux vaccins, et, ce faisant, il joue sur l’identification potentielle des parents, victimes de la désinformation, anxieux devant leurs responsabilités et démunis pour la plupart face à cette propagande anti-vaccins.

Par la répétition de témoignages dramatiques et de mises en causes (OMS, lobbies pharmaceutiques, chercheurs, médecins), ce documentaire cherche à faire passer en force le message anti-vaccination mais, ainsi que l’a dit Franklin Roosevelt, « la répétition ne transforme pas un mensonge en vérité ».

Références

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