Modifications

Ligne 43 : Ligne 43 :  
[[image:lumbreras.jpg|Helena Lumbreras|thumb]]
 
[[image:lumbreras.jpg|Helena Lumbreras|thumb]]
 
[[image:Herrera.jpg|Vicenç Herrera de Barcelona|thumb]]
 
[[image:Herrera.jpg|Vicenç Herrera de Barcelona|thumb]]
La Barcelonaise Hélène (Elena) Lumbreras avait 51 ans, quand, en 1987 une tumeur au sein gauche fut détectée. Elle essaya plusieurs méthodes non conventionnelles ou alternatives contre son cancer. Mais, l’opposante contre Franco, professeur universitaire et assistante de régie de Fellini e Rosi mourut dans de terribles souffrances, laissant derrière elle son mari et deux filles. Au début elle essaya une cure d’un curandero (guérisseur spirituel) local qui voyait des dangers dans les canalisations d’alimentation en eau de la ville de Barcelone et voulu guérir son cancer avec de la musique de Mozart et des photos de cathédrales qui devaient être appliquées contre sa poitrine. Mais ces manoeuvres ne furent pas payées de succès. Le cancer continua à se développer et il se forma une métastase dans la colonne vertébrale. Ce n’est qu’à ce moment là, et très tard, qu’Elena décida de commencer une thérapie conventionnelle. Elle commença une chimiothérapie et une thérapie interventionnelle en radiologie. Mais, après ces interventions, elle retourna de nouveau aux méthodes alternatives. Elle essaya une cure hyperthermique qui cause une fièvre artificielle qu’elle ne supporta pas très bien et qui ne montra aucune efficacité. A la fin elle tomba sur Hamer, qui à cette époque vivait près de Malaga (pratiquement en fuite des autorités autrichiennes), mais qui depuis 1986 ne pouvait plus exercer légalement la profession de médecin. Le tuyau venait d’un copain qui travaillait dans une station TV. Sa fille Valeria racontera plus tard, que sa mère Elena avait pris contact avec un „centre Hamer“ à Malaga, où „on“ la consola avec une promesse fantastique: „en trois semaines tu seras guérie si tu suis la méthode du Dr. Hamer“. Elena obéit de façon aveugle les conseils téléphoniques d’une voix lointaine et anonyme avec fort accent allemand. Le 12 mars elle s’isola dans sa chambre, car elle ne pouvait pratiquement plus marcher. La voix allemande de Malaga donna l’ordre de ne pas utiliser des médicaments contre la douleur (thérapie analgésique) et surtout d’éviter la chimiothérapie. A cause des douleurs, Elena dormait seulement une heure par jour et ne voulait plus manger. Après deux mois d’ordres et de conseils téléphoniques, un médecin NMG se présenta soudain, le Dr. Vicenç Herrera de Barcelona. Herrera était de l’avis que la tumeur du sein gauche serait un signe d’un soi-disant „conflit mère-enfant“. Entretemps les douleurs d’Elena augmentaient. L’expert en NMG Herrera voyait dans ces douleurs une relation avec l’hypothèse d’un ''processus de re-calcification'' (processus de calcification) qui serait un signe positif de guérison. En juin, la situation s’aggrava encore et le 20.6.1995 Elena fut transportée d’urgence à l’hôpital. C’est là qu’elle voit par hasard à la télévision une émission à propos de la petite Olivia Pilhar (voir plus en haut). Elle apprend par la TV que Hamer n’avait plus le droit d’exercer la médecine. Elle dit alors à sa fille Valéria: «Ojalá lo hubiera sabido antes», (Ojalá si je l’avais su auparavant). Le dernier médecin qui la traitait selon la doctrine de la NMG était Vicenç Herrera Adell (agé de 43 ans à l’époque). Le 4 aout 1995 Elena meurt en souffrance. Les deux médecins NMG Juan Puget Valencia et Vicenç Herrera furent dénoncé à la police par la famille Lumbreras. Puget Valencia se désolidarisera alors de la NMG. Mais l‘information judiciaire fut stoppée.
+
La Barcelonaise Elena Lumbreras avait 51 ans, quand, en 1987 une tumeur au sein gauche fut détectée. Elle essaya plusieurs méthodes non conventionnelles ou alternatives contre son cancer. Mais, l’opposante contre Franco, professeur universitaire et assistante de régie de Fellini e Rosi mourut dans de terribles souffrances, laissant derrière elle son mari et deux filles. Au début elle essaya une cure d’un curandero (guérisseur spirituel) local qui voyait des dangers dans les canalisations d’alimentation en eau de la ville de Barcelone et voulu guérir son cancer avec de la musique de Mozart et des photos de cathédrales qui devaient être appliquées contre sa poitrine. Mais ces manoeuvres ne furent pas payées de succès. Le cancer continua à se développer et il se forma une métastase dans la colonne vertébrale. Ce n’est qu’à ce moment là, et très tard, qu’Elena décida de commencer une thérapie conventionnelle. Elle commença une chimiothérapie et une thérapie interventionnelle en radiologie. Mais, après ces interventions, elle retourna de nouveau aux méthodes alternatives. Elle essaya une cure hyperthermique qui cause une fièvre artificielle qu’elle ne supporta pas très bien et qui ne montra aucune efficacité. A la fin elle tomba sur Hamer, qui à cette époque vivait près de Malaga (pratiquement en fuite des autorités autrichiennes), mais qui depuis 1986 ne pouvait plus exercer légalement la profession de médecin. Le tuyau venait d’un copain qui travaillait dans une station TV. Sa fille Valeria racontera plus tard, que sa mère Elena avait pris contact avec un „centre Hamer“ à Malaga, où „on“ la consola avec une promesse fantastique: „en trois semaines tu seras guérie si tu suis la méthode du Dr. Hamer“. Elena obéit de façon aveugle les conseils téléphoniques d’une voix lointaine et anonyme avec fort accent allemand. Le 12 mars elle s’isola dans sa chambre, car elle ne pouvait pratiquement plus marcher. La voix allemande de Malaga donna l’ordre de ne pas utiliser de médicaments contre la douleur (thérapie analgésique) et surtout d’éviter la chimiothérapie. A cause des douleurs, Elena dormait seulement une heure par jour et ne voulait plus manger. Après deux mois d’ordres et de conseils téléphoniques, un médecin [[MNGG]] se présenta soudain, le Dr. Vicenç Herrera de Barcelona. Herrera était de l’avis que la tumeur du sein gauche serait un signe d’un soi-disant „conflit mère-enfant“. Entretemps les douleurs d’Elena augmentaient. L’expert en [[MNG]] Herrera voyait dans ces douleurs une relation avec l’hypothèse d’un ''processus de re-calcification'' (processus de calcification) qui serait un signe positif de guérison. En juin, la situation s’aggrava encore et le 20.6.1995 Elena fut transportée d’urgence à l’hôpital. C’est là qu’elle voit par hasard à la télévision une émission à propos de la petite Olivia Pilhar (voir plus en haut). Elle apprend par la TV que Hamer n’avait plus le droit d’exercer la médecine. Elle dit alors à sa fille Valéria: «Ojalá lo hubiera sabido antes», (Ojalá si je l’avais su auparavant). Le dernier médecin qui la traitait selon la doctrine de la [[MNG]] était Vicenç Herrera Adell (agé de 43 ans à l’époque). Le 4 aout 1995 Elena meurt en souffrance. Les deux médecins [[MNG]] Juan Puget Valencia et Vicenç Herrera furent dénoncé à la police par la famille Lumbreras. Puget Valencia se désolidarisera alors de la [[MNG]]. Mais l‘information judiciaire fut stoppée.
Le ''Colegio de Médicos de Barcelona'' a ensuite défendu pour deux ans à Herrera d’exercer des thérapies selon la NMG en cas de cancer, et de faire de la publicité pour Hamer et sa méthode. Herrera n’accepta pas le verdict et se pourvoit en recours au ''Consejo del Colegio de Médicos de Catalunya'', qui à la fin lui retire l’autorisation d’exercer la médecine- (probablement seulement pour une période limitée).
+
Le ''Colegio de Médicos de Barcelona'' a ensuite défendu pour deux ans à Herrera d’exercer des thérapies selon la [[MNG]] en cas de cancer, et de faire de la publicité pour Hamer et sa méthode. Herrera n’accepta pas le verdict et se pourvoit en recours au ''Consejo del Colegio de Médicos de Catalunya'', qui à la fin lui retire l’autorisation d’exercer la médecine- (probablement seulement pour une période limitée).
    
Sources: <ref>Xavier Margarit (Barcelona), El Mundo vom 13. August 1995</ref><ref>http://www.elmundo.es/papel/hemeroteca/1995/08/13/sociedad/59623.html</ref>
 
Sources: <ref>Xavier Margarit (Barcelona), El Mundo vom 13. August 1995</ref><ref>http://www.elmundo.es/papel/hemeroteca/1995/08/13/sociedad/59623.html</ref>
12 795

modifications