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=== Formation d'un «ostéopathe médical» aux États-Unis ===
 
=== Formation d'un «ostéopathe médical» aux États-Unis ===
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On obtient l'accès à une école d'enseignement osteopathique, si on a exercé une activité professionnelle pendant 3 ans. L'admission suppose une formation scolaire initiale plus réduite que celle qui serait nécessaire pour une filière universitaire de médecine académique conventionnelle.
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On obtient l'accès à une école d'enseignement ostéopathique, si on a exercé une activité professionnelle pendant 3 ans. L'admission laisse à supposer une formation scolaire initiale plus réduite que celle qui serait nécessaire pour une filière universitaire conventionnelle de médecine académique. Ceci se traduit également par des résultats d'examen nettement plus mauvais. Ainsi, la moyenne (Grade Point Average = GPA<ref>http://www.fulbright-france.org/gene/main.php?uni=3&base=213</ref>) et les résultats au Medical College Admission Test (MCAT)<ref>http://en.wikipedia.org/wiki/Medical_College_Admission_Test (anglais)</ref> des étudiants en ostéopathie sont généralement nettement inférieurs aux valeurs qui sont atteintes par les étudiants en médecine (Ross-Lee und Wood 1995, Doxey und Phillips 1997). Le nombre moyen du personnel enseignant actif à plein temps dans les établissements d'enseignement de l'ostéopathie est juste de 10% par rapport au personnel enseignant des universités (Ross-Lee und Wood 1995). De plus les institutions ostéopathiques font à peine des recherches et certaines ont des problèmes pour mettre à disposition du personnel enseignant assez formé (Jones 1999). Il est donc clairement indéniable que la formation et le niveau du personnel ostéopathique sont dès le départ plus mauvais que ceux des personnes qui deviennent plus tard médecins académiques.
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== Un exemple de victime de l'ostéopathie ==
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[[image:Ostéopathie.gif|Le cas d'Anaëlle Source www.osteo-temoignage.com site du dr Parot (cliquer en bas de la page sur l'onglet témoignages)|300px|thumb]]
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Histoire clinique d'Anaëlle<br>Anaëlle est une jeune fille qui est amenée par sa maman la 1ère fois en consultation d'orthopédie infantile à l'âge de 14 ans.<br>Elle est suivie depuis plus d'1 an et traitée par "ostéopathie" pour une scoliose de la jeune fille (dite scoliose idiopathique).<br>La radiographie de la colonne retrouvait:<br>une déformation thoraco-lombaire majeure avec un angle de Cobb de 40° (angle de déformation entre les vertèbres qui penchent le plus) !!!!!!!!<br>En reprenant les anciens documents radiographiques, ont pouvait observer l'aggravation progressive de cette scoliose au fil du temps, c'est-à-dire pendant la phase d'accélération de la vitesse de croissance de l'adolescence.<br>En conclusion:<br>non seulement l'"ostéopathie" n'avait eu aucune action pour empêcher l'aggravation de la scoliose (c'est qui n'est pas une surprise), mais l'ostéopathe a regardé passivement cette scoliose augmenter au fil du temps sans aucune réaction, ni bon sens de base consistant à l'envoyer consulter un spécialiste.<br>Ce jusqu'au boutisme dans l'incompétence est quasi-criminel puisque cette scoliose va nécessiter un traitement par corset plâtré réducteur, puis corset classique, en attendant probablement une intervention chirurgicale.<br>En effet, le moment de surveillance passive ostéopathique (avec pour la famille illusion de traitement) correspond exactement au moment idéal où cette scoliose aurait pu bénéficié d'un véritable traitement orthopédique médical par corset, évitant ainsi son aggravation et son évolution lente vers une chirurgie.<br>
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En matière de scoliose, il n'est pas possible de revenir en arrière, et une fois que l'on est passé à côté du bon moment pour traiter, c'est trop tard.<br>Le Dr Roger Parot, chirurgien orthopédiste pédiatre, rappelle que la chirurgie du rachis est une chirurgie à risque vital (risque de mourir), mais aussi une chirurgie à risque fonctionnel neurologique (risque d'être paralysé).<br>N'y-a-t-il pas là encore une fois une notion juridique de perte de chance à la base ?...
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== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
 
* [http://www.academie-medecine.fr/Upload/4.rapport%20Th%C3%A9rapies%20compl%C3%A9mentaires1.pdf ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE Rapport / 5 mars 2013 THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES - acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi - leur place parmi les ressources de soins. Daniel BONTOUX, Daniel COUTURIER, Charles-Joël MENKÈS (membre de l'Académie nationale de Médecine)] À la différence de l’acupuncture, produit multimillénaire de toute une civilisation, l’ostéopathie est née de l’imagination d’un américain, inventeur de machines agricoles et passionné d’anatomie, faisant à l’occasion fonction de médecin, Andrew Taylor Still (1828-1917). Déçu par la médecine après la perte de trois enfants par méningite, cet autodidacte avait élaboré une théorie suivant laquelle les remèdes permettant de restaurer la santé se trouvent dans le corps même de chaque individu ; les maladies ne sont que des effets négligeables et tout se tient dans l’impossibilité totale ou partielle des nerfs de diffuser le fluide vital; pour guérir, il faut, avec l’aide de Dieu, ajuster les différentes parties du corps qui se trouvent mal alignées afin de permettre une circulation harmonieuse des fluides. C’est ainsi qu’il dit traiter avec succès non seulement des problèmes vertébraux mais aussi des pneumonies, l’asthme, la constipation chronique en agissant manuellement sur les boucles intestinales qui font obstacle et le mésentère qui redresse la vessie. Le terme ostéopathie vient souligner l’importance du bon alignement des pièces squelettiques et une parfaite connaissance de l’anatomie, tenue pour primordiale pour l’exercice ostéopathique.<br>La première école d’ostéopathie sera fondée en 1892 et AT Still obtient l’autorisation d’exercer comme médecin dans le Missouri.
 
* [http://www.academie-medecine.fr/Upload/4.rapport%20Th%C3%A9rapies%20compl%C3%A9mentaires1.pdf ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE Rapport / 5 mars 2013 THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES - acupuncture, hypnose, ostéopathie, tai-chi - leur place parmi les ressources de soins. Daniel BONTOUX, Daniel COUTURIER, Charles-Joël MENKÈS (membre de l'Académie nationale de Médecine)] À la différence de l’acupuncture, produit multimillénaire de toute une civilisation, l’ostéopathie est née de l’imagination d’un américain, inventeur de machines agricoles et passionné d’anatomie, faisant à l’occasion fonction de médecin, Andrew Taylor Still (1828-1917). Déçu par la médecine après la perte de trois enfants par méningite, cet autodidacte avait élaboré une théorie suivant laquelle les remèdes permettant de restaurer la santé se trouvent dans le corps même de chaque individu ; les maladies ne sont que des effets négligeables et tout se tient dans l’impossibilité totale ou partielle des nerfs de diffuser le fluide vital; pour guérir, il faut, avec l’aide de Dieu, ajuster les différentes parties du corps qui se trouvent mal alignées afin de permettre une circulation harmonieuse des fluides. C’est ainsi qu’il dit traiter avec succès non seulement des problèmes vertébraux mais aussi des pneumonies, l’asthme, la constipation chronique en agissant manuellement sur les boucles intestinales qui font obstacle et le mésentère qui redresse la vessie. Le terme ostéopathie vient souligner l’importance du bon alignement des pièces squelettiques et une parfaite connaissance de l’anatomie, tenue pour primordiale pour l’exercice ostéopathique.<br>La première école d’ostéopathie sera fondée en 1892 et AT Still obtient l’autorisation d’exercer comme médecin dans le Missouri.
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