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Aujourd'hui, il est considéré par ses adeptes comme un prophète.
 
Aujourd'hui, il est considéré par ses adeptes comme un prophète.
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==Biographie==
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==Arrière plan historique==
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Le personnage de Lorber se situe dans le courant anti philosophie des lumières (''Erklärung'' en allemand), se rattache à la philosophie de la nature (''Naturphilosophie'' en allemand), au vitalisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitalisme</ref>, au magnétisme animal<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesm%C3%A9risme</ref> de Franz Anton Mesmer et aux séances de somnambulisme qui en étaient la suite logique, au swedenborgisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Swedenborg</ref>, au quiétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui%C3%A9tisme</ref> et a son équivalent allemand le piétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A9tisme</ref>. En bref, une réaction de refus du rationalisme, de la science et du progrès qui étaient ressentis comme constituants un danger pour la religion et qui amenait à rechercher dans des visions de l'au-delà (sur d'autres astres par exemple), des échanges avec des entités surnaturelles (anges, esprits) des certitudes pour la foi. Plus tard ses adeptes s'adonnèrent tout naturellement au spiritisme religieux.
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==Biographie officielle selon Karl Gottfried von Leitner==
 
Né dans une famille catholique de vignerons, il fit des études pour devenir instituteur, et envisagea aussi un moment une carrière ecclésiastique. Dès son plus jeune âge, il manifesta des dons pour la musique, et eut l’occasion d’apprendre à jouer de l’orgue, du piano et du violon.
 
Né dans une famille catholique de vignerons, il fit des études pour devenir instituteur, et envisagea aussi un moment une carrière ecclésiastique. Dès son plus jeune âge, il manifesta des dons pour la musique, et eut l’occasion d’apprendre à jouer de l’orgue, du piano et du violon.
    
Il s'intéressa aussi à l'astronomie et à la littérature mystique et occulte. Il connaissait les oeuvres de Jakob Boehme, de Johann Tennhard, d'Emanuel Swedenborg,et de Johann Heinrich Jung-Stilling. Il lisait les livres du médecin Julius Kerner (qui publia plusieurs livres traitant du magnétisme animal et un livre sur Franz Anton Mesmer <ref>http://www.zetetique.fr/index.php/dossiers/75-magnetisme-animal</ref>) et du franc-maçon Johann Baptist Krebs ,alias Johann Baptiste Kerning).
 
Il s'intéressa aussi à l'astronomie et à la littérature mystique et occulte. Il connaissait les oeuvres de Jakob Boehme, de Johann Tennhard, d'Emanuel Swedenborg,et de Johann Heinrich Jung-Stilling. Il lisait les livres du médecin Julius Kerner (qui publia plusieurs livres traitant du magnétisme animal et un livre sur Franz Anton Mesmer <ref>http://www.zetetique.fr/index.php/dossiers/75-magnetisme-animal</ref>) et du franc-maçon Johann Baptist Krebs ,alias Johann Baptiste Kerning).
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Lorber occupa quelques temps un poste de précepteur dans une famille à Graz, puis, abandonnant l’enseignement, vécut très modestement entretenu essentiellement par les membres du petit groupe assemblé autour de lui. Il aurait donné aussi quelques leçons de musique, aurait accordé des pianos, se produisait quelquefois en concert et à l’occasion écrivait des critiques musicales dans le journal local. Il a eu une fille naturelle Maria Hochegger.
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Lorber occupa quelques temps un poste de précepteur dans une famille à Graz, puis, abandonnant l’enseignement, vécut très modestement en donnant quelques leçons de musique et en accordant des pianos, ne quittant Graz que pour de courtes périodes. Il se produisait quelquefois en concert et à l’occasion écrivait des critiques musicales dans le journal local. En 1840 il reçut un appel de Dieu.  
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==Arrière plan historique==
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Presque tous les renseignements sur la vie de Lorber sont issus d'une bibliographie<ref>http://livresduseigneur.com/Jacob_Lorber_Biographie.pdf Biographie de Lorber par Karl Gottfried Ritter von Leitner publiée en français par un groupe français d'adeptes</ref> écrite vers 1884 par Gottfried Riter von Leitner, un adepte de la première heure (dès 1840) de Lorber. Il faut aussi rajouter que les écrits de Lorber ont été ordonnés, refaçonnés puis présentés en versets par les différants et successifs éditeurs de ses oeuvres dans un but évident de mytifier le personnage et de contrôler l'image qu'on désirait en donner, sans que jamais il ne soit possible de les examiner pour voir ceux qui auraient pu être écourtés ou censurés, de vérifier s'ils étaient écrits de sa propre main, ou d'accéder à ceux qui n'ont pas été édités.
Le personnage de Lorber se situe dans le courant anti philosophie des lumières (''Erklärung'' en allemand), se rattache à la philosophie de la nature (''Naturphilosophie'' en allemand), au vitalisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Vitalisme</ref>, au magnétisme animal<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Mesm%C3%A9risme</ref> de Franz Anton Mesmer et aux séances de somnambulisme qui en étaient la suite logique, au swedenborgisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Swedenborg</ref>, au quiétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Qui%C3%A9tisme</ref> et a son équivalent allemand le piétisme<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Pi%C3%A9tisme</ref>. En bref, une réaction de refus du rationalisme, de la science et du progrès qui étaient ressentis comme constituants un danger pour la religion et qui amenait à rechercher dans des visions de l'au-delà (sur d'autres astres par exemple), des échanges avec des entités surnaturelles (anges, esprits) des certitudes pour la foi. Plus tard ses adeptes s'adonnèrent tout naturellement au spiritisme religieux.
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==Des sources pour la biographie rares et partiales==
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==Autres sources==
Pratiquement tous les renseignements sur la vie de Lorber sont issus d'une bibliographie<ref>http://livresduseigneur.com/Jacob_Lorber_Biographie.pdf Biographie de Lorber par Karl Gottfried Ritter von Leitner publiée en français par un groupe français d'adeptes</ref> écrite vers 1884 par Gottfried Riter von Leitner, un adepte de la première heure (dès 1840) de Lorber. Il faut aussi rajouter que les écrits de Lorber ont été ordonnés, refaçonnés puis présentés en versets par les différants et successifs éditeurs de ses oeuvres dans un but évident de mytifier le personnage et de contrôler l'image qu'on désirait en donner, sans que jamais il ne soit possible de les examiner pour voir ceux qui auraient pu être écourtés ou censurés, de vérifier s'ils étaient écrits de sa propre main, ou d'accéder à ceux qui n'ont pas été édités.
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==Quelques autres sources pour comparaison==
   
*Article paru le 01 05 1864 (quelques mois avant la mort de Jakob Lorber survenue le 24 08 1864) dans l’hebdomadaire local « Tagespost » de Graz. C’est une glose populaire intitulée « Histoire des visionnaires d’esprits de Graz » <ref>« Ich habe euch noch viel zu sagen … Gottesboten – Phropheten - Neuoffenbarer » de Matthias Pöhlmann , EZW –Texte Nr. 169/2003 page 34. In der fragliche Glosse der Grazer "Tagespost" von 1. Mai 1864 war seinerzeit zu lesen gewesen: ''« Wir haben auf das stille, höchsten für den Verstand der Betreffenden gefährliche Treiben dieser Mystiker von Graz kürzlich aufmerksam gemacht und sind seither in den Besitz genauer Daten über diese ‚stille Gemeinde‘ gekommen. Sie zerfällt in zwei Sorten von Mitglieder, in Dupirte und Dupirende. Den ersteren ist es ein Bedürfnis, getäuscht zu werden, den letzteren macht es Vergnügen, zu täuschen. Der ‚Grabenprophet‘ (d. h. Lorber, A.F.) hat es im Aufschneiden auf dem Gebiete der Geistererscheinungen und überhaupt des übernatürlichen zu einer solchen Vollkommenheit gebracht, dass er seine Lügen selbst glaubt. Er empfängt regelmäßig telegraphische Depeschen aus dem Jenseits, die besonders dann sehr unverständlich sind, wenn dem Adressaten der ‚Geist des Weines ‚Visionen vorgaukelt‘.»''</ref> <br> ''« Nous avons récemment attiré l'attention sur les activités discrètes, dangereuses au plus haut point pour la raison des personnes concernées, de ces mystiques de Graz et sommes depuis lors en possession de données plus précises sur cette  ‘communauté silencieuse'. Elle se divise en deux sortes de membres, les dupés et les dupants.  Pour les premiers, c'est un besoin d'être trompé, pour les derniers c’est une distraction de tromper. Le ‘prophète des tombes ' (c.-à-d. Lorber, A. F.) a porté ça à une telle perfection, en se vantant dans le domaine des apparitions d'esprits et en général du surnaturel, qu'il croit lui-même à ses mensonges. Il reçoit régulièrement de l'au-delà  des dépêches télégraphiques qui sont très incompréhensibles, particulièrement quand l' ‘esprit du vin’ fait miroiter au destinataire des visions (autre traduction possible : joue des tours d’illusionniste au destinataire avec des visions.)»''
 
*Article paru le 01 05 1864 (quelques mois avant la mort de Jakob Lorber survenue le 24 08 1864) dans l’hebdomadaire local « Tagespost » de Graz. C’est une glose populaire intitulée « Histoire des visionnaires d’esprits de Graz » <ref>« Ich habe euch noch viel zu sagen … Gottesboten – Phropheten - Neuoffenbarer » de Matthias Pöhlmann , EZW –Texte Nr. 169/2003 page 34. In der fragliche Glosse der Grazer "Tagespost" von 1. Mai 1864 war seinerzeit zu lesen gewesen: ''« Wir haben auf das stille, höchsten für den Verstand der Betreffenden gefährliche Treiben dieser Mystiker von Graz kürzlich aufmerksam gemacht und sind seither in den Besitz genauer Daten über diese ‚stille Gemeinde‘ gekommen. Sie zerfällt in zwei Sorten von Mitglieder, in Dupirte und Dupirende. Den ersteren ist es ein Bedürfnis, getäuscht zu werden, den letzteren macht es Vergnügen, zu täuschen. Der ‚Grabenprophet‘ (d. h. Lorber, A.F.) hat es im Aufschneiden auf dem Gebiete der Geistererscheinungen und überhaupt des übernatürlichen zu einer solchen Vollkommenheit gebracht, dass er seine Lügen selbst glaubt. Er empfängt regelmäßig telegraphische Depeschen aus dem Jenseits, die besonders dann sehr unverständlich sind, wenn dem Adressaten der ‚Geist des Weines ‚Visionen vorgaukelt‘.»''</ref> <br> ''« Nous avons récemment attiré l'attention sur les activités discrètes, dangereuses au plus haut point pour la raison des personnes concernées, de ces mystiques de Graz et sommes depuis lors en possession de données plus précises sur cette  ‘communauté silencieuse'. Elle se divise en deux sortes de membres, les dupés et les dupants.  Pour les premiers, c'est un besoin d'être trompé, pour les derniers c’est une distraction de tromper. Le ‘prophète des tombes ' (c.-à-d. Lorber, A. F.) a porté ça à une telle perfection, en se vantant dans le domaine des apparitions d'esprits et en général du surnaturel, qu'il croit lui-même à ses mensonges. Il reçoit régulièrement de l'au-delà  des dépêches télégraphiques qui sont très incompréhensibles, particulièrement quand l' ‘esprit du vin’ fait miroiter au destinataire des visions (autre traduction possible : joue des tours d’illusionniste au destinataire avec des visions.)»''
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</ref> et 160<ref>http://freimore.uni-freiburg.de/servlets/MCRFileNodeServlet/DocPortal_derivate_00012158/PsyStudien_1878.0160.gif?hosts= ''"aber die Mehrzahl der von ihm gestellten und behandelten Fragen, die Höhe der Probleme, welche er erklärte, das Ganze dieser wichtigen Arbeiten beurkunden sicher das Eingreifen einer höheren Intelligenz, als die dieses armen Bierfiedlers, der sein Leben fristete auf den unteren Stufen der Kunst, und der in fortwährender Trunksucht sein Elend zu vergessen suchte." <br>Lorber starb, bevor er ein höheres Alter erreicht hatte. *)''
 
</ref> et 160<ref>http://freimore.uni-freiburg.de/servlets/MCRFileNodeServlet/DocPortal_derivate_00012158/PsyStudien_1878.0160.gif?hosts= ''"aber die Mehrzahl der von ihm gestellten und behandelten Fragen, die Höhe der Probleme, welche er erklärte, das Ganze dieser wichtigen Arbeiten beurkunden sicher das Eingreifen einer höheren Intelligenz, als die dieses armen Bierfiedlers, der sein Leben fristete auf den unteren Stufen der Kunst, und der in fortwährender Trunksucht sein Elend zu vergessen suchte." <br>Lorber starb, bevor er ein höheres Alter erreicht hatte. *)''
 
</ref> se trouve une article intitulé "médiums inconnus" (Unbekannte Medium) rédigé par Léon Favre-Clavairoz, un français pratiquant le spiritisme, alors général-consul à Trieste, qui fréquentait un groupe d'adeptes de Jakob Lorber à Trieste, dont le chef était à l'époque Gottfried von Mayerhofer. Favre-Clavairoz rapporte ce qui se disait à propos de Lorber dans le groupe de Trieste: ''"Au début de ce siècle, dans les environs de Marburg, est né Jacob Lorber, enfant de parents pauvres. Orphelin déjà dans ses jeunes années, il aurait failli être tué par un incendie qui a consumé le seul héritage de son défunt père, une petite maison. <br> Accueilli par des voisins débonnaires, il  échappa à la misère grâce à leur charité. On le nourrit et l’habilla, et on l'envoya à l'école; mais l'écriture et la lecture lui étaient antipathiques. Ce fut pour la musique qu’il a utilisa toutes ses forces, il commença à jouer du violon pas trop mal. Un jour, alors qu’il marchait à travers le champ, il vit une silhouette venir vers lui, en laquelle il reconnu une connaissance de jeunesse à l'enterrement duquel il avait assisté deux ans auparavant. Il voulu s'enfuir, parce que sa peur était grande - mais son ami le retint et le pria de venir à sa rencontre sur une montagne voisine le jour suivant au matin. Il ne manqua pas de le faire, et trouva là effectivement son ami, fidèle à sa promesse, qui lui donna le conseil de poursuivre  les études musicales. Puis, '''il lui annonça qu'il recevrait plus tard, à l’intérieur de son âme, les commandements de Dieu lui-même, qu’il devrait mettre par écrit.''' <br> Lorber  s’installa plus tard à Graz et ne revit pas vu l'apparition. <br>Beaucoup d’années passèrent. Lorber  était devenu compétant dans son art, mais s’adonnait malheureusement à l'ivrognerie. Cependant l'état piteux de son esprit qui en résultait le rendait seulement encore plus clairvoyant. Pendant la durée de son absence d'esprit, il commença à écrire médiumiquement. C'était en 1840. Il est probablement le premier médium d’écriture de l'histoire du spiritualisme ; car personne ne croyait à cette époque au développement dont Lorber a été le précurseur. Il écrivit de cette manière plusieurs volumes, dont un certain nombre furent traduits en italien. Voici les titres de ses œuvres : [...] <br> Il n’y a besoin d'aucune assurance particulière, que tous ces écrits dépassaient de loin les capacités intellectuelles de Lorber. Je ne sais pas si ce précurseur des médiums d’écriture  écrivait mécaniquement, ou concevait en son fort intérieur – mais la majorité des questions posées et traitées par lui, la hauteur des problèmes qu’il expliquait, l’ensemble de ces travaux importants attestent incontestablement l'intervention d'une plus haute intelligence que celle de ce pauvre râcleur de violon (violoneux) qui tirait le diable par la queue à l’échelon inférieur de l'art, et cherchait à oublier sa misère dans l'ivrognerie continuelle."''
 
</ref> se trouve une article intitulé "médiums inconnus" (Unbekannte Medium) rédigé par Léon Favre-Clavairoz, un français pratiquant le spiritisme, alors général-consul à Trieste, qui fréquentait un groupe d'adeptes de Jakob Lorber à Trieste, dont le chef était à l'époque Gottfried von Mayerhofer. Favre-Clavairoz rapporte ce qui se disait à propos de Lorber dans le groupe de Trieste: ''"Au début de ce siècle, dans les environs de Marburg, est né Jacob Lorber, enfant de parents pauvres. Orphelin déjà dans ses jeunes années, il aurait failli être tué par un incendie qui a consumé le seul héritage de son défunt père, une petite maison. <br> Accueilli par des voisins débonnaires, il  échappa à la misère grâce à leur charité. On le nourrit et l’habilla, et on l'envoya à l'école; mais l'écriture et la lecture lui étaient antipathiques. Ce fut pour la musique qu’il a utilisa toutes ses forces, il commença à jouer du violon pas trop mal. Un jour, alors qu’il marchait à travers le champ, il vit une silhouette venir vers lui, en laquelle il reconnu une connaissance de jeunesse à l'enterrement duquel il avait assisté deux ans auparavant. Il voulu s'enfuir, parce que sa peur était grande - mais son ami le retint et le pria de venir à sa rencontre sur une montagne voisine le jour suivant au matin. Il ne manqua pas de le faire, et trouva là effectivement son ami, fidèle à sa promesse, qui lui donna le conseil de poursuivre  les études musicales. Puis, '''il lui annonça qu'il recevrait plus tard, à l’intérieur de son âme, les commandements de Dieu lui-même, qu’il devrait mettre par écrit.''' <br> Lorber  s’installa plus tard à Graz et ne revit pas vu l'apparition. <br>Beaucoup d’années passèrent. Lorber  était devenu compétant dans son art, mais s’adonnait malheureusement à l'ivrognerie. Cependant l'état piteux de son esprit qui en résultait le rendait seulement encore plus clairvoyant. Pendant la durée de son absence d'esprit, il commença à écrire médiumiquement. C'était en 1840. Il est probablement le premier médium d’écriture de l'histoire du spiritualisme ; car personne ne croyait à cette époque au développement dont Lorber a été le précurseur. Il écrivit de cette manière plusieurs volumes, dont un certain nombre furent traduits en italien. Voici les titres de ses œuvres : [...] <br> Il n’y a besoin d'aucune assurance particulière, que tous ces écrits dépassaient de loin les capacités intellectuelles de Lorber. Je ne sais pas si ce précurseur des médiums d’écriture  écrivait mécaniquement, ou concevait en son fort intérieur – mais la majorité des questions posées et traitées par lui, la hauteur des problèmes qu’il expliquait, l’ensemble de ces travaux importants attestent incontestablement l'intervention d'une plus haute intelligence que celle de ce pauvre râcleur de violon (violoneux) qui tirait le diable par la queue à l’échelon inférieur de l'art, et cherchait à oublier sa misère dans l'ivrognerie continuelle."''
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*Acte de décès de Lorber qui établit qu'il a eu Il a eu une fille naturelle Maria Hochegger.
    
==Oeuvres==
 
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