| '''Daniel Cameron''', ou '''Daniel J. Cameron''', est un médecin de New-York exerçant dans le privé qui défend la thèse de la présumée et controversée [[maladie de Lyme chronique]] et autres maladies transmises par les morsures de tiques et qui s’est spécialisé dans leur traitement. Cameron est un interniste, sans formation connue, qualifications et certifications pour le diagnostic et le traitement des maladies infectieuses. Cependant, il se qualifie de «'' leader nationalement reconnu pour son expertise dans le diagnostic et le traitement de la [[maladie de Lyme]] et autres maladies transmises par les tiques'' ». <ref name='cameron'>Danielcameronmd.com Site web de Daniel Cameron</ref> | | '''Daniel Cameron''', ou '''Daniel J. Cameron''', est un médecin de New-York exerçant dans le privé qui défend la thèse de la présumée et controversée [[maladie de Lyme chronique]] et autres maladies transmises par les morsures de tiques et qui s’est spécialisé dans leur traitement. Cameron est un interniste, sans formation connue, qualifications et certifications pour le diagnostic et le traitement des maladies infectieuses. Cependant, il se qualifie de «'' leader nationalement reconnu pour son expertise dans le diagnostic et le traitement de la [[maladie de Lyme]] et autres maladies transmises par les tiques'' ». <ref name='cameron'>Danielcameronmd.com Site web de Daniel Cameron</ref> |
− | Il est l'auteur principal des guidelines de l'[[ILADS]] publiée en 2014 <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25077519/?from_term=Guidelines+ILADS&from_pos=1</ref>, celles qui, évaluées par la 'National Guideline Clearinghouse', avait obtenu pour toutes leurs recommandations le plus faible Grade (niveau de preuves), à savoir, very low-quality evidence, sachant qu'il y avait 4 Grades possibles: high, moderate, low, or very low. <ref>https://lymediseasecoalition.weebly.com/national-guideline-clearinghouse-treatment-guidelines.html</ref> Cependant, le groupe [[ILADS]] a conservé fièrement une copie de cette évaluation, le site National Guideline Clearinghouse ayant été fermé en juillet 2018. | + | Il est l'auteur principal des guidelines de l'[[ILADS]] publiée en 2014 <ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/25077519/?from_term=Guidelines+ILADS&from_pos=1</ref>, celles qui, évaluées par la 'National Guideline Clearinghouse', avait obtenu pour toutes leurs recommandations le plus faible Grade (niveau de preuves), à savoir, very low-quality evidence, sachant qu'il y avait 4 Grades possibles: high, moderate, low, or very low. <ref>https://lymediseasecoalition.weebly.com/national-guideline-clearinghouse-treatment-guidelines.html</ref> Cependant, le groupe [[ILADS]] a conservé fièrement une copie de cette évaluation, le site National Guideline Clearinghouse ayant été fermé en juillet 2018. On peut consulter, grâce à la Wayback Machine, la publication initiale des guidelines de l'ILADS de 2014. <ref>https://web.archive.org/web/20150923192000/http://www.guideline.gov/content.aspx?id=49320</ref> |
− | Guideline Consensus Committee Members (Membres du comité de consensus sur les lignes directrices): [[Robert Bransfield]], MD, DFAPA, Riverview Medical Center, New Jersey; Daniel Cameron, MD, MPH, Mt. Kisco, New York; Andrea Gaito, MD, Basking Ridge, New Jersey; Christine Green, MD, San Francisco, California; Lorraine B. Johnson, JD, MBA, LymeDisease.org, Chico, California; Judith Leventhal, PhD, Manhattan, New York; Tom Moorcroft, DO, Berlin, Connecticut; [[Leo Shea]], PhD, Rusk Institute Manhattan, New York; [[Samuel Shor]], MD, FACP, George Washington University Health Care Sciences. Reston, Virginia; [[Raphael Stricker]], MD, San Francisco, California. | + | Guideline Consensus Committee Members (Membres du comité de consensus sur les lignes directrices): [[Robert Bransfield]], MD, DFAPA, Riverview Medical Center, New Jersey; Daniel Cameron, MD, MPH, Mt. Kisco, New York; [[Andrea Gaito]], MD, Basking Ridge, New Jersey; [[Christine Green]], MD, San Francisco, California; [[Lorraine Johnson|Lorraine B. Johnson]], JD, MBA, LymeDisease.org, Chico, California; Judith Leventhal, PhD, Manhattan, New York; Tom Moorcroft, DO, Berlin, Connecticut; [[Leo Shea]], PhD, Rusk Institute Manhattan, New York; [[Samuel Shor]], MD, FACP, George Washington University Health Care Sciences. Reston, Virginia; [[Raphael Stricker]], MD, San Francisco, California. |
| * https://www.letemps.ch/sciences/2017/06/22/face-maladie-lyme-dangers-dune-therapie-prolongee<br>[...] La croyance existe selon laquelle B. burgdorferi peut provoquer des symptômes invalidants alors que les résultats de deux tests sanguins diagnostiques (sérologie) sont négatifs. Les patients présentent des symptômes persistants comprenant une fatigue, des douleurs musculo-squelettiques généralisées et un déficit cognitif, en l’absence de signes d’une infection en cours. Certains praticiens n’hésitent pas à utiliser des tests sérologiques non validés ou d’autres critères pour porter le diagnostic controversé de « [[maladie de Lyme chronique]] ».<br><br>Les patients concernés peuvent se voir proposer diverses prises en charge médicales pas forcément adaptées, comme un traitement antibiotique à suivre pendant plusieurs mois ou années, des séances d’électromagnétisme, des anti-parasitaires, ou la consommation d’ail pour ses propriétés antibactériennes. Aux Etats-Unis, des apprentis sorciers proposent même des transplantations de cellules souches… | | * https://www.letemps.ch/sciences/2017/06/22/face-maladie-lyme-dangers-dune-therapie-prolongee<br>[...] La croyance existe selon laquelle B. burgdorferi peut provoquer des symptômes invalidants alors que les résultats de deux tests sanguins diagnostiques (sérologie) sont négatifs. Les patients présentent des symptômes persistants comprenant une fatigue, des douleurs musculo-squelettiques généralisées et un déficit cognitif, en l’absence de signes d’une infection en cours. Certains praticiens n’hésitent pas à utiliser des tests sérologiques non validés ou d’autres critères pour porter le diagnostic controversé de « [[maladie de Lyme chronique]] ».<br><br>Les patients concernés peuvent se voir proposer diverses prises en charge médicales pas forcément adaptées, comme un traitement antibiotique à suivre pendant plusieurs mois ou années, des séances d’électromagnétisme, des anti-parasitaires, ou la consommation d’ail pour ses propriétés antibactériennes. Aux Etats-Unis, des apprentis sorciers proposent même des transplantations de cellules souches… |