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Depuis quelques années, nous assistons à l’émergence d’un mouvement qui défend le concept de maladie de Lyme chronique. Ce mouvement, qui a pris ses origines aux États-Unis, prétend que les Borrelia peuvent causer une infection chronique avec de multiples manifestations systémiques, qu’elles peuvent s’associer à d’autres bactéries, que les tests sérologiques utilisés au Canada pour en permettre le diagnostic sont inadéquats et
 
Depuis quelques années, nous assistons à l’émergence d’un mouvement qui défend le concept de maladie de Lyme chronique. Ce mouvement, qui a pris ses origines aux États-Unis, prétend que les Borrelia peuvent causer une infection chronique avec de multiples manifestations systémiques, qu’elles peuvent s’associer à d’autres bactéries, que les tests sérologiques utilisés au Canada pour en permettre le diagnostic sont inadéquats et
que l’infection doit être traitée avec des combinaisons antibiotiques administrées à long terme. Ce lobby s’est fait connaître au Québec par la publication d’articles dans les journaux ou d’avis dans les médias électroniques. Il y répète constamment que les médecins québécois sont incompétents pour identifier et traiter la [[maladie de Lyme]] et que les personnes atteintes sont forcées de se rendre aux États-Unis pour y recevoir des traitements appropriés, mais coûteux. Le travail de ce groupe depression a entraîné l’adoption en 2014 du projet de loi C-442, ''Loi concernant le cadre fédéral relatif à la [[maladie de Lyme]]''<sup>1</sup>, proposé par la chef du Parti vert, madame Elizabeth May. Cette loi a conduit à une ronde de consultations, puis à un sommet qui s’est tenu à Ottawa en mai 2016 et dont nous attendons toujours les conclusions.
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que l’infection doit être traitée avec des combinaisons antibiotiques administrées à long terme. Ce lobby s’est fait connaître au Québec par la publication d’articles dans les journaux ou d’avis dans les médias électroniques. Il y répète constamment que les médecins québécois sont incompétents pour identifier et traiter la [[maladie de Lyme]] et que les personnes atteintes sont forcées de se rendre aux États-Unis pour y recevoir des traitements appropriés, mais coûteux. Le travail de ce groupe de pression a entraîné l’adoption en 2014 du projet de loi C-442, ''Loi concernant le cadre fédéral relatif à la [[maladie de Lyme]]''<sup>1</sup>, proposé par la chef du Parti vert, madame Elizabeth May. Cette loi a conduit à une ronde de consultations, puis à un sommet qui s’est tenu à Ottawa en mai 2016 et dont nous attendons toujours les conclusions.
    
Or, contrairement à ce que laisse entendre ce lobby, les données scientifiques factuelles ne soutiennent
 
Or, contrairement à ce que laisse entendre ce lobby, les données scientifiques factuelles ne soutiennent
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