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* Dominique Belpomme dans Télérama : 70 % à 90 % à côté de la plaque. Mis en ligne le 3 mai 2016 sur le site de l'AFIS<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2641</ref>:<br>« La France est absente des recherches » dans le domaine de l’électrosensibilité, « aucune équipe française n’étant aujourd’hui capable d’aligner des données scientifiques publiées » ...<br>Bien que la majorité des travaux sur l’[[électrosensibilité]] émane des pays scandinaves, de Grande-Bretagne et d’Allemagne, des recherches sont aussi conduites en France, pour la plupart avec le soutien de l’ANSES. Une étude lyonnaise publiée récemment, par exemple, exploite des entretiens approfondis menés avec 40 personnes se déclarant électrosensibles. De ces récits, il ressort qu’au cours d’un processus en sept étapes, les symptômes pré-existants, parfois de longue date, trouvent tout à coup une explication dans une émission de radio, un article de journal ou une conversation avec des proches relatant des effets néfastes des ondes. S’ensuivent des périodes de doute, puis de renforcement de la conviction que les ondes en sont la cause. C’est là que l’effet nocebo pourrait jouer, d’après l’auteur. Des témoignages que l’on peut lire régulièrement dans la presse l’illustrent. On comprend que Dominique Belpomme préfère ignorer de tels résultats ! Pour sa part, il recherche des marqueurs biologiques sur ses patients, présentés comme la plus grande cohorte au monde, mais sans comparaison avec des personnes non électrosensibles, et sans indication que les ondes sont en cause. Que peut-on en tirer de sérieux, en terme de diagnostic ? Les recherches qu’il dit mener se déroulent en vase clos, via des organismes comme l’Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (Artac) ou l’Eceri (European cancer and Environment research), deux entités dont il est le président et qui ne se trouvent jamais associées à aucun programme de recherche d’envergure. [...]<br>Conclusion<br>Dominique Belpomme a partiellement retenu la leçon des Antilles. En 2007, il avait rendu un rapport détaillé sur la « catastrophe sanitaire » imputable au pesticide chlordécone, avant d’être contraint de reculer publiquement, comme le rappelle Laurent Berthod sur son blog. En 2009, il a refusé de s’expliquer à ce sujet devant l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques, s’attirant les critiques extrêmement sévères des rapporteurs. Désormais, il se cantonne à de grandes généralités, mais même dans ce registre, il commet des erreurs flagrantes. Celles que nous avons relevées pouvaient être corrigées rapidement, sans autre outil qu’un peu de sens critique et un navigateur Web.
 
* Dominique Belpomme dans Télérama : 70 % à 90 % à côté de la plaque. Mis en ligne le 3 mai 2016 sur le site de l'AFIS<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2641</ref>:<br>« La France est absente des recherches » dans le domaine de l’électrosensibilité, « aucune équipe française n’étant aujourd’hui capable d’aligner des données scientifiques publiées » ...<br>Bien que la majorité des travaux sur l’[[électrosensibilité]] émane des pays scandinaves, de Grande-Bretagne et d’Allemagne, des recherches sont aussi conduites en France, pour la plupart avec le soutien de l’ANSES. Une étude lyonnaise publiée récemment, par exemple, exploite des entretiens approfondis menés avec 40 personnes se déclarant électrosensibles. De ces récits, il ressort qu’au cours d’un processus en sept étapes, les symptômes pré-existants, parfois de longue date, trouvent tout à coup une explication dans une émission de radio, un article de journal ou une conversation avec des proches relatant des effets néfastes des ondes. S’ensuivent des périodes de doute, puis de renforcement de la conviction que les ondes en sont la cause. C’est là que l’effet nocebo pourrait jouer, d’après l’auteur. Des témoignages que l’on peut lire régulièrement dans la presse l’illustrent. On comprend que Dominique Belpomme préfère ignorer de tels résultats ! Pour sa part, il recherche des marqueurs biologiques sur ses patients, présentés comme la plus grande cohorte au monde, mais sans comparaison avec des personnes non électrosensibles, et sans indication que les ondes sont en cause. Que peut-on en tirer de sérieux, en terme de diagnostic ? Les recherches qu’il dit mener se déroulent en vase clos, via des organismes comme l’Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (Artac) ou l’Eceri (European cancer and Environment research), deux entités dont il est le président et qui ne se trouvent jamais associées à aucun programme de recherche d’envergure. [...]<br>Conclusion<br>Dominique Belpomme a partiellement retenu la leçon des Antilles. En 2007, il avait rendu un rapport détaillé sur la « catastrophe sanitaire » imputable au pesticide chlordécone, avant d’être contraint de reculer publiquement, comme le rappelle Laurent Berthod sur son blog. En 2009, il a refusé de s’expliquer à ce sujet devant l’Office parlementaire des choix scientifiques et techniques, s’attirant les critiques extrêmement sévères des rapporteurs. Désormais, il se cantonne à de grandes généralités, mais même dans ce registre, il commet des erreurs flagrantes. Celles que nous avons relevées pouvaient être corrigées rapidement, sans autre outil qu’un peu de sens critique et un navigateur Web.
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* Le médiatique Professeur Belpomme, lanceur de fausses alertes. Publié le 7 janvier 2010 <ref>http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-le-mediatique-professeur-belpomme-lanceur-de-fausses-alertes-42519850.html</ref>
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* Le médiatique Professeur Belpomme, lanceur de fausses alertes. Publié le 7 janvier 2010 sur le blog de Laurent Berthod <ref>http://laurent.berthod.over-blog.fr/article-le-mediatique-professeur-belpomme-lanceur-de-fausses-alertes-42519850.html</ref>. Mr Berthod écrit à la fin de son article : ''"La leçon que j’ai retenue de cette affaire, pour ma gouverne personnelle, est que lorsqu’à l’avenir j’entendrai le Professeur Belpomme à la radio ou à la télé, ou un porte-parole de l'association qu'il préside (Association de Recherche Thétapeutique Anti-Cancéreuse, ARTAC) je pourrai baisser le son et vaquer tranquillement à mes occupations."''
    
* Electrosensibles - Vivons-nous les prémices d’une catastrophe sanitaire ? Note de lecture d’Erwan Seznec - SPS n°318, octobre 2016<br>[...] Les travaux du docteur Dominique Belpomme, animateur d’une consultation spécialisée, font l’objet d’un bref chapitre (p. 13). Jérôme Bellayer relève les zones de fragilité de ses conclusions. Il conclut que la logique qui les sous-tend est « ''totalement erronée'' ». Le docteur Belpomme a identifié des caractéristiques communes aux électrosensibles qu’il a examinés. « ''Il en conclut que ces caractéristiques sont des critères permettant de diagnostiquer l’[[électrosensibilité]]. Ce raisonnement est totalement faux et relève d’un effet de probabilité inversée'' », sur le mode du slogan de la Française des jeux : «  100 % des gagnants ont tenté leur chance ». C’est une attaque judicieuse, car elle peut convaincre un public qui restera hermétique à des critiques pointues sur les taux de protéine HSP27 et les limites de l’analyse par effet doppler pulsé.<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2759</ref>
 
* Electrosensibles - Vivons-nous les prémices d’une catastrophe sanitaire ? Note de lecture d’Erwan Seznec - SPS n°318, octobre 2016<br>[...] Les travaux du docteur Dominique Belpomme, animateur d’une consultation spécialisée, font l’objet d’un bref chapitre (p. 13). Jérôme Bellayer relève les zones de fragilité de ses conclusions. Il conclut que la logique qui les sous-tend est « ''totalement erronée'' ». Le docteur Belpomme a identifié des caractéristiques communes aux électrosensibles qu’il a examinés. « ''Il en conclut que ces caractéristiques sont des critères permettant de diagnostiquer l’[[électrosensibilité]]. Ce raisonnement est totalement faux et relève d’un effet de probabilité inversée'' », sur le mode du slogan de la Française des jeux : «  100 % des gagnants ont tenté leur chance ». C’est une attaque judicieuse, car elle peut convaincre un public qui restera hermétique à des critiques pointues sur les taux de protéine HSP27 et les limites de l’analyse par effet doppler pulsé.<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2759</ref>
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