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== Termes utilisés pour les autres "médecines" ==
 
== Termes utilisés pour les autres "médecines" ==
 
   
 
   
En France, l'expression officielle est "'''Pratiques Non Conventionnelles A Visées Thérapeutiques'''" (PNCAVT), dans les pays anglophones Complementary and Alternative Medicine (CAM). On trouve les termes de médecine douce, médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine écologique<ref>http://www.medecine-ecologique.info/</ref>, ethnomédecine<ref>http://www.flmne.org/content/form2.php?id_article=20&id2=5&ind2=3&ind3=5</ref>, médecine holistique<ref>http://www.mednat.fr/MEDECINE-HOLISTIQUE-Bio-energie-et</ref>, médecine alternative, médecine parallèle, médecine énergétique, médecine quantique<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2077</ref>, médecine traditionnelle chinoise, médecine ayurvédique<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Ayurveda</ref>, médecine anthropsosophique<ref>http://www.medecines-douces.com/impatient/251dec98/medglob.htm La première fois que j’ai ouvert un livre d’[[anthroposophie]], explique le Dr [[Robert Kempenich]], médecin diplômé de cancérologie à Strasbourg, j’étais en première année de médecine. La manière dont alors, il y a près de trente ans, on abordait l’homme à travers les cours d’anatomie, de physiologie, d’embryologie… m’en donnait une vision éclatée et surtout figée. L’ouvrage d’[[anthroposophie]] parlait, lui, de l’être vivant, de ce qui l’animait. L’homme fragmenté par la science retrouvait une unité. Ce fut une bouffée d’oxygène qui modifia complètement ma lecture du monde, de l’homme et de la maladie.</ref>, etc.
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En France, l'expression officielle est "'''Pratiques Non Conventionnelles A Visées Thérapeutiques'''" (PNCAVT), dans les pays anglophones Complementary and Alternative Medicine (CAM). On trouve les termes de médecine douce, médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine écologique<ref>http://www.medecine-ecologique.info/</ref>, ethnomédecine<ref>http://www.flmne.org/content/form2.php?id_article=20&id2=5&ind2=3&ind3=5</ref>, médecine holistique<ref>http://www.mednat.fr/MEDECINE-HOLISTIQUE-Bio-energie-et</ref>, médecine alternative, médecine parallèle, [[médecine énergétique]], [[médecine quantique]]<ref>http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2077</ref>, [[MTC|médecine traditionnelle chinoise]], médecine ayurvédique<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Ayurveda</ref>, [[médecine anthropsosophique]]<ref>http://www.medecines-douces.com/impatient/251dec98/medglob.htm La première fois que j’ai ouvert un livre d’[[anthroposophie]], explique le Dr [[Robert Kempenich]], médecin diplômé de cancérologie à Strasbourg, j’étais en première année de médecine. La manière dont alors, il y a près de trente ans, on abordait l’homme à travers les cours d’anatomie, de physiologie, d’embryologie… m’en donnait une vision éclatée et surtout figée. L’ouvrage d’[[anthroposophie]] parlait, lui, de l’être vivant, de ce qui l’animait. L’homme fragmenté par la science retrouvait une unité. Ce fut une bouffée d’oxygène qui modifia complètement ma lecture du monde, de l’homme et de la maladie.</ref>, etc.
    
Il y aurait d'un côté les médecines dites douces ou complémentaires ou traditionnelles (dans le sens de médecines ancestrales de chez nous ou d'ailleurs) qui proposent un accompagnement de confort ou de bien-être aux patients, physique ou psychique, en complément de la médecine conventionnelle, et de l'autre les "médecines" alternatives qui proposent d'autres méthodes '''en remplacement''' des traitements éprouvés et reconnus par la communauté scienfitique et médicale et qui présentent un danger pour les malades, en particulier en cas de maladies graves comme le cancer, le sida, etc. La frontière entre les deux catégories est cependant très floue et le passage de l'une à l'autre à craindre.
 
Il y aurait d'un côté les médecines dites douces ou complémentaires ou traditionnelles (dans le sens de médecines ancestrales de chez nous ou d'ailleurs) qui proposent un accompagnement de confort ou de bien-être aux patients, physique ou psychique, en complément de la médecine conventionnelle, et de l'autre les "médecines" alternatives qui proposent d'autres méthodes '''en remplacement''' des traitements éprouvés et reconnus par la communauté scienfitique et médicale et qui présentent un danger pour les malades, en particulier en cas de maladies graves comme le cancer, le sida, etc. La frontière entre les deux catégories est cependant très floue et le passage de l'une à l'autre à craindre.
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Dès 1982, le ministre communiste de la Santé Jack Ralite charge le docteur Niboyer, par ailleurs [[acupuncture|acupuncteur]], de réaliser un étude sur les "techniques de soins ne faisant pas l'objet d'un enseignement au niveau national". Ce travail va déboucher, en 1984, sur un rapport qui conclut "à la nécessité d'organiser un enseignement de l'[[acupuncture]], de l'[[homéopathie]] et de la médecine manuelle dans les facultés, donnant lieu à une qualification reconnue par la Sécurité Sociale".<ref>P. Elzière, "Des médecines dites naturelles", ''Sciences sociale et Santé'', 1986, vol. IV, n° 2, p. 69.</ref>
 
Dès 1982, le ministre communiste de la Santé Jack Ralite charge le docteur Niboyer, par ailleurs [[acupuncture|acupuncteur]], de réaliser un étude sur les "techniques de soins ne faisant pas l'objet d'un enseignement au niveau national". Ce travail va déboucher, en 1984, sur un rapport qui conclut "à la nécessité d'organiser un enseignement de l'[[acupuncture]], de l'[[homéopathie]] et de la médecine manuelle dans les facultés, donnant lieu à une qualification reconnue par la Sécurité Sociale".<ref>P. Elzière, "Des médecines dites naturelles", ''Sciences sociale et Santé'', 1986, vol. IV, n° 2, p. 69.</ref>
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Avant même la conclusion de ce rapport, un diplôme de médecines naturelles, le [[DUMENAT]] (Diplôme Universitaire des Médecines Naturelles), va voir le jour, en 1982, à la faculté de Bobigny. Dans le cadre de ce diplôme sont dispensées des formations en [[acupuncture]], [[homéopathie]], mésothérapie, [[naturopathie]] [[ostéopathie]], phytothérapie et [[aromathérapie]]. Elles sont ouvertes aux médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires et sages-femmes (Remarque de Psiram: et autres personnes ayant plus ou moins un lien avec les services de santé, avec une grande lattitude d'appréciation ...). Par ailleurs, en 1984, cent onze produits [[homéopathie|homéopathiques]] sont intégrés à la liste des médicaments remboursés par l'assurance maladie.
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Avant même la conclusion de ce rapport, un diplôme de médecines naturelles, le [[DUMENAT]] (Diplôme Universitaire des Médecines Naturelles), va voir le jour, en 1982, à la faculté de Bobigny. Dans le cadre de ce diplôme sont dispensées des formations en [[acupuncture]], [[homéopathie]], mésothérapie, [[naturopathie]] [[ostéopathie]], [[phytothérapie]] et [[aromathérapie]]. Elles sont ouvertes aux médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, vétérinaires et sages-femmes (Remarque de Psiram: et autres personnes ayant plus ou moins un lien avec les services de santé, avec une grande lattitude d'appréciation ...). Par ailleurs, en 1984, cent onze produits [[homéopathie|homéopathiques]] sont intégrés à la liste des médicaments remboursés par l'assurance maladie.
    
L'année suivante, en 1985, [[Georgina Dufoix]]<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>, ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité, met en place un groupe de travail ministériel car elle souhaite créer une Fondation de la recherche qui réunirait chercheurs, scientifiques, représentants d'associations, de consomateurs, d'usagers de santé, et ce en vue d'une meilleure diffusion des résultats, des études et des recherches sur les médecines parallèles. Ce projet ne verra pas le jour car, en 1986, intervient une alternance politique.
 
L'année suivante, en 1985, [[Georgina Dufoix]]<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>, ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité, met en place un groupe de travail ministériel car elle souhaite créer une Fondation de la recherche qui réunirait chercheurs, scientifiques, représentants d'associations, de consomateurs, d'usagers de santé, et ce en vue d'une meilleure diffusion des résultats, des études et des recherches sur les médecines parallèles. Ce projet ne verra pas le jour car, en 1986, intervient une alternance politique.
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