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:Pour valider l'utilisation d'un tel appareil, plusieurs sortes d'études seraient essentielles. L'une d'elles serait de valider l'''exactitude'' avec des tests de laboratoire qui examinent si l'appareil peut mesurer de manière fiable le contenu d'extraits de sang/plasma purifiés dont on sait qu'ils ont des concentrations diverses de métaux lourds et autres ions. Si de telles mesures sont exactes, des essais approfondis seraient nécessaires pour voir (a) si les mesures sur la paume de la main reflètent les valeurs dans le reste du corps (b) pour déterminer quels niveaux sont préoccupants, et (c) si la modification de ces niveaux avec la chélation améliore la santé du patient. De telles études n'existent pas. Les sites Web d'OligoScan offrent une liste de 35 articles supposés à l'appui de l'utilisation de l'appareil <ref name='references'>http://www.oligoscan.net/wp-content/uploads/2013/06/scientific_references_oligoscan_2.pdf Les 35 prétendus articles scientifiques publiés en 2013 sur le site OligoScan North America.</ref>. Certains concernent les minéraux contenus dans les aliments. Certains évoquent les risques des métaux lourds pour la santé. Certains traitent de la spectroscopie. Mais aucun, pour autant que je sache, n'évalue ce que la vidéo OligoScan affirme ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil. Sans études publiées, dont certaines de chercheurs indépendants, je ne vois aucune raison de considérer le test utile, ou même potentiellement utile.<ref name='SB'>[http://www.devicewatch.org/reports/oligoscan/overview.shtml Stephen Barrett: A Skeptical Look at the OligoScan. Device Watch, 17. November 2013]</ref>.
 
:Pour valider l'utilisation d'un tel appareil, plusieurs sortes d'études seraient essentielles. L'une d'elles serait de valider l'''exactitude'' avec des tests de laboratoire qui examinent si l'appareil peut mesurer de manière fiable le contenu d'extraits de sang/plasma purifiés dont on sait qu'ils ont des concentrations diverses de métaux lourds et autres ions. Si de telles mesures sont exactes, des essais approfondis seraient nécessaires pour voir (a) si les mesures sur la paume de la main reflètent les valeurs dans le reste du corps (b) pour déterminer quels niveaux sont préoccupants, et (c) si la modification de ces niveaux avec la chélation améliore la santé du patient. De telles études n'existent pas. Les sites Web d'OligoScan offrent une liste de 35 articles supposés à l'appui de l'utilisation de l'appareil <ref name='references'>http://www.oligoscan.net/wp-content/uploads/2013/06/scientific_references_oligoscan_2.pdf Les 35 prétendus articles scientifiques publiés en 2013 sur le site OligoScan North America.</ref>. Certains concernent les minéraux contenus dans les aliments. Certains évoquent les risques des métaux lourds pour la santé. Certains traitent de la spectroscopie. Mais aucun, pour autant que je sache, n'évalue ce que la vidéo OligoScan affirme ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil. Sans études publiées, dont certaines de chercheurs indépendants, je ne vois aucune raison de considérer le test utile, ou même potentiellement utile.<ref name='SB'>[http://www.devicewatch.org/reports/oligoscan/overview.shtml Stephen Barrett: A Skeptical Look at the OligoScan. Device Watch, 17. November 2013]</ref>.
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La société Project Health Consulting GmbH, qui distribue l'appareil sous le nom de Zell-Check, soutient que la détection des carences minérales sur la base d'un échantillon de sang serait pas fiable. La mesure avec le Zell-Check serait beaucoup plus précise et aurait l'avantage que les minéraux seraient détectés au niveau intracellulaire et pas seulement dans le sang. <ref>La société Projekt Gesundheit Consulting GmbH cherche à justifier l'utilité médicale du Zell-Check an particulier avec un article du [[Heilpraktiker]] et biologue Dirk Kuhlmann de Flensburg ''(Dr. Dirk Kuhlmann: Zell-Check in der täglichen Praxis – spektralphotometrische Mineralstoff- und Metallanalyse. Sonderdruck, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)''. Cependant, ce n'est pas, comme l'indication de la source pourrait le suggérer, d'un tiré-à-part d'une revue scientifique établie. La maison d'édition Bio-Medoc est dirigée par Kuhlmann lui-même et utilisée pour la publication à compte d'auteur de ses livres, par exemple, sur la [[médecine orthomoléculaire]] ou sur la [[Biorésonance|thérapie par biorésonance]].</ref>
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La société Project Health Consulting GmbH, qui distribue l'appareil sous le nom de Zell-Check, soutient que la détection des carences minérales sur la base d'un échantillon de sang ne serait pas fiable. La mesure avec le Zell-Check serait beaucoup plus précise et aurait l'avantage que les minéraux seraient détectés au niveau intracellulaire et pas seulement dans le sang. <ref>La société Projekt Gesundheit Consulting GmbH cherche à justifier l'utilité médicale du Zell-Check an particulier avec un article du [[Heilpraktiker]] et biologue Dirk Kuhlmann de Flensburg ''(Dr. Dirk Kuhlmann: Zell-Check in der täglichen Praxis – spektralphotometrische Mineralstoff- und Metallanalyse. Sonderdruck, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)''. Cependant, ce n'est pas, comme l'indication de la source pourrait le suggérer, d'un tiré-à-part d'une revue scientifique établie. La maison d'édition Bio-Medoc est dirigée par Kuhlmann lui-même et utilisée pour la publication à compte d'auteur de ses livres, par exemple, sur la [[médecine orthomoléculaire]] ou sur la [[Biorésonance|thérapie par biorésonance]].</ref>
    
Il n'existe en 2018 aucune publication sérieuse qui valide l'OligoScan. Côté allemand, dans des discussions d'utilisateurs, il est question de mesures de comparaison qui ont échoué. Il en ressort que les comparaisons avec des résultats de laboratoire doivent avoir échoué. Il existe aussi des rapports de patients avec des maladies chroniques persistantes pour lesquels l'oligoscan a donné des valeurs "dans la gamme normale". Il n'est pas prouvé que les répétitions de plusieurs mesures chez un patient conduisent à des résultats comparables. Le fabricant ne semble pas aimer ces mesures répétitives: d'une part, il faut payer au moins 30 euros par mesure, ce qui est cher et, d'autre part, le fabricant affirme que chaque mesure conduit (soi-disant) à des "changements physiques quantiques" qui rendent la comparaison impossible. De cette manière, la méthode est par principe infalsifiable et par conséquent non scientifique (sort du domaine de la science). Les résultats doivent obligatoirement être crus. Un contrôle de répétabilité / reproductibilité est donc impossible dès le départ. Côté français, des internautes ont constaté qu'en changeant seulement l'âge ou le mode de vie qu'ils déclaraient préalablement à la mesure leurs résultats étaient différents (voir ci-dessous).
 
Il n'existe en 2018 aucune publication sérieuse qui valide l'OligoScan. Côté allemand, dans des discussions d'utilisateurs, il est question de mesures de comparaison qui ont échoué. Il en ressort que les comparaisons avec des résultats de laboratoire doivent avoir échoué. Il existe aussi des rapports de patients avec des maladies chroniques persistantes pour lesquels l'oligoscan a donné des valeurs "dans la gamme normale". Il n'est pas prouvé que les répétitions de plusieurs mesures chez un patient conduisent à des résultats comparables. Le fabricant ne semble pas aimer ces mesures répétitives: d'une part, il faut payer au moins 30 euros par mesure, ce qui est cher et, d'autre part, le fabricant affirme que chaque mesure conduit (soi-disant) à des "changements physiques quantiques" qui rendent la comparaison impossible. De cette manière, la méthode est par principe infalsifiable et par conséquent non scientifique (sort du domaine de la science). Les résultats doivent obligatoirement être crus. Un contrôle de répétabilité / reproductibilité est donc impossible dès le départ. Côté français, des internautes ont constaté qu'en changeant seulement l'âge ou le mode de vie qu'ils déclaraient préalablement à la mesure leurs résultats étaient différents (voir ci-dessous).
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