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'''Raphael Stricker''' ou '''Raphael B. Stricker''', né le 1er juillet 1950 à New York, est un médecin américain actuellement directeur médical de l'Union Square Medical Associates de San Francisco, un cabinet médical à San Francisco en Californie.  
 
'''Raphael Stricker''' ou '''Raphael B. Stricker''', né le 1er juillet 1950 à New York, est un médecin américain actuellement directeur médical de l'Union Square Medical Associates de San Francisco, un cabinet médical à San Francisco en Californie.  
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Il est l'un des chefs de file du groupe activiste ILADS qui émet des thèses au sujet de la [[maladie de Lyme]] (existence d'une maladie de Lyme chronique, formes cystiques et biofilms de la bactérie Borrelia en expliquant la chronicité, transmission sexuelle de celle-ci <ref>https://f1000research.com/articles/3-309/v1 Culture and identification of Borrelia spirochetes in human vaginal and seminal secretions [version 3; referees: 2 approved, 2 not approved]. Marianne J. Middelveen1, Jennie Burke2, Eva Sapi3, Cheryl Bandoski3, Katherine R. Filush3, Yean Wang2, Agustin Franco2, Arun Timmaraju3, Hilary A. Schlinger1, Peter J. Mayne1, Raphael B. Stricker1 [Stricker est l'auteur à qui toute correspondance doit être adressée au sujet de l'article de recherche]<br>Author details<br>1 International Lyme and Associated Diseases Society, Bethesda, MD, 20827-1461, USA [Bethesda est l'adresse de l'ILADS]<br>2 Australian Biologics, Sydney, NSW 2000, Australia<br>3 Department of Biology and Environmental Science, University of New Haven, West Haven, CT, 06516, USA<br>Article publié le 27 avril 2015, après maintes relectures, dans F1000Research, une obscure revue en Open access.</ref> <ref>http://norvect.no/conference/conference-2015/speakers/#raphael_b_stricker Raphael Stricker a participé les 30-31 mai 2015 à une conférence à Oslo en Norvège (où étaient invités plusieurs chefs de file de l'ILADS), un de ses deux exposés était consacré à la transmission sexuelle de la bactérie Borrelia ainsi qu'à sa recherche "Culture and identification of Borrelia spirochetes in human vaginal and seminal secretions"</ref> <ref>http://norvect.no/the-norvect-movies-2015/ On peut voir, et écouter, l'exposé "''NorVect 2015, Lecture 18, Raphael B. Stricker, MD: Sexual transmission of Lyme Disease''" de Stricker</ref>, existence d'une maladie des Morgellons, etc.) et des recommandations de traitement (antibiothérapies longues et autres interventions), thèses unanimement rejetées par les scientifiques les plus éminents et recommandations en contradiction avec celles de la communauté médicale internationale.
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Il est l'un des chefs de file du groupe activiste ILADS qui émet des thèses au sujet de la [[maladie de Lyme]] (existence d'une maladie de Lyme chronique, formes cystiques et biofilms de la bactérie Borrelia en expliquant la chronicité, transmission sexuelle de celle-ci <ref>https://f1000research.com/articles/3-309/v1 Culture and identification of Borrelia spirochetes in human vaginal and seminal secretions [version 3; referees: 2 approved, 2 not approved]. Marianne J. Middelveen1, Jennie Burke2, Eva Sapi3, Cheryl Bandoski3, Katherine R. Filush3, Yean Wang2, Agustin Franco2, Arun Timmaraju3, Hilary A. Schlinger1, Peter J. Mayne1, Raphael B. Stricker1 [Stricker est l'auteur à qui toute correspondance doit être adressée au sujet de l'article de recherche]<br>Author details<br>1 International Lyme and Associated Diseases Society, Bethesda, MD, 20827-1461, USA [Bethesda est l'adresse de l'ILADS]<br>2 Australian Biologics, Sydney, NSW 2000, Australia<br>3 Department of Biology and Environmental Science, University of New Haven, West Haven, CT, 06516, USA<br>Article publié le 27 avril 2015, après maintes relectures, dans F1000Research, une obscure revue en Open access.</ref> <ref>http://norvect.no/conference/conference-2015/speakers/#raphael_b_stricker Raphael Stricker a participé les 30-31 mai 2015 à une conférence à Oslo en Norvège (où étaient invités plusieurs chefs de file de l'ILADS), un de ses deux exposés était consacré à la transmission sexuelle de la bactérie Borrelia ainsi qu'à sa recherche "Culture and identification of Borrelia spirochetes in human vaginal and seminal secretions"</ref> <ref>http://norvect.no/the-norvect-movies-2015/ On peut voir, et écouter, l'exposé "''NorVect 2015, Lecture 18, Raphael B. Stricker, MD: Sexual transmission of Lyme Disease''" de Stricker</ref>, l'existence d'une [[maladie des Morgellons]], etc.) et des recommandations de traitement (antibiothérapies longues et autres interventions), thèses unanimement rejetées par les scientifiques les plus éminents et recommandations en contradiction avec celles de la communauté médicale internationale.
    
En 2000, il devient Membre de California Lyme Disease Association (CALDA), devenue en 2011 LymeDisease.Org, aujourd'hui (2017) il en est toujours le directeur médical. C'est également en 2000 que Stricker devient membre de l'ILADS, il en est Président élu de 2003 à 2005, Président de 2005 à 2007 et, depuis 2011, vice-Président. Il est aussi actuellement directeur de l'Institut de formation de l'Association (ILADEF) de l'ILADS qui forme les médecins à leurs méthodes. Les médecins passés par cette formation sont connus sous le nom de LLMDs (Lyme Literate Medical Doctors).
 
En 2000, il devient Membre de California Lyme Disease Association (CALDA), devenue en 2011 LymeDisease.Org, aujourd'hui (2017) il en est toujours le directeur médical. C'est également en 2000 que Stricker devient membre de l'ILADS, il en est Président élu de 2003 à 2005, Président de 2005 à 2007 et, depuis 2011, vice-Président. Il est aussi actuellement directeur de l'Institut de formation de l'Association (ILADEF) de l'ILADS qui forme les médecins à leurs méthodes. Les médecins passés par cette formation sont connus sous le nom de LLMDs (Lyme Literate Medical Doctors).
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L'article "UCSF Claims Fired Doctor Covered Up Data In AIDS Paper" signé Charles Petit, Chronicle Science Writer, étant en accès payant, on pourra en retrouver la copie dans un forum ici <ref>https://www.lymeneteurope.org/forum/viewtopic.php?t=627 (anglais)</ref>: University of California at San Francisco officials fired a blood specialist after accusations that he covered up data in a 1985 paper on AIDS biology (Les officiels de l'Université de Californie de San Francisco ont viré un spécialiste de sang après des accusations selon lesquelles qu'il a dissimulé des données dans un papier de 1985 sur la biologie du SIDA).<br>Le médecin accusé, le Dr Raphael B. Stricker, a nié les charges qui lui ont coûté en septembre 1990 son poste de professeur adjoint de médecine de laboratoire.<br>Son licenciement, rendu public hier, faisait suite à une enquête confidentielle déclenchée par des rapports d'irrégularités dans un autre article dont Stricker était co-auteur.<br>Le secret autour de l'affaire s'est effondré cette semaine avec la publication du New England Journal of Medicine d'aujourd'hui dans laquelle trois chercheurs de l'Université de Californie de San Francisco se rétractent formellement d'un papier qu'ils ont publié avec Stricker dans le journal en 1985.<br>Une lettre au journal des trois [chercheurs], les Drs. Marc A. Shuman, Laurence Corash et Donald I. Abrams, et également signée par le vice-chancelier adjoint aux affaires académiques de l'Université de Californie de San Francisco, le Dr Karl J. Hittelman, a dit que le papier était faussé par une "sélection de données injustifiée » [effectuée] par Stricker.<br>Stricker, 41 ans, diplômé de l'École de médecine de l'Université de Columbia, est actuellement médecin membre du personnel du California Pacific Medical Center à San Francisco.<br>Il a dit que l'université a "mal interprété ce qui est arrivé" et a dit qu'il est la victime "d'un ordre du jour" à l'université. "Ils ont d'autres cas où ils ont couvert la faute et ceci (licenciement) est une tentative de montrer qu'ils peuvent poursuivre." Il a dit qu'il envisage de poursuivre en justice l'Université. [...]<br>Stricker soutient que les données qu'il a exclues sont sans pertinence car elles concernent un anticorps différent. Hittelman, cependant, a déclaré que le comité a conclu que Stricker avait violé le "code de conduite relatif à l'honnêteté intellectuelle. Il s'agissait d'un examen très approfondi".
 
L'article "UCSF Claims Fired Doctor Covered Up Data In AIDS Paper" signé Charles Petit, Chronicle Science Writer, étant en accès payant, on pourra en retrouver la copie dans un forum ici <ref>https://www.lymeneteurope.org/forum/viewtopic.php?t=627 (anglais)</ref>: University of California at San Francisco officials fired a blood specialist after accusations that he covered up data in a 1985 paper on AIDS biology (Les officiels de l'Université de Californie de San Francisco ont viré un spécialiste de sang après des accusations selon lesquelles qu'il a dissimulé des données dans un papier de 1985 sur la biologie du SIDA).<br>Le médecin accusé, le Dr Raphael B. Stricker, a nié les charges qui lui ont coûté en septembre 1990 son poste de professeur adjoint de médecine de laboratoire.<br>Son licenciement, rendu public hier, faisait suite à une enquête confidentielle déclenchée par des rapports d'irrégularités dans un autre article dont Stricker était co-auteur.<br>Le secret autour de l'affaire s'est effondré cette semaine avec la publication du New England Journal of Medicine d'aujourd'hui dans laquelle trois chercheurs de l'Université de Californie de San Francisco se rétractent formellement d'un papier qu'ils ont publié avec Stricker dans le journal en 1985.<br>Une lettre au journal des trois [chercheurs], les Drs. Marc A. Shuman, Laurence Corash et Donald I. Abrams, et également signée par le vice-chancelier adjoint aux affaires académiques de l'Université de Californie de San Francisco, le Dr Karl J. Hittelman, a dit que le papier était faussé par une "sélection de données injustifiée » [effectuée] par Stricker.<br>Stricker, 41 ans, diplômé de l'École de médecine de l'Université de Columbia, est actuellement médecin membre du personnel du California Pacific Medical Center à San Francisco.<br>Il a dit que l'université a "mal interprété ce qui est arrivé" et a dit qu'il est la victime "d'un ordre du jour" à l'université. "Ils ont d'autres cas où ils ont couvert la faute et ceci (licenciement) est une tentative de montrer qu'ils peuvent poursuivre." Il a dit qu'il envisage de poursuivre en justice l'Université. [...]<br>Stricker soutient que les données qu'il a exclues sont sans pertinence car elles concernent un anticorps différent. Hittelman, cependant, a déclaré que le comité a conclu que Stricker avait violé le "code de conduite relatif à l'honnêteté intellectuelle. Il s'agissait d'un examen très approfondi".
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== Maladie des Morgellons ==
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== [[Maladie des Morgellons]] ==
Morgellons est le nom choisi en 2002 par Mary Leitao, pour expliquer les problèmes de peau de son fils âgé de 3 ans. Leitao a regardé la peau de son fils sous un microscope et y a trouvé des fibres et a décidé qu'elle avait découvert une nouvelle maladie caractérisée par des fibres sortant de lésions et a créé en 2004 une fondation "Morgellons Research Foundation" à but non lucratif dont deux membres du conseil consultatif médical sont le Dr Stricker et Ginger Savely (nom complet Victoria R. Savely) <ref>http://www.dallasobserver.com/news/the-plague-6419864</ref>. L'idée des Morgellons s'est alors répandue sur Internet.
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Morgellons est le nom choisi en 2002 par Mary Leitao, pour expliquer les problèmes de peau de son fils âgé de 3 ans. Leitao a regardé la peau de son fils sous un microscope et y a trouvé des fibres et a décidé qu'elle avait découvert une nouvelle maladie caractérisée par des fibres sortant de lésions et a créé en 2004 une fondation "Morgellons Research Foundation" à but non lucratif dont deux membres du conseil consultatif médical sont le Dr Stricker et [[Victoria R. Savely|Ginger Savely]] (nom complet Victoria R. Savely) <ref>http://www.dallasobserver.com/news/the-plague-6419864</ref>. L'idée des Morgellons s'est alors répandue sur Internet.
 
<ref>http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0029908#s1</ref> <ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Morgellons</ref><ref>http://rationalwiki.org/wiki/Morgellons_disease</ref> <ref>http://morgellonswatch.com/</ref>
 
<ref>http://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0029908#s1</ref> <ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Morgellons</ref><ref>http://rationalwiki.org/wiki/Morgellons_disease</ref> <ref>http://morgellonswatch.com/</ref>
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En 2006, Stricker, Savely et Leitao publièrent un document émettant diverses considérations à propos de la présumée maladie des Morgellons que l'on peut consulter dans son intégralité sur le site web de l'infirmière Ginger Savely <ref>http://gingersavely.com/wp-content/uploads/2014/10/PDF-of-AJCD-Morgellons-article.pdf</ref>.
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En 2006, Stricker, Savely et Leitao publièrent un document émettant diverses considérations à propos de la présumée [[maladie des Morgellons]] que l'on peut consulter dans son intégralité sur le site web de l'infirmière [[Victoria R. Savely|Ginger Savely]] <ref>http://gingersavely.com/wp-content/uploads/2014/10/PDF-of-AJCD-Morgellons-article.pdf</ref>.
    
== Les vaccins contre la polio et l'origine du SIDA ==
 
== Les vaccins contre la polio et l'origine du SIDA ==
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Nature publie de nouveau le 22 avril 2004 l'article ''Origin of AIDS: contaminated polio vaccine theory refuted'' (Origine du sida: la théorie des vaccins polio contaminés réfutée).
 
Nature publie de nouveau le 22 avril 2004 l'article ''Origin of AIDS: contaminated polio vaccine theory refuted'' (Origine du sida: la théorie des vaccins polio contaminés réfutée).
<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15103367 Origin of AIDS: contaminated polio vaccine theory refuted. Nature. 2004 Apr 22. Autors: Worobey M, Santiago ML, Keele BF, Ndjango JB, Joy JB, Labama BL, Dhed'A BD, Rambaut A, Sharp PM, Shaw GM, Hahn BH. (Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Arizona, Tucson, Arizona 85721, USA). </ref> Abstract/résumé), traduction:
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<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15103367 Origin of AIDS: contaminated polio vaccine theory refuted. Nature. 2004 Apr 22. Autors: Worobey M, Santiago ML, Keele BF, Ndjango JB, Joy JB, Labama BL, Dhed'A BD, Rambaut A, Sharp PM, Shaw GM, Hahn BH. (Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Arizona, Tucson, Arizona 85721, USA). </ref> Abstract/résumé), traduction:
    
"En dépit de fortes preuves du contraire, la spéculation continue que le virus du SIDA, le virus humain d'immunodéficience de type 1 (VIH-1), peut être transmis aux humains en raison de la contamination par le vaccin polio oral (OPV). Cette « théorie OPV / SIDA » prétend que les chimpanzés des environs de Stanleyville - maintenant Kisangani en République démocratique du Congo - ont été la source d'un virus d'immunodéficience simienne (SIVcpz) qui a été transmis aux humains lorsque les tissus des chimpanzés auraient été utilisés dans la préparation du OPV. Ici, nous montrons que SIVcpz est en effet endémique chez les chimpanzés sauvages de cette région, mais que le virus circulant est phylogénétiquement distinct de toutes les souches du VIH-1, fournissant ainsi une preuve directe que ces chimpanzés n'étaient pas la source de la pandémie humaine du sida."
 
"En dépit de fortes preuves du contraire, la spéculation continue que le virus du SIDA, le virus humain d'immunodéficience de type 1 (VIH-1), peut être transmis aux humains en raison de la contamination par le vaccin polio oral (OPV). Cette « théorie OPV / SIDA » prétend que les chimpanzés des environs de Stanleyville - maintenant Kisangani en République démocratique du Congo - ont été la source d'un virus d'immunodéficience simienne (SIVcpz) qui a été transmis aux humains lorsque les tissus des chimpanzés auraient été utilisés dans la préparation du OPV. Ici, nous montrons que SIVcpz est en effet endémique chez les chimpanzés sauvages de cette région, mais que le virus circulant est phylogénétiquement distinct de toutes les souches du VIH-1, fournissant ainsi une preuve directe que ces chimpanzés n'étaient pas la source de la pandémie humaine du sida."
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