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L’intitulé ne laisse aucun doute : ce sont bel et bien les malades atteints de cancer qui étaient ciblés.
 
L’intitulé ne laisse aucun doute : ce sont bel et bien les malades atteints de cancer qui étaient ciblés.
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== Avis de la MIVILUDES sur Jean-Pierre Willem ==
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Dans la 2° partie du rapport de 2010 <ref>http://www.derives-sectes.gouv.fr/sites/default/files/publications/francais/ra2010_mise_en_ligne.pdf</ref> intitulée "La dérive sectaire dans
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le domaine de la santé", un chapitre aborde les "Formations et enseignements dans le domaine des médecines non conventionnelles : un
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marché florissant au risque de dérives sectaires", [...] "L’offre de formation aux PNCAVT. Un marché vaste et profitable encore insuffisamment contrôlé". [...] Des milliers de formations non reconnues et vendues sans prérequis ou avec des prérequis ne pouvant être obtenus qu’auprès de leurs promoteurs – Des diplômes «maison» prétendument «qualifiants »; sont décrits quelques exemples dont, pages 171-172, ''La formation à l’« ethnomédecine » à la faculté libre de médecine naturelle''
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La faculté de médecine naturelle a été créée à Paris par J.-P. Willem, médecin qui a fait l’objet d’une radiation de l’Ordre des médecins en 1987.<br>Cette radiation lui interdit l’exercice de la médecine; toutefois, sa faculté de médecine naturelle poursuit son activité.<br>
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Au cours d’un entretien radiophonique diffusé le 12  mars 2006 sur la station Radio Courtoisie, J.-P. Willem évoque dans les termes suivants cette faculté :
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''« J’ai à Paris une faculté de médecine naturelle qui compte 400 élèves. Elle est ouverte à tous le week-end à partir du niveau bac et les gens y apprennent beaucoup. J’avais créé cette faculté il y a vingt ans à la Sorbonne, il y avait 350 élèves, et un an après, on m’a mis dehors. Et maintenant, je suis dans un beau et grand couvent du XVe arrondissement de Paris et nos cours sont donnés dans un contexte exceptionnel. »''
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Dans sa faculté, Jean-Pierre Willem propose une formation fondée sur l’enseignement des plantes, des huiles essentielles, des massages, et des sciences humaines. Cette médecine naturelle est désignée sous le nom d’« ethnomédecine». La faculté attire de nombreux étudiants, sans autre prérequis que celui d’être titulaire du baccalauréat, et leur délivre un « certificat » maison.
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La faculté libre de médecine naturelle prône notamment l’utilisation thérapeutique d’huiles essentielles, y compris pour traiter et, selon les dires de J.-P. Willem, guérir des maladies graves (sida, cancers...).
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Le cycle par week-ends débouchant sur la pratique de l’« ethnomédecine » se déroule sur deux années, soit au total moins de deux cents journées, et coûte 1190 € par an, soit un total de 2380 €.
    
== Liens extérieurs ==
 
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