Modifications

5 octets supprimés ,  11 août 2017 à 16:55
aucun résumé des modifications
Ligne 19 : Ligne 19 :     
== Controverse à propos de la Borréliose de Lyme ==
 
== Controverse à propos de la Borréliose de Lyme ==
[[image:Robert_misdiagnosed.JPG|Source une vidéo accompagnant l'article du Washington Post ''Dangerous unproven treatments for ‘chronic Lyme disease’ are on the rise'' (Les traitements non prouvés dangereux pour 'la maladie Lyme chronique' sont en augmentation). By Lena H. Sun, June 15 2017<ref>https://www.washingtonpost.com/news/to-your-health/wp/2017/06/15/dangerous-unproven-treatments-for-chronic-lyme-disease-cause-are-on-the-rise/?utm_term=.bc166a795071</ref><br>La video avait été mise en ligne le 29 décembre 2014 par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sous le titre ''Feeling Worse After Treatment? Maybe It’s Not Lyme Disease'' (Vous vous sentez plus mal après le traitement? Peut-être ce n'est pas la maladie de Lyme) et était présentée comme suit:<br>L'histoire de Robert commence par une histoire de douleur articulaire/de raideur, de perte de mémoire et d'engourdissement et de picotements dans les deux mains. Il est diagnostiqué atteint de maladie Lyme chronique et traité avec des antibiotiques à long terme. Ses symptômes empirent et il commence à perdre la vue de l'oeil droit. L'évaluation par un neurologue et un ophtalmologue mène au diagnostic d'une tumeur pituitaire - pas d'une maladie de Lyme. Robert a maintenant une maladie cardiaque et une insuffisance rénale définitives, des douleurs articulaires et de l'apnée du sommeil obstructive sévère suite à un diagnostic et un traitement incorrects. Si vous avez eu des traitements pour la maladie de Lyme et que ne vous sentez toujours pas mieux, prenez SVP pour un deuxième avis. Un diagnostic incorrect peut conduire à des dommages permanents ou à la mort.<ref>https://www.youtube.com/watch?v=823jkRIaLgA Robert’s story begins with a history of joint pain/stiffness, memory loss, and numbness and tingling in both hands. He is diagnosed with chronic Lyme disease and treated with long-term antibiotics. His symptoms worsen and he begins to lose sight in the right eye. Evaluation by a neurologist and an ophthalmologist leads to the diagnosis of a pituitary tumor—not Lyme disease. Robert has now has permanent heart and kidney disease, joint pain, and severe obstructive sleep apnea as a result of the incorrect diagnosis and treatment. If you’ve had treatments for Lyme disease and still don’t feel better, please get a second opinion. An incorrect diagnosis can lead to permanent damage or death.</ref>|400px|thumb]]
+
[[image:Robert_misdiagnosed.JPG|Source une vidéo accompagnant l'article du Washington Post ''Dangerous unproven treatments for ‘chronic Lyme disease’ are on the rise'' (Les traitements non prouvés dangereux pour 'la maladie Lyme chronique' sont en augmentation). By Lena H. Sun, June 15 2017<ref>https://www.washingtonpost.com/news/to-your-health/wp/2017/06/15/dangerous-unproven-treatments-for-chronic-lyme-disease-cause-are-on-the-rise/?utm_term=.bc166a795071</ref><br>La video avait été mise en ligne le 29 décembre 2014 par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) sous le titre ''Feeling Worse After Treatment? Maybe It’s Not Lyme Disease'' (Vous vous sentez plus mal après le traitement? Ce n'est peut-être pas la maladie de Lyme) et était présentée comme suit:<br>L'histoire de Robert commence par une histoire de douleur articulaire/de raideur, de perte de mémoire et d'engourdissement et de picotements dans les deux mains. Il est diagnostiqué atteint de maladie Lyme chronique et traité avec des antibiotiques à long terme. Ses symptômes empirent et il commence à perdre la vue de l'oeil droit. L'évaluation par un neurologue et un ophtalmologue mène au diagnostic d'une tumeur pituitaire - pas d'une maladie de Lyme. Robert a maintenant une maladie cardiaque et une insuffisance rénale définitives, des douleurs articulaires et de l'apnée du sommeil obstructive sévère suite à un diagnostic et un traitement incorrects. Si vous avez eu des traitements pour la maladie de Lyme et que ne vous sentez toujours pas mieux, prenez SVP un deuxième avis. Un diagnostic incorrect peut conduire à des dommages permanents ou à la mort.<ref>https://www.youtube.com/watch?v=823jkRIaLgA Robert’s story begins with a history of joint pain/stiffness, memory loss, and numbness and tingling in both hands. He is diagnosed with chronic Lyme disease and treated with long-term antibiotics. His symptoms worsen and he begins to lose sight in the right eye. Evaluation by a neurologist and an ophthalmologist leads to the diagnosis of a pituitary tumor—not Lyme disease. Robert has now has permanent heart and kidney disease, joint pain, and severe obstructive sleep apnea as a result of the incorrect diagnosis and treatment. If you’ve had treatments for Lyme disease and still don’t feel better, please get a second opinion. An incorrect diagnosis can lead to permanent damage or death.</ref>|400px|thumb]]
 
La position des autorités de santé en France est la même que celle préconisée par la communauté médicale internationale. Aux USA, cette position est représentée par les lignes directrices de l'IDSA (Infectious Diseases Society of America), adoptées également au Canada <ref>https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/maladie-lyme/pour-professionnels-sante-maladie-lyme.html "''En 2011, l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie Canada a approuvé en totalité les lignes directrices de la Infectious Diseases Society of America (en anglais seulement). Ainsi, les résultats du transfert Western doivent être interprétés selon ces lignes directrices.''"</ref>, en Europe par l'EUCALB (European Union Concerted Action on Lyme Borreliosis qui regroupe 12 pays européens) et dans de nombreux autres pays. Or, aux USA, un groupe de pression (Advocacy group) dissident très actif, l'ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society), a émis ses propres lignes directrices qui sont en contradiction sur de nombreux points avec celles de l'IDSA.
 
La position des autorités de santé en France est la même que celle préconisée par la communauté médicale internationale. Aux USA, cette position est représentée par les lignes directrices de l'IDSA (Infectious Diseases Society of America), adoptées également au Canada <ref>https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/maladie-lyme/pour-professionnels-sante-maladie-lyme.html "''En 2011, l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie Canada a approuvé en totalité les lignes directrices de la Infectious Diseases Society of America (en anglais seulement). Ainsi, les résultats du transfert Western doivent être interprétés selon ces lignes directrices.''"</ref>, en Europe par l'EUCALB (European Union Concerted Action on Lyme Borreliosis qui regroupe 12 pays européens) et dans de nombreux autres pays. Or, aux USA, un groupe de pression (Advocacy group) dissident très actif, l'ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society), a émis ses propres lignes directrices qui sont en contradiction sur de nombreux points avec celles de l'IDSA.
 
<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/ Article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease". Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD. Publié dans The Lancet Infectious Diseases en septembre 2011</ref>
 
<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/ Article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease". Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD. Publié dans The Lancet Infectious Diseases en septembre 2011</ref>
6 958

modifications