| Il est l'auteur d'une théorie sur les « microzymas » (terme précurseur pour microbe). À la suite de travaux expérimentaux et d'observations, il revendique la découverte que toute cellule animale ou végétale serait constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes « microzymas ». Ces thèses, dès l'époque de Béchamp, furent toujours très minoritaires parmi les scientifiques. Jules Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d'Histoire Naturelle, pensa les confirmer par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Pour Tissot comme pour Béchamp (et contrairement aux idées de la majorité des scientifiques) les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produiraient eux-mêmes bactéries pathogènes et virus. En l'état actuel de la recherche, les tenants de cette thèse se trouvent chez un certain nombre de thérapeutes des [[médecine alternative|médecines]] parallèles comme [[Hulda Clark|Hulda Regehr Clark]] et Tamara Lebedewa. Le zoologue et entomologue allemand Günther Enderlein (1872-1968) se fonda également sur les travaux de Béchamp quand il introduisit l'hypothèse d'un pléomorphisme des bactéries. Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse d'avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d'avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d'impasse. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie » <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ</ref>. | | Il est l'auteur d'une théorie sur les « microzymas » (terme précurseur pour microbe). À la suite de travaux expérimentaux et d'observations, il revendique la découverte que toute cellule animale ou végétale serait constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes « microzymas ». Ces thèses, dès l'époque de Béchamp, furent toujours très minoritaires parmi les scientifiques. Jules Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d'Histoire Naturelle, pensa les confirmer par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Pour Tissot comme pour Béchamp (et contrairement aux idées de la majorité des scientifiques) les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produiraient eux-mêmes bactéries pathogènes et virus. En l'état actuel de la recherche, les tenants de cette thèse se trouvent chez un certain nombre de thérapeutes des [[médecine alternative|médecines]] parallèles comme [[Hulda Clark|Hulda Regehr Clark]] et Tamara Lebedewa. Le zoologue et entomologue allemand Günther Enderlein (1872-1968) se fonda également sur les travaux de Béchamp quand il introduisit l'hypothèse d'un pléomorphisme des bactéries. Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse d'avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d'avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d'impasse. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie » <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ</ref>. |
− | Les partisans d'[[Hamer]] et de la [[Biologie Totale]], dont [[Alain Scohy]], se réfèrent souvent à Antoine Béchamp<ref>http://santenaturelle.over-blog.net/article-24334109.html</ref>, sa théorie de mycromégas ayant l'avantage de réfuter le rôle des agents pathogènes et d'aller dans le sens de la théorie de l'origine psychologique des maladies que défendent [[Hamer]], la [[MNG]] et la [[Biologie Totale]].
| + | Il existe deux associations, dont le siège social est à Narbonne, qui font la promotion des thèses de Béchamp et de la médecine psychosomatique: le Centre International de Recherches Antoine Béchamp (CIRAB) et le Syndicat Antoine Béchamp (SAB), leur président en est Cédric Mannu, leur secrétaire [[Alain Scohy]] et leur trésorière Mme Brigitte Scohy<ref>http://www.alain-scohy.com/les-associations.html</ref>. Les sites amis du CIRAB sont, sans surprise, ceux d'[[Alain Scohy]], de la revue [[Néosanté]] d'[[Yves Rasir]], de l'association [[AMESSI]] de Laure Pouliquen et celui d'ARSISTA de feu [[Jacqueline Bousquet]] admiratrice d'Emile Pinel (l'article "Emile Pinel" de Wikipedia a été supprimé<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Emile_Pinel/Suppression</ref>. |
− | Les [[naturopathie|naturopathes]], se basant sur les principes du vitalisme, de l'humorisme et de l'hygiénisme, prônent un mode de vie sain et des remèdes naturels (par exemple la phytothérapie) pour rester en bonne santé physique et psychique. L'énergie vitale ainsi renforcée permettrait l’auto-régulation, l’auto-adaptation et l’auto-guérison ainsi qu'une immunité naturelle. Le rôle des agents pathologiques n'est même pas mentionné et leur référence est également Antoine Béchamp. | + | Les partisans d'[[Hamer]] et de la [[Biologie Totale]] se réfèrent à Antoine Béchamp<ref>http://santenaturelle.over-blog.net/article-24334109.html</ref>, sa théorie de mycromégas ayant l'avantage de réfuter le rôle des agents pathogènes et d'aller dans le sens de la théorie de l'origine psychologique des maladies que défendent [[Hamer]], la [[MNG]] et la [[Biologie Totale]]. Se réfèrent également à Antoine Béchamp les [[naturopathie|naturopathes]] qui se basent sur les principes du vitalisme, de l'humorisme et de l'hygiénisme, et qui prônent un mode de vie sain et des remèdes naturels (par exemple la phytothérapie) pour rester en bonne santé physique et psychique. Pour eux, l'énergie vitale ainsi renforcée permettrait l’auto-régulation, l’auto-adaptation et l’auto-guérison ainsi qu'une immunité naturelle; seul le terrain importerait, ils réfutent également le rôle des agents pathologiques. |