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La maxi-indemnisation a été admise pour une fille de 29 ans, vingt-quatre [ans] en coma végétatif après une vaccination obligatoire (antidiphtérique-tétanique) faite [quand elle était] fillette. Il y avait ici une circonstance aggravante: l'appel a reconnu la faute d'un médecin qu'il s'était refusé de donner de la cortisone aux premières manifestations de crise.
 
La maxi-indemnisation a été admise pour une fille de 29 ans, vingt-quatre [ans] en coma végétatif après une vaccination obligatoire (antidiphtérique-tétanique) faite [quand elle était] fillette. Il y avait ici une circonstance aggravante: l'appel a reconnu la faute d'un médecin qu'il s'était refusé de donner de la cortisone aux premières manifestations de crise.
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Ces sentences, basées sur des expertises de spécialistes cliniciens et de médecins judiciaires, sont devenues source de préoccupation pour les familles. « Avec une probabilité scientifique raisonnable », lit-on dans l'exposé des motivations du Tribunal de Rimini, « la maladie est corrélée à l'administration du [vaccin] trivalent auprés de l'Asl [services de santé] de Riccione [ville italienne de la province de Rimini en Émilie-Romagne] ». Une association de consommateurs comme le Codacons a demandé d'abolir « les vaccins inutiles, nous épargnerions 114 millions ». Des groupes d'assurance ont fait un marketing poussé sur les cas devenus publics : « Autisme de vaccin », dit une publicité, « les juges le reconnaissent depuis 2009, tu as droit à une retraite à vie ».
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Ces sentences, basées sur des expertises de spécialistes cliniciens et de médecins judiciaires, sont devenues source de préoccupation pour les familles. « Avec une probabilité scientifique raisonnable », lit-on dans l'exposé des motivations du Tribunal de Rimini, « la maladie est corrélée à l'administration du [vaccin] trivalent par l'Asl [les services de santé] de Riccione [ville italienne de la province de Rimini en Émilie-Romagne] ». Une association de consommateurs comme le Codacons a demandé d'abolir « les vaccins inutiles, nous épargnerions 114 millions ». Des groupes d'assurance ont fait un marketing poussé sur les cas devenus publics : « Autisme de vaccin », dit une publicité, « les juges le reconnaissent depuis 2009, tu as droit à une retraite à vie ».
    
Voilà, ces jours-ci, a été rouvert un débat jamais apaisé : les vaccins, quand servent-ils et quand sont-ils dangereux ? Parce qu'ils sont obligatoires chez nous et en France et seulement conseillés dans le reste de l'Europe. Des associations de parents qui ont connu des malheurs cliniques après une vaccination, la Comilva par exemple, mettent sur internet des contre-études. Neuf mille pédiatres organisés dans des structures reconnues, alors, ont décidé de répondre : « Les vaccins sont sûrs, ceci est un jeu de massacre ».
 
Voilà, ces jours-ci, a été rouvert un débat jamais apaisé : les vaccins, quand servent-ils et quand sont-ils dangereux ? Parce qu'ils sont obligatoires chez nous et en France et seulement conseillés dans le reste de l'Europe. Des associations de parents qui ont connu des malheurs cliniques après une vaccination, la Comilva par exemple, mettent sur internet des contre-études. Neuf mille pédiatres organisés dans des structures reconnues, alors, ont décidé de répondre : « Les vaccins sont sûrs, ceci est un jeu de massacre ».
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