− | Ce communiqué contient le jugement de Hastings, un de ces Special Master dans le cas des pétitionnaires (les plaignants), Fred King and Mylinda King, parents of Jordan King, un mineur, qui attribuaient l'autisme de leur enfant au Thimerosal. Le Special master examine tous les documents présentés à l'appui de cette hypothèse, puis celles des Geiers, bien que les plaigants n'aient pas eux-mêmes jugé bon de s'y référer. Voir les pages 86 et 87. Hastings a examiné 10 études des Geier - dont celle-ci "''David A. Geier & Mark R. Geier, An Assessment of the Impact of Thimerosal on Childhood Neurodevelopmental Disorders, 6 Pedriatic Rehabilitation 97 (2003)''". Son jugement est sévère: | + | Ce communiqué contient le jugement de Hastings, un de ces Special Master dans le cas des pétitionnaires (les plaignants), Fred King and Mylinda King, parents of Jordan King, un mineur, qui attribuaient l'autisme de leur enfant au Thimerosal. Le Special Master examine tous les documents présentés à l'appui de cette hypothèse, puis celles des Geier, bien que les plaigants n'aient pas eux-mêmes jugé bon de s'y référer. Voir les pages 86 et 87. Hastings a examiné 10 études des Geier - dont celle-ci "''David A. Geier & Mark R. Geier, An Assessment of the Impact of Thimerosal on Childhood Neurodevelopmental Disorders, 6 Pedriatic Rehabilitation 97 (2003)''". Son jugement est sévère: |
| Après mûre réflexion, je conclus qu'il ne peut être accordé aucun poids aux études Geier.<br>Un certain nombre de ces études ont été examinés par le comité de l'Institute of Medicine (IOM) qui a étudié pleinement toute la question de la causalité de l'autisme thimérosal en 2004. Ce comité a conclu que les études présentaient des défauts au point d'être "ininterprétables", et que les études ont contribué en rien de significatif («non contributif») concernant la question de la causalité. Le Comité a noté que les études étaient fondées sur des bases de données qui avaient des «limitations substantielles», et que les études avaient "de sérieux problèmes méthodologiques» ou de «graves limitations méthodologiques». Le comité a ajouté que les articles des Geier décrivant leurs méthodes analytiques étaient «non transparentes» et avaient omis des "détails importants ", si bien qu'il était impossible d'évaluer les études. D'autres carences spécifiques dans les études ont également été discutées, notamment le fait que les Geiers ont utilisé incorrectement plusieurs termes épidémiologiques et mesures.<br>De plus, le Dr Fombonne était d'accord avec les critiques de l'OIM des études Geier, et a testifié que les études Geier en général n'utilisaient pas des méthodes épidémiologiques acceptées. Le Dr Rutter était également critique des études Geier. En outre, le Dr. Greenland, le propre témoin expert des pétitionnaires concernant l'épidémiologie, était d'accord avec les critiques des articles Geier, reconnaissant que ces études sont «déficientes dans la méthodologie». Et aucun des témoins experts pour les pétitionnaires ne s'est porté garant de la fiabilité des études Geier.<br>J'ai examiné les études publiées Geier [qui avaient été] discutées dans le rapport de l'IOM en 2004, et je suis d'accord avec l'analyse de ces études énoncée dans ce rapport de l'OIM. De plus, j'ai examiné d'autres études publiées par les Geier depuis le rapport de l'IOM de 2004, et constaté que ces études souffrent du même type de défauts que les études Geier antérieures. Ce point de vue comprend une étude publiée en 2008 par les Geier, avec Young en tant que troisième auteur. Deux des experts des défendeurs, les Drs. Fombonne et Rutter, ont témoigné que cette étude de 2008 était de nouveau profondément viciée, et ces experts ont fourni un certain nombre d'exemples concrets des défauts dans l'étude. Et, encore une fois, aucun des experts des requérants n'a témoigné à l'appui de cette étude de 2008 Young, Geier, et Geier.<br>En résumé, je conclus que toutes les études épidémiologiques Geier sont non-fiables, et qu'il ne peut leur être accordé aucun poids. | | Après mûre réflexion, je conclus qu'il ne peut être accordé aucun poids aux études Geier.<br>Un certain nombre de ces études ont été examinés par le comité de l'Institute of Medicine (IOM) qui a étudié pleinement toute la question de la causalité de l'autisme thimérosal en 2004. Ce comité a conclu que les études présentaient des défauts au point d'être "ininterprétables", et que les études ont contribué en rien de significatif («non contributif») concernant la question de la causalité. Le Comité a noté que les études étaient fondées sur des bases de données qui avaient des «limitations substantielles», et que les études avaient "de sérieux problèmes méthodologiques» ou de «graves limitations méthodologiques». Le comité a ajouté que les articles des Geier décrivant leurs méthodes analytiques étaient «non transparentes» et avaient omis des "détails importants ", si bien qu'il était impossible d'évaluer les études. D'autres carences spécifiques dans les études ont également été discutées, notamment le fait que les Geiers ont utilisé incorrectement plusieurs termes épidémiologiques et mesures.<br>De plus, le Dr Fombonne était d'accord avec les critiques de l'OIM des études Geier, et a testifié que les études Geier en général n'utilisaient pas des méthodes épidémiologiques acceptées. Le Dr Rutter était également critique des études Geier. En outre, le Dr. Greenland, le propre témoin expert des pétitionnaires concernant l'épidémiologie, était d'accord avec les critiques des articles Geier, reconnaissant que ces études sont «déficientes dans la méthodologie». Et aucun des témoins experts pour les pétitionnaires ne s'est porté garant de la fiabilité des études Geier.<br>J'ai examiné les études publiées Geier [qui avaient été] discutées dans le rapport de l'IOM en 2004, et je suis d'accord avec l'analyse de ces études énoncée dans ce rapport de l'OIM. De plus, j'ai examiné d'autres études publiées par les Geier depuis le rapport de l'IOM de 2004, et constaté que ces études souffrent du même type de défauts que les études Geier antérieures. Ce point de vue comprend une étude publiée en 2008 par les Geier, avec Young en tant que troisième auteur. Deux des experts des défendeurs, les Drs. Fombonne et Rutter, ont témoigné que cette étude de 2008 était de nouveau profondément viciée, et ces experts ont fourni un certain nombre d'exemples concrets des défauts dans l'étude. Et, encore une fois, aucun des experts des requérants n'a témoigné à l'appui de cette étude de 2008 Young, Geier, et Geier.<br>En résumé, je conclus que toutes les études épidémiologiques Geier sont non-fiables, et qu'il ne peut leur être accordé aucun poids. |