| L'utilisation d'oxygène a lieu dans des chambres de pression spéciales. Une distinction est faite entre les "chambres dures" (à parois rigides) et les "chambres douces" (à parois souples), comme aussi entre les chambres de pression monoplaces et celles multiplaces qui peuvent accueillir jusqu'à 10 personnes à la fois. Une utilisation peut prendre environ de 45 minutes à 2 heures. La chambre de pression multiplace contient habituellement de l'air ambiant normal, la pression est augmentée de 2 à 3 fois la valeur de la pression atmosphérique normale et l'oxygène y est inhalé à l'aide un masque respiratoire ou d'une cloche pendant un certain laps de temps (environ 30 minutes). Pour ce qui est des chambres monoplaces, elles sont généralement remplies à 100% d'oxygène gazeux sous pression. Il existe aussi des dispositifs pour la tête, par exemple des tentes à oxygène faciales, des procédés de ventilation avec augmentation de la concentration d'oxygène, des lunettes nasales constituées de deux embouts narinaires fixés sur un même tuyau relié à la source d'oxygène. Par le traitement de surpression, l'oxygène plus abondant est supposé se dissoudre dans le sang. L'oxygénation des globules rouges ne peut pas être augmentée de manière significative par le traitement puisque, en général, il existe déjà une saturation. | | L'utilisation d'oxygène a lieu dans des chambres de pression spéciales. Une distinction est faite entre les "chambres dures" (à parois rigides) et les "chambres douces" (à parois souples), comme aussi entre les chambres de pression monoplaces et celles multiplaces qui peuvent accueillir jusqu'à 10 personnes à la fois. Une utilisation peut prendre environ de 45 minutes à 2 heures. La chambre de pression multiplace contient habituellement de l'air ambiant normal, la pression est augmentée de 2 à 3 fois la valeur de la pression atmosphérique normale et l'oxygène y est inhalé à l'aide un masque respiratoire ou d'une cloche pendant un certain laps de temps (environ 30 minutes). Pour ce qui est des chambres monoplaces, elles sont généralement remplies à 100% d'oxygène gazeux sous pression. Il existe aussi des dispositifs pour la tête, par exemple des tentes à oxygène faciales, des procédés de ventilation avec augmentation de la concentration d'oxygène, des lunettes nasales constituées de deux embouts narinaires fixés sur un même tuyau relié à la source d'oxygène. Par le traitement de surpression, l'oxygène plus abondant est supposé se dissoudre dans le sang. L'oxygénation des globules rouges ne peut pas être augmentée de manière significative par le traitement puisque, en général, il existe déjà une saturation. |
− | A la pression normale de l'air (environ 1 bar), la part de pression due à l'azote est d'environ 0,78 bar et celle de l'oxygène d'à peu près 0,21 bar. Lors de l'utilisation de l'oxygénothérapie, la part de pression due à l'oxygène doit être augmentée. | + | A la pression normale de l'air (environ 1 bar), la part de pression due à l'azote est d'environ 0,78 bar et celle de l'oxygène d'à peu près 0,21 bar. Pour l'utilisation de l'oxygénothérapie, la part de pression due à l'oxygène doit être augmentée. |
| Dans quelques pays, il existe des chambres hyrperbares transportables, utilisables au domicile du patient. Cependant, le gaz d'oxygène à des fins thérapeutiques est un produit fini, qui relève donc de la législation sur les drogues. L'oxygène sous forme gazeuze à but thérapeutique est cependant un médicament prêt à l'emploi qui relève de législation applicable aux produits pharmaceutiques. | | Dans quelques pays, il existe des chambres hyrperbares transportables, utilisables au domicile du patient. Cependant, le gaz d'oxygène à des fins thérapeutiques est un produit fini, qui relève donc de la législation sur les drogues. L'oxygène sous forme gazeuze à but thérapeutique est cependant un médicament prêt à l'emploi qui relève de législation applicable aux produits pharmaceutiques. |