Corinne Skorupka

Corinne Skorupka en 2004 Source nutranews.org/sujet.pl?id=255

Corinne Skorupka, est un médecin généraliste, qui, en 2010, était déjà rayée de l'Ordre des médecins[1].

Curriculum Vitae du Docteur Skorupka

Publié par une association "Pas à pas" dédiée à l'autisme:

Thèse le 25 Mars 1985.
-Lauréate du concours de psychiatrie en 1982 .
-Interne en psychiatrie, pendant 4 ans, à l’hôpital psychiatrique de CLERMONT de l’OISE.
OMNIPRATICIENNE depuis 1986 en secteur 2, et en secteur 3 depuis 1998.
- formation:
Stage de psychiatrie orthomoléculaire au BRAIN BIOCENTER de l’Université de PRINCETON en 1987, dans le service du docteur PFEIFFER ;
Diplômée du DUMENAT, section naturopathie à la Faculté de Médecine de BOBIGNY en 1987 ;
Diplômée de phytothérapie en 1986 ;
Chargée de cours à la Faculté de médecine de BOBIGNY en psychosomatique dans les années 1990, et en 2007/2008, en médecine environnementale au département DUMENAT de la Faculté de Médecine de Bobigny. Paris 13
-Découverte avec l’autisme depuis des années, par le biais d’une patiente dont le fils a été guéri ;
-Formation au DAN!, en 2002, et poursuit sa formation en se rendant régulièrement aux congrès du DAN! et autres congrès internationaux sur l'autisme
-Création de l’association Ariane en 2002 que je préside depuis cette période avec organisation régulière de congrés dont le dernier le 29 Novembbre présidé par le professeur Montagnier,prix Nobel de médecine
L’association Ariane est membre du comité national de réflexion et de proposition sur l’autisme
-Création d’un groupe de travail avec le professeur Montagnier, mondialement connu et prix Nobel de médecine,le 16 janvier dernier dans les locaux de l’Unesco. Ce groupe de travail a pour objectif de définir des protocoles de traitement pour l’autisme.
Pour corroborer ce propos, une étude financée par l’Autism Research Institute et portant sur une cinquantaine d'enfants va être menée par le Pr Montagnier avec ma collaboration active.

L'association Ariane

Elle avait donc créé l'association filariane en 2002[2] dédiée aux parents d'enfants atteints de troubles envahissants du développement, ainsi qu’aux patients souffrant de pathologies telles que fatigue chronique, fibromyalgie, maladies neurodégénératives., en fait tout particulièrement aux enfants autistes.

Les activités de Corinne Skorupka

C. Skorupka, alors déjà rayée de l'ordre des médecins, avait participé au "1° Congres National de Thérapie Quantique" organisé à Aix-en Provence, en novembre 2010, par Marion Kaplan, thème de son intervention: « Le puzzle de l’autisme : une maladie quantique ? » Docteur en médecine, interne en psychiatrie et praticien du DAN (Defeat Autism Now) depuis 2002, elle est fondatrice de l’Association Ariane, chargée de cours à la faculté de Médecine de Paris XIII, elle est membre de l’Artac. Elle a créé un groupe de travail Chronimed à L’UNESCO avec le Professeur Luc Montagnier, prix Nobel de médecine. Une étude financée par l’Autism Research Institute et portant sur une cinquantaine d’enfants est actuellement menée avec le Pr Montagnier à la recherche de signaux électromagnétiques chez les enfants autistes.

En 2012, elle publie un article où on trouve toutes ses recommandations[3], et continue à prôner la chélation, dont on sait qu'elle est dangereuse, citons M. Richard Muller "La thérapie par chélation est en outre dangereuse ; elle conduit à un appauvrissement généralisé en sels minéraux, voire à des intoxications graves. Selon les sites que j’ai consultés, plusieurs enfants auraient dû être hospitalisés et deux décès auraient été constatés".

Liens externes

  • http://www.millerrichard.be/au-senat-736-04-juin-2013.html 04 juin 2013 - Sénat Demande d’explications de M. Richard Miller à la vice-première ministre et ministre des Affaires sociales et de la Santé publique sur «la pratique en Belgique de la thérapie par chélation et les soupçons de charlatanisme»
    M. Richard Miller (MR). – La thérapie par chélation comporte l’administration d’une substance qui se combine à des produits chimiques métalliques pour augmenter leur excrétion par les reins. La forme la plus courante est une série d’injections intraveineuses contenant un agent chélateur et une variété d’autres substances. Les médecins qui recommandent et pratiquent la thérapie par chélation – laquelle fait partie de leur pratique médicale constante – affirment qu’elle est efficace comme traitement de l’autisme, de maladies cardiaques et de nombre de maladies rares.
    Le Urine Toxic Metals Test (UTMT) qui est utilisé laisse penser au patient qu’il est empoisonné par le plomb ou le mercure. La procédure est en fait une analyse « provoquée » dans laquelle l’agent chélateur est administré avant que l’échantillon sanguin soit obtenu. Cela augmente le taux de plomb, de mercure et/ou d’autres métaux lourds dans l’urine. Le rapport de l’analyse, dont une copie est remise au patient, déclare que ses « valeurs de référence » sont pour des échantillons non provoqués. Toutefois, si un niveau d’analyse excède les valeurs de référence – ce qui est habituel, semble-t-il – il est rapporté comme « élevé » même s’il devait être considéré comme non significatif. Le patient est alors avisé de subir une « désintoxication » avec la thérapie de chélation, d’autres traitements intraveineux et des suppléments diététiques que le praticien peut vendre !
    Or, madame la ministre, en consultant quelques sites relatifs à cette thérapie, on peut lire qu’aucun diagnostic de toxicité par le plomb ou le mercure ne doit être posé à moins que le patient présente des symptômes d’empoisonnement par des métaux lourds ou un taux plus élevé de ces métaux dans le sang sans avoir subi de provocation. Et même si le taux est élevé – ce qui peut se produire dans un environnement de travail insécurisé ou si l’on emploie de la peinture contenant du plomb – ce qui doit être fait habituellement est d’éviter toute exposition future.
    La thérapie par chélation est en outre dangereuse ; elle conduit à un appauvrissement généralisé en sels minéraux, voire à des intoxications graves. Selon les sites que j’ai consultés, plusieurs enfants auraient dû être hospitalisés et deux décès auraient été constatés.
    En France cette « thérapie » est portée par une association, appelée « Fil d’ariane ». La principale responsable de cette association aurait été récemment radiée de l’Ordre des médecins, elle n’a donc plus le droit d’exercer la médecine en France... (Remarque de Psiram: Il s'agit de Corinne Skorupka)
    Le principe est que cette association envoie les parents faire des analyses de sang et d’urine dans un unique laboratoire réputé compétent pour les faire ! Les analyses montrent à chaque fois qu’il faut entreprendre un traitement de choc à base de divers produits très coûteux.
    Le discours des tenants de cette théorie s’articule autour de quelques points récurrents : les médecins se « tiennent » tous, quiconque contredit la thérapie fait partie du « complot » orchestré par les entreprises pharmaceutiques et les médecins, etc. Il s’agit donc d’un discours qui me paraît sectaire.
    Madame la ministre, que savent vos services à propos de cette thérapie par chélation ? Quelle appréciation portent-ils sur celle-ci ? Dispose‑t‑on d’une évaluation ?
    Que pensez-vous d’une telle pratique qui inscrit la Belgique dans une sorte de filière avec le Canada et l’Allemagne ? Les tests pratiqués sur les patients belges sont envoyés exclusivement dans un laboratoire allemand, comme s’il n’y avait pas de laboratoires en Belgique.
    La thérapie consistant en une série d’opérations de chélation, le coût final est exorbitant. Madame la ministre, je souhaiterais avoir votre avis sur cette thérapie.
  • http://www.johnweisnagelmd.com/desintoxmachinations.htm Traduction en français d'un article de Quackwatch. [...] Le "Urine Toxic Metals Test" est utilisé pour attraper les gens leur laissant penser qu'ils sont empoisonnés par le plomb ou le mercure. Le coeur de la procédure est une analyse "provoquée" dans laquelle l'agent chélatant est administré avant que l'échantillon sanguin est obtenu. Cela augmente le taux de plomb, mercure, et/ou d'autres métaux lourds dans l'urine. Le rapport de l'analyse, dont une copie est remise au patient, déclare que ses "valeurs de référence" sont pour des échantillons non provoqués. Toutefois, si un niveau d'analyse excède les valeurs de référence -- ce qui est habituel -- il est rapporté comme "élevé" même s'il devrait être considéré comme non significatif. Le patient est alors avisé de subir une "déintoxication" avec la thérapie de chélation, d'autres traitements intra-veineux, des suppléments diététiques, ou quoique ce soit le pratiquant s'adonne à vendre [7]. Ce conseil est très, très, très faux. Aucun diagnostic de toxicité par le plomb ou le mercure ne doit être posé à moins que le patient présente des symptômes d'empoisonnement par des métaux lourds aussi bien qu'un taux sanguin plus élevé de ces métaux sans avoir subi de provocation. Et même si le taux est élevé -- comme il peut arriver dans un environnement de travail insécure ou en consommant de la peinture contenant du plomb -- ce qui doit être fait habituellement est d'éviter toute exposition future. [...]

Is Used to Defraud Patients. Stephen Barrett, M.D. (Comment le Test des Métaux Toxiques dans les Urines est utilisé pour escroquer les patients)


Références

cet article est une ébauche