Fermin Moriano Source[1]

Le 1er Décembre 2011, le médecin espagnol Fermin Moriano (Fermín Moriano Marcos) est décédé à l'âge de 54 ans d'un cancer du poumon. Moriano était un médecin, à la fois adepte, diffuseur et utilisateur de la Médecine Nouvelle Germanique.

Moriano et la MNG

Moriano dirigeait la clinique privée "Virgen de la Salud" à Málaga, avait un cabinet médical à Madrid, et faisait des conférences de promotion de la MNG en Espagne et dans les pays d'Amérique du Sud. L'«expert» en MNG Moriano avait travaillé à Málaga pendant deux années conjointement avec Hamer et se serait partagé avec Hamer (qui, à l'époque, n'était plus autorisé à exercer la médecine ni en Allemagne ni en Autriche) et non plus aucune autorisation à l'exercer en Espagne) le cabinet médical de traitement[2]. Selon les compte-rendus (journalistiques ou sur Internet), au moins deux de ses patientes qui sont décédées du cancer parce qu'il les a dissuadées de faire une thérapie efficace. Sont citées María José H. 18 ans et María del Carmen Exposito 40 ans. Maria José H. a été également traitée à Málaga par une thérapeute allemande nommée Ilsen qui lui a strictement déconseillé les analgésiques et les thérapies médicales recommandées[3]. Selon le compte-rendu du quotidien espagnol El Pais, il a informé d'une manière cynique une patiente avec un cancer du sein et de fortes douleurs que l'augmentation des douleurs de la tumeur serait un signe de guérison et a convaincu la patiente Concepción C. d'interrompre une thérapie conventionnelle dans un hôpital. Moriano travaillait avec un médecin colombien Jorge Ivan Carvajal Posada,inventeur d'une "Médicine Intégrale".

Sur Internet, circule une conférence[4] dans laquelle Moriano affirme faussement que fumer ne provoque pas de cancer et que c'est pour cette raison qu'il n'a pas arrêté de fumer. En fait, Moriano est décédé q'une maladie qui est typiquement due au tabagisme. Moriano est décédé moins d'un an après le diagnostic de son cancer du poumon, un laps de temps inférieur à la durée de survie moyenne pour ce type de cancer avec une thérapie efficace. Il est décédé après au moins une semaine d'agonie atroce dans sa maison. C'est évident d'après les déclarations dans une page espagnole de sympathisants de la MNG[5]. On y parle là aussi de sa mort prématurée et de ses souffrances. Dans le milieu espagnol de la MNG, il y a toutefois aussi des versions romancées de son décès: il serait donc mort paisiblement[6]. Mais sur cette page de sympathisants naissent également des doutes et des questions: pourquoi quelqu'un de la sorte, s'y connaissant et expérimenté en MNG, a tant souffert.

Moriano et le Bio-Bac

Bien que Moriano soit depuis décédé, lors d'un procès concernant la vente d'un produit anti-tumoral, le Bio-Bac, il est question de celui-ci en mai 2014, en effet il devait être le cinquième accusé. Le journal espagnol El Pais a publié à cette occasion un article intitulé "Les [personnes] affectés par le Bio-Bac disent au juge qu'un médecin leur a conseillé d'abandonner la chimio", et sous-titré "Premier jour du procès pour commercialisation d'un faux médicament anti-tumoral. Plusieurs témoins relatent que des médecins privés le proposait en tant qu'alternative au traitement." Le seul médecin mentionné dans l'article est Moriano, les quatre accusés restants ne sont pas médecins [7]

Un autre article du journal El Pais concerne le jugement de ce procès du Bio-Bac[8]:
"[...] Moriano, toujours selon l'acte d'accusation du procureur, a joué un rôle dans le succès de Bio-Bac et a fait des efforts pour enregistrer le produit au Venezuela et en Colombie: "Il a assuré à ses patients que le produit avait une efficacité thérapeutique, laquelle n'a pas été prouvée, et il arrivait parfois à induire directement ou indirectement certains de ses patients à renoncer à tout ou partie du traitement conventionnel pour le remplacer par du Bio-Bac. L'acte d'accusation cite 15 cas de patients à qui Moriano a recommandé d'arrêter la chimiothérapie ou la radiothérapie pour le cancer. Dans tous ces cas, il n'a pas pu être prouvé un lien de causalité entre la mort des patients et l'utilisation de Bio-Bac ou l'abandon d'un traitement conventionnel.

Pour Moriano, le procureur avait l'intention de demander quatre ans de prison, une amende et l'interdiction d'exercer la médecine pendant quatre ans. Mais l'action contre lui est éteinte puisqu'il est mort d'un cancer le 1er Décembre 2011. Les près de 12 années d'études, en partie à cause de changements dans les juges, ont fait qu'il n'est assis sur le banc [des accusés]. [...]"

A voir aussi

Lien externe

Références

  1. https://teatrevesadespertar.wordpress.com/2011/02/16/conferencia-del-doctor-fermin-moriano-sobre-la-cura-del-cancer-mediante-la-nueva-medicina-germanica-del-doctor-hamer/ Article "Conférence du docteur Fermin Moriano sur la guérison du cancer au moyen de la Médecine Nouvelle Germanique du docteur Hamer" publié le 16 février 2011, sur un site manifestement pro-Hamer. (En espagnol)
  2. http://sobremoriano.blogspot.com/
  3. http://elpais.com/diario/1995/09/13/sociedad/810943222_850215.html
  4. http://www.aamepsi.com.ar/index.cgi?wid_seccion=5&wid_item=37 La Nouvelle Médecine. Conférence faite en Espagne par le Dr. Fermín Moriano (1995).(en espagnol)
  5. https://nuevamedicinagermanica.wordpress.com/2011/12/25/muerte-fermin-moriano/
  6. http://www.dsalud.com/index.php?pagina=articulo&c=1677
  7. http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/05/19/actualidad/1400527989_147860.html Article intitulé "Afectados por el Bio-Bac dicen al juez que un médico les aconsejó dejar la quimio". Sous-titre: "Primera jornada del juicio por la comercialización del falso medicamento antitumoral. Varios testigos relatan que médicos privados lo ofrecían como alternativa al tratamiento". Publié dans le journal espagnol El Pais le 20 mai 2014, auteur de l'article Ellen Sevillano
  8. http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/03/16/actualidad/1395001599_038746.html?rel=mas Article intitulé "El fiscal pide cinco años de cárcel por el falso fármaco anticáncer Bio-Bac", sous titre "Los responsables de venderlo a 2.000 pacientes van a juicio 12 años después. Según el ministerio público, dieron “una expectativa irreal” a enfermos graves". (Le procureur requiert cinq ans de prison pour le faux médicament anti-cancer Bio-Bac. Les responsables de l'avoir vendu à 2000 patients vont au jugement 12 ans après. Selon le ministère public, ils ont donné “un espoir irréaliste” à des personnes gravement malades.) Publié dans le journal El Pais le 13 mars 2014, auteur de l'article Raphael Méndez.