Bernard Asquin
Bernard Asquin, décédé le 27 juillet 2007, était un fervent partisan de Ryke Geerd Hamer.
Le 26 mai 2006, il avait donné une conférence au Congrès de l'Institut Paracelse d'Alain Scohy, médecin radié de l'ordre et autre admirateur d'Hamer. Scohy lui rend hommage dans une sorte d'article nécrologique retraçant son parcours sur 2 pages web[1][2]. Ces pages web permettent de se faire une idée de son évolution.
D'abord, on comprend qu'il était un franc-tireur dès le départ :
"Je n'ai pas un parcours médical, je ne suis pas un scientifique ni un chercheur bien que j'aie quand même passé une licence et une maîtrise de chimie et de physique que je n'ai jamais exploitées… Tout ce qu'on avait à me proposer dans ce domaine n'était qu'une vie de routine dans des laboratoires d'usines chimiques, à l'opposé de mes rêves d'adolescent.
Je suis devenu saltimbanque, musicien, chef d'orchestre et j'ai terminé disc-jockey. J'avais une très grosse structure dans le Nord. C'était donc un monde complètement différent, n'ayant rien à voir avec le milieu médical : le monde artistique, celui de la musique…
Mais je me suis toujours intéressé à la recherche scientifique, depuis tout petit [...]"
En 91, l'épouse de B. Asquin était décédée à 38 ans d'un cancer. "Les derniers mois, elle avait refusé l'acharnement thérapeutique", "les 6 derniers mois [...] nous étions ensemble au quotidien, heure par heure – puisqu'elle s'était détachée du système officiel." Elle avait donc refusé les traitements conventionnels.
Cependant, son épouse semblait aller mieux quand les résutats des taux des dosages de marqueurs tumoraux étaient bons et plus mal quand ils étaient mauvais, Asquin en avait déduit que le psychique jouait un rôle sur l'état de santé de sa femme. Et il avait probablement mis ses espoirs là-dessus, on comprend pourquoi les théories d'Hamer ne pouvaient que le séduire.
Suite au décès de son épouse, il entreprit une quête dans ce sens (lisant au passage Votre santé) qui le conduisit finalement au livre "Le cancer apprivoisé" de Léon Renard et par voie de conséquence à la théorie d'Hamer.
"Enfin, cette quête insensée m'a amené à ouvrir des portes qui débouchaient sur des couloirs dotés de nouvelles portes…
Ce qui fût pour moi l'occasion de découvrir :
– La bioélectronique de Louis-Claude Vincent,
– Les travaux de [(René Quinton]] sur les propriétés de l'eau de mer,
– Ceux de Delbet[3] et Neveu sur le magnésium,
– Ceux de Linus Pauling sur la vitamine C,
– Les transmutations biologiques de Louis Kervran,
– Samuel Hahnemann et l'homéopathie,
– Jacques Benveniste et la biologie numérique,
– L’appareil à ondes multiples de Georges Lakhovsky,
– Antoine Prioré et sa machine à guérir le cancer,
– Rudolf Steiner et l'anthroposophie,
– Reich et son orgone,
– Paul Carton, la naturopathie, Alexis Carrel, Jean Solomidès, Mirko Beljanski et des dizaines d'autres. Et puis aussi la virologie, la recherche sur le SIDA et ses éminents dissidents (eux aussi frappés d'ostracisme), la génétique et ses contestataires...
– Et enfin, toute une bactériologie interdite avec l'immense savant que fût Antoine Béchamp, rayé de l'histoire par et pour la gloire de Louis Pasteur, ainsi que les travaux de Jules Tissot, de Gaston Naessens, de Sorin Sonea et Maurice Panisset, avec pour corollaire la remise en question de la vaccinologie, sujet tabou par excellence pour lequel notre pays du bon Pasteur aimerait voir se rallumer des bûchers afin d'y purifier par le feu ces brebis égarées… Et par la même occasion, brûler en place publique tous ceux qui contestent la voie officielle de la cancérologie, et ce, bien sûr avec la bénédiction des laboratoires pharmaceutiques et des conseils de L'ordre."
Dans le sulfureux journal pro médecines alternatives Votre santé, se trouve un article de Bernard Asquin faisant l'apologie d'Hamer[4].