Thérapie par chélation

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La thérapie par chélation est un procédé controversé, pratiqué à l'origine aux USA et apparue dans les années 1980 en l'Europe venant des États-Unis. Ce procédé est vanté en tant que procédé thérapeutique pour des indications des plus diverses. Sont employés des agents chélatants, par exemple de L'EDTA (Ethylène Diamine Tétra Acétique), ou acide éthylène diamine tétraacétique, qui est un acide diaminotétracarboxylique de formule C10H16N2O8.

En Allemagne, la thérapie par chélation est propagée, entre autres, par la Ärztegesellschaft für Klinische Metalltoxikologie e.V. (KMT).

Médecine

La thérapie par chélation a débuté comme branche de la médecine afin d’enlever les métaux lourds et autres toxines du corps en y introduisant des agents chimiques puissants, qui s’associent aux toxines et sont ensuite excrétées. Cette forme conventionnelle de thérapie par chélation est certainement efficace en cas d'intoxication aux métaux lourds et a sauvé des vies.

Les chélates sont utilisés dans la médecine fondée sur les preuves depuis les années 1940 en cas de grave intoxication par les métaux lourds. Après l'arrêt de la cause de l'intoxication (fin de l'exposition), l'utilisation d'agents chélateurs est la forme de thérapie la plus importante.

Les métaux lourds tels que le plomb, le mercure, etc., sont emmagasinés dans le corps, s'accumulent dans les tissus (par exemple, le plomb dans les os) et persistent dans le corps après l'élimination de la source contaminante. Par une libération progressive des métaux lourds emmagasinés, existe une charge durable du corps. Les agents chélateurs accélérent l'élimination naturelle de ces métaux lourds emmagasinés dans le corps en liant les ions bivalents dans des composés complexes.

En outre, la maladie de Wilson, une maladie génétique secondaire liée à une accumulation de cuivre dans l'organisme et se manifestant par des atteintes du foie et du système nerveux, est traitée avec des agents chélatants.

Médecine alternative

En médecine alternative, la thérapie par chélation est surtout utilisée pour l'élimination de charges en métaux lourds faibles (et souvent seulement supposées), souvent aussi sans qu'il n'existe de contamination concrète, par exemple des symptômes d'intoxication (par exemple des personnes avec des amalgames-plombages).

La thérapie par chélation est aussi vantée pour l'artériosclérose, et trouve, dans le même ordre d'idées, une utilisation prônée pour les pathologies suivantes : Maladie d'Alzheimer, sénilité, schizophrénie, arthrite rhumatismale, ostéoarthrite, goutte, calculs rénaux, coma dû à un accident vasculaire cérébral, calculs biliaires, sclérose en plaques, ostéoporose, syndrome de fatigue chronique, varices, hypertension, troubles de la mémoire, sclérodermie, syndrome de Raynaud, intoxication par la digitaline, claudication intermittente (maladie du lèche-vitrine), ulcères diabétiques, troubles circulatoires, ulcères aux jambes, morsures de serpents venimeux, impuissance, difficultés émotionnelles, les problèmes visuels et les problèmes auditifs ([1].

En outre, on a entrepris d'essayer de pouvoir guérir l'autisme avec cette thérapie par excrétion car on croit que l'exposition aux métaux lourds en serait le facteur déclenchant. Cependant, l'autisme est un trouble inné et incurable de la perception et du traitement de l'information du cerveau. Les contaminations par les métaux lourds n'ont aucun lien avec l'autisme. Dans ce domaine, entre autres,Luc Montagnier s'est fait remarquer par la mise en place d'un groupe de travail ayant pour objectif de définir des protocoles de traitement de l'autisme. De plus, le groupe de travail (dont font partie Corinne Skorupka et Lorène Amet), fait un essai clinique sur enfants autistiques sans l'autorisation d'un quelconque comité d'éthique, lequel, dans ces circonstances, n'a pû trouver d'autre financement que celui (très insuffisant) de l'Autism Research Institute pour apporter la preuve des liens avec l'intoxication aux métaux lourds[2]. En conséquence, les frais financiers sont supportés de fait par les parents des petits autistes-cobayes.

Citons l'article "Une étude sur la chélation a été abandonnée" publiée le 18 septembre 2008 sur le site charlatan.info : "Les responsables de la santé [aux USA] ont vivement réagit face à la prévision d’une étude visant à examiner un type de traitement controversé, que certains activistes de l’autisme considèrent comme une thérapie médicale alternative pour les enfants autistes.
L’Institut National de la Santé Mentale US (NIMH) qui fait partie de l’Institut National de la Santé (le NIH), a déclaré mercredi qu’il avait annulé l’étude visant à vérifier l’efficacité d’un traitement nommé thérapie par chélation. [...]"
[3].

La thérapie par chélation est également préconisée en tant que moyen anti-vieillissement (anti-aging) à des personnes saines qui veulent simplement vieillir en bonne santé ainsi qu'à des personnes âgées.

Mise en pratique

Dans la thérapie par chélation, les patients reçoivent jusqu'à 70 perfusions intraveineuses d'acide éthylènediaminetétraacétique (EDTA), auquelles sont souvent ajouté en parallèle l'administration de fortes doses de vitamines, d'oligo-éléments, de minéraux et autres médicaments. Les perfusions durent 3-4 heures et sont effectuées une ou deux fois par semaine. Le traitement est complété par des recommandations d'un mode de une vie sain.[1]

Mécanisme d'action prétendu

L'idée de départ de la thérapie par chélation est de soi-disant obtenir, grâce à la liaison d'ions Ca2+ au moyen de dits agents chélateurs (EDTA, D-pénicillamine, Déféroxamine), une décalcification des plaques d'athérosclérose et de redonner ainsi de la souplesse aux vaisseaux pour favoriser la circulation sanguine. On veut éliminer « le calcaire des veines ». Mais le calcaire ne joue pas un rôle essentiel dans la genèse de la formation des plaques dans les vaisseaux sanguins.

Situation de l'autorisation en Allemagne

Dans les années 1980, les partisans de la thérapie par chélation en Allemagne ont cherché à donner l'impression que les agents chélateurs tels que l'EDTA seraient des médicaments autorisés et ainsi la thérapie sérieuse. Ainsi Martin écrivait en 1986 : ' Nous disposons en Allemagne d'une préparation EDTA dûment authorisée par l'Office de la Santé Fédéral de Berlin pour le traitement des maladies occlusives. En fait le remède avait déjà été autorisé avant 1976, à savoir, à une date où aucune preuve d'efficacité n'était nécessaire pour une autorisation de médicament en Allemagne. La préparation en question avait à l'époque aussi une autorisation seulement pour des indications tout à fait précises (par exemple: le test diagnostique pour le plomb et thérapie du saturnisme aigu, chronique et latent, élimination de métaux lourds tels que plomb, cadmium, cobalt, cuivre, nickel, chrome, manganèse, mercure, vanadium et zinc et d'isotopes radioactifs comme l'uranium). Pour des maladies des vaisseaux sanguins ou les autres indications nommées par les thérapeutes par chélation, la préparation n'était pas autorisée (Meyer, 1998). Les attentes des patients ont par conséquent été prises en charge au moyen d'un traitement en apparence efficace et, motivés, les patients sont capables de parcourir de plus longues distances. C'est pourquoi, il y aura toujours des patients qui tirent profit de la thérapie par chélation, lequel n'a en réalité rien à voir avec l'EDTA ou les agents chélateurs en question, n'est pas prévisible et n'est pas non plus reproductible.[1]

Etat de la recherche

Les études cliniques n'ont pas pû apporter la preuve d'une quelconque efficacité de la thérapie par chélation sur les plaques artérielles.

Guldager et al. (1993) ont prouvé lors d'une étude clinique préliminaire en double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo (le placebo : NaCl 0.9%), que l'administration d'EDTA à l'homme n'avait aucun effet sur les taux sériques de cholestérol, LDL, HDL et triglycérides.[4]

Par la suite, dans une autre étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo sur 80 patients (EDTA) et 79 patients (placebo: 0,9% de NaCl), on a essayé de traiter leur claudication intermittente (boiterie épisodique dûe à une artériopathie oblitérante périphérique) au moyen de la thérapie par chélation. Bien que tous les patients aient été invités à s'abstenir de fumer, à effectuer de l'exercice physique, à respecter des règles diètiques et à réduire leur poids, il n'y avait pas de différences entre le placebo et le traitement avec l'EDTA après 20 injections sur une période de 5-9 semaines (une perfusion durait 3-4 heures). Ni la distance (en mètres) couverte par le patient sans douleurs, ni la distance maximale parcourue ou les impressions subjectives, ni quelques paramètres de laboratoire ou des effets secondaires n'étaient différents entre les deux groupes de l'étude.[5]

Van Rij et al. (1994) ont également étudié dans une recherche contrôlée par placebo, la distance parcourue par les patients atteints de claudication intermittente et ont trouvé qu'il n'y avait pas de différence entre un groupe traité avec de l'EDTA et un groupe traité par placebo[6]. Détail piquant, la distance parcourue s'est même améliorée de 60% ​​dans les deux groupes de l'étude, ce qui permet d'en conclure un important effet placebo de telles thérapies. En conséquence, les attentes (d'amélioration) des patients sont renforcées par un traitement efficace en apparence, et, étant motivés, les patients arrivent à parcourir des distances plus longues.

Les effets secondaires

Bien que les personnes qui proposent la thérapie par chélation affirment encore et toujours que la thérapie par Chelation serait sans danger, il y a déjà depuis des décennies encore et toujours des rapports d'effets secondaires graves qui sont décrits dans la littérature spécialisée. Les agents chélateurs enlèvent non seulement des ions de métaux lourds du corps, mais aussi des ions d'oligo-éléments métalliques et des minéraux ce qui peut provoquer des carences. L'élimination du calcium peut conduire à un trouble du métabolisme calcique et par la suite à des arythmies cardiaques, des convulsions et même un arrêt respiratoire. Des cas de décès ont même été rapportés. Le manque de calcium peut également conduire à des troubles de la coagulation sanguine, l'insuffisance rénale et un disfonctionnement de la moelle osseuse.[7]

A propos des effets secondaires de la thérapie de chélation signalé la littérature :

  • Peterson (1983) a décrit un cas d'une vasculite sévère (inflammation des vaisseaux sanguins) sous traitement à l'EDTA, dans lequel une issue fatale a pu évitée seulement par une intervention chirurgicale rapide. Cet auteur décrit aussi un cas d'anémie hémolytique et un infractus consécutif. Proksch et Kölmel (1985) décrivent des complications psychiatriques aiguës (dépression, troubles de la mémoire, aggravation d'une démence) après la thérapie d'EDTA, qui étaient dues à une perte massive de zinc induite par l'EDTA.[8]
  • Proksch et Kölmel ont décrits des complications aiguës psychiatriques (dépression, troubles de la mémoire, une aggravation de la démence) après une thérapie-EDTA, lesquelles étaient dues à une perte massive de zinc induite par l'EDTA.[9]
  • Nissel (1986) a décrit le cours dramatique du cas d'un patient âgé de 77 ans souffrant de changements vasculaires artériosclérotiques augmentant depuis des années qui avait reçu pendant plus de 3 semaines des perfusions d'agents chélatants. Sept heures après la dernière perfusion, l'homme a dû être conduit dans un hôpital avec un œdème cérébral prononcé en raison d'une hypocalcémie sévère, hôpital où il est décédé malgré des mesures thérapeutiques intensives.[10]
  • On connait des cas aux USA dans lesquels cette thérapie a également aboutit à la mort du patient. Au Texas, un médecin a été condamné à une peine de $ 2.150.000. En 1992, l avait traité sans succès avec l'inefficace thérapie par chélation la maladie de coeur de Frank Vecchio, âgé de 61 ans, propriétaire de la Del Vecchio Foods Distribution Company.[11]
  • Zwerling et Estes (1993) ont fait un rapport au sujet de deux patients chez lesquels une branche de l'artère centrale de la rétine se fermait sous la thérapie d'EDTA et la capacité visuelle était restreinte. Après l'arrêt de l'EDTA, cet effet secondaire ne fut réversible que dans une faible mesure.[12]

La thérapie de chélation est inutile et dangereuse

La thérapie de chélation est inefficace contre l'artériosclérose et, en outre, dangereuse pour le patient. L'élimination des métaux lourds en l'absence d'une exposition concrète aux métaux lourds par le passé ou l'apparition de symptômes d'intoxication est inutile. De même, ce traitement est inefficace et inutile en tant que simple remêde anti-âge. De plus, les coûts pour les patients sont élevés.[13]

La thérapie par chélation a déjà été rejetée par le National Institut of Health pour le traitement des maladies vasculaires en raison de son inefficacité[14]. L'American Medical Association, l'article scientifique du conseil de l'ordre des médecins allemand (Wissenschaftliche Beitrag der Bundesärztekammer) et également la National Heart Foundation of New Zealand ont émis leurs prises de position et évaluations négatives au sujet de la thérapie par chélation.[15][16][17]

Le 14 octobre 2010, La Food and Drug Administration (FDA)(Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) "émet publiquement des avertissements à l'encontre de commerçants de produits de chélation non approuvés.
La US Food and Drug Administration a prévenu aujourd'hui huit sociétés que leurs produits de chélation en vente libre sont des médicaments et des dispositifs non autorisés et que c'est une violation de la loi fédérale de faire des affirmations non prouvées au sujet de ces produits. Il n'y a pas de produits de chélation en vente libre approuvés par la FDA.
Les sociétés qui ont reçu des lettres d'avertissement prétendent que leurs produits traitent une gamme de maladies par l'élimination des métaux toxiques de l'organisme. Certains prétendent aussi traiter les troubles du domaine de l'autisme, les maladies cardiovasculaires, la maladie de Parkinson, la maladie d'Alzheimer, la dégénérescence maculaire et d'autres maladies graves. Certaines compagnies qui ont reçu des lettres d'avertissement affirment également, pour justifier la nécessité d'une thérapie par chélation, que leurs produits détecteraient la présence de métaux lourds. [...] En outre, il y a des problèmes de sécurité graves associés aux produits de chélation, qui peuvent modifier les concentrations de certaines substances dans le sang. Même lorsqu'ils sont utilisés sous contrôle médical, ces produits peuvent causer des dommages graves, y compris la déshydratation, l'insuffisance rénale et la mort.
"Ces produits sont dangereusement trompeurs, car ils ciblent les patients atteints de maladies graves pour lesquels les options de traitement sont limitées», a déclaré Deborah Autor, directrice de l'Office of Compliance in the FDA’s Center for Drug Evaluation and Research (Bureau de la Conformité du Centre d'Evaluation et de Recherche sur les médicaments de la FDA). "La FDA doit adopter une position ferme contre les entreprises qui s'attaquent à la vulnérabilité des patients en quête d'espoir et de soulagement."
"[18].

Personnes, organismes, associations ou laboratoires prônant et/ou pratiquant la chélation

  • Corinne Skorupka[19]
  • L'association Ariane de Corinne Skorupka[20]
  • Lorène Amet
  • Le laboratoire Philippe Auguste (Paris) de Robert Nataf
  • Autism Research Institute (ARI), 4182 Adams Ave., San Diego, CA 92116, USA[21] [22]
  • Anjum Usman
  • Mark Geier et son fils David
  • Marc Verheyen, osthéopathe en Belgique[23][24]
  • Laboratoire allemand Microtrace du Dr. Eleonore Blaurock-Busch chez qui l'organisation Steilor suisse (d'Elke Arod) demande de faire faire les analyses
  • L'IBCMT (Renheide 2,Leende 5595XJ, Pays-Bas) dont le président est Peter J. Van Der Schaar (Pays-Bas), les directeurs sont Peter Jennrich (Allemagne), le Prof. Yahya Kisyanto de Jakarta (Indonésie) et Marc Verheyen (Belgique) déjà mentionné et une des conseillers scientifiques le Dr. E. Blaurock-Busch déjà également citée

Bibliographie

  • Ernst E. Deaths associated with EDTA chelation therapy - a systematic review. Perfusion 2009, 22(1) 9-11

Liens externes

  • http://charlatans.info/news/La-therapie-par-chelation 28 octobre 2008. "[...] Des effets secondaires sérieux, allant jusqu’à la mort dû à un épuisement électrolyte, ont été associés à la thérapie par chélation. En 2005, deux enfants, dont l’un autiste, ont souffert d’arrêts cardiaques et sont décédés après une chélation. En 2008, des études ont été stoppées car trop dangereuses.
    Conclusion
    La thérapie par chélation, telle qu’elle est utilisée en médecine alternative, n’a jamais fait la preuve de son utilité, coûte très cher et est dangereuse. Traitement à éviter de toute urgence."
  • Chelattherapie Stellungnahme des AOK-Bundesverbandes zur Chelattherapie, Dezember 2011 (allemand)
  • Nochmals – EDTA-Chelattherapie der koronaren Herzkrankheit ohne Nutzen arznei-telegramm 2002; 33: 23 (allemand)
  • http://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/chelation.html Saul Green: Chelation Therapy: Unproven Claims and Unsound Theories. Publié le 24.07.2007 (anglais).
  • http://www.quackwatch.com/01QuackeryRelatedTopics/Tests/urine_toxic.html How the "Urine Toxic Metals" Test Is Used to Defraud Patients (Comment le test des "métaux toxiques dans l'urine" est utilisé pour tromper les patients), Par Stephen Barrett, MD (anglais). Il y est expliqué comment et pourquoi les résultats des tests par chélation sont une arnaque. En gros, toute personne, malade ou en bonne santé, voit ses taux de métaux toxiques augmenter considérablement dans ses urines suite à l'administration d'agents chélateurs, ces taux sont ensuite comparés à des taux (minimes et normaux) sans administration d'agents chélateurs. La personne testée se voit diagnostiquée "intoxiquée" et déclarée malade, et il est alors conseillé au nouveau patient toutes sortes de traitements, thérapie par chélation, autres traitements par voie intraveineuse, compléments alimentaires, ou n'importe quoi d'autre que le praticien arrive à "vendre". (paragraphe Why Provoked Testing Is a Scam). Suit une liste de mises en garde des organismes officiels de santé, d'incidents, d'accidents, de procédures contre les organismes ou personnes utilisant ce test jusqu'en 2012.
  • http://www.nice.org.uk/usingguidance/donotdorecommendations/detail.jsp?action=details&dndid=1402 NICE (National Institue for Health and Care Exellence. Angleterre. 2013)
    Do not use chelation to manage autism in any context in children and young people.
    Do not use exclusion diets (such as gluten- or casein-free diets) for the management of core features of autism in children and young people
    Do not use secretin to manage autism in any context in children and young people
    Do not use hyperbaric oxygen therapy to manage autism in any context in children and young people.
  • http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-03/recommandations_autisme_ted_enfant_adolescent_interventions.pdf Autres traitements médicamenteux et biomédicaux
    La sécrétine n’a pas d’indication dans le traitement des symptômes des TED (non-efficacité démontrée, grade A).
    D’après l’expérience clinique des professionnels et du fait de l’absence ou du peu d’études disponibles en 2011 ayant évalué leur efficacité et leur sécurité, les traitements suivants, en dehors de leurs indications spécifiques, ne sont pas recommandés chez les enfants/adolescents avec TED en vue de réduire les symptômes liés aux TED :
    - immunothérapie ;
    - chélation des métaux lourds ;
    - traitements antibiotiques ;
    - traitements antifongiques ;
    - vitamines, régimes sans gluten et sans caséine, acides oméga-3
    - dextromethorphan ;
    - famotidine ;
    amantadine et sédatifs (benzodiazépines, antihistaminiques).
    L’insuffisance de preuve et l’expérience clinique ne permettent pas de recommander la naltrexone ou les alpha 2 adrénergiques (clonidine, guanficine) (accord d’experts).

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Références

  1. 1,0 1,1 et 1,2 Meyer FP: Über die 'Omnipotenz' der Chelattherapie. Forsch Komplementärmed, 5, 266-271, 1998)
  2. http://www.pasapas-tunisie.org/pdf/curriculum_vitae_dr_skorupka.pdf
  3. http://charlatans.info/news/Une-etude-sur-la-chelation
  4. Guldager B, Foergeman O, Jorgensen SJ, Nexo E, Jelnes R: Disodium-ethylene diamine tretaacetic acid (EDTA) has no effect on blood lipids in atherosclerotic patients. Dan Med Bull, 40, 625-627, 1993
  5. Sloth-Nielsen J, Guldager B, Mouritzen C, Lund EB, Egeblad M, Nrregaard O, Jorgensen SJ, Jelnes R: Arteriographic findings in EDTA chelation therapy on peripheral arteriosclerosis. Am J Surg, 162, 122-125, 1991
  6. Rij AM van, Solomon C, Packer SGK, Hopkins WG: Chelation therapy for intermittent claudication. Circulation, 90, 1194-1199, 1994
  7. Federspiel K, Herbst V: Die Andere Medizin. Nutzen und Risiken sanfter Heilmethoden. Stiftung Warentest Verlag, 2. Aufl., S. 219f, 1992
  8. Peterson GR: Adverse effects of chelation therapy. JAMA, 250, 2926, 1983
  9. Proksch, E.; Kölmel, K.: Zinkmangelsyndrom als Nebenwirkung von Chelatbildnern, Dt. med. Wochenschrift. 01/1985;110(25): 1001-1003
  10. Nissel H: Arteriosklerose und Chelattherapie. Wien Med Wochenschr, 136, 586-588, 1986
  11. NCAHF: Newsletter, 19, 2, 1996
  12. Zwerling CS, Estes EH: Branch retinal artery occlusion. A possible adverse effect of chelation therapy. N C Med J, 54, 172-174, 1993
  13. Federspiel K, Herbst V: Die Andere Medizin. Nutzen und Risiken sanfter Heilmethoden. Stiftung Warentest Verlag, 4. Aufl., S.217, 1996
  14. NCAHF: Newsletter, 19, 2, 1996
  15. American Medical Association: Chelation therapy. JAMA, 250, 672, 1983
  16. Wolff HP, Scheler F: Stellungnahme des Wissenschaftlichen Beirates der Bundesärztekammer und der Arzneimittelkommission der Deutschen Ärzteschaft: Wie sicher und wirksam ist die sogenannte Chelattherapie bei der Behandlung atherosklerotischer Gefäß-Erkrankungen? Dtsch Ärztebl, 81, 436, 1984
  17. Swinburn BA: Randomised trial of chelation therapy. N Zeal Med J, 108, 20, 1995
  18. http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm229320.htm
  19. http://www.coordonnance.fr/C%20nomade/links/12%20Dr%20%20Corinne%20SKORUPKA%20Le%20puzzle%20de%20l'autisme.pdf
  20. http://www.filariane.org/
  21. http://www.quackwatch.com/01QuackeryRelatedTopics/Tests/urine_toxic.html " [...] In 2005, the Autism Research Institute, which promotes a spectrum of questionable autism treatments, issued a 42-page consensus position paper called "Treatment Options for Mercury/Metal Toxicity in Autism and Related Developmental Disabilities"
  22. http://www.autism.com/pdf/providers/heavymetals.pdf Le document "Treatment Options for Mercury/Metal Toxicity in Autism and Related Developmental Disabilities", en anglais et en français.
  23. http://www.mange-mon-amour.be/index.php?pag=vision&vid=25
  24. http://fibroetmetaux.canalblog.com/archives/2013/02/19/26453238.html Exemple d'une cliente de Marc Verheyen
  • American Medical Association: Chelation therapy. JAMA, 250, 672, 1983
  • Federspiel K, Herbst V: Die Andere Medizin. Nutzen und Risiken sanfter Heilmethoden. Stiftung Warentest Verlag, 4. Aufl., S.217, 1996
  • Guldager B, Foergeman O, Jorgensen SJ, Nexo E, Jelnes R: Disodium-ethylene diamine tretaacetic acid (EDTA) has no effect on blood lipids in atherosclerotic patients. Dan Med Bull, 40, 625-627, 1993
  • Martin CD: Die Chelattherapie. Universitas Verlag, 1986
  • Meyer FP: Über die 'Omnipotenz' der Chelattherapie. Forsch Komplementärmed, 5, 266-271, 1998
  • NCAHF: Newsletter, 19, 2, 1996
  • Nissel H: Arteriosklerose und Chelattherapie. Wien Med Wochenschr, 136, 586-588, 1986
  • Peterson GR: Adverse effects of chelation therapy. JAMA, 250, 2926, 1983
  • Rij AM van, Solomon C, Packer SGK, Hopkins WG: Chelation therapy for intermittent claudication. Circulation, 90, 1194-1199, 1994
  • Sloth-Nielsen J, Guldager B, Mouritzen C, Lund EB, Egeblad M, Nrregaard O, Jorgensen SJ, Jelnes R: Arteriographic findings in EDTA chelation therapy on peripheral arteriosclerosis. Am J Surg, 162, 122-125, 1991
  • Swinburn BA: Randomised trial of chelation therapy. N Zeal Med J, 108, 20, 1995
  • Wolff HP, Scheler F: Stellungnahme des Wissenschaftlichen Beirates der Bundesärztekammer und der Arzneimittelkommission der Deutschen Ärzteschaft: Wie sicher und wirksam ist die sogenannte Chelattherapie bei der Behandlung atherosklerotischer Gefäß-Erkrankungen? Dtsch Ärztebl, 81, 436, 1984
  • Zwerling CS, Estes EH: Branch retinal artery occlusion. A possible adverse effect of chelation therapy. N C Med J, 54, 172-174, 1993