Dentisterie holistique
La Dentisterie holistique serait "une approche globale des soins dentaires, incluant le décodage dentaire, l'énergétique dentaire, l'abord psychosomatique et les clés des soins naturels et biologiques".
"La dentisterie holistique" selon Estelle Vereeck[1]
La dentisterie globale
La dentisterie holistique, encore appelée à tort dentisterie énergétique (cette dernière n'en est qu'un aspect), est à la mode. Mais au fait, de quoi s’agit-il ?""
Le terme holistique vient du grec holos qui signifie « tout ». La dentisterie holistique est donc une pratique qui tient compte du patient dans sa globalité, sa totalité.
L’être humain est doté de trois corps : un corps physique, un corps énergétique et un corps psychique. La dent résonne avec ces trois plans de l’être et le dentiste holistique se doit de les prendre en compte. Ces trois corps étant plus ou moins des concepts, plutôt que des réalités tangibles, on parle également de plans, niveaux, voire dimensions (voir Dentisterie holistique et conscience).
Le niveau physique
Le niveau physique est celui du corporel, du palpable, du mécanique. Organe le plus dense de tout le corps, la dent assure avant tout une fonction mécanique de broyage et aussi de calage des mâchoires. Cette dernière fonction la place en interaction directe avec le reste du corps par le biais de la posture.
Le dentiste holistique doit être conscient de l’incidence occlusale sur l’équilibre postural de la plus petite obturation qu’il pose dans la bouche de son patient.
Le niveau énergétique
Le niveau énergétique est plus subtil. Il ne se voit pas mais s’appréhende à travers des tests et des mesures (par des appareils spécifiques) dont le but est de s’assurer de la bio-compatibilité des actes effectués en bouche.
À ce niveau, le dentiste holistique est conscient de l’interaction de la dent avec la vitalité du corps. De nombreux circuits énergétiques relient dents et organes. Ces liens mettent en jeu le caractère hautement réflexogène du trijumeau, nerf crânien qui innerve le système dentaire.
Ils mettent également en jeu des liens de nature plus subtile par le biais des méridiens d’acupuncture, vaisseaux qui passeraient par les dents ou du moins seraient influencés par elles.
Cette partie de la dentisterie holistique qu’est l’énergétique dentaire a été popularisée par les nombreux débats et controverses sur la toxicité de l’amalgame dentaire (plombage).
Pour beaucoup de personnes, la dentisterie holistique se limite à retirer des amalgames et à les remplacer par des résines.
Le niveau psychique
Néanmoins, une pratique ne peut prétendre à la globalité si elle n’inclut pas le niveau psychique ou émotionnel. Le patient qui s’installe sur le fauteuil du dentiste est porteur d’une histoire, d’un vécu.
Pour une grande part c’est ce vécu, ce passif le plus souvent inconscient, qui conditionne la réaction du patient à un traitement donné. D’autant plus que la dent, organe cristallin, engramme le vécu, le mémorise dans sa structure. Chaque dent est un résonateur puissant du psychisme.
Traiter une dent, c’est appuyer sur une touche du clavier de l’inconscient avec des réactions variables (et parfois surprenantes) d’un patient à l’autre. On entre ici dans le domaine passionnant de la subjectivité humaine et la notion de personnalisation du soin prend tout son sens. Le dentiste holistique humaniste trouvera là un champ d’exploration sans fin de la nature humaine et un renouvellement toujours plus enrichissant de sa pratique.
Dès lors qu’on aborde ce plan, la notion de protocole de traitement perd son sens. C’est le patient et ses réactions qui conduisent le traitement et non plus une technique, une méthode ou une pratique préétablie. Il n’y a alors plus d’autre impératif que l’écoute du patient et des réactions de son corps, pour peu que lui aussi accepte de s’écouter et de s’impliquer activement dans le soin.
Il n’y a plus alors un thérapeute omnipotent et omniscient, le dentiste, d’un côté, et un patient soumis de l’autre, mais deux personnes qui collaborent activement, chacune dans son domaine respectif.
La synergie des trois plans
Ces trois plans sont intimement liés. Ils interagissent les uns avec les autres et ils n’est pas possible de les aborder séparément. Par exemple, les déposes d’amalgame pour être efficaces doivent prendre en compte le psychisme et le niveau émotionnel. Des études ont montré l’importance des facteurs psychiques dans la détoxination des métaux lourds. Un blocage émotionnel empêche le processus de détoxination de s’accomplir.
Le sens de chaque dent, porteuse d’une mémoire spécifique liée à l’histoire de la personne, est une clé incontournable pour que le corps puisse se débarrasser de ses poisons. Le poison physique (le mercure) est le reflet du poison psychique (l’émotion bloquée).
À savoir : le dentiste holistique n’est pas un psychothérapeute. La dimension psychologique doit être prise en charge par le patient lui-même ou par un accompagnateur spécifique.
Vers une dentisterie véritablement holistique
L’approche globale ou holistique implique bien plus que d’éviter l’amalgame de mercure. Outre employer un matériau compatible avec la santé, l’approche holistique doit prendre en compte la dent à tous les niveaux : du plus concret (fonction mécanique, restauration de l’occlusion) au plus subtil (sens et fonction symbolique de chaque dent en lien avec l’histoire de la personne).
Quand le dentiste intègre à sa pratique ces différents niveaux, alors il peut véritablement être qualifié d’holistique car les soins qu’il prodigue se font dans le respect de l’individu. Le temps où le praticien se contentait de reboucher une dent sans se poser de questions est révolu. Désormais, le dentiste veille à intégrer le soin dans l’équilibre global de la personne en tenant compte de l’occlusion, en choisissant des matériaux compatibles avec l’écologie individuelle et en étant à l’écoute des réactions émotionnelles de son patient. « Qu’est-ce que je touche chez cette personne en touchant cette dent ? » est la question à se poser sur les trois plans de l’être : physique, énergétique, émotionnel.
Les dentistes qui prennent en compte ces trois dimensions sont encore trop rares. Gageons pourtant que c’est une voie d’avenir pour la profession. En dentisterie comme en médecine, il est impossible de séparer l’âme du corps. Prendre en compte tous les plans de l’être est la clé de la guérison véritable.
Le patient holistique
Pratiquer une dentisterie holistique suppose une transformation profonde des habitudes de soins et des mentalités. Sans le savoir, ce sont les patients eux-mêmes qui freinent parfois le développement de cette nouvelle approche.
Ainsi le patient qui attend du dentiste qu’il prenne en charge l’intégralité du traitement jusque dans sa dimension psychologique fait porter au praticien une charge qu’il ne peut assumer. Son attente démesurée et irréaliste confine le patient dans une passivité qui n’est pas compatible avec la démarche holistique. La confiance nécessaire en l'homme de l'art ne doit pas se substituer à la conscience du patient.
En dentisterie comme dans toute pratique de guérison, le praticien n’est qu’un catalyseur. Il appartient au patient de prendre en charge la dimension psychique en faisant par lui-même (éventuellement assisté d’un thérapeute) le travail de libération émotionnelle lié à la ou les dents en soin. Un fauteuil de dentiste, fut-il holistique, n’est pas un divan de psy, ne l’oublions pas.
Ce n’est pas au dentiste de faire l’analyse symbolique de la bouche de son patient. Ce qui se produit sur le fauteuil, le petit plus de l’ordre de l’ineffable qui rend la guérison possible appartient d’abord et avant tout au patient. Ce « plus » se produit lorsque le patient s’associe consciemment et intentionnellement au soin que le dentiste pratique dans sa bouche. C’est au patient de se préparer par des lectures, des réflexions, des méditations, des séances chez un psychothérapeute, etc.
À cette condition, les séances chez le dentiste peuvent porter tous leurs fruits. La dentisterie holistique sonne le glas de la passivité du patient. Il est demandé à ce dernier de s’investir à touts les niveaux : temps, argent, énergie, conscience. Il ne serait ni juste ni réaliste d’en demander plus au dentiste sans rémunérer le temps supplémentaire passé avec le patient. Les équipements, les matériaux biocompatibles, les formations ont un coût. Une dentisterie holistique entièrement remboursée par la Sécurité Sociale est malheureusement une utopie dans le contexte économique actuel.
Le problème d’argent cache un problème de choix. Est-on prêt à investir pour sa santé, pour ses dents comme on le fait pour une voiture, une télé ou un produit de consommation ? La prise de conscience de la dimension sacrée du temple qu’est la bouche permet de faire un choix éclairé.
Personnes se situant dans la mouvance de la dentisterie holistique
- Sandrine Valette, chirurgien-dentiste diplômée de la faculté de Montpellier, ayant soutenu sa thèse sur les profils protéiques appliqués à la dentisterie en collaboration avec le Dr Bernard Vial, médecin généraliste, créateur de la médecine affective en décembre 1988. Aujourd'hui elle réside à 38250 Lans en Vercors, dirige des ateliers (qui lui auraient été demandés en mai 2006 par ses guides et maîtres de Lumière) et écrit des livres; elle n'exerce plus en tant que chirurgien-dentiste depuis 2007.
Mentionnons un article de Sandrine Vallette sur la dépose des amalgames dentaires, à faire sans anesthésie; les raisons évoquées: Toxicité des métaux lourds, Electrolyse des métaux lourds générant un courant électrique, Perversion énergétique[2]. Son site: "Nos dents à la source" (www.dent-ta-source.org). - Nicolas Stelling, dentiste exerçant en Suisse[3]
Références
- ↑ http://www.editionsluigicastelli.com/editionsluigicastelli/index.php?sp=page&c=406
- ↑ http://www.dent-ta-source.org/site/imgs/p_approche/giroflate.pdf
- ↑ http://www.editionsdelahutte.com/RESSOURCES/EXTRAITS-ETABLIR.pdf Extraits du livre de Georges Hadjo, Raymond Herren, Dr Nicolas Stelling: "Etablir un bilan bio-énergétique. L’électrophotonique pour traquer les maux du corps et mieux comprendre les manifestations de l’esprit." Remarque de Psiram: Il s’agit de l'étude des effets supposés de la dépose d’amalgames à l'aide de photographies kirlian. Les auteurs citent le Dr Elminger: La maladie résulte d'une altération de l'énergie vitale désaccordée, dont les symptômes et les signes sont les visages de la maladie.
cet article est une ébauche