Victimes de la Médecine Nouvelle Germanique
L’idéologie pseudo-médicale de la Nouvelle Médecine Germanique (NMG) a été inventée l’automne 1981 par l’ancien médecin Ryke Geerd Hamer, qui, en raison de nombreuses fautes professionnelles, perdra plus tard, en 1986, l’autorisation d’exercer la médecine. Hamer a promis et continue actuellement (2010) à promettre une guérison miraculeuse de maladies graves comme le cancer dans plus de 90% des cas. (Actuellement, en Allemagne l’espérance moyenne de survie à longue terme d’un malade du cancer est d’environ 55-60%, en Finlande ou en USA les espérances moyennes de survie dépassent les 60%). Les promesses fantastiques avancés par Hamer et son dogme, jamais prouvées scientifiquement, ont malheureusement convaincu de nombreux malades du cancer dans beaucoup de pays, surtout en Allemagne, Autriche, France, Belgique, Italie, Espagne et Suisse, tandis qu’elles n’ont presque pas trouvé d’audience dans les pays anglophones ou dans l’Europe de l’est.
Ce sont les victimes de la Nouvelle Médecine Germanique.
L’histoire, les développements documentés des maladies des personnes qui se sont soumis à un tel régime NMG montrent clairement que les promesses faites n’ont rien à faire avec la triste réalité. Elles montrent plutôt les espoirs d’un seul médecin mégalomane affecté d’un délire de persécution et anti-sémite acharné et de ses disciples et élèves comme Claude Sabbah.
En tout, le nombre total de personnes atteintes d’une maladie grave et qui sont décédés après avoir choisi le chemin pseudo-thérapeutique de la NMG, est malheureusement longue. Une recherche montre une chiffre d'au moins 140 personnes (140-160, chiffres de Aribert Deckers, Bremerhaven)[1]. En même temps, il faut craindre de nombreux cas supplémentaires inconnus. Aucun cas documenté n’est connu d’une guérison d’une maladie grave qui puisse être attribuée à Hamer et son idéologie. Pendant plusieurs années, plusieurs personnes ont fait des appels publics sur l’internet qui invitaient des anciens malades guéris à publier leur guérison. Personne n’a réagit à ces appels.
Une partie des victimes de la NMG (par exemple l’Allemand Sören Wechselbaum) serait aujourd’hui très probablement encore en vie, s’ils n’avaient pas suivi les conseils de Hamer. Malheureusement, beaucoup de malades ont dû souffrir inutilement de façon très cruelle avant de mourir. (Voir aussi: la documentation angoissante et triste d’anciennes collaboratrices de Hamer). Leur souffrance inutile est documentée ici dans les différents rapports dans ce texte. Un exemple en est le martyre de madame Michaela Jakubczyk-Eckert.
Nous documentons ici par ordre chronologique des cas bien documentés comme exemples de la réalité de la NMG. Beaucoup d’autre cas ne sont pas énumérés, faute de témoins et documents sérieux. Les rapports que nous montrons sont en relation soit avec Hamer lui-même, soit avec son élève Claude Sabbah (biologie totale, une doctrine très voisine de celle de la NMG), la méta-médecine et de thérapeutes qui s’orientent vers la NMG.
Le premier cas: sa femme
Selon Hamer lui-même, le premier cas à être traité de selon les méthodes de la NMG, a été celui de sa femme Sigrid Oldenburg, atteinte d’un cancer au sein. Elle mourra néanmoins plus tard, en 1985.
Le début: L’échec total de la NMG dans plusieurs cliniques de Hamer dans les années 80
La Nouvelle Médecine Germanique échouait de façon spectaculaire durant les premiers essais humains de Hamer, quand il était le seul médecin responsable des cliniques privées.
Deux journalistes de l’ hebdomadaire allemand « Der Stern" ont pu identifier 50 patients de Hamer dans sa clinique de „Rosenhof“, à Bad Krozingen. Quelque mois après la fermeture de l’établissement, sur ces 50 personnes, seules 7 étaient encore en vie.[2]
De nombreuses personnes (surtout françaises venues de Chambéry) sont décédées dans la clinique privée de Hamer (seul médecin responsable) à Katzenelnbogen. (voir à ce propos: la Documentation Nouvelle Médecine Germanique d’anciennes collaboratrices de Hamer à Katzenelnbogen).
1995: Olivia Pilhar (Autriche)
La petite autrichienne Olivia Pilhar avait six ans, quand en mai 1995, elle eut un néphroblastome (tumeur de Wilms“) à un rein. Une thérapie anticancéreuse fut suggérée avec un bon pronostic d’environ 90%. Mais, la thérapie est douloureuse et une néphrectomie à un rein est nécessaire, de plus une chimiothérapie provoque la perte temporaire des cheveux. Les parents de Olivia se mettaient en contact avec une femme médecin de Vienne (Wien, très probablement Elisabeth Rozkydal). Celle-ci les mettait en contact avec Hamer, qui à ce moment-là avait déjà perdu l’autorisation d’exercer la médecine depuis neuf ans. Hamer promettait au début ce que les parents espéraient: l’origine des douleurs d’Olivia était des simples flatulences (météorismes), et il fallait seulement caresser et masser le ventre.[3] L’enfant, selon Hamer, guérirait toute seule, sans thérapie particulière. Le „diagnostic à distance“ de Hamer: un „conflit de famine“ ('Verhungerungskonflikt'), parce que Olivia n’aimait pas la nourriture préparée par la grand-mère (après un déménagement, la grand-mère préparait les repas).[4] Selon le diagnostic à distance de Hamer, Olivia aurait un cancer du foie supplémentaire, apparu en très peu de temps. A cause du temps nécessaire à la formation d’un cancer (temps de latence), ceci est scientifiquement impossible. Hamer a conseillé à la mère de ne plus travailler et de rester auprès de l‘enfant – ce geste suffirait à guérir Olivia. Les parents évitaient de parler du contact avec Hamer avec les médecins d’Olivia. Ensuite les parents ont fuit avec leur enfant à l‘aide de quatre membres de la secte religieuse Fiat Lux a Kärnten (Autriche)[5][6][7], et enfin, via Munich (München), à Malaga chez Hamer (qui vivait a l’époque près de Malaga en Espagne). Mais, en Espagne, la guérison n’arrivait pas. La tumeur grossissait de plus en plus et la situation s’aggravait. Le volume de début de la tumeur était de 250 ml (un quart de litre), à Malaga le volume augmenta jusqu’à 4,2 litres et plus tard à 6 litres, le volume d’un ballon de football. Olivia avait de plus en plus de problèmes pour respirer, car la tumeur poussait d’en bas sur les poumons qui commençaient à s‘enflammer. Les jambes étaient gonflées, le sang ne pouvait plus retourner sans obstacle vers le cœur. Ensuite le poumon de droite s’écroulait complètement.[8] „Le ventre était gonflé comme celui d’une femme enceinte qui attends des gémelles“ disaient les médecins. Et Olivia avait de fortes douleurs. La TV allemande „Spiegel-TV“ arriva à trouver la famille Pilhar en Espagne. Hamer en profitait pour se présenter au monde. Il poussa la petite fille à se montrer durant une promenade le long de la plage de Malaga pour montrer qu’Olivia allait bien et que sa méthode fonctionnerait. Entre temps, en Autriche, un tribunal enlevait aux parents leurs droits de garde pour sept ans. A l’aide de la police, l’enfant fut transportée en Autriche où elle a subi une intervention chirurgicale et une chimiothérapie avec succès. Olivia est en bonne sante aujourd’hui (2010), 15 ans après la thérapie.
La presse de l’époque portait un grand intérêt au cas d’Olivia et à ses souffrances. Le père, Helmut Pilhar, envoyait des photos de sa fille à la presse pour influence l’opinion publique et vendait des droits de film pour une somme de 500000 Schilling.
Hamer essayait de renforcer les liens entre les parents et lui-même en divulguant des messages menaçants: les médecins, selon-lui, essayaient d’exécuter leur fille, disait-il. Selon Hamer, les médecins auraient provoqué des métastases (qui n’étaient pas présentes – donc inventées par lui) : métastases au foie, au cerveau et dans le péricarde. La chimiothérapie tuerait à 95%. Toutes ces interventions contredisent clairement la doctrine hamérienne qui préconise de ne pas terroriser le malade, et d’établir un contact empathique et respectueux envers lui.
Les parents d’Olivia furent à la fin condamnés à une peine de 8 mois de prison avec probation.[9] Le père, Helmut Pilhat, vit actuellement de la vente de livres, œuvres et conférences à propos de la NMG. C’est un ancien ingénieur qui ne possède aucune formation professionnelle en médecine, pas plus que sa femme. Il est resté un des fidèles d'airain de Hamer, et répète aussi les affirmations antisémites et anti-juives de Hamer. Hamer, en mars 2010, a déclaré Helmut Pilhar „agrégé“ de l’université de Sandefjord en matière „théorie de la nouvelle médecine“. La soi-disant université de Sandefjord est une simple entreprise pour la vente des livres de Hamer, enregistrée a l’adresse privée de Hamer et comprend une seule personne: le „recteur Hamer“.
Olivia est actuellement en bonne santé et est devenue une femme adulte.[10][11][12] En 2008, elle a été élue durant un concours parmi 3000 filles à cause de sa „beauté captivante“ dans le groupe gagnant. Dans une interview avec l’hebdomadaire autrichien Madonna elle disait qu’elle allait très bien.[13][14] L’interview n’avait pas plu au père d’Olivia. En 2010 il demandait, selon une source, une somme de 800000 a 1000000 Euro pour une interview de Olivia pour le journal autrichien „News“.[15]
1995: Helena Lumbreras (Espagne)
La Barcelonaise Hélène (Elena) Lumbreras avait 51 ans, quand, en 1987 une tumeur au sein gauche fut détectée. Elle essaya plusieurs méthodes non conventionnelles ou alternatives contre son cancer. Mais, l’opposante contre Franco, professeur universitaire et assistante de régie de Fellini e Rosi mourut dans de terribles souffrances, laissant derrière elle son mari et deux filles. Au début elle essaya une cure d’un curandero (guérisseur spirituel) local qui voyait des dangers dans les canalisations d’alimentation en eau de la ville de Barcelone et voulu guérir son cancer avec de la musique de Mozart et des photos de cathédrales qui devaient être appliquées contre sa poitrine. Mais ces manoeuvres ne furent pas payées de succès. Le cancer continua à se développer et il se forma une métastase dans la colonne vertébrale. Ce n’est qu’à ce moment là, et très tard, qu’Elena décida de commencer une thérapie conventionnelle. Elle commença une chimiothérapie et une thérapie interventionnelle en radiologie. Mais, après ces interventions, elle retourna de nouveau aux méthodes alternatives. Elle essaya une cure hyperthermique qui cause une fièvre artificielle qu’elle ne supporta pas très bien et qui ne montra aucune efficacité. A la fin elle tomba sur Hamer, qui à cette époque vivait près de Malaga (pratiquement en fuite des autorités autrichiennes), mais qui depuis 1986 ne pouvait plus exercer légalement la profession de médecin. Le tuyau venait d’un copain qui travaillait dans une station TV. Sa fille Valeria racontera plus tard, que sa mère Elena avait pris contact avec un „centre Hamer“ à Malaga, où „on“ la consola avec une promesse fantastique: „en trois semaines tu seras guérie si tu suis la méthode du Dr. Hamer“. Elena obéit de façon aveugle les conseils téléphoniques d’une voix lointaine et anonyme avec fort accent allemand. Le 12 mars elle s’isola dans sa chambre, car elle ne pouvait pratiquement plus marcher. La voix allemande de Malaga donna l’ordre de ne pas utiliser des médicaments contre la douleur (thérapie analgésique) et surtout d’éviter la chimiothérapie. A cause des douleurs, Elena dormait seulement une heure par jour et ne voulait plus manger. Après deux mois d’ordres et de conseils téléphoniques, un médecin NMG se présenta soudain, le Dr. Vicenç Herrera de Barcelona. Herrera était de l’avis que la tumeur du sein gauche serait un signe d’un soi-disant „conflit mère-enfant“. Entretemps les douleurs d’Elena augmentaient. L’expert en NMG Herrera voyait dans ces douleurs une relation avec l’hypothèse d’un processus de re-calcification (processus de calcification) qui serait un signe positif de guérison. En juin, la situation s’aggrava encore et le 20.6.1995 Elena fut transportée d’urgence à l’hôpital. C’est là qu’elle voit par hasard à la télévision une émission à propos de la petite Olivia Pilhar (voir plus en haut). Elle apprend par la TV que Hamer n’avait plus le droit d’exercer la médecine. Elle dit alors à sa fille Valéria: «Ojalá lo hubiera sabido antes», (Ojalá si je l’avais su auparavant). Le dernier médecin qui la traitait selon la doctrine de la NMG était Vicenç Herrera Adell (agé de 43 ans à l’époque). Le 4 aout 1995 Elena meurt en souffrance. Les deux médecins NMG Juan Puget Valencia et Vicenç Herrera furent dénoncé à la police par la famille Lumbreras. Puget Valencia se désolidarisera alors de la NMG. Mais l‘information judiciaire fut stoppée. Le Colegio de Médicos de Barcelona a ensuite défendu pour deux ans à Herrera d’exercer des thérapies selon la NMG en cas de cancer, et de faire de la publicité pour Hamer et sa méthode. Herrera n’accepta pas le verdict et se pourvoit en recours au Consejo del Colegio de Médicos de Catalunya, qui à la fin lui retire l’autorisation d’exercer la médecine- (probablement seulement pour une période limitée).
1997: Dunja Huszar (Autriche)
Dunja Huszar de Graz (Autriche) avait 17 ans, quand, en 1993 ,se déclare une leucémie. En même temps, elle était enceinte et, pour des raisons compréhensibles, elle refusait une chimiothérapie avec transplantation de moelle, car cette thérapie aurait menacé la vie du phoetus. Son frère aurait pu offrir les cellules nécessaires. Dunja met au monde un enfant sain. Ensuite elle entre en contact avec le monde des disciples de Hamer. Dunja refuse alors toute thérapie conventionnelle. Sa mère la renforce dans sa décision de se fier à la doctrine de Hamer. Sans prendre de médicaments et sans thérapie, elle meurt à l’âge de 21 ans, peu de temps après la naissance d’un deuxième enfant.[18]
2000: Gaby J., la fille de Rose-Laure Huber (Suisse)
La chaine TV RBB du „Land“ (c’est à dire la région ou département) Berlin-Brandenburg transmettait le 10 novembre 2005 dans le cadre des émissions „Kontraste“ un film à propos de la mort affreuse de l‘infirmière suisse Gaby J.[19] (le nom est connu à l’auteur de ce texte, mais la famille ne veut pas qu’on mentionne le nom de famille de Gaby). Gaby est née en 1952. Elle était malade d’un cancer du sein et refusa toute thérapie conventionnelle supplémentaire à une opération d’ablation du sein. Elle était convaincue pur et dur par la Nouvelle Médecine Germanique. Du côté des personnes liés a la NMG, on lui dit que les symptômes n’étaient que des „signes“ d’une auto-guérison. Il fallait seulement tenir ferme disaient-ils. Mais, elle meurt le jour 5 juin 2000 dans de terribles souffrances.
Sa mère, Rose-Laure Huber a expliqué les derniers jours de sa fille dans la transmission qui suit:
[commentaire: traduction proche de l’original parlé]
- Elle était seulement un squelette avec la peau et quelque cheveux. Elle avait l’aspect d’une personne de 90 ans. Toute la poitrine était ouverte, putride, plein de sang et de pus, le dos également – une seule grande plaie . On voyait presque les os, tout était parti. Les douleurs étaient certainement terribles.
Selon Rose-Laure Huber, la NMG est responsable de la mort de sa fille:
- Je les accuse d’accepter que beaucoup de personnes meurent de façon terrible. Sans aide médicale. Ce sont des menteurs, ce sont des gens qui méprisent l‘homme. Je ne sais pas quoi dire de plus.[20]
2000: Karin von Gunten (Suisse)
Karin von Gunten avait cancer du col de l’utérus et était une convaincue de la NMG. Elle meurt le 15 novembre 2000. Elle croyait en un „conflit“ comme origine du cancer, et en croyant d‘avoir trouvé son „conflit“ elle refusait toute thérapie conventionnelle. Très tard, un an après le diagnostic et après de nombreuses tentatives d’auto-guérison, elle se rendait compte qu’une intervention chirurgicale pourrait être utile. Au début, elle fut aidée par sa famille. Plus tard, durant les dernières deux semaine de vie, elle se sépara de la famille et fut aidé par une amie.[21]
2000-2001: femme inconnue (Suisse)
Le journal suisse „Tages-Anzeiger“ informait ses lecteurs en 2003 de la mort cruelle d’une femme suisse ayant un cancer du sein et qui s’était confiée à la nouvelle médecine germanique.[22]
Chronologie: la femme, agée de 47 ans de la région de Mutschellen (Zurich) fut informée le 4 aout 2000 qu’elle avait un cancer au sein gauche. Une ponction révèla qu’il s’agissait d’un cas de tumeur maligne. Par des „amis“ elle apprend l’existence de la NMG et elle décida de refuser toute thérapie conventionnelle. Deux femmes thérapeutes de la NGM la convainquent qu’elle guérirait prochainement. Durant un an, le noeud dans le sein reste sans symptôme, quand soudainement il s’ouvre et libère du sang. Les deux femmes de la NMG se montrent sûres que ce serait seulement le résultat de la ponction du médecin. Mais la femme va à l’hôpital, où on remarque que le sein était gonflé de pus et que la tumeur avait augmenté de volume. Une opération était difficile à réaliser. La femme refusa toute chimiothérapie et thérapie de radiation, car cela serait „mortel“ comme disaient les deux thérapeutes. La blessure d’opération ne se fermait pas, et une inflammation devient chronique avec une sécrétion continue de pus. La femme devint de plus en plus faible et devait à la fin se déplacer en chaise roulante. La douleur était terrible, mais elle refusait tout médicament contre la douleur, en accord avec les règles de la NMG. Les deux thérapeutes étaient toujours de l’avis que leur patiente serait sur le chemin de la guérison. La femme est désespérée et voyage avec son mari vers Espagne pour voir Hamer. Mais Hamer semble embarrassé et perplexe. Le mari se rappelle: „ il a examiné ma femme dans la salle de l’hôtel, mais n’a rien fait de plus.“ Hamer informe la femme qu’elle serait dans une phase de guérison. La raison de l’existence du cancer serait un conflit de partenariat (conflit avec un partenaire) et conflit avec le père, dit Hamer. Le mari de la femme est cependant sûr: „notre mariage était bien heureux“ et „ ma femme n’avait aucun conflit avec son père“. Le mari reste solidaire avec sa femme et respecte ses décisions, mais s’inquiète de plus en plus. Dans les mois qui suivent, la situation s’aggrave et le cancer progressait vers les épaules et bras. „Du coté du bras droite il manquait une grande partie de l’os, et aussi de l’os scapulaire manquait une partie“ raconte le mari. Les deux thérapeutes n’en démordent pas: ce ne serait qu’une phase de guérison et les os repousseraient disent elles. A la fin, la femme meurt, dans de terribles souffrances. Encore peu de jours avant sa mort, elle se montrait optimiste et croyait guérir prochainement. Après la mort, le mari s’ouvre envers les deux thérapeutes et se fait des reproches de ne pas être intervenu. La réponse fut: „Ah, vous n’avez pas résolu votre conflit, c’est pour cela que ta femme est morte“. Peu de temps après la mort de sa femme, meurt également sa belle-soeur. Elle aussi avait choisi le chemin de la NMG.
2002: Sören Wechselbaum (Allemagne)
Sören Wechselbaum était un jeune homme sportif, âgé 25 ans en 2002, quand une tumeur fut détectée à un testicule. Selon sa mère Christa, son fils fut fidèle à NMG jusqu’à sa mort. Il refusait toutes les thérapies conventionnelles. Il faut savoir cependant que la tumeur du testicule est une des formes de cancer qui sont très bien guérissables: avec une thérapie efficace (opération plus chimiothérapie), environ 95% des hommes survivent à long terme. Ryke Geerd Hamer lui-même eut une tumeur à un testicule en 1978. Il fut opéré à l’époque et est encore en vie aujourd’hui (après 32 ans en 2010). Mais son supporter Sören meurt. Un seul jour avant sa mort il se confie à son ami Stefan et regrette sa décision mortelle. Sa mère Christa continue à protester régulièrement en forme de démonstration contre Hamer et sa NMG.[23]
2004: Carmen (Allemagne)
Carmen (le nom complet n’est pas connu) eut un cancer du sein (carcinome intra-ductal) en 2003 et elle meurt durant la même année, à l’âge de 33 ans. Elle refusait toute thérapie conventionnelle de la part des médecins. Elle s’orientait vers des Heilpraktiker (personnes autorisés à exercer la médecine en Allemagne, sans être médecin) et Ryke Geerd Hamer, qui vivait encore en Espagne à cette époque et qui était connu en ce pays. Un curandero promet une guérison rapide, sans chimiothérapie, sans rayon X et sans opération. Elle devait seulement „résoudre“ ses „conflits“ et le cancer partirait tout seul disait-il. Selon les récits de son ami Erik Stolz (sur l’internet), Hamer lui-même reçoit Carmen chez lui et fait une „conflictolyse“ qui se serait déroulée „avec succès“. Mais, Carmen eut une attaque d'apoplexie cérébrale, qui fut analysée comme être une banale „crise épileptoïde“ selon la NGM, à traiter avec des boissons froides et un refroidissement de la tête avec de la glace. La tumeur du sein reste. Carmen va de plus en plus mal, elle a de fortes nausées. Il se forme des métastases, la tumeur progresse vers le dos et les douleurs augmentent. En 2004, les récits de Erik Stolz cessent, il ne parle plus de Carmen. Au début de 2005, on apprend sur l’internet que Carmen était décédée, probablement déjà en été 2004. Les administrateurs du forum pro-NMG effacent les discussions qui suivent.[24] Des observateurs sont cependant capables de sauver quelques preuves. Pour le Heilpraktiker, l’échec thérapeutique reste sans conséquences. Des détails de l’agonie sont à trouver dans un forum d’adhérents à la NGM, en plus sa soeur décrit l’évolution de la maladie dans une émission de „Kontraste“ (RBB) en aout 2007.[25]
2005: le frère de Wolfgang Adelheim (Allemagne)
Le malade en question avait une forme traitable de leucémie, mais il était un disciple de la NMG hamérienne et fut traité par Hamer lui-même. Son médecin était très probablement Anton Bader, un adhérent bien connu de la „méta-médicine“ très poche de la doctrine de Hamer. Selon le conseil donné par Hamer, le malade décide de ne pas se faire traiter par la médecine conventionnelle et il meurt, en perdant de plus en plus de sang et en douleurs. Selon Hamer cependant, la leucémie ne serait pas à craindre, il s’agirait plutôt d’une situation positive, et même „à espérer“.
Son frère Wolfgang Adelheim se rappelle: Mr Hamer l’a clairement déconseillé à mon frère: s’il se faisait traiter par la „médecine scolastique (médecine classique) ce serait sa fin. Cette phrase, il l’a répétée et répétée dans les conversations avec nous. Mr Hamer a dit qu’il aurait une vue complètement différente du phénomène maladie et sa leucémie serait un processus d’auto-guérison de la part du corps. Et mon frère s’est embarqué là-dedans.[26]
2005: Ellen Pegoraro (Italie)
En 2005 l’étudiante italienne Ellen Pegoraro meurt à l’âge de 27 ans. Elle fut traité par un médecin qui s’orientait vers la NMG: Roberto Zanella de Arqua Petrarca (province PV). Zanella fut accusé de meurtre involontaire, mais la procédure judiciaire fut classée, car il meurt entretemps à cause d’un cancer.[27]
2005: Michaela Jakubczyk-Eckert (Allemagne)
La plupart des informations et des photos à propos du déroulement de la maladie de madame Jakubczyk-Eckert proviennent de son mari Gilbert et du médecin qui a soigné Michaela au début.
L’artiste-peintre Michaela Jakubczyk-Eckert est née le 14 novembre 1964 et elle est décédée le 12 novembre 2005. Elle eut un cancer du sein à la fin de l’an 2000 et au début elle était très anxieuse. C’est seulement un an plus tard (à la fin de 2001) qu’elle va chez un médecin. Après une thérapie initiale, elle refuse toute thérapie efficace et thérapie contre les douleurs jusqu’à sa mort. Elle entre en contact avec la doctrine et le milieu de la NMG à travers l’internet. Avec sa mère elle visite Hamer en 2002 en Espagne. Selon les souvenirs de son mari (qui était critique envers Hamer), Hamer lui aurait dit que son cancer au sein du coté droit (selon Hamer parce qu’elle était droitière) serait le résultat d’un „conflit avec un partenaire“. Le mari se souvient aussi qu'Hamer aurait défendu toutes les thérapies conventionnelles et aussi une opération qui était prévue à l’époque. Quand les deux femmes demandent à Hamer combien il y avait à payer (Hamer n’avait pas l’autorisation d’exercer la médecine en Espagne) celui-ci aurait conseillé d’acheter deux de ses livres pour 150 Euros, les femmes acceptent alors „l’invitation“. Après son retour, Michaela Jakubczyk-Eckert termine la thérapie qu’elle avait commencée. Peu de temps après, Hamer est arrêté en Espagne et extradé en France (procès de Chambery). Michaela fait un don pour son procès. Un „groupe d’études de la NMG“ ("Studienkreis der Germanischen Neuen Medizin") en Rhénanie-du-Nord-Westphalie s’occupe d’elle et renforce sa foi en la doctrine NMG. Mais la situation s’aggrave et Michaela ne peut plus rester à la maison et entre dans un hospice pour malades souffrants de maladies incurables à Köln (Hospiz Lohmar, Cologne). Là, le personnel est horrifié à cause du manque de soins et de l’état de Michaela. Elle meurt dans des souffrances terribles.
2005: Corinne Thos (Rouen, France)
Corinne Thos, est alors agée de 41 ans, professeur de danse sportive. En 2003 elle apprend qu'elle a un cancer du sein, elle fera que quelques séances de chimiothérapie, et abandonnera tous les traitements, sur les conseils d’un psychothérapeute rencontré dans son école de danse, c'est alors que les mensonges vont commencer, Corinne dira à ses proches qu'elle n’a plus rien. Mais Corinne change, s’éloigne un peu plus de sa famille, la manipulation mentale infligée à l'adepte de la médecine nouvelle fonctionne comme il se doit: isoler la victime pour avoir la liberté d'agir. Deux ans plus tard Corinne annonce à ses proches qu'elle a toujours son cancer du sein, et que les os sont touchés, mais une adepte de la Nouvelle Médecine, lui répète que son cancer des os est normal, "ce sont les trous qui se referment". Cette adepte a déjà été condamnée par la justice française.
A fond dans la stratégie de la Nouvelle Médecine, Corinne tente de convaincre ses proches, mais son état s'aggrave, elle ne peut plus marcher.
Deux mois plus tard, le 23 novembre 2005, Corinne décède, chez elle, laissant une petite fille de 2 ans, et des proches, à qui, elle n’a pas pensé avant de se lancer dans cette dérive. [28][29][30][31]
2006: Domenico Mannarino de Crotone (Calabre, Italie du sud)
Le 20 aout 2006 meurt après de terribles souffrances, et sans l’assistance de son médecin traitant, le policier italien Domenico Mannarino de la ville de Crotone (en Calabre). L’homme de 50 ans meurt des suites d’une tumeur aux poumons et de métastases. Depuis novembre 2005 il connaissait sa tumeur aux poumons qui avait au début un diamètre d’un centimètre. Il choisit une „thérapie“ selon la NMG, car un médecin qui lui était apparenté (B.L.) était un adhérent de la doctrine de Hamer. En vérité, ce médecin ne travaillait pas à Crotone, mais était un médecin de la clinique „San’t Andrea“ de Rome, mais toutefois, il venait régulièrement à Crotone pour s’occuper de patients privés. Domenico Mannarino, avec sa femme Cinzia, fait un voyage à Aulla en Ligurie, où il consulte auprès d’un des médecins „expert“ en NMG, le Dr. Lupi. Lupi demande 150 Euro pour la consultation et montre clairement qu’il serait opportun d’acheter chez lui des livres à propos de la NMG. Et en effet, le couple achète des livres chez lui. Il faut savoir qu’à Aulla se trouve la représentation de l’imprimerie des livres NMG en langue italienne (une société à responsabilité limitée), liée à Lupi. Cinzia et Domnico s’étonnent beaucoup: Lupi parle presque tout le temps de lui-même et se met en scène, ils sont déçus. Plus tard, le président de l’organisation pro-Hamer ALBA (de Gènes), l‘ex barman suisse Marco Pfister (sans aucune formation professionnelle en médecine), entre en scène et croit devoir ausculter Domenico Mannarino. Le médecin B.L. ensuite trouve un diagnostic particulier: il refuse le diagnostic radiologique d‘une tumeur aux poumons et croit en une simple „ulcération de bronches“ et exclut catégoriquement un cancer. Ce médecin interdit toute thérapie de la médecine scientifique moderne au patient et déconseille aussi d'autres examens radiologiques. Et il demande à Domenico de ne pas parler de ses choix thérapeutique (NMG) avec d’autres médecins, et de ne pas révéler son nom comme médecin actuel. B.L. promet une guérison rapide de son „ulcération“. Domenico Mannarino suit les conseils de B.L., mais la situation sanitaire s’aggrave rapidement. La tumeur grandit et une métastase est visible au menton. Selon B.L., ce serait un signe d’une guérison. Plus tard apparait une hémiplégie causée par le cancer et il meurt chez lui à la maison, soigné par sa femme et ses trois enfants. Son docteur (le seul qu‘il pouvait contacter selon leur accord) n’était pas joignable, car en vacances dans les iles caraïbes. Après son retour il ne console pas la veuve mais au contraire lui fait des reproches, elle aurait été, selon B.L., „sceptique“ envers la NMG dit-il, et elle aurait une co-responsabilité pour la mort de son mari. La veuve répond qu’elle aurait encore lu des chapitres du livre pro-GNM Testamento di una nuova medicina à son mari, quand celui-ci était incapable de lire et de bouger, étendu dans son lit de mort. L‘ ex policier Mannarino était soigneux, et avait noté tous les évènements du déroulement de la maladie, et beaucoup de détails dans un carnet. En même temps il gardait aussi tous les reçus et factures. Sa femme Cinzia est actuellement en possession de ce carnet, dont elle a publié une partie sur l‘internet. A cause des relations familiales, elle connait très bien le médecin B.L. et a su que celui-ci n’a pas voulu appliquer la NMG dans le cas d’un cancer de sa propre mère, à laquelle il a conseillé une radiothérapie conventionnelle. La veuve courageuse a dénoncé B.L. à la police, mais en vain: le cas fut clos sans condamnation. Quand Mme Cincizia Alunni a voulu apparaitre à la TV italienne (RAI) pour parler de son mari et de la NMG, elle fut menacée. Elle fut agressée par une personne masquée et armée d’un pistolet. Elle renonça alors à faire l‘interview à la télévision.[32]
2006: Aldo de Bergame (Italie)
En décembre 2006 meurt à Bergame (Bergamo) en Italie le jeune disciple de Hamer, Aldo, à cause d’un cancer du gros intestin. Aldo était très actif sur l’internet, surtout dans un forum où les adhérents pro-NMG et les sceptiques échangeaient leurs avis (forum du comique italien très populaire Beppe Grillo). Il utilisait le surnom „Ali Baba“ pour rester anonyme. Il était un adhérent très acharné de la NMG, fasciné par la simplicité (et primitivité) de cette doctrine. Plusieurs membres dans ce forum étaient déjà inquiets, on se demandait pourquoi il était tellement fixé à Hamer et ces hypothèses. Très probablement, il était déjà malade. Il commence à parler de symptômes et lentement on comprend qu’il a un cancer. Le 20 septembre 2006 il parle d’une tumeur, qu’il met en relation avec son cancer. Il ne veut pas aller chez un docteur, il veut se soigner lui-même. (En vérité on a su plus tard que ce n’était pas tout a fait exact, il voulait aparement protéger un ou une thérapeute inconnu(e) et peut-être aussi ses parents qui étaient orientés vers la NMG) . Personne dans ce forum ne donne le conseil d’aller chez un docteur. Le 2 octobre apparaissent les premiers doutes envers la NMG, car il avait entre temps lu un livre du charlatan et médecin romain radié et condamné Tullio Simoncini qui offre un système concurrent et aussi primitif que celui de la NMG: tous les cas de cancer sont en vérité causés par le champignon „Candida albicans“ à traiter avec du bicarbonate de sodium (poudre à lever de cuisine). Simoncini est cependant un critique de la NMG, et cela a créé des doutes chez Aldo, en sachant que Hamer voit dans les micro-organismes des „aides“ pour guérir et pas un agent nocif. Aldo ne réussit pas à résoudre ce contraste entre deux doctrines absurdes, il était aussi complètement profane en médecine. Le 24 novembre il parle d’une grande tumeur qui gonflerait son ventre, il perd du sang et doit être traité d’urgence dans un hôpital (où on traite seulement la perte de sang). Selon lui il devrait guérir rapidement, car il aurait fait une „conflictolyse“ avec succès. Aldo, sur l’internet, s’accroche à une anecdote d’un malade affecté d’un prétendu cancer du cerveau qui aurait été guéri par la NMG, mais il ne reçoit aucune indication précise. Il commence à penser à une opération. Dans sa situation fatale, il choisit de se mettre en contact avec l’association ALBA de Gènes, qui réunit en Italie les disciples de Hamer et vend des séminaires et cours en NMG (chiffre d’affaires: + d’un million Euro par an). A son email de détresse est répondu avec un email standard de ALBA qui le déçoit: il lit que ...le patient est responsable de sa thérapie... Il comprend, que soit on ne le prenait pas aux sérieux, soit il était incompétent ou qu’on ne voulait rien savoir de lui. Son dernier post dans le forum est pratiquement un adieu au monde et en même temps un message de refus total de la médecine moderne. Il ajoute qu’aucun médecin NMG ne l’aurait traité (peut être il déclare ça à la demande d’un tel). Il ne comprend pas pourquoi sa conflictolyse ne’amène pas à la guérison espérée. Les derniers mots parlent d’un destin. Quelques jours avant sa mort, Aldo laisse tous ses mots de passe à une amie. Elle devait continuer à écrire en son nom. Mais l’amie, choquée par la mort de son ami, ne réussit pas à faire cela et révèle des détails de son cas. Selon elle, Aldo avait un cancer du gros intestin qui se transmet comme une forme de cancer d’origine génétique. D’autres membres de sa famille auraient choisi une opération du même type de cancer et auraient survécu. (probablemment la polypose adénomateuse familiale). L’existence de cette forme de cancer contredit d’ailleurs clairement la doctrine de la NMG, qui prévoit un conflit particulier au début de la formation du cancer, et exclue les facteurs génétiques ou de l’ambiance (tabac, radiation etc). [33]
2006: Franco Longo de Carugo (Italie)
L’adhérant italien de la NMG Franco Longo de Carugo (près de Côme) avait un cancer des os et s’est laissé traiter par le médecin Samorindo Peci selon les principes de la MNG (plus précisément selon des règles d’une „Medicina Biologica de Peci“, proche de la doctrine hamérienne). Auparavant l’homme âgé de 51 ans avait été traité sans succès par des thérapeutes inconnus de la MNG. Il est actuellement pratiquement sûr qu’il est décédé. Longo avait un blog dans lequel il parlait en détail de sa maladie et de la thérapie par Samorindo Peci. Selon Longo, Peci s’intéressait aux images radio de sa tête (Tomodensitométrie - TDM cérébrale). Selon Peci, sa tumeur serait le résultat d’un conflit et il aurait déjà guéri depuis longtemps, si il n’avait pas travaillé autant (9 mois au lieu de 6). En plus, un pansement à la morphine contre la douleur serait gênant et à supprimer. Peci prescrivit une préparation homéopathique et un biphosphonat (Zometa). Les dernières entrées dans son blog concernent les douleurs croissantes, qui, selon lui, dériveraient de la guérison de ses quatre tumeurs aux os. Depuis le 21 octobre 2006 il n’y a plus eu d’entrées dans le blog. Dans les forums de discussions où Franco Longo était également actif, personne voulait ou pouvait donner de renseignements à son propos.[34]
2007: Heinz-Dieter Schlömer (Allemagne)
Heinz-Dieter Schlömer (16 mars 946 – 10 mars 2007) de Bergheim près de Cologne (Köln) fut atteint d’un cancer intestinal en 2001 (cancer du colon). A l’hôpital, on lui conseilla de se faire opérer. Mais Heinz-Dieter Schlömer avait pleine confiance en son médecin et ami „W“ de Bergheim, qui traitait selon la « Nouvelle Médecine ». Avec ce médecin généraliste et d’autres patients de celui-ci, il voyage en mars et en juillet 2003 pour voir Hamer dans son exil espagnol, et ne se laissa pas traiter, suivant les conseils de son médecin « W », selon la médecine conventionnelle,. Son médecin déclarera plus tard (durant l’examen judiciaire du cas) que son patient „n’aurait pas voulu“ de thérapie médicale. La tumeur de l’intestin continua à grossir et les troubles de santé augmentèrent. Il se développa un carcinome qui remplit une grande partie du petit bassin, affecta une grande partie de l’intestin et la vessie. En 2004, à la clinique universitaire d’Aix-la-Chapelle (Aachen), une grande partie du cancer très avancé est enlevée lors d’une opération, d’autres opérations suivirent en 2005. Mais, Heinz-Dieter Schlömer mourut après trois ans d’application de thérapie MNG le 10 mars 2007. Sa petite tumeur du début pesait à la fin quatre kg.[35]
2007: les „cas Rossaro à Vicence et Padoue (Italie)
Le médecin italien Paolo Rossaro de Albignasego (près de Vicence en Vénétie, Vicenza en italien) est connu en tant que médecin dont les diagnostics et les thérapies s’alignent sur ceux de la MNG. Il pratique par exemple une méthode de diagnostic typique de la GNM, qui dérive des TDM du cerveau de Hamer. Ses patients atteints de cancer racontent unanimement qu’il se réfère à Hamer et qu’il décrit sa méthode en tant que méthode-Hamer. Rossaro a aussi fondé une association privée nommée Primum-vitae. Plusieurs des ses patients traités par la MNG de Rossaro sont décédés malgré la méthode-Hamer, parmi eux deux patients atteints du lymphome de Hodgkin, qu’on sait aujourd’hui traiter de façon efficace. Les patients racontent unanimement aussi, que Rossaro leur aurait déconseillé, c’est typique de la GNM, de se faire traiter d’après les règles de la médecine scientifique. Dans un cas de cancer des poumons, cette forme de cancer aurait été expliqué comme étant la „conséquence de la mort du père“, sans aucune preuve à l’appui. On ne connait par contre aucun cas de guérison par sa méthode. Après les cas de décès, Rossaro fut accusé d’homicide involontaire et de coups et blessures ("omicidio colposo" art 589 cp et "lesioni colpose"). La chambre des médecins examine une privation d’approbation et le parquet de Padoue a déjà ouvert une enquête, fait saisir des documents et fait confisquer du matériel lors d’une perquisition. Un médecin juridique a été chargé de produire une expertise.[36][37] Le quotidien ‘Il Gazzetino di Padova’, le 8 mai 2008, relate que son épouse, concernant un procès civil à propos des pensions non versées à son épouse et à sa fille se montant à 34.000 euros, dans le procès-verbal a dit qu’à côté de son activité médicale, son mari exercerait aussi en tant que dentiste et chirurgien esthétique et qu’il serait un membre secret d’une organisation de médecine alternative.
- Christan Trevisan. La nuit de noël 2007 est mort à Vicence (Vicenza, en Vénétie) le chauffeur de camions Christian Trevisan, d’un lymphome de Hodgkin, âgé de 35 ans seulement, il laissait derrière lui une femme et une fille avec lesquelles il projetait encore de fêter Noël.[38] Selon les indications de plusieurs articles de journaux, il aurait refusé au début toute aide de la médecine moderne et aurait mis toute sa confiance dans la Nouvelle Médecine selon Hamer et le guérisseur Paolo Rossaro. Rossaro le traitait avec de l’„aqua oceanica“ (eau d’océan), des vitamines et sa méthode MNG de Hamer, en vain. Cependant quand son état de santé s’aggrava, Rossaro se décida à se laisser hospitaliser , très tard et de toute urgence, dans une clinique, où, choqués, les médecins ont décidé de dénoncer leur collègue Rossaro à la police. Trevisan: ... il est un disciple d’Hamer théorie d’Hamer voulait dire le chaufeur de camion au sujet de son médecin. Et ensuite : … je me suis entêté dans la thérapie d’Hamer et croyais que ce serait le meilleur moyen de guérir : sentiments d’estime de soi-même et certitude de guérison en tant qu’antidotes contre la douleur. Mais le lymphome s’aggravait ... Une organisation privée a joué ici un rôle, du nom de « Primum vitae » de Polverara (Vénétie), dont le président est Paolo Rossano[39]. Christian Trevisan n’a cependant pas survécu, le lymphome était trop avancé.[40][41]
- En 2007 est mort à Padoue un homme âgé de 21 ans d’un (nom inconnu) d’un lymphome de Hodgkin. Lui aussi avait été traité par Rossaro et avait refusé l’aide d’une thérapie conventionnelle.
- Anna Tosin de Vicence est morte à l’âge de 60 ans d’un cancer du sein. Elle avait également été traitée par Paolo Rossaro. D’après les indications de divers articles de journaux, Rossaro lui aurait également déconseillé de se laisser traiter par la médecine conventionnelle, conseil qu’elle a suivi elle aussi.
Hodkin-Lymphom : Le lymphome de Hodgkin est un cancer avec un bon pronostic de survie si on suit à temps une thérapie convenable. C’est ce que montre une étude scientifique portant sur plus de 14 000 cas traités. Environ 90% des patients traités sont toujours vivants cinq ans après. Dans les années 60 le taux des survivants était encore seulement de l’ordre de 30%. Avec la radiothérapie et la chimiothérapie, 96% de l’ensemble des 920 patients allemands atteint de ce syndrome étaient encore vivants après 5 ans, et 95% d’entre eux étaient encore vivants après 10 ans (1994-2003). Selon une étude aux USA, le pronostic était de plus de 80%.
2007: Maresa T. L. de Bergame (Italie)
L’italienne Maresa L. (née en 1959), chimiste diplomée, fréquentait depuis trois ans un cours de la GNM à Aulla en Ligurie (voir Dr. Lupi plus haut dans le texte), quand, en 2004, alors qu’elle était âgée de 48 ans, on lui annonça, suite à un examen histologique, qu’elle était atteinte d’un cancer du sein. On lui recommanda une opération, qu’elle refusa avec véhémence. Elle refusa aussi toute autre visite médicale et examens complémentaires. Elle refusait tout traitement par la médecine scientifique et se fiait entièrement à la NMG. Elle abandonna son poste de travail dans une entreprise allemande de chimie et devint professeur de Tai-Chi. Elle se fit traiter à la fois par un thérapeute du nom de P. P. à Bergame et par le président de l’association pro-NMG ALBA de Genève Marco Pfister, qui n’a aucune formation professionnelle en médecine, et avec lequel, d’après les indications de ses proches parents, elle était en contact téléphonique presque tous les jours. En juin 2007 son état de santé s’aggrava dramatiquement. Elle ne pouvait plus marcher et en aout 2007 sa peau prit une couleur de plus en plus jaunâtre (ictère hépatique). Pfister lui fit savoir qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Elle serait devenue « jaune » de rage parce qu’elle n’avait pas eu la possibilité de participer à un voyage à Ischia, où elle avait déjà loué à l’avance une maison de vacances. Toujours selon Pfister, il y aurait seulement une raison « esthétique » pour une opération. Le 27 aout elle fut transportée d’urgence à l’hôpital de Bergame (Ospedali Riuniti di Bergamo) où on lui fit une transfusion de sang. Le sein gauche était plein de tumeurs, le mamelon rétracté. Des métastases s’étaient formées en plusieurs endroits de son corps. Le 28 aout 2007 après-midi, elle tomba en coma hépatique et mourut le même jour après avoir subi des douleurs épouvantables. Un examen un jour avant sa mort indiquait que son foie était détruit presque complètement par une métastase, ce qui était la cause de l’ictère (couleur jaune de la peau). [42][43]
2007: Jacqueline Starck (Belgique)
La Belge Nathalie de Reuck raconte dans son livre "On a tué ma mère" la mort de sa mère Jacqueline Starck, une victime de la Biologie totale selon Claude Sabbah, un ancien élève de Ryke Geerd Hamer. La télévision belge (francophone) RTBF, le journaliste Philippe Dutilleul et Nathalie de Reuck ont réalisé un long reportage sur le sujet. La fille de Jacqueline Stark a retrouvé les thérapeutes de sa mère. Plus précisément, la fille Nathalie raconte dans son livre et dans le documentaire sa rencontre avec les trois charlatans, parmi eux un kinésithérapeute ostéopathe bruxellois. (Citation d’un enregistrement sur bande audio : ... Moi, ce qui est certain, c’est que chimio ou radio, je ne le ferais pas. Tu sais, tu peux enlever la tumeur [...] pfffft [...] si tu n’as pas résolu le conflit, ça continue…”). Jacqueline Starck, âgée 60 ans, avait un cancer du sein, elle en est morte en 2007. La tumeur ne fut pas soignée de façon conventionnelle, car les thérapeutes l’avaient convaincue qu’elle „avait rien“ et que les symptômes démontraient seulement un „conflit intérieur“ dont il fallait trouver l’origine. Les thérapeutes travaillent par radiesthésie, magie noire, kinésiologie, pendules, ... Tout était bon pourvu que ce ne soit pas de la médecine. Même l’aspirine n’était pas autorisée. Un des thérapeutes la „soigne“ à distance par téléphone, à partir d’un centre français et s’est fait payer en liquide par payement postaux. Deux mois avant sa mort, Jacqueline Starck se rend compte d’avoir été dupée par un groupe d’escrocs et demande à sa fille de révéler l’escroquerie et de dénoncer les responsables. Elle confie à sa fille tous les documents et bandes audio des conversations qu’elle avait enregistrées de ses „gourous“.[44][45][46][47][48][49][50]
2007: Compte-rendu dans le forum ALBA (Italie)
L’association ALBA mettait à disposition un forum internet à propos de la NMG, qui n’était pas visible pour les personnes non-internes. En 2007 paraissait dans ce forum un compte-rendu très critique d’un médecin italien et oncologue débutant E.T. de Rimini (le nom est connu). E.T. était très intéressé par la NMG, mais montrait un scepticisme croissant, car il était au courant d’expériences NMG avec des malades du cancer. Selon E.T., huit malades du cancer auraient été traités selon la NMG, et aucun n’aurait survécu, toujours selon E. T. un Dr. Trupiano d’un „comité scientifique“ de ALBA était au courant des détails. Quand ce compte-rendu fut rendu public dans un autre forum et dans un article de journal, les responsables d’ALBA effacèrent tout de suite beaucoup de messages dans ce forum interne. Et en juin 2007 ce forum fut fermé par ALBA. ALBA expliqua que des „personnes étrangères à ALBA“ auraient pris le contrôle du forum. ALBA et Trupiano n'ont jamais publié les données à propos des ces expériences.
2008: Serge Bidart
Sa soeur nous transmet son témoignage:
Aout 2006, mon frère m’appelle sur mon portable : « Coucou p’tite sœur c’est ton fréro, alors vos vacances au Pays Basque toujours aussi bien? » Que du positif au téléphone dans notre conversation et d’une voix douce mais tremblotante Serge m’annonça que sa biopsie était positive… Son petit bouton cutané était un cancer au visage… Un ressentit indescriptible de douleur pour mon frère envahie mon corps. La famille est avertie et le soutien familial est présent.
Serge commença sa chimiothérapie et radiothérapie très vite. Il supporta ses deux traitements de choc… Le courage de se battre était bien présent durant deux à 3 mois. Je l’accompagnais à sa chimio et un jour il me parla d’une dame qu’il voyait, une kinésiologue elle lui procurait énormément de bien et d’apaisement pour mieux gérer son cancer…. Je lui conseillai de continuer sa chimio et radiothérapie mais il refusa que j’en dise plus et que ça le regardait.
Durant un an notre relation était tendue, il disait que tout allait bien, c’était faux. Serge ne nous avait pas parlé de ses choix qui le détournait de nous. C’est 6 mois avant qu’il ne décède que nous comprenions ce qu’il se passait… Mais c’était trop tard!!!!
Mon frère avait décidé de stopper ses 2 traitements à l’hôpital et se tourna vers des charlatans de la région P.A.C.A. et du Rhône Alpes. Une kinésiologue; il revu cette dame à plusieurs reprises durant sa maladie et à chaque fois il se disait léger et heureux de l’avoir vu et qu’il fallait qu’il fasse un travail sur lui et auprès de sa famille pour savoir pourquoi il était malade. Un « Docteur » en décodage biologique lui donna les mêmes impératifs que la kinésiologue. Cet homme maintient qu’il n’a jamais dit à mon frère de stopper sa chimio. Serge m’avait demandé de venir le voir, son cancer avait évolué. Il commençait à avoir l’œil droit qui sortait de son orbite. Mon frère me parlait de sa Tumeur mais il l’appelait la Tuvie…
A un certain moment, il prit une inspiration et lentement il m’annonça que par ma faute il avait déclaré une Leucémie mais que je n’étais pas responsable de son cancer le Cylindrome Sinus Maxillaire pour cela il allait partir en Gironde voir la famille et poser certaines questions afin de comprendre qui en était la cause…. J’étais anéantie, effondrée, comment mon fréro pouvait me dire une telle horreur, je ne le reconnaissais pas. Le souffle coupé, les yeux en pleurs je lui fis comprendre que la il m’avait terriblement blessée et secouée. 48h00 après ce traumatisme subit, un fleuriste me livra un magnifique bouquet de fleurs envoyé par mon frère. Serge avait compris que l’objectif de me détruire était atteint!!! Et il s’en voulait.
Un Naturopathe lui transmet par Email des liens d’AMESSI VIA HAMER + des liens sur une clinique : Pro Leben à Igls : Médecine Biologique, Serge avait prévu de s’y rendre !!!! C’est avec ce naturopathe que mon fréro passa sa 1ère commande pour faire la cure de Rudolf Breuss, cure de jus de légumes à faire pendant 42 jours… Ce naturopathe et un dentiste arrivent à le convaincre de se faire arracher des dents dévitalisées qui nuisent encore plus à sa guérison… Fin février 2008, ils le font en clinique.
Nous étions impuissant à cette cure, il y croyait. Endoctriné, aveuglé par leurs mauvaises paroles Serge maigrissait à vue d’œil mais pour lui c’était normal… Pour lui, la tumeur « tuvie » partait en même temps que ses kilos. De la même façon pour ses hémorragies c’était le cancer qui sortait pour toujours de son corps!!!! Très amaigri il commença à perdre de son énergie et refusait l’hospitalisation. Son orbite évoluait avec des hémorragies que maman stoppait car il ne voulait pas d’infirmière. Notre mère, une maman extrêmement forte et courageuse ne pouvait que apaiser par sa tendresse et ses soins la souffrance de ses cris causés par la douleur de son unique fils et des hémorragies à l’orbite… Son cancer était visible, il sortait de son œil droit.
Avril 2008 Serge accepte l’hospitalisation à contre cœur, il pourrait quitter l’hôpital il le ferait, ses jambes ne le portent plus. Mon frère terminait sa vie aveugle dans une profonde souffrance, la tumeur se propageait extérieurement sur son visage. Les 15 derniers jours de sa vie, le plus dur pour lui était de ne plus pouvoir nous parler…. le larynx était touché… Son visage nous ne le voyions plus, il était tout bandé pour cacher sa tumeur et les hémorragies, seul sa bouche était visible…. Décrire sa souffrance c’est très douloureux….
Un couple Iridologue pour suivre une méthode supplémentaire en Allemagne. Ces charlatans ont réussit à l’endoctriner de la même façon qu’un médecin T.J. A eux 5, voire plus, ils ont emmené mon frère sur cette route de la mort dans des douleurs insupportables. Ils sont nombreux à être responsable de sa fin de vie, de se détournement des soins conventionnels.
Dès le 1er jour de son hospitalisation Serge était abandonné de ces charlatans. Mai 2008 mon frère décède à l’age de 42 ans.
2008: Manuela Trevisan (Italie du Nord)
Manuela Trevisan, âgée de 45 ans, de la ville de Casarsa della Delizia (province Pordenone, de la région Frioul-Vénétie julienne) meurt le 10 juin 2008 d’une tumeur cérébrale. Les détails de sa mort sont révélés par sa soeur et sont publiés dans la presse locale. Selon les articles, elle était patiente du psychiatre Danilo Toneguzzi. Toneguzzi est bien connu dans le milieu des disciples italiens de la NMG, car il est le représentant du soi-disant „comité scientifique“ de l’association ALBA de Gênes, qui rassemble les adhérents de la NMG et vend des cours à ce propos. Selon le rapport de la soeur de Manuela, Toneguzzi avait conseillé à sa patiente d’interrompre une thérapie conventionnelle contre son cancer, parce que les „ tumeurs cérébrales“ n’existent pas (c’est une théorie souvent avancée par la NMG). Selon un article du „Messaggero Veneto", il aurait cherché à trouver l’ « origine » du lymphome. Selon l’avis du psychiatre, l’origine serait une maladie du père de la patiente. Ses soucis au sujet de la maladie de son père auraient déclenché le lymphome. Pendant un an Manuela est induite en erreur par le psychiatre. Toneguzzi l’avait persuadée par exemple que les sucreries auraient des effets utiles en cas de maladie. Dans un autre article de journal consacré au cas de décès, on cite d’autres conceptions et recommandations absurdes de Toneguzzi. Ainsi, manger un simple pudding ,dans le cadre d’une thérapie s’appuyant sur la Nouvelle Médecine Germanique, serait utile au patient dans la phase finale des plus graves maladies. La soeur de la défunte, après le décès, dépose une plainte contre le psychiatre, et celui-ci est accusé en Italie d’homicide volontaire (omicidio colposo).[51]
2009: Alain Piat (Canada)
Sa fille Marion témoigne:
"Tout a commencé en octobre 2007, mon père était en mission professionnelle au Guatemala. Un matin, il était plus capable d’uriner, un calcul qui bloquait la vessie, opération d’urgence. L’urologue qui l’a opéré à remarqué que la prostate avait une forme et aspect anormal. Biopsie, tests sanguin, diagnostic pessimiste, cancer de la prostate. Déjà dans sa tête, la décision était prise, il ne voulait pas se faire mutiler, ni être l’objet d’un quelconque acharnement médical, tel sont les thermes qu’il employait en parlant de la médecine traditionnelle. Il rencontre très peu de temps avant tout ça un thérapeute de la médecine nouvelle germanique, mon père se tourne donc vers lui pour voir ce qu’il en pense. Il faut trouver votre conflit, explique le thérapeute, ensuite tout ira pour le mieux, je vous aiderais à trouver votre conflit. Alors mon père se confie (au téléphone) de tout et de rien avec un homme qu’il ne connait qu’à peine. Le thérapeute fini par mettre le doigt sur le problème…Sa fille...moi…le copain avec qui j’étais en couple... j’ai donné le cancer à mon père à cause du tracas qu’il se faisait pour mon couple...Bien sur je ne me sens plus coupable du tout car je sais à quel point cette médecine est ridicule de A à Z, mais imaginez comment vous vous sentiriez quand une conversation sérieuse avec votre père sur l’amour du moment, un amour de passage devient un message poignant que vous lui avez donné le cancer.. Bien sur ce passage de l’histoire est peut être le moins difficile à entendre pour vous et à écrire pour moi. Tout ça n’a fait que dégénérer au fur et à mesure que les jours et les mois avançaient. Au début mon père continuait à travailler, puisque de toute façon son contrat finissait en juin 2008. Je dirais que d’octobre 2007 à juin 2008 tout a été à peu près. Mais lorsque mon père à arrêter de travailler il a commencé à se laisser, aller à se plaindre de douleurs dans le dos et dans les hanches. Nous sommes parti en France pour le mariage de ma tante (sa petite sœur) puis il allait de plus en plus mal à notre retour ça n’allait toujours pas il était souvent en train de dormir et restait couché car la douleur était difficile à gérer. Nous avons décidé qu’il fallait peut être qu’il aille à l’hôpital pour au moins voir ce qui se passait. Il accepte mais ne veut pas de médicament ni de chirurgie ni rien, les choses sont claires. Les docteurs pensent aux métastases osseuses, tests, diagnostic : cancer des os. Et là, tout a commencé à dégénérer. Papa va de plus en plus mal, la tension monte, il est alité se lève pour manger, aller aux toilettes et fumer ses cigarettes. Puisqu’il est alité et avait énormément de difficulté à se lever, maman et moi devions s’occuper de lui tout le temps, au début ce n’était pas difficile puisque comme je vous dis il arrivait quand même à se lever pour certaine chose. Mais par la suite tout s’est écroulé. Il ne pouvait plus du tout se lever, il souffrait le martyre, mais c’était normal il guérissait spécifiait le thérapeute, car pour eux la souffrance fait parti de la guérison… il n’avait pour médicament que des aspirines qu’on prend pour les maux de têtes, et des médicaments à base de plantes que son thérapeute lui vendait, ainsi que des huiles essentielles à mettre sur la langue. En octobre 2008, il souffrait tellement qu’il criait qu’il pleurait, quasiment sans cesse. Puis il souffrait tellement, qu’un jour nous le convainquons de se faire hospitaliser, il accepte contre tout attente. Quand l’ambulance est arrivée les ambulanciers ont eu beaucoup de mal à le mettre sur la civière tellement sont corps lui faisait mal. Dans l’ambulance, papa parlait aux ambulanciers pourquoi il souffrait ‘’parce qu’il guérissait’’ il disait. Et il expliquait ce qu’était la médecine nouvelle germanique. Une fois à l’hôpital, les infirmières proposent des médicaments pour le soulager mais il ne voulait rien. Comme il n’acceptait aucuns médicaments et ne voulait subir aucun traitement alors les médecins lui donnent congé il doit retourner à la maison. De plus en plus sont état se détériore, il ne se lève plus pour aller aux toilettes, nous lui avions mis un pot à coté de son lit et il portait des couches car bien souvent il ne sentait rien quand il urinait. Il souffrait horriblement, il mangeait très peu, il nous parlait très très mal, car parfois nous oublions de faire des choses qu’il nous avait demandées, mon père qui avait toujours été très bon et très gentil avait changé du tout au tout. Puis un jour, il nous parle de se séparer il voulait partir, il nous explique qu’il fallait qu’il parte pour guérir car avec nous il n’y arriverait jamais… (Mais en réalité ce n’était que les mots du thérapeute…). En décembre 2008, il ne se levait plus du tout, il fumait dans la chambre, mangeait dans la chambre etc... Nous ne pouvions rien faire, nous avions tout essayé, à chaque fois que maman essayait de le convaincre d’aller à l’hôpital elle en prenait plein la gueule, c’était horrible. Moi aussi j’ai déjà essayé le matin maman allait travailler, moi mes cours ne commençait qu’a 13h donc j’étais le matin avec papa tous les matins il me réveillait de bonne heure car il avait besoin de quelque chose alors je me levais, pour mon père j’aurais fais n’importe quoi. Un matin je l’entend hurler mon nom, il disait Marion aide moi, alors je me lève en sursaut je vais le voir et il avait tellement mal qu’il en était blanc, les muscles qui lui restaient étaient tout crispés… j’ai voulu lui dire qu’il fallait appeler une ambulance mais j’en ai aussi pris plein la gueule : ‘’ tu crois que c’est le moment de me parler de votre putain de médecine, vous voulez vraiment m’énerver toi et mère c’est que ça que vous voulez j’ai mal vous comprenez, j’ai mal, mais arrêter de me parler de votre médecine de merde, car je vais guérir sans elle vous verrez…’’ Ensuite il a eu un problème de phlébite alors apparemment il fallait qu’il mange de l’ail. Ensuite il a eu une plaie de lit aussi appelée escarre, là il fallait qu’il mâche du Plantin (mauvaise herbe) et qu’il l’applique sur sa plaie... La plaie était rendue à 15 cm de diamètre… un trou en bas du dos… En Janvier 2009, il décide de faire la démarche de partir de la maison, il voulait aller dans un établissement de soins palliatifs, parce qu’il n’arrêtait pas de répéter qu’avec nous il ne guérirait pas. Alors il fait les démarches, cela prend beaucoup de temps, entre temps maman et moi nous occupions toujours très bien de lui, maman le lavait le soir, moi le matin je lui préparais un lunch pour la journée, je m’assurais qu’il avait tout ce qu’il faut autour de lui, j’aérais sa chambre je lui parlais, je lui mettais de la glace sur le front car il avait des maux de têtes énormes mais ça nous n’avons jamais su ce qu’il en était car aucun test n’avait été fait il ne voulait pas. Puis en juillet 2009 des ambulanciers viennent le chercher pour le transférer à la maison de soins palliatifs. Il nous avait dis 1 mois que lorsqu’il sera dans la maison de soin il ne voulait pas qu’on aille le voir, il voulait rester seul pendant au moins 1 mois… et bien malheureusement il est rentré au soin palliatif un lundi, le mardi une infirmière nous appelle pour nous dire que son état s’est énormément aggravé il ne bouge plus il ouvre les yeux mais ne reconnais pas les gens il ne parle plus il ne mange plus… je suis allée le voir et je savais qu’il nous reconnaissait parce que je le voyais dans ses yeux mais il n’avait plus la force de rien faire son corps était épuisé par la douleur. Le mercredi ça ne s’était pas arrangé, il ne parlait toujours pas ouvrait à peine les yeux nous lui parlions mais aucun réponse ni geste. Nous avons demandé à mon frère de monter de Québec pour venir à Montréal car nous savions que c’était bientôt la fin. Le mercredi soir chacun notre tour nous sommes allé dans la chambre à papa pour lui dire de nous protéger, et pour lui dire surtout à quel point on l’aimait et qu’on allait jamais l’oublier et à chacun de nous il a tourné la tête et a fait un très beau sourire. Le soir maman et moi sommes rentrés et mon frère voulait passer la nuit avec papa. Le jeudi matin à 6h son dernier souffle est arrivé."
Marion a créé un blog "Seulomonde", on y trouve son témoignage [52].
2009: Susanne Rehklau (Allemagne)
[[image:Pilhar-I-Chip.jpg|Théorie du complot de [[Helmut Pilhar] à propos d'un meurtre à attribuer à l'implantation d'un micro-chip mortel chez Susanne Rehklau|350px|thumb]]
Le jour de noël 2009, meurt Susanne Rehklau, 12 ans, de Altusried (Oberallgäu, Bavière) des suites d’un cancer. A la date du décès, l’enfant, de plus en plus amaigrie, se trouvait à la maison. La maladie commença en juillet 2009, il s’agissait d’un carcinome chorion des ovaires*). Les parents de la malade avaient autorisé au début une thérapie conventionnelle auprès du Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen et dans une clinique de médecine complémentaire privée, mais peu de temps après ils changent d’avis et défendent toute thérapie conventionnelle en disant être fidèles à la doctrine de la NMG, malgré d’un pronostic de survie (en cas de thérapie conventionnelle) de 70% à 80%. Les parents choisissent une diète selon Johanna Budwig et une thérapie avec du gui (viscum album) utilisé surtout en Médecine anthroposophique (voir: [5]). Ils disent avoir eu connaissance de la NMG par l’internet. Les parents et la fille étaient en contact téléphonique avec Hamer.
Un médecin du Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen appelle en septembre 2009 la commune d’Oberallgäu qui appelle le tribunal de Kempten. Le tribunal supérieur de Munich (München) intervient et enlève aux parents leurs droits de garde. Au début de novembre, Susanne Rehklau est examinée au Centre Hospitalier Universitaire d’Ulm. Son état s’était aggravé énormément. Dans son rapport, le médecin traitant, le prof. Steinbach, écrit : ’à cause du délai important de traitement, il s’est passé une reprise de la tumeur et un regain de croissance. Des métastases se sont formées et maintenant, les chances de survie sont désormais estimées à seulement 20% à 30%. D’après Steinbach Susanne aurait probablement pu être sauvée par une chimiothérapie ininterrompue.
Sur internet, Susanne est citée:
- En ce moment je ne prends pas de médicaments [...] depuis que je suis à la clinique, ne n’ai pas vu de médecin, même pas Mme Dr. U. [...] J’aimerais savoir si la NMG c’est bien, car c’est la méthode avec laquelle on me traite maintenant. C’est une chose qui me (pré)occupe. [...] J’ai parlé deux fois par téléphone avec le Dr. Hamer, mes parents ont téléphoné beaucoup de fois avec le Dr. Hamer. Nous avons envoyé par fax les images et documents. Le Dr. Hamer m’a parlé d’un kyste à un rein. Il m’a demandé si j’avais eu un accident de baignade. Le Dr. Hamer m’a aussi demandé, si j’étais tombée une fois sur le ventre, ces derniers temps. En effet, j’étais tombée en juin 2009 sur le ventre. Le Dr. Hamer a dit qu’à cause de l’accident de baignade un kyste s’était formé au rein. J’étais une fois en mars 2009 au Kristallbad (un établissement de baignade de la région). D’après Hamer, le conflit avait alors été résolu, parce que j’ai commencé de nouveau à oser plonger sous l’eau, ce que je n’avais pas osé avant. Dr. Hamer pense qu’à cause de la chute sur le ventre le kyste aurait éclaté. Dr Hamer a encore aussi dit que le liquide du kyste se serait répendu dans le ventre [... je ne veux pas faire de chimio, parce que le Dr. Hamer dit que tout fonctionne autrement avec sa médecine [...] Dans la clinique Gisunt, j’étais seulement une fois sous contrôle. La clinique Gisunt a dit qu’elle ne fait pas d’hyperthermie, si le Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen fait une chimiothérapie. C’est pourquoi nous ne pouvons pas être soignés là-bas. En tout cas, c’est ce que j’ai compris.
Selon sa mère, Susanne ne serait pas morte du cancer:c’était sa mission (au sens ésotérique: son devoir). C’était le chemin qu’elle voulait prendre. Et maintenant il est fini... peut-être, je n’exclurais plus la mort ainsi ... je n’ai pas l’impression cependant que j’aurais pu faire quelque chose de mieux ou de différent. Je ne pense pas à la possibilité qu’avec une chimiothérapie elle vivrait encore. C’était la chose correcte. C’était son chemin, qu’elle a pris.[54]
Les parents de Susanne ont présenté leur propre site Web sur l’internet (http://www.f-rehklau.de). Des liens (en janvier 2010) conduisent sur le site de la NMG, de Karl Probst, de l’électro-thérapie du cancer (Electro Cancer Therapy ou ECT), amygdaline, Matthias Rath, Johann Georg Schnitzer et de l’association privé « Menschen gegen Krebs » de l’ancien infirmier Lothar Hirneise.
Parce que le médecin du Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen avait peur pour la vie de l'enfant, il se tourna vers la fin de Septembre 2009, vers le Bureau de protection de la jeunesse d’Oberallgäu et l'affaire vint devant le tribunal de Kempten. Lors d’un examen ultérieur à l'Hôpital Universitaire d'Ulm il s'est avéré que l'enfant avait des métastases, et les chances de guérison étaient alors estimées à seulement 20% à 30%.
Hamer intervenait de son asile de Norvège, donnait des diagnostics lointains et des conseils douteux par téléphone et faisait des "expertises" non sollicitées qu'il envoyait aux tribunaux et aux parties concernées et qu’il complétait avec ses théories de complot. Il se produirait une "guérison" rapide, promettait Hamer de Norvège. L’enfant n’aurait pas de métastases, seulement des kystes. Il n’y a absolument aucun danger de mort. Il n’y a pas, de toute façon, de problème de santé sérieux. D’après Hamer, tous les conflits étaient résolus, et Susanne Rehklau n’aurait pas pu mourir d’une « constellation de conflits » défavorables (selon le choix des mots de la NMG). La promesse de guérison faite par Hamer conduisit finalement à l’arrêt de la thérapie et à la mort de l’enfant.
Le 8 novembre 2009 Hamer parlait, dans une "expertise", d'une tumeur de l'ovaire droit. Hamer : Chez l'enfant Susanne on a constaté une tumeur de l'ovaire. Le programme biologique significatif spécial a commencé par un conflit de perte de la part d’un parent à cause d’un départ [à retravailler] [...] A partir de là, un carcinome ou terato-carcinome a grossi sur l'ovaire droit. Cela signifie une prolifération des cellules reproductrices commandée par le tronc cérébral qui contient une sorte de reproduction archaïque. Hamer identifiait aussi un soi-disant foyer hamérien, adapté à son diagnostic lointain : C’est pourquoi nous voyons dans un carcinome ovarien, une sorte de reproduction supplémentaire [additionnelle] qui, dans un lourd conflit de perte, représente un gros HH dans le tronc cérébral (ici : droit) […] Si l’ovaire gauche était concerné, alors ce serait : «vouloir envoyer un pareil exemplaire de cette sorte (de prolifération ?) sur le chemin» [à retravailler]. Dans l’expertise finale de Hamer du 24 décembre 2009 (après la mort de Susanne) il dit, se contredisant complètement donc: Et bien que le carcinome ovarien de gauche (pas de droite comme on le supposait précédemment [comme on le croyait auparavant]). Les « expertises » et présomptions d’Hamer étaient donc basées sur une erreur parce que le carcinome ovarial était en réalité du côté gauche. Hamer avait donc basé tous ses diagnostics précédents sur la supposition éronnée que la tumeur était du côté droit. La découverte du conflit correspondant (le « père vouloir avoir revenir » [à retravailler]) et le foyer hamérien soi-disant adapté à son diagnostic ne convenait pas dans la réalité aux concepts [mot à vérifier] de la NMG.[55]
Quand on a su que la jeune fille était morte, Hamer a déclaré à la télévision allemande (en janvier 2010)[56], qu’il y aurait eu des circonstances mystérieuses et qu’on aurait implanté secrètement à l’hôpital à Susanne une soi-disante puce de mort (un micro-chip). Selon l'imagination de Hamer ce micro chip aurait contenu une capsule de poison et pouvait être déclenché par satellite. En conséquence, la fille aurait été prise pour cible (tuée) parce qu’elle aurait été une preuve vivante et indésirée d’un succès de la GNM. Comme « preuve » d’une soi-disante implantation de puce, son disciple Helmut Philhar cite la page Internet « i-chip.de ». On peut constater cependant qu’il s’agit d’un fac-similé de la page de l'artiste Birte Kleine-Benne. Il s'agit donc d'un hoax (d'une blague) typique d'internet.
La famille Rehklau a été défendue dans les procès judiciaire par l’avocate Birgit Steinacker. Un rôle a aussi été joué par le médecin croate et adepte de Hulda Clark Sasha (Sascha) Tesic[57][58], qui a examiné l’enfant le 31 octobre 2009 et a produit une expertise dans le sens de la GNM et qui ne voyait aucune nécessité pour une « thérapie de médecine conventionnelle » et qui faisait de vagues suppositions à propos de « conflits existentiels », tout comme l’utilisation prétendue de morphine.
Le ministère public de Kempten, entre-temps, a ouvert une information judiciaire, tant contre Hamer que contre la mère, pour homicide involontaire et manquements aux devoirs de soins et d’éducation. La mère est passible de 5 ans de détention.[59]
2002 - 2009: Cinq cas de décès liés à la méta-médecine et la NMG en Norvège
En Norvège, on connait depuis des années les activités de traitement des cancéreux selon la méta-médecine. L’idéologie du traitement de la „méta-médecine“ est très proche, selon ses propres dires, de la NMG. La Norvège est aussi l’exil choisi par le guérisseur Ryke Geerd Hamer, qui réside maintenant (2009) à Sandefjord (en dehors de l’Union Européenne, donc). Comme la télévision norvégienne l’a signalé en avril 2009, ces activités ont été exercées en particulier par Bent Madsen et Dagfrid Kolås. On sait également que le méta-médecin allemand Anton Bader a fait des conférences en Norvège. Selon, au total, huit émissions de la télévision norvégienne (trois en accès libre et cinq autres en accès payant), plusieurs patients malades du cancer, auraient été convaincus par les thérapeutes de la méta-médicine de ne pas commencer une thérapie de médecine conventionnelle ou de l’abandonner. Cela s’est traduit par au moins cinq décès, où – selon les dires des journalistes – on soupçonne que le décès est dû à l’abstention d’une thérapie valide et effective. En même temps, on ne connait aucun cas d’une guérison attribuable à cette doctrine.
La norvégienne Elsemarit Fjeldheim, âgée de 52 ans, est décédée d’un cancer du sein en 2006. Le cancer avait été détecté à un stade très précoce et on lui avait donné un bon pronostic avec un traitement en temps opportun. Mme Fjeldheim refusa cependant tout traitement par la médecine scientifique et en particulier toute opération. Mme Fjeldheim écrivait un journal intime où décrivait en détail l’évolution de sa maladie. Selon ce journal, elle connaissait la NMG et elle proposa à son médecin traitant de se faire traiter par deux thérapeutes de la méta-médecine en Norvège (Bent Madsen et Dagfrid Kolås). Curieusement son médecin fut d’accord avec ça. Plus tard, une instruction sera conduite contre ce médecin à ce propos. Au début, Mme Fjeldheim était présentée par les deux thérapeutes comme un cas exemplaire de l’efficacité thérapeutique de la NMG. Bien qu’elle alla de plus en plus mal, on l'avait persuadée qu’elle allait guérir très bientôt. Cependant, environ un an après le début de la thérapie GNM, elle décéda.[60][61][62]
2009-2010 La famille Seebald (Autriche)
La famille Seebald a quatre enfants. Les parents sont tous les deux HIV séro-positifs, et refusent cependant une thérapie conventionnelle. Tous deux nient l’existence du SIDA, sont disciples de la NMG de Hamer et adversaires de la vaccination. En dépit des conseils médicaux défavorables, la mère Barbara met au monde, à la maison, une fille (Muriel), malgré l’infection HIV de la mère et le risque d’infection qui en découle pour l’enfant. La sage-femme chargée de l’accouchement n’a pas été non plus informée de l’infection HIV de la mère. De plus, la petite est allaitée par sa mère, ceci également en contradiction avec les conseils des médecins. Muriel est infectée par le virus (infection verticale). La dernière année, Muriel étant malade est amenée à l’hôpital pour enfant Uni de Graz, une infection par le virus du SIDA étant détectée, on l’y traite, contre la volonté des parents. De plus, les parents refusent de faire vacciner leurs enfants. Entre-temps, le tribunal pour enfants enlève aux parents leurs droits de garde, les quatre enfants sont confiés à des parents nourriciers et mis sous la responsabilité de ceux-ci. Muriel reçoit un traitement anti rétro-viral. Les parents essaient d’attaquer la décision des services publics. Avec cela, ils recevaient le soutien d’Helmut Pilhar et de Ryke Geerd Hamer, qui rédigeaient diverses lettres adressées aux services publics.
Une procédure fut engagée contre la mère pour blessures corporelles avec des conséquences durables, mise en danger délibérée d’autrui par des maladies transmissibles, et aussi diffamation.[63] Le procès a débuté le 8 juin 2010 à Graz. La mère, infectée par le HIV, a été condamnée le 6 juillet 2010 par le tribunal pénal du district de Graz à 10 mois de détention avec sursis (en Autriche : « détention conditionnelle ») pour blessures et autres délits, la mère Barbara a toutefois un droit de visites régulières, elle a fait appel.[64]
Le père est décédé le 11 mai 2010, très probablement à cause du Sida non traité.
références
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- ↑ http://www.swr.de/report/archiv/sendungen/021118/04/frames.html
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- ↑ TV-Talk-Show "Schmidbauers" Münchner Schlachthof, Zenettistraße 9, transmission du "Bayerischer Rundfunk", III. programme, 7 mai Mai 1999 (22:30-23:30 Uhr). Citations: Schmidbauer: Ist sie geheilt? (gemeint Olivia Pilhar) Dr. Zoubek: Naja, das ist jetzt genau 4 Jahre nach dem Ereignis und der Vater behauptet, dass es schwerst behindert wäre. Das Kind geht in die Schule, ich glaube in die 3. Volksschulklasse. Die Haare sind wieder alle nachgewachsen. Natürlich, wie es dem Kind psychisch geht, das kann niemand wirklich von außen beurteilen. Möglicherweise wird das alles erst später rauskommen. Vom Tumor ist nichts mehr nachzuweisen, und ich glaube und ich hoffe für uns alle, dass das letztendlich doch gut gehen wird für das Kind.
Schmidbauer: Ist es klar, dass sie nicht letztlich doch dann schulmedizinisch betreut worden wäre, dass sie dann gestorben wäre?
Dr. Zoubek: Der Tumor war zwei Monate, bevor diese Flucht passiert ist, 250 ml groß in der rechten Niere - ein Viertelliter. Und wie die dann zurückkamen, war er 6 Liter und hat im Grunde genommen das Leben dieses Kindes unterdrückt. Er hat dem Kind das Blut und die Luft abgedrückt. Ich habe das Kind gesehen, die Beine waren geschwollen, das Blut konnte nicht mehr zum Herz zurück, die Lunge war zusammengefallen auf der rechten Seite." - ↑ http://diepresse.com/home/panorama/oesterreich/533340/index.do
- ↑ Austrian cancer patient's parents sentenced, in: lancet, 1996 Nov 23;348(9039):1440
- ↑ Martin Zimper "Das Mädchen Olivia" Verlag Herbig, 1996 ISBN 3-7766-1970-8
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- ↑ Hemdomadaire "Madonna", 5 juillet 2008, page 28
- ↑ Bild vom 13. Juli 2008 [1]
- ↑ http://dr-rykegeerdhamer.com/index.php?option=com_content&task=view&id=363&Itemid=63
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