Mirko Beljanski
Mirko Beljanski[1], né en 1923 à Turija (Yougoslavie) et décédé d'une leucémie le 28 octobre 1998, est un biologiste français d'origine serbe inventeur des produits Beljanski et du protocole de même nom, utilisés par des sidéens et des cancéreux en tant que thérapie alternative.
Biographie
Mirko Beljanski arrive à Paris en 1945 pour y faire des études de biologie. Il obtint en 1948 une licence de biologie à l'université de Paris et se consacre alors à la biologie moléculaire. En 1949 il intègre l'Institut Pasteur où il travaille dans le laboratoire du professeur Lépine sur le vaccin de la poliomyélite. En 1951 il devient Docteur ès sciences et épouse Monique, fille du Pr René Lucas. La même année il entre au CNRS où il sera successivement Attaché, Maître, Directeur de Recherches. Quelques années plus tard, il devient le collaborateur du professeur Monod (qui a pris la direction de l'Institut Pasteur en 1952) et Beljanski axe ses recherches sur l'ADN et sa fonction. Par décret du 17 mai 1966, Mirko Beljanski obtient la nationalité française. Après l'obtention du prix Nobel de médecine en 1965 par Monod, Lwoff et Jacob, les relations de Beljanski avec son ancien collègue se détériorent, Beljanski s'opposa de façon fondamentale aux travaux de son directeur de service Jacques Monod. En 1974, Mirko BELJANSKI adresse à J. Monod et au Dr L. Chambon, sous-directeur de l’Institut Pasteur, des projets de recherche afin d'étendre les résultats de ses expériences sur les galles des plantes à la lutte contre les cancers des mammifères. Ses conceptions pseudoscientifiques sont mal appréciées et il est licencié en 1978 de l’Institut Pasteur. Il occupe ensuite un poste de directeur de recherche à la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry et il se consacre à des recherches appliquées, en particulier sur le cancer, puis sur le sida. C’est pendant cette période (de 1978 jusqu'en 1988, date à laquelle il prend sa retraite) qu’il mît au point 4 extraits : Le Pao Pereira, le Rauwolfia Vomitoria, le Ginkgo, et les ARN fragments.
Après 1988, il continue ses recherches dans un laboratoire installé dans un garage rue Gaston Picard à Ivry-sur-Seine, qu'il baptise du nom pompeux de Centre de recherches biologiques (CERBIOL). C'est là qu'il finit de mettre au point ses divers produits, qui sont commercialisés de façon illicite par l'intermédiaire d'une association de soutien : COBRA (Centre Oncologique et Biologique de Recherche Appliquée) fondée par Pierre Silvestri. COBRA (le ministère de la Santé lui avait ordonné en 1994 la dissolution de l'association Cobra) sera par la suite remplacé par le CIRIS (Centre d’Innovation, de Recherches et d’Informations Scientifiques). A Saint Prim près de Lyon, Beljanski produit et diffuse ses premiers médicaments sans avoir déposé une AMM. Un article de l'Express de 1993 accablant intitulé "Les apprentis sorciers du sida", et soustitré "Ils sont médecins ou non. Avec leurs gélules, parfois leur pendule, ils affirment pouvoir guérir des patients à bout d'espoir. Certains vont jusqu'à faire arrêter l'AZT. Tous pratiquent des prix exorbitants. Enquête sur un étrange business." offre un résumé de la situation[2].
Un article du Point, publié le 18/11/1995, intitulé "L'Etrange cas du professeur Beljanski[3]:Article très complet faisant le tour de l'affaire Beljansky. Citons quelques extraits:
[...] Au fond, en blouse blanche, le « professeur » Beljanski.
Le mystérieux « professeur » Beljanski, devrait-on plutôt dire. Pour commencer, il n'est pas professeur, ni même docteur en médecine. D'ailleurs, la justice l'a condamné, en 1994, pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. Plusieurs milliers de malades, atteints de maladies très graves, comme le cancer ou le sida, ont pourtant recours à ses « médicaments » illicites. Depuis octobre 1994, Mirko Beljanski peut même se targuer de compter dans sa clientèle un patient illustre nommé François Mitterrand - dont on pourra toujours se demander s'il lui a dû ou non quelque rémission. Quant aux pouvoirs publics, ils se trouvent en porte à faux face à ce biologiste qui prétend détenir des clés pour le traitement du cancer et du sida, mais s'obstine à taire la composition de ses produits.
[...] "Abandonner tout autre traitement : c'est cette exigence exorbitante de la part de Mirko Beljanski et de certains médecins prescrivant ses produits qui a conduit Claude Evin, ministre de la Santé en 1989, à porter plainte contre le chercheur et l'association qui le soutenait. Si bien qu'à l'hiver 1994, quelques mois après la condamnation de Beljanski, le cabinet de Simone Veil, ministre des Affaires sociales, connaît une période d'affolement : le traitement présidentiel allait faire de la publicité pour des produits illicites."
Peu avant son décès en 1998, Mirko Beljanski confia les droits exclusifs d’utilisation de son nom, de ses brevets ainsi que la license d’exploitation des produits qu’il développa à la société américaine Natural Source International, Ltd., présidée par sa fille Sylvie Beljanski. Aujourd’hui Natural Source International, Ltd. œuvre en coordination avec la Fondation Beljanski et le CIRIS (Association CIRIS, B.P. 09, 17550 Dolus d’Oléron).
Les démêlés juridiques
Citons ici les soutiens des Beljanski qui apparaitront au cours des différentes procédures: Raymond Courbet président du CIRIS, emporté par la maladie le 22.12.1994; Marc Crouzier, Président du Collectif Cancer Sida (CCS), mort de se battre le 21.12.1997, Gérard Weidlich, président de CIRIS depuis 1997, décédé à l'âge de 58 ans d'une embolie le 27 Mai 2007.
de Mirko Beljanski
[...] "Mis en examen en mars 1994 pour « exercice illégal de la pharmacie » par un juge d'instruction de Créteil, il n'avait pas cessé pour autant de s'activer dans son nouveau laboratoire de Saint-Prim, dans l'Isère. Une condamnation, le même mois, pour « exercice illégal de la médecine et de la pharmacie », avec dispense de peine toutefois, par le tribunal de Saint-Etienne, à la suite d'une plainte initiée par l'ancien ministre Claude Evin en 1989 [...] Déjà, le ministère de la Santé lui avait ordonné en 1994 la dissolution de son association Cobra, pivot de ses réseaux de commercialisation. S'était-il senti protégé par une sorte d'immunité - l'un des bénéficiaires de son traitement particulier à l'époque n'était autre que François Mitterrand ? Toujours est-il que deux autres associations avaient pris le relais, le Collectif cancer sida (CCS)[4] et le Ciris, toutes deux s'employant à mettre à disposition, via des pharmacies amies (une quarantaine viennent d'être perquisitionnées) ou la vente par correspondance, les fameux produits Beljanski. Un trafic suffisamment lucratif pour que les enquêteurs de la Direction nationale des enquêtes fiscales s'y intéressent[5].
puis de sa veuve Monique Beljanski
Monique Beljanski, ve Beljanski, est membre du CA de l'association CIRIS (produits Beljanski) et présidente de la Fondation Beljanski, organismes tous deux présentés sur un site commun[6].
La veuve de Belanjki (née Monique Lucas le 11 juillet 1931) comparaît début 2001 devant le tribunal correctionnel de Créteil avec quinze coprévenus pour exercice illégal de la pharmacie de 1991 à 1997, mais aussi tromperie sur la marchandise ou encore publicité frauduleuse[7] [8], les associations Aides et Act Up, mais aussi la Ligue contre le cancer s'étaient portées partie civile. "Je ne veux pas les accuser de tout", explique Alain Molla, avocat d'Aides, mais des malades ont abandonné des thérapies pour se soigner avec ces produits. Et on ne sait pas ce qu'ils ont pris". Les produits Beljanski cités et incriminés lors de ce procès portaient à ce moment là les noms de RLB (Remonte taux des Leucocytes Beljanski), Bioparyl (en fait un extrait des feuilles dorées du Ginkgo biloba), [?], PB-100 (ou Flavopéréine) et PB-400 (en fait des extraits du Pao pereira d'où le nom de Pao pereira Beljanski), et autres. Les coaccusés étaient Pierre Silvestri (de la région de Lyon?), actif à Ivry-sur-Seine et à Saint-Prim, Alain Boquet, Jean-Yves Boquet, co-dirigeant de la société Prépaméco, Fabienne Joanny pharmacienne à Clermont-Ferrand, Alain Picard d'Epinay, Marcel Mignot de Paris, Tadeusz Nawrocki médecin dans le Morbihan, etc. Voir les minutes du procès, qui ont été publiées par un fervent défenseur des Beljanski[9] [10] [11].
Le 23 mai 2002, Monique Beljanski est condamnée à dix-huit mois de prison avec sursis, 200.000 F d’amende pour “exercice illégal de la pharmacie”, et d’une mise à l’épreuve de cinq ans durant lesquels elle ne pourra plus donner de conférence sur les produits Beljanski.
Beljanki un nouveau Galilée ?
Peu à peu, Beljanski et les siens s'inscrivent dans une logique de citadelle assiégée, développant une thématique paranoïaque [12]. Beljanski devient le "chercheur persécuté", en butte aux multinationales du médicament et incompris par les autorités médicales.
Dans un courrier du 27 août 1990, le ministre de la Santé Claude Évin condamne sans ambages les produits Beljanski. "Sur le plan scientifique on ne peut qu'émettre les plus expresses réserves sur les revendications de M. Beljanski. Les preuves de qualité, d'innocuité et d'efficacité exigées de tout médicament avant sa mise sur le marché ne peuvent, en effet, résulter de simples témoignages ou de quelques cas non contrôlés.
Ce dossier a été transmis pour étude au groupe de travail spécial mis en place à ma demande pour accélérer l'étude des thérapeutiques de ces maladies. L'analyse des dossiers de vingt-sept patients traités pour infection VIH pendant plus de trois mois n'a pas montré d'efficacité." Aucun dossier concernant des patients atteints de cancers n'a été adressé par M. Beljanski.
L'association Cobra change de nom pour celui de "La Main tendue", tandis que Beljanski est accueilli par Le Patriarche, qui finance ses recherches et lui procure la population de séropositifs nécessaire. Quelle que soit la valeur des travaux de Beljanski, on ne peut que s'étonner de cette alliance... " Si tu dînes avec le diable, utilise une cuillère à long manche. "[13]
La situation actuelle: Production des produits Beljanski aux USA et commercialisation
Les produits Beljanski continuent à être fabriqués aux USA par Monique Beljanski et sa fille Sylvie Beljanski [14].[15] [16]. Le flacon de Pao V FM, contenant 100 gélules, est proposé à 90,00 € (la dose moyenne conseillée est de 10 gellules par jour), le flacon de Pao V à 73€, etc. Les cancéreux et sidéens, partisans des médecines alternatives, voir parallèles, continuent de se faire envoyer ces produits des USA.
Monique Beljanky et sa fille Sylvie maintiennent les liens avec la France
Elles gardent le contact avec les autres acteurs du secteur des médecines alternatives et le public français. Me Beljancki s'est rendue au pique-nique annuel du CIRIS en 2009[17]; Me Beljansly et Sylvie Beljanski se sont toutes deux rendues au pique-nique du CIRIS (qui à lieu à Saintes] en septembre 2010[18]. Monique Beljanski devait participer à l'Université d'été des médecines d'avenir organisée en 2012 par les Chantiers du futur à Saintes avec l'intervention "L'approche Beljanski et les dernières confirmations et avancées réalisées aux Etats-Unis. Joignant leurs efforts, la Fondation Beljanski et le CIRIS développent aux Etats Unis l'oeuvre léguée par Mirko Beljanski". Il se trouve cependant que cette recontre n'a pas eu lieu en raison de l'intervention de la MINILUDES.
Sylvie Beljanski
En 1996, Sylvie Beljanski[19] est devenue présidente de la société Natural Source International, Ltd. qui propose des compléments alimentaires dérivés des recherches faites par Mirko Beljanski à l’Institut Pasteur. Sylvie Beljanski est vice-présidente de la Fondation Beljanski et présente les activités de la Fondation aux Etats-Unis, tandis que la Présidente, Monique Beljanski, représente la Fondation en France.
Liens externes
- https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000007630260/ Cour de Cassation, Chambre commerciale, du 13 février 1996, 94-12.396, Inédit
LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE COMMERCIALE, FINANCIERE ET ECONOMIQUE, a rendu l'arrêt suivant :
Sur le pourvoi formé par M. Jean-Claude X..., demeurant ..., pour le compte de l'association à but non lucratif dénommée Centre oncologique et biologique de recherche appliquée (COBRA), ayant son siège social ... et comme principal établissement le lieudit "Le Village", 38370 Saint-Prim, en cassation d'une ordonnance rendue le 18 janvier 1994 par le président du tribunal de grande instance de Nice qui a autorisé des agents de la direction général des Impôts à effectuer des visites et des saisies qu'elle estimait lui faire grief,
[...]
DECLARE IRRECEVABLE le pourvoi de l'association COBRA contre l'ordonnance du président du tribunal de grande instance de Nice du 18 janvier 1994 ;
La condamne aux dépens et aux frais d'exécution du présent arrêt ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Chambre commerciale, financière et économique, et prononcé par M. le président en son audience publique du treize février mil neuf cent quatre-vingt-seize. - http://www.médecinecharlatan.org Affaire BELJANSKI - Déconstruction d’un Mythe Avant d'acheter des produits Beljanski, lisez bien ces lignes ce qui pourrait vous éviter de mauvaises surprises pour votre porte-monnaie et de mettre votre santé en danger. Ce site a été réalisé par les membres du collectif Contre l’Imposture Scientifique et le Charlatanisme en Cancérologie.
- http://www.médecinecharlatan.org/m-beljanski.html Un dossier complet de l'affaire Beljanski recoupant diverses sources, donnant des précisions sur les procès, les implications (entre autre financières) des divers personnes appartenant à la galaxie du groupe, les méthodes employées pour maintenir le mythe et les profits financiers qui en sont retirés.
- http://www.lexpress.fr/informations/les-apprentis-sorciers-du-sida_595717.html Par Kouchner Annie, publié le 09/09/1993. Sous titre de l'article : "Ils sont médecins ou non. Avec leurs gélules, parfois leur pendule, ils affirment pouvoir guérir des patients à bout d'espoir. Certains vont jusqu'à faire arrêter l'AZT. Tous pratiquent des prix exorbitants. Enquête sur un étrange business." [...] "Sur ce marché juteux, l'association Cobra (Centre oncologique et biologique de recherche appliquée), dont le directeur scientifique est Mirko Beljanski, semble la plus prospère. Elle appâte le chaland en proposant des produits qui agissent exactement sur les cellules malades du corps, en respectant - voire en protégeant - les cellules saines. Et sans effets nocifs, cela va de soi. [...] En septembre 1989, Claude Evin, alors ministre de la Santé, a lui aussi porté plainte contre Mirko Beljanski, pour exercice illégal de la pharmacie et de la médecine. Une enquête avait révélé que les produits distribués aux sidéens étaient fabriqués dans un "laboratoire artisanal (appelé Cerbiol), sans autorisation ni respect des règles de fabrication", et que Mirko Beljanski "participait à la prescription des produits aux patients". [...] En mai dernier, Act up (association de défense des malades atteints du sida) a porté plainte contre Cobra. [...] Un courrier récent de Mirko Beljanski montre qu'il intervient toujours dans le traitement des malades, leur faisant une description si épouvantable des effets nocifs de l'AZT et des médicaments contre les infections opportunistes du sida que ces malheureux les abandonnent. Ils sont en danger." Suit un long historique sur Mirko Beljanski, le laboratoire Cerbiol, l'association COBRA , leurs méthodes, les prix pratiqués, des témoignages de malades.
- http://www.pseudo-medecines.org/pages/sectes-et-pseudo-medecines-2eme-partie-3618433.html "3 - Le commerce de médicaments vendus sans autorisation de mise sur le marché: Qui dit « médecine alternative », dit aussi « commerce de médicaments à la validité thérapeutique non éprouvée », qui pour certains peuvent même présenter des dangers pour la santé. La vente directe sur Internet semble se développer via les sites relais des tenants de la médecine énergétique, hygiéniste, des thérapeutes affiliés à la mouvance Hamer et des charlatans de la médecine miracle qui proposent leurs élixirs et leurs antidotes au grand public. L’affaire Beljanski reste à cet égard l’un des cas les plus tristement célèbres de dérive observée en ce domaine. Dans le procès de ce chercheur biologiste décédé en 1998 mais dont les produits continuent à être fabriqués et distribués par des structures qui en vantent les effets immunitaires contre les maladies les plus graves (cancers, sida), la ligue nationale de lutte contre le cancer s’était portée partie civile. [...] A la suite de la plainte du ministère de la Santé en 2001, une procédure de six ans a été ouverte pour exercice illégal de la pharmacie, tromperie aggravée, publicité mensongère et commerce de médicament sans autorisation de mise sur le marché. " La plainte dont il est question concernait les produits Beljanski.
- http://beljanski.e-monsite.com/ Affaire Beljanski; histoire d'une imposture. "L’affaire Beljanski défraya la chronique il y a quelques années. Elle connait un rebond avec le développement d’internet. Voici une analyse critique surtout axée sur les prétentions scientifiques de ce chercheur marginal à la lumière des connaissances actuelles en biologie et en cancérologie. Avant de vous lancer dans l’achat de produits Beljanski, lisez bien ces lignes ce qui pourrait vous éviter de mauvaises surprises pour votre porte-monnaie et des désillusions inutiles voire dangereuses." Malheureusement le site n'est plus accessible depuis mars 2013
- http://www.same-story.com/sante-maladies/autres/le-traitement-beljanski-une-belle-arnaque-65145b
- www.ligue-cancer.net/article/download/8435 La ligue contre le cancer publie en 2010 un document: "médecines douces, alternatives ou parallèles". On y lit: " La méthode Beljanski: Le PB 100 (Pao Pereira) dont on ne connait pas la composition, agirait en synergie avec la chimio et la radiothérapie et entraverait la multiplication des virus à ARN. Beljanski a toujours refusé de dévoiler la composition exacte de ses produits, pas non plus accepté d'effectuer des essais cliniques réguliers. Les experts scientifiques ont unanimement réfuté la valeur de ce produit, actuellement commercialisé aux USA comme "complément alimentaire". Un autre document "Comprendre les médecines douces alternatives parallèles (www.ligue-cancer21.info/.../BRK025%20MeDouces_BAT_2010%20) reprend exactement cette description.
- http://www.fagg-afmps.be/fr/binaries/20130306_whh_advies%20Verboden%20planten%20FR_tcm291-215800.pdf Publication le 31 janvier 2013 par l'agence fédérale des médicaments et produits de santé (Belgique).
"Considérant que :
- il existe un très grand risque de confusion botanique entre différentes espèces de plantes dénommées sans distinction « Pau pereira » ou « Pao pereira » (nom portugais signifiant «bois de poirier ») ;
- ce nom recouvre en effet, sans distinction, plusieurs espèces de plantes : une plante légumineuse (Platycyamus regnellii Benth.) et certains types d’apocynacées (Geissospermum vellosii Allem., Geissospermum laeve (Vell.) Miers, Aspidosperma subincanum Mart.ex A.DC. et Aspidosperma parvifolium A.DC.)
- d’autre part, certaines des plantes précitées contiennent des alcaloïdes qui, par insertion au niveau de l’ADN des cellules, peuvent avoir des effets tératogènes ou mutagènes ;
- il s’ensuit que l’utilisation de « Pau pereira » présente un risque pour les patients, en particulier pour les femmes en âge de procréer ;
- il n’existe en outre pas d’extraits de plantes, dénommées « Pau pereira », qui soient suffisamment caractérisés en ce qui concerne la préparation et la composition ;
- vu le risque de confusion entre les différentes plantes précitées, il est actuellement impossible de garantir la qualité et la sécurité des matières premières et préparations qui contiennent des extraits de plantes dénommées « Pau pereira ». [...]
La délivrance de « Pau pereira » sous forme de matière première ou de préparation magistrale ou officinale contenant du « Pau pereira », est interdite. (Remarque de Psiram.com: cette interdiction avait déjà été prononcée en 2007 et 2009, pour des périodes de 2 ans)
Références
- ↑ http://fr.wikipedia.org/wiki/Mirko_Beljanski
- ↑ http://www.lexpress.fr/informations/les-apprentis-sorciers-du-sida_595717.html
- ↑ http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-26/l-etrange-cas-du-professeur-beljanski/920/0/100853
- ↑ http://www.juricaf.org/arret/FRANCE-COURDECASSATION-19971216-9782120 [...] Association COLLECTIF CANCER SIDA (CCS), contre l'arrêt n° A96/05705 de la chambre d'accusation de la cour d'appel de PARIS, en date du 26 mars 1997, qui, dans l'information suivie contre Mirko Y..., Alain Z..., Pierre G... et Monique D..., épouse Y..., notamment des chefs d'exercice illégal de la pharmacie et tromperies sur les qualités substantielles de la marchandise vendue, a confirmé l'ordonnance de refus de restitution rendue par le juge d'instruction [...]
- ↑ http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-25/beljanski-sur-ordonnance/920/0/93541 Article du Point publié en 1996
- ↑ http://beljanski.com/
- ↑ http://www.liberation.fr/societe/0101367881-sida-les-recettes-du-gourou-beljanski-devant-les-juges
- ↑ http://www.antisectes.net/beljanski.htm Sida : les recettes du gourou Mirko Beljanski devant les juges
- ↑ http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2001.htm
- ↑ http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2002.htm
- ↑ http://lucadeparis.free.fr/infosweb/beljanski2002b.htm
- ↑ http://www.votre-sante.net/publications/beljanski/affaire_beljanski.html Un article dans le journal Votre santé signé Pierre Cornillot et Sylvie Simon
- ↑ http://www.charlatans.info/beljanski.php
- ↑ http://beljanski.com/francais/category/blog/
- ↑ http://www.natural-source.fr/index.php/?___store=nsi_eu_fr
- ↑ http://beljanskiblog.com/les-produits-beljanski%c2%ae/ le blog de Sylvie Beljanski. Là est indiqué comment se procurer les produits Beljanski vendus uniquement, et pour cause, aux USA
- ↑ http://beljanski.com/francais/press/ciris%20Jan%2010.pdf Voir à la fin "Madame Sylvie BELJANSKI est venue spécialement pour cette occasion"
- ↑ http://beljanski.com/francais/?p=800
- ↑ http://silicium.blogspirit.com/archive/2013/03/03/affaire-beljanski-flash-back.html Une critique qui ne mache pas ses mots ...