Maladie de Lyme chronique

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Maladie de Lyme chronique

Traduction de l'article Scientific Consensus publié sur le site Lymescience.org [1] :

Des décennies de recherche rigoureuse ont abouti à un consensus scientifique écrasant sur la maladie de Lyme et d'autres infections.

Ces conclusions figurent dans un examen exhaustif de 2010 de la maladie de Lyme, de l'anaplasmose granulocytaire humaine et des lignes directrices de pratique clinique de la babésiose publiées en 2006 par l'Infectious Diseases Society of America. L'examen a été mené par un groupe scientifique indépendant où un médiateur indépendant a certifié que chaque membre était libre de tout conflit d'intérêts. Le groupe a confirmé à l'unanimité chacune des recommandations de 2006. Entre autres choses, le panel a conclu:

- Dans le cas de la maladie de Lyme, les risques inhérents à l'antibiothérapie à long terme n'étaient pas justifiés par le bénéfice clinique.
- À ce jour, il n'existe aucune preuve biologique convaincante de l'existence d'une infection symptomatique chronique à B. burgdorferi chez les patients après la réception des schémas thérapeutiques recommandés pour la maladie de Lyme.

L'American Academy of Pediatrics l'a dit plus simplement :

“Chronic Lyme disease” is not a medical diagnosis.

Depuis 2010, le consensus scientifique n'a fait que se renforcer. Par exemple, l'essai PLEASE se joint à quatre autres études majeures montrant que les patients atteints de la maladie de Lyme ne bénéficient pas d'antibiotiques à long terme. En revanche, le groupe anti-science ILADS admet que ses douze recommandations sont basées sur des «preuves de très faible qualité».

Bien sûr, la grande majorité des personnes ayant reçu un diagnostic de maladie de Lyme chronique n'ont jamais eu la maladie de Lyme en premier lieu [lien mis dans l'article lui-même : [2]], donc tout traitement pour la maladie de Lyme présumée serait inapproprié.

En 2010, la Healthcare Protection Agency du Royaume-Uni - après avoir noté la vulnérabilité des patients «prêts à tout pour une explication et un remède possible pour leurs maladies» - a émis des conclusions virulentes sur les directives publiées par ILADS :

- Les guidelines (lignes directrices) ILADS ne sont pas basées sur des preuves et sont mal construites.
- Le recours aux guidelines ILADS mal définies entraînera un risque très élevé d'erreur de diagnostic.
- L'utilisation des recommandations de traitement vagues des guidelines ILADS, y compris l'utilisation prolongée d'antibiotiques, a potentiellement des conséquences graves.
- Les patients diagnostiqués à tort atteints de maladie de Lyme risquent de perdre des possibilités de diagnostic et de traitement d'autres maladies. Ils risquent également de subir de graves effets physiques, psychologiques, sociaux et financiers.

De plus, il existe maintenant des preuves convaincantes que la durée des antibiotiques peut être plus courte, dans certaines circonstances, que celles recommandées en 2006 et 2010. Ces nouvelles recommandations sont présentées sur le site Web du CDC et dans un examen des preuves JAMA 2016 [lien mis dans l'article lui-même [3]].

Les experts sont d'accord dans le monde entier :

Voici des groupes médicaux et scientifiques qui appuient le consensus scientifique sur le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme :

🇺🇸 Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
🇺🇸 National Institutes of Health (NIH)
🇺🇸 Infectious Diseases Society of America
🇺🇸 American Academy of Family Physicians
🇺🇸 American Academy of Neurology
🇺🇸 American College of Rheumatology
🇺🇸 American Academy of Pediatrics (2014 detailed guidelines)
🇺🇸 American Academy of Family Physicians
🇺🇸 American Lyme Disease Foundation (ALDF)
🇺🇸 Society for Science-based Medicine
🇨🇦 Association of Medical Microbiology and Infectious Disease Canada
🇨🇦 Canadian Paediatric Society
🇨🇦 College of Family Physicians of Canada
🇨🇦 National Collaborating Centre for Infectious Diseases (Canada)
🇨🇦 Public Health Canada
🇨🇿 Society for Infectious Diseases of the Czech Medical Association of J. E. Purkyně
🇬🇧 British Infection Association
🇬🇧 Public Health England
🇩🇪 German Neurological Society (Deutsche Gesellschaft für Neurologie, 2012 German guidelines)
🇩🇪 German Dermatology Society (Deutsche Dermatologische Gesellschaft, guideline is the consensus of 22 German medical societies)
🇫🇷 The French Infectious Diseases Society (Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française)
🇫🇷 The French Association for Scientific Information (Association française pour l’information scientifique)
🇳🇴 Norwegian National Advisory Unit on Tick-borne Diseases
🇳🇴 Norwegian Directorate of Health
🇳🇴 Norwegian Institute of Health
🇵🇱 Polish Society of Epidemiology and Infectious Diseases
🇨🇭 Swiss Society of Infectious Diseases
🇨🇭 Swiss Society for Neurology
🇳🇱 Health Council of the Netherlands
🇦🇺 Statement of Australian Scientists
🇦🇺 Australian Government Department of Health
🌏 Royal College of Pathologists Australasia
🇩🇰 Danish Society of Infectious Diseases (Dansk Selskab for Infektionsmedicin)
🇩🇰 Danish Neurological Society (Dansk Neurolisk Selskab)
🇩🇰 Danish Dansk Selskab for Klinisk Mikrobiologi (Danish Society of Clinical Microbiology)
🇸🇪 Swedish Medical Products Agency
🌍 European Academy of Neurology (supersedes the European Federation of Neurological Societies)
🇫🇮 Guideline by Finnish doctors
🌎 Quackwatch

Références

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