Philippe Lagarde
Philippe Lagarde, né le 19 Juin 1941 à Nouméa, est un médecin français qui (en 1991) n'avait pas le titre de cancérologue. Il perfectionna une technique de dépistage du cancer élaborée par le chercheur allemand Heinz Heitan, le test Bolen-Heitan [2], et mit au point un traitement anticancéreux à base de produits n'ayant pas d'AMM en France (mais autorisés en Suisse). Poursuivi sur plainte de l'Ordre des médecins et de l'Ordre des pharmaciens pour exercice illégale de la biologie, de la pharmacie et escroquerie, il fut emprisonné à Nice[3]. À sa sortie de prison, le Dr Lagarde s'exila vers l'Italie et créa à San Marino le Centre Health Service, un centre privé d'oncologie, où il dirigea une équipe médicale pratiquant diverses thérapies.
Liste des thérapies non conventionnelles du Dr Lagarde, elles sont toujours pratiquées dans le centre CHS créé par celui-ci dans la République de San Marin, petite enclave italienne: CEIA, Vernes, STP test, Organothérapie, Hydrothérapie du côlon. "Le centre SH travaille en collaboration avec le CEIA (Bruxelles) et le Dr. Augusti (lab. Lauriston) et Vita Complex pour les examens de biologie CEIA [Centre Européen d’Informatique et d’Automation][4] et Cancérométrie de Vernes[5][6] et STP test."[7].
Philippe Lagarde et l'OLOM de Georges Lakhovsky
Brigitte Bouteiller, auteur du livre "Lakhovsky Le Génie Des Anneaux" (publié en 2012) raconte dans le chapitre 3 (pages 149 à 157) intitulé "Docteur Philippe Lagarde « Comment optimiser les chimiothérapies avec l'oscillateur Lakhovsky ? »:
J'ai rencontré le docteur Philippe Lagarde à Paris, dans un ancien immeuble de caractère. Spécialisé en oncologie et en stomatologie, il a quitté la France il y a près de vingt ans. Expatrié en Italie et responsable d'une clinique de soins anticancer, ce médecin authentique et avant-gardiste a intégré l'oscillateur à ondes multiples à son protocole de prise en charge de ses patients. Voici le récit de son histoire. J'ai choisi de m'effacer devant l'importance de son témoignage et des réflexions qu'il m'a livré ce jour là.
« J'ai découvert Lakhovsky il y a au moins quarante ans »
« Cela s'est passé par hasard, lors d'une conférence à Genève, animée par le chercheur Étienne Guillé. Nous sommes allés dîner et discuter dans un jardin... À deux heures et demie du matin, nous y étions encore, à échanger sur l'électromagnétisme et l'énergie. C'est ainsi que j'ai entamé des recherches sur Lakhovsky.
Plus tard, à Montréal, j'ai déniché dans une librairie, réputée pour son fond de vieux livres livres scientifiques, un exemplaire de l'Oscillation cellulaire, l'un des ouvrages clés de Lakhovsky.
Rapidement, j'ai eu envie d'acheter un oscillateur Lakhovsky. Chargé d'organiser un congrès international de cancérologie à Trévise, en Italie, j'ai demandé à Bernard Herzog et à Guy Thieux de présenter les travaux de Lakhovsky sur les malades atteints de cancer. Les participants du colloque étaient des purs et durs, des classiques. Mais cet exposé sur Lakhovsky les a beaucoup intéressés.
Si la théorie de Lakhovsky était juste, je pouvais envisager d'exposer mes malades dix minutes aux fréquences émises par l'oscillateur Lakhovsky. Il serait alors possible d'envisager que l'impact des chimiothérapies sur mes patients soit potentialisé par l'oscillateur à ondes multiples. Et, éventuellement, que cet appareil puisse freiner la prolifération des cellules cancéreuses. [...][8].
Finalement, Le Dr Lagarde intègre les séances avec l'OLOM de Lakhovsky en tant que traitement adjuvant à ses traitements de chimiothérapies pour le cancer, il aurait traité avec celui-ci plus de 10 000 patients. Il regrette qu'il n'y ait pas de recherches sur l'oscillateur Lakhovsky, la machine de Prioré et la biorésonance et conclut: "Aujourd'hui, si vous parlez de Lokhovsky à certains médecins, vous êtes brûlés sur la place du village !"
Le Professeur J.P. Bader[9], quant à lui, déclare: "Nous abordons là le problème crucial, et bien d’actualité, de la validation des thérapeutiques. Alors que pour les médicaments et les traitements que nous enseignons aux futurs médecins, nous nous donnons un mal gigantesque pour « valider », c’est-à-dire pour vérifier que le traitement est actif, en tenant compte de la guérison spontanée des maladies, du facteur psychologique (le placebo), etc. il est une famille prolifique de médecines dites naturelles, douces, parallèles, officieuses qui ont la prétention d’échapper à un contrôle d’efficacité. Or comme je l’écrivais dans mon livre « l’Affaire Prioré », il n’y a ni médecine officielle, ni médecine parallèle, ni médecine douce, il y a seulement des traitements efficaces et utiles, d’autres inefficaces et inutiles, et enfin les dangereux, voire les mortels. [10].
Jusqu'à nouvel ordre, ni le test de Heitan-Lagarde, ni les appareils de Lakhovsky, ni la machine de Prioré, ni la biorésonance, ni l'Hydrothérapie du côlon[11], à fortiori pratiquée sur des cancéreux, n'ont apporté la preuve de leur efficacité ou de leur utilité, hormis un éventuel effet placebo.
Liens externes
- http://collections.banq.qc.ca:8008/lapresse/src/cahiers/1988/02/16/02/82812_1988021602.pdf La presse, Montréal, mardi 16 février 1988. Voir page 6, colonne de droite le petit paragraphe intitulé "Escroquerie au cancer"
Deux médecins niçois de renom, accusés d'avoir fabriqué et commercialisé des tests anticancéreux bidons, ont été inculpés hier d'escroquerie ainsi que d'exercice illégal de la pharmacie et écroués, apprend-t-on de source judiciaire. Les deux hommes, le cancérologue Augustin Roquette, 37 ans, et le généraliste Philippe Lagarde, 46 ans, avaient fondé à Nice l'Association «cancer-espoir» qui s'occupait essentiellement de prévention de la maladie. Outre des traitements classiques de cobal thérapie et de curiethérapie, ils proposaient des tests de dépistage du cancer ainsi qu'un soutien moral, les « clients-adhérents » de l'association ne tardant pas à affluer. Toutefois, le parquet de Nice s'est intéressé de près aux activités des praticiens et a ouvert une enquête judiciaire il. y a près d'une semaine. Les enquêteurs de la police judiciaire ont alors effectué une perquisition au siège de l'association tandis que les limiers de la « financière » épluchaient leurs comptes.
Références
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=VEWZDEb2sCQ
- ↑ https://www.psiram.com/ge/index.php/Bolen-Heitan-Test
- ↑ http://www.humanite.fr/node/19785 Article "Science sans conscience", publié le 15 mars 1991 par le journal l'Humanité. La cause des ennuis judiciaires du Dr Lagarde était le test d'Heitan-Lagarde et la prescription, en traitement de soutien, des médicaments Alpha-Complex et Ripason qui ne bénéficiaient pas d'autorisation de mise sur le marché en France. [...] Le procureur, dans son réquisitoire, mettait en garde: «Nous ne sommes pas là pour faire le procès de la médecine et de la DASS. Il faut arrêter de fantasmer». Elle rappelait que «Lagarde n'a pas le titre de cancérologue». Détail important puisque la plupart des patients interrogés considéraient le prévenu comme un spécialiste en cancer. Sans effet de manches, elle reprenait chaque chef d'accusation, reconnaissait l'exercice illégal de la biologie et de la pharmacie, citant le témoignage d'une cliente «ayant dépensé vingt mille francs sans être remboursée». En conséquence, elle demandait quinze mois et neuf mois de prison respectivement à Lagarde et Roquette plus une amende laissée à l'appréciation du tribunal. [...]
- ↑ http://www.conseil21.ordre.medecin.fr/node/1894 Article "prescription du bilan biologique de « protéomique » - Centre Européen d’Informatique et d’Automation (CEIA)"
Notre attention a été appelée par la Direction Générale de la Santé sur les activités de la société CEIA (Centre Européen d’Informatique et d’Automation) qui propose l’établissement d’un bilan protéomique, réalisé sur prescription médicale, par des laboratoires d’analyses de biologie médicale.
Il résulte d’une inspection récente de l’AFSSAPS portant sur les activités de la société CEIA que 750 médecins français seraient impliqués dans la prescription de ces bilans.
L’AFSSAPS a également constaté que la société CEIA dispose des résultats nominatifs des bilans ainsi réalisés qui sont interprétés et retransmis aux praticiens en vue de la prescription d’une médication à base de plantes selon le profil protéomique obtenu.
Dans un avis du 16 décembre 1986, l’Académie de médecine s’est prononcée sur la valeur scientifique de ces tests en relevant que ce bilan « était critiquable par le choix arbitraire et injustifiable des paramètres demandés sans rapport avec le cas pathologique à explorer et le nombre trop élevé des mesures inutiles ».
Elle jugeait inacceptable qu’à partir de tels bilans une thérapeutique puisse être proposée sans référence au diagnostic clinique et mettait en garde les médecins contre l’apparence scientifique donnée à un diagnostic obtenu sans référence clinique à l’état du malade d’où pourraient découler des prescriptions souvent inadaptées et donc injustifiées.
A cet égard, il convient de rappeler que les médecins doivent dispenser leurs soins, conformément au code de déontologie médicale et en particulier à ses articles 8, 32 et 39 (figurant sous les articles R.4127-8, R.4127-32 et R.4127-39 du code de la santé publique).
En conséquence, les médecins qui prescriraient ce bilan protéomique pourraient avoir à en répondre devant la juridiction disciplinaire. - ↑ http://lncc59.free.fr/infoprevention_dicocancer.php?searchedword=254&choix_fait=1
Cancérométrie
Une série de tests ont été mis au point en 1934 à Paris par le Dr Arthur Vernes (1879-1976) qui avait acquis un certain renom dans l'étude de la syphilis. Ces tests analysaient des protéines du sang et servaient à la surveillance de la maladie vénérienne et des fonctions du foie. Leur promoteur a pensé qu'ils pouvaient permettre de dépister les cancers et suivre leur évolution, d'où le nom de cancérométrie. Repris par le Dr Augusti, ces tests, répétés à intervalles réguliers, étaient proposés pour apprécier l'évolution du cancer, l'état général du sujet et formuler un pronostic. En fait, ils signalent une inflammation, même sans gravité, et ne sont pas suffisamment sensibles ni spécifiques pour dépister ou diagnostiquer une tumeur ils sont d'ailleurs abandonnés pour apprécier l'état hépatique. Leurs promoteurs les conseillaient pour surveiller l'action des solutés de Vernes, présentés comme une immunothérapie des cancers. En fait, il ne s'agit pas d'une immunothérapie et ces solutés n'ont aucune action thérapeutique. L'Académie de Médecine a déclaré que ce bilan de biologie (tests de Vernes) est largement dépassé et périmé, que l'efficacité thérapeutique de la méthode Vernes n'est nullement prouvée et que son application risquerait d'abuser la crédulité des patients. Les tests de la cancérométrie de Vernes appartiennent au passé.
Source :Simon Schraub - ↑ http://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/Cancer/swiss.html
- ↑ http://www.vivereconilcancro.it/fr/iscrizione-corso-dr-philippe-lagarde/
- ↑ https://fr.scribd.com/doc/296911722/Bouteiller-Brigitte-Lakhovsky-Le-Genie-Des-Anneaux Voir pages 149 à 157
- ↑ http://histoire.inserm.fr/les-femmes-et-les-hommes/jean-pierre-bader
- ↑ http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article165 De la chanson à la médecine ou "J’irai chanter sur vos tombes", par le Professeur J.P. Bader - SPS n° 160, mars-avril 1986
- ↑ http://www.sciencesetavenir.fr/decryptage/20111209.OBS6400/l-hydrotherapie-du-colon-un-remede-sans-fondement.html
cet article est une ébauche