Différences entre les versions de « Andrée Sixt »
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On apprend d'autres détails à son sujet, en particulier les mouvements d'argent entre l'ASAC et Hamer, dans le jugement en appel d'Hamer devant la cour d'Appel de Chambéry de 2004<ref>http://www.dossierhamer.it/sentenze/Chambery0200261.pdf</ref>. | On apprend d'autres détails à son sujet, en particulier les mouvements d'argent entre l'ASAC et Hamer, dans le jugement en appel d'Hamer devant la cour d'Appel de Chambéry de 2004<ref>http://www.dossierhamer.it/sentenze/Chambery0200261.pdf</ref>. | ||
− | Malgré la condamnation pour exercice illégal de la médecine, Andrée Sixt continue encore aujourd'hui à recevoir très discrètement des malades, entre autre à Lyon, commente des scanners cérébraux, et précise qu'elle reçoit aussi en Italie pour éviter les procédures judiciaires<ref>http://www.rtbf.be/video/ | + | Malgré la condamnation pour exercice illégal de la médecine, Andrée Sixt continue encore aujourd'hui à recevoir très discrètement des malades, entre autre à Lyon, commente des scanners cérébraux, et précise qu'elle reçoit aussi en Italie pour éviter les procédures judiciaires<ref> |
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==Références== | ==Références== |
Version du 28 avril 2013 à 19:01
Andrée Sixt (née le 11 avril 1947 à Aiguebelle en Savoie) est une infirmière a Chambéry et membre de l'association pro-MNG ASAC. Sixt était salariée de l'association et en fut la secrétaire de 1988 à 1995. En 1995 elle en devint la Présidente et le siège de l'ASAC fut transféré à son propre domicile, la dénomination de l'Association devenant alors "Association Stop au Cancer, Amis de Dirk, Centre de Médecine Nouvelle". Sixt (infirmière) croyait pouvoir "lire" des images scanners de malades de cancer.
Andrée Sixt fut condamnée le 17 mars 2000 par le tribunal de Grande instance de Chambéry, pour exercice illégal de la médecine, à une peine d'un an d'emprisonnement avec sursis et une amende de 20 000francs[1]. Lors du procès furent évoqués les cas de:
- Anne-Marie TRIGON rechute d'un cancer en 1993. Elle abandonnera tout traitement sur les conseils de Mme SIXT. En juin 1996 Mme SIXT lui conseille la cortisone toutes les 3 heures, et précise que c'est "la phase de guérison". Le 9 juillet 1996, un médecin diagnostique un "épanchement pleural" et lui prescrit un traitement. Réponse de Mme SIXT : "c'est un imbécile !", "ne l'écoutez pas!". Anne-Marie TRIGON décèdera 13 jours plus tard.
- Brigitte JASSERAND, atteinte d'un cancer, opérée en 1993, reprend le travail en 1994. Elle entre en contact avec l'ASAC. Madame SIXT lui garantit une guérison complète. Sur sa demande, Brigitte JASSERAND arrête la chimiothérapie. Elle décédera de son cancer l'année suivante...
- Yves HENRIET est atteint d'un cancer. En 1996, suite à une rencontre avec Madame SIXT, il décide d'arrêter tout traitement. Le 30 juin 1996 après-midi, à son domicile, il fait une crise de convulsions. Vers 16h, diagnostic de Mme SIXT par téléphone : "c'est normal", "il suffit d'attendre", "pas besoin d'appeler le SAMU". Vers 17 h, il ne respire plus : "appelez le SAMU !". Ah quand-même... Hélas ! vers 18 h 30 : constat de décès.
On apprend d'autres détails à son sujet, en particulier les mouvements d'argent entre l'ASAC et Hamer, dans le jugement en appel d'Hamer devant la cour d'Appel de Chambéry de 2004[2].
Malgré la condamnation pour exercice illégal de la médecine, Andrée Sixt continue encore aujourd'hui à recevoir très discrètement des malades, entre autre à Lyon, commente des scanners cérébraux, et précise qu'elle reçoit aussi en Italie pour éviter les procédures judiciaires[3] [4].