Différences entre les versions de « OLIGOSCAN »
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Les bases et les applications de la spectrophotométrie sont décrites plus en détail dans Wikipedia.<ref name='photométrie'></ref> Les limitations dues aux principes et donc à l'impossibilité de fonctionnement de l'Oligoscan sont décrites dans les manuels de chimie analytique, en particulier pour l'analyse instrumentale. | Les bases et les applications de la spectrophotométrie sont décrites plus en détail dans Wikipedia.<ref name='photométrie'></ref> Les limitations dues aux principes et donc à l'impossibilité de fonctionnement de l'Oligoscan sont décrites dans les manuels de chimie analytique, en particulier pour l'analyse instrumentale. | ||
− | Afin de valider l'adéquation de l'Oligoscan à des fins de diagnostic, il faudrait procéder à des tests qui comparent les valeurs mesurées avec celles obtenues par l'analyse conventionnelle en laboratoire d'échantillons de sang, d'urine ou de tissus. Ensuite, par exemple, il faudrait également examiner dans quelle mesure les mesures prises sur la paume de la main reflètent les concentrations dans le reste du corps. Les sites Web d'OligoScan proposent une liste de 35 articles censés être à l'appui de l'utilisation de l'appareil <ref name='references'>[[media:Scientific_references_oligoscan_2.pdf|Les 35 références scientifiques à l'appui de l'Oligoscan.<br>Celles-ci ayant été critiquées, le lien vers le document (ou le document lui-même) avait été supprimé. Mais le site devicewatch en avait gardé une archive (le 3 novembre 2013) qui était publiée sur le site Oligoscan North America.]]</ref>. Certains concernent la teneur en minéraux des aliments. D'autres traitent des risques sanitaires des métaux lourds. D'autres parlent de la spectroscopie. Mais aucun [...] n'évalue ce que la vidéo d' | + | Afin de valider l'adéquation de l'Oligoscan à des fins de diagnostic, il faudrait procéder à des tests qui comparent les valeurs mesurées avec celles obtenues par l'analyse conventionnelle en laboratoire d'échantillons de sang, d'urine ou de tissus. Ensuite, par exemple, il faudrait également examiner dans quelle mesure les mesures prises sur la paume de la main reflètent les concentrations dans le reste du corps. Les sites Web d'OligoScan proposent une liste de 35 articles censés être à l'appui de l'utilisation de l'appareil <ref name='references'>[[media:Scientific_references_oligoscan_2.pdf|Les 35 références scientifiques à l'appui de l'Oligoscan.<br>Celles-ci ayant été critiquées, le lien vers le document (ou le document lui-même) avait été supprimé. Mais le site devicewatch en avait gardé une archive (le 3 novembre 2013) qui était publiée sur le site Oligoscan North America.]]</ref>. Certains concernent la teneur en minéraux des aliments. D'autres traitent des risques sanitaires des métaux lourds. D'autres parlent de la spectroscopie. Mais aucun [...] n'évalue ce que la vidéo d'OligoScan prétend ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil.<ref name='SB'>https://www.devicewatch.org/reports/oligoscan/overview.shtml</ref> Physioquanta fait une publicité trompeuse avec cette liste de 35 publications appelées "Références scientifiques".<br> |
Quant à la société allemande "Projekt Gesundheit Consulting GmbH", qui commercialise l'appareil sous le nom de Zell-Check, elle soutient que la détection des carences minérales sur la base d'un échantillon de sang ne serait pas fiable. La mesure avec le Zell-Check serait beaucoup plus précise et aurait l'avantage que les minéraux seraient détectés au niveau intracellulaire et pas seulement dans le sang.<ref>Die Firma Projekt Gesundheit Consulting GmbH versucht, die medizinische Brauchbarkeit von Zell-Check vor allem mit einer Abhandlung des Heilpraktikers und Biologen Dirk Kuhlmann aus Flensburg zu begründen ''"(Dr. Dirk Kuhlmann: Zell-Check in der täglichen Praxis – spektralphotometrische Mineralstoff- und Metallanalyse. Sonderdruck, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)"''. Allerdings handelt es sich dabei nicht, wie die Quellenangabe suggerieren kann, um einen Sonderdruck aus einer etablierten Fachzeitschrift. Der Bio-Medoc-Verlag wird von Kuhlmann selbst betrieben und für den Eigenverlag seiner Bücher z.B. zur [[Médecine orthomoléculaire|Orthomolekularen Medizin]] oder zur [[Biorésonance|Bioresonanz-Therapie]] genutzt.<br>Traduction: La société Projekt Gesundheit Consulting GmbH tente de justifier l'utilité médicale du Zell-Check principalement avec une étude du Heilpraktiker et biologiste Dirk Kuhlmann de Flensburg ''"(Dr. Dirk Kuhlmann : Zell-Check dans la pratique quotidienne - analyse spectrophotométrique des minéraux et des métaux. Tiré-a-part, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)"''. Toutefois, il ne s'agit pas, comme la référence peut le suggérer, d'une réimpression d'une revue spécialisée bien établie. La maison de édition "Bio-Medoc-Verlag" est dirigée par Kuhlmann lui-même et est utilisé pour la publication de ses propres livres, par exemple sur la [[Médecine orthomoléculaire]] ou sur la [[Biorésonance|Thérapie par biorésonance]].</ref>. | Quant à la société allemande "Projekt Gesundheit Consulting GmbH", qui commercialise l'appareil sous le nom de Zell-Check, elle soutient que la détection des carences minérales sur la base d'un échantillon de sang ne serait pas fiable. La mesure avec le Zell-Check serait beaucoup plus précise et aurait l'avantage que les minéraux seraient détectés au niveau intracellulaire et pas seulement dans le sang.<ref>Die Firma Projekt Gesundheit Consulting GmbH versucht, die medizinische Brauchbarkeit von Zell-Check vor allem mit einer Abhandlung des Heilpraktikers und Biologen Dirk Kuhlmann aus Flensburg zu begründen ''"(Dr. Dirk Kuhlmann: Zell-Check in der täglichen Praxis – spektralphotometrische Mineralstoff- und Metallanalyse. Sonderdruck, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)"''. Allerdings handelt es sich dabei nicht, wie die Quellenangabe suggerieren kann, um einen Sonderdruck aus einer etablierten Fachzeitschrift. Der Bio-Medoc-Verlag wird von Kuhlmann selbst betrieben und für den Eigenverlag seiner Bücher z.B. zur [[Médecine orthomoléculaire|Orthomolekularen Medizin]] oder zur [[Biorésonance|Bioresonanz-Therapie]] genutzt.<br>Traduction: La société Projekt Gesundheit Consulting GmbH tente de justifier l'utilité médicale du Zell-Check principalement avec une étude du Heilpraktiker et biologiste Dirk Kuhlmann de Flensburg ''"(Dr. Dirk Kuhlmann : Zell-Check dans la pratique quotidienne - analyse spectrophotométrique des minéraux et des métaux. Tiré-a-part, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)"''. Toutefois, il ne s'agit pas, comme la référence peut le suggérer, d'une réimpression d'une revue spécialisée bien établie. La maison de édition "Bio-Medoc-Verlag" est dirigée par Kuhlmann lui-même et est utilisé pour la publication de ses propres livres, par exemple sur la [[Médecine orthomoléculaire]] ou sur la [[Biorésonance|Thérapie par biorésonance]].</ref>. | ||
Version du 21 février 2020 à 17:30
L'OLIGOSCAN[2] (aussi Zell-Check), est un appareil pseudo-médical, un spectophotomètre portable à main, avec lequel il serait possible de mesurer l’intoxication aux métaux lourds, la biodisponibilité des oligo-éléments & minéraux ainsi que le stress oxydatif d'un patient en temps réel, avec un résultat en quelques secondes, sans prise de sang. En Allemagne, l'appareil est aussi commercialisé sous le nom de Zell-Check. En fait, l'appareil est un colorimètre [3] de la société X-Rite développé pour les photographes et pour les arts graphiques (modèle i1Photo pro2). [4]
Il n'y a aucune preuve de l'adéquation de l'appareil aux fins indiquées. Dans la publicité en allemand pour l'Oligoscan, est publiée une remarque destinée aux clients: "Hinweis: Die Oligoscan® Analyse kann/darf nicht als medizinische Diagnose genutzt werden." (Remarque: l'analyse Oligoscan® ne peut/ne doit pas être utilisée comme diagnostic médical). [5]
Le PDG de la Sarl Nemopharm[6] (site web : physioquanta.com[7]) est Guillaume Moreau. Déjà en mars 2010, Physioquanta s'était vu interdire en France de faire de la publicité telle qu'elle était faite pour ses dispositifs pseudo-médicaux Physiodétox, Physioscan, Physioalcali, Quantarelax, Quantapulse faute de preuve de leur efficacité allégée dans le secteur de la santé. [8]
Comme ce n'est pas un procédé reconnu, les séances Oligoscan ne peuvent pas être facturées en tant qu'«examen de laboratoire». Le client/patient doit donc payer lui-même la facture, les caisses d'assurance maladie ne prennent pas en charge les frais, ni en Allemagne, ni en France. Étant donné que les clients doivent indiquer leur nom et d'autres informations (poids, âge, groupe sanguin, etc.) pour chaque mesure, chaque fois qu'une connexion Internet est établie avec un serveur distant, la protection des données prévue par la loi reste incertaine.
Le procédé
L'élément essentiel de l'OligoScan est un scanner optique portable qui permet au praticien de scanner quelques points de la peau du patient, par ex. quatre points de la paume. Grâce à la spectrophotométrie, il serait possible de déterminer la concentration "intracellulaire" (c.-à-d. à l'intérieur de la cellule) de 34 éléments chimiques au total. Dans les vidéos publicitaires, on peut voir lors de l'utilisation du scanner un bref flash de lumière émis sous celui-ci dont la lumière réfléchie par la peau serait alors prétendument mesurée. Pour ce qui est des éléments, il s'agit des minéraux calcium, magnésium, phosphore, silicium, sodium, potassium, cuivre, zinc, fer et manganèse, des oligoéléments chrome, vanadium, bore, cobalt, molybdène, iode, lithium, germanium, sélénium et soufre, et des "métaux lourds" aluminium, antimoine, argent, arsenic, baryum, béryllium, bismuth, cadmium, mercure, nickel, platine, plomb, thallium et thorium. Peut-être parce que l'aluminium et le baryum ne font pas partie des métaux lourds, Physioquanta utilise dans la publicité récente l'expression "métaux toxiques".
Le scanner est connecté à un PC qui envoie les données mesurées au "serveur central sécurisé d'Oligoscan". De là, "en quelques secondes", est renvoyé un résultat qui consiste en une valeur numérique pour chacun des éléments chimiques mentionnés.
La norme (la fourchette des valeurs normales) est donnée. Les valeurs respectives des minéraux sont classées en Bas-, Bas, Norme-, OK , Norme+, Haut et Haut+; celles des métaux lourds dans les catégories Moyen, Élevé, Excès, Grosse surcharge. Pour les chiffres indiqués, parfois à quatre décimales, aucune unité n'est spécifiée. On ne sait pas s'il s'agit de masse par kilogramme de poids corporel ou d'autre chose; de même on ne sait pas comment les valeurs de la norme (la fourchette des valeurs normales) sont fixées.
D'autres tableaux contiennent des "interprétations" des nombres mesurés du genre "métabolisme 33%", "état émotionnel 88%" ou "prédisposition au diabète 27%". L'analyse pourrait servir de "base pour une supplémentation individuelle et efficace" (c.-à-d. à la prise de compléments nutritionnels). En cas d'excès de métaux lourds, on recommande à l'utilisateur de prescrire une thérapie par chélation.
Dans la page publicitaire française (oligoscan.fr) on lit: "Ce bilan est une technique révolutionnaire pour veiller en temps réel à l'équilibre minéral de vos patients pour une complémentation individuelle et adaptée. En cas de surcharge ou d'intoxication aux métaux lourds, vous pouvez prescrire des chélateurs adaptés."
La formation à l'OLIGOSCAN organisée par le site physioquanta est décrite ainsi : "Cette formation est destinée à découvrir les effets des carences/excès des métaux lourds, oligo-éléments et minéraux sur la santé.
Les signes cliniques d'intoxication et l'évaluation de la toxicité par la méthode Oligoscan seront présentés.
Elle est proposée par le CERS et animée par Mr Daniel Bobin"[9]. Mr Bobin anime également les formations au Physioscan et à la Mil-thérapie et était vendeur de l'Oligoscan pour la France et la Suisse[10] [11].
Absence de plausibilité et de validation
La spectrophotométrie est spécifiée comme la méthode de mesure des substances à l'état de traces dans le corps ou la peau. Dans cette méthode, une lumière filtrée (colorée) est généralement utilisée pour irradier un échantillon afin de mesurer la concentration d'une seule substance. Il n'est possible de mesurer qu'une substance colorée, car seule cette substance absorbe une partie de la lumière irradiée et permet ainsi de déterminer la concentration. Dans la pratique, les substances à mesurer, qui sont généralement incolores en elles-mêmes, sont colorées avec des produits chimiques spéciaux. L'Oligoscan serait capable de mesurer simultanément différents éléments à l'intérieur de la cellule sans ajout de réactifs de coloration. Comme les éléments ne sont pas présents dans la plupart des cas sous forme non liée (élémentaire), mais sont incorporés dans des molécules plus grandes, il est pratiquement impossible de les déterminer par spectrophotométrie. Chaque composé dans lequel l'élément en question est incorporé aurait une coloration différente - si tant est qu'il en ait une.
Ensuite, il y a le problème du calibrage. Bien que l'absorption de la lumière dépende de la concentration de la substance à mesurer (analyte), elle dépend également de nombreux autres facteurs, tels que la longueur du trajet du faisceau lumineux réfléchi à travers la peau pour revenir dans l'instrument. Comme chaque être humain - et ici chaque partie du corps, même dans un espace aussi petit que la paume de la main - a des propriétés de peau différentes (épaisseur, coloration, perméabilité, etc.), l'appareil devrait être spécialement ajusté (calibré) pour chaque être humain et chaque partie du corps ainsi que pour chaque élément à déterminer.[13] Comme cela n'est pas fait dans l'Oligoscan (le coût pour cela serait extrêmement élevé[13]), aucune mesure fiable n'est possible pour cette seule raison.
Pour les éléments ou l'analyse élémentaire, la spectrophotométrie n'a généralement qu'une utilité limitée, d'autant plus qu'il s'agit encore d'une forme particulière - la spectroscopie par réflexion - qui n'a qu'un champ d'application très restreint (par exemple dans le contrôle des couleurs). En outre, les substances peuvent difficilement être mesurées dans de telles conditions (à travers la peau, dans un milieu à peine transparent : l'intérieur de la cellule) dans la plage de concentration très faible. Ce n'est pas sans raison que la détermination de certains des oligo-éléments énumérés n'est possible que dans les laboratoires cliniques disposant d'un équipement de mesure spécial pour les prélèvements de tissus et de sang.
Les bases et les applications de la spectrophotométrie sont décrites plus en détail dans Wikipedia.[12] Les limitations dues aux principes et donc à l'impossibilité de fonctionnement de l'Oligoscan sont décrites dans les manuels de chimie analytique, en particulier pour l'analyse instrumentale.
Afin de valider l'adéquation de l'Oligoscan à des fins de diagnostic, il faudrait procéder à des tests qui comparent les valeurs mesurées avec celles obtenues par l'analyse conventionnelle en laboratoire d'échantillons de sang, d'urine ou de tissus. Ensuite, par exemple, il faudrait également examiner dans quelle mesure les mesures prises sur la paume de la main reflètent les concentrations dans le reste du corps. Les sites Web d'OligoScan proposent une liste de 35 articles censés être à l'appui de l'utilisation de l'appareil [14]. Certains concernent la teneur en minéraux des aliments. D'autres traitent des risques sanitaires des métaux lourds. D'autres parlent de la spectroscopie. Mais aucun [...] n'évalue ce que la vidéo d'OligoScan prétend ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil.[15] Physioquanta fait une publicité trompeuse avec cette liste de 35 publications appelées "Références scientifiques".
Quant à la société allemande "Projekt Gesundheit Consulting GmbH", qui commercialise l'appareil sous le nom de Zell-Check, elle soutient que la détection des carences minérales sur la base d'un échantillon de sang ne serait pas fiable. La mesure avec le Zell-Check serait beaucoup plus précise et aurait l'avantage que les minéraux seraient détectés au niveau intracellulaire et pas seulement dans le sang.[16].
Modèle commercial et distributeurs
Pour chacune des "analyses" générée automatiquement, Physioscan facture 30 euros ou 50 US$. L'utilisateur de l'Oligoscan doit de plus réserver à l'avance un pack de, par exemple, 60 analyses. Aux USA en 2013, était indiqué pour l'appareil lui-même un prix de 2000 $, s'y ajoutait cependant 500 $ pour une "activation", 250 $ de plus pour un "enregistrement" et une "personnalisation" de l'interface Oligoscan on-line et encore divers autres frais, le total final se montait à 5000 $ [17]. Depuis, les prix ont augmenté, en 2016-2017, il faut débourser 5700 $ avec 50 tests inclus et 6880 $ avec 80 tests inclus [18].
La distribution aux USA (OligoScan North America, LLC) était assurée en 2014 par Rashid Buttar, un ostéopathe controversé qui, à cause de thérapies pour l'autisme et contre le cancer inefficaces s'est trouvé dans la ligne de mire des services publics de l'état fédéral de Caroline du Nord (USA), et qui est également un anti-vaccination.[19][20][21][22].
L'Oligoscan est vendu aux USA au travers de la société Luxometrix, 3, rue d'Arlon Windhof, L-8399 (Luxembourg)[23], Alexander Pregizer, alors co-gérant de la sarl Nemopharm de Guillaume Moreau, avait lui-même enregistré en octobre 2012 le domaine web oligoscan.us[24].
Aucun prix de vente de l'appareil sur les sites de physioquanta et du CERS-TA de Daniel Bobin qui proposent les formations[25]. Sur les sites publicitaires oligoscan.fr et oligoscan.es est uniquement indiqué "Pour plus d'information, veuillez remplir le champs d'information dans le formulaire de contact" et l'email du destinataire est anonymisé. Sur Oligan.be, pas de prix, mais on y trouve l'adresse et n° de téléphone d'un vendeur des suppléments nutritionnels de physioquanta ainsi qu'un n° de téléphone (celui de Nemompharm à Montpellier). En ce qui concerne le site publicitaire suisse oligoscan-info.ch, son propriétaire était Daniel Bobin[26] et le prix annoncé, début 2015, était de 1210 Euros hors taxe[27].
Outre le prix de la vente de l'appareil et les frais annexes, physioquanta perçoit à chaque utilisation le prix de l' "analyse complète" que le praticien-Oligoscan répercute sur son patient/client, ce qui représente un revenu régulier. Mais il y a une autre retombée, la vente de ses "suppléments nutritionnels; on peut constater que les directives contenues dans les notices d'utilisations qui sont fournies aux praticiens-Oligoscan sont très explicites à ce sujet [28] [29].
En rendant ainsi difficile de contrôler quelle est la société qui vend l'Oligoscan, où en effectuant les ventes au travers de sociétés à l'étranger (Espagne, Suisse, Belgique, Luxembourg, USA), on met l'Oligoscan à l'abri de l'Agence Nationale de sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) qui interdit les publicités pour les objets, appareils ou méthodes présentés comme bénéfique pour la santé lorsqu'il n'est pas établi que ledit objet, appareil ou méthode possède les propriétés annoncées. Une mésaventure que la Sarl Nemopharm a déjà expérimentée en 2009 pour plusieurs de ses produits.
Le nom de marque OLIGOSCAN est protégé depuis le 25-03-2011 pour la France au bénéfice de Guillaume Moreau[30] et depuis le 09-09-2013 à l'international [31] et depuis le 09-09-2013 au bénéfice de la société anonyme luxembourgeoise LUXOMETRIX-IPC.EU 3 RUE D’ARLON, L-8399 Windorf, Luxembourg, qui a été créée le 24-08-2011 [32], laquelle n'est qu'une société écran.
En France, le prix demandé par un praticien à son client pour un bilan complet avec l'OligoScan peut varier de 60€ [33] à 89€[34].
En Allemagne, l'appareil coûterait un peu moins de 2000 euros. Selon l'organisation belge néerlandophones Skepp, un scanner Oligoscan coûterait 6500 € + l'abonnement aux tests. [35]
Dans les pays de langue espagnole et portugaise (Espagne, Portugal, Brésil), l'Oligoscan est distribué par Quantum Salud [36] ayant pour siège Plaça de l'Ajuntament, 2, 25230 Mollerussa, Lleida, Espagne, qui commercialise également le QUANTUM MILTA d'origine russe et le Physioscan, deux autres appareils de Guillaume Moreau.
Dans les pays germanophones, l'Oligoscan est offert par les sociétés suivantes:
- Oligotrade UG ayant pour siège D-76479 Steinmauern
- HOD/OLIGOTRADE - Oligoscan Österreich ayant pour siège 76698 Ubstadt-Weiher
- Mitocare GmbH à Munich (en fait, fournisseur de compléments alimentaires)
- IMC UG - Innovative Medical Care ayant pour siège D-66111 Saarbrücken
- Vertrieb Neue Medizin ayant pour siège D-76344 Eggenstein-Leopoldshafen. La page web vnm-gmbh.com est maintenant hors-ligne.
- Cellopart (Gabriele Flöck)
- Schweizer Holigomed AG ayant pour siège Küssnacht am Rigi [37]
- Perfect health solutions ayant pour siège L-3937 Mondercange, Luxembourg
- Au Pays-Bas, l'Oligoscan est proposé par Oligoscan Europa, une filiale de Alethomantis (Health Optimization Devices BV, ALETHOMANTIS, Internationaal Biomedisch Centrum Leende (IBCL) du médecin néerlandais Raymond Pahlplatz)
Un produit analogue et concurrent est distribué sous le nom de Zell-Check par Projekt Gesundheit Consulting GmbH in D-14913 Schlenzer.
L'Oligoscan est distribué à Hong Kong par Spiren Ventures.
La commercialisation aux États-Unis (OligoScan North America, LLC) est assurée par Rashid Buttar, un ostéopathe controversé qui, à cause de ses traitements contre le cancer et l'autisme, s'est retrouvé dans la ligne de mire des autorités de l'Etat américain de Caroline du Nord, et qui est également farouchement adversaire de la vaccination. [38] [39] [40] [41]
Dietrich Klinghardt prômeut l'Oligoscan dans une oeuvre "Die Grundlagen der logischen Medizin" traitant, entre autres, la borréliose.[42]
A Skeptical Look at the OligoScan par Stephen Barret
Traduction de l'article A Skeptical Look at the OligoScan publié le 17 novembre 2013 par Stephen Barrett sur le site Device Watch [15] :
Un regard sceptique sur l'OligoScan.
L'OligoScan™ est un appareil manuel de spectrophotométrie dont on prétend qu'il offre " un test instantané des minéraux et des métaux toxiques dans les tissus". [La société] OligoScan North America LLC, qui commercialise l'OligoScan via son site web décrit ainsi son utilisation :
- La technologie OligoScan vous permet de faire une analyse rapide et précise des oligo-éléments et des métaux lourds dans les tissus de vos patients. La mesure se fait directement dans votre bureau avec un dispositif de spectrophotomètre portable approuvé par OligoScan. Les données recueillies sur votre patient sont envoyées au serveur central sécurisé OligoScan en quelques clics. Et en 20 secondes, vous obtenez en retour les résultats. Ce test est une technique révolutionnaire pour vérifier l'état minéral de vos patients en temps réel. Ce test est une technique révolutionnaire pour vérifier l'état minéral de vos patients en temps réel. Pour un prestataire de soins de santé, il vous permet de connaître la supplémentation la plus efficace qui permettrait de maximiser les avantages nutritionnels pour vos patients. En cas de toxicité des métaux lourds, vous pouvez prescrire des techniques de chélation, des suppléments et/ou des changements de style de vie. Chose plus importante encore, la mobilisation efficace est facilement discernable avec l'OligoScan et nos prochaines vidéos cliniciennes vous expliqueront tous les détails."
Contexte historique
Le fabricant d'OligoScan semble être Physioquanta, de Montpellier, France. OligoScan North America, qui est décrit sur son site Web comme "partenaire exclusif pour les USA d'OligoScan Europe", s'est enregistré et a déposé ses statuts d'organisation en tant que société à responsabilité limitée locale dans le Nevada, le 5 Juin 2013, le domaine de l'entreprise (oligoscan.net) a été enregistré pour un an le 25 mai 2013, par Rashid A. Buttar, DO [docteur en ostéopathie], de Cornelius, Caroline du Nord, qui est identifié dans les vidéos en tant que directeur médical de l'entreprise. Le document d'enregistrement du Nevada mentionne Seguros Management LTD de Nassau comme son "directeur". Le site Web de Seguro offre de fournir des directeurs généraux, des officers [membres dirigeants de l'entreprise] ou des chefs d'entreprise nominaux "pour éliminer sur les documents publics les identités des dirigeants de la société de l'entreprise, et, ce faisant, vous procurer la vie privée que vous méritez." La base de données FDA's 510(k) qui liste les appareils dont la commercialisation est autorisée aux États-Unis, n'a donné aucun résultat quand Psiram a cherché le 26 octobre pour "OligoScan". Buttar décrit l'appareil comme "probablement la chose la plus excitante que j'ai vue dans le diagnostic dans ma carrière professionnelle de médecin, et je suis médecin maintenant depuis 22 ans."
Buttar, un promoteur majeur de la thérapie par chélation, est président de l'American Board of Clinical Metal Toxicology, un groupe qui prône la thérapie par chélation pour un large éventail d'utilisations non standards [43]. Au cours d'une audience disciplinaire [les conseils de l'ordre des médecins de chaque état des USA "disciplinent", c'est à dire convoquent, auditionnent et sanctionnent le cas échéant les médecins déviants] qui s'est tenue en 2008, il a indiqué que presque tous les patients qu'il voit sont diagnostiqués intoxiqués par des métaux lourds et reçoivent la thérapie par chélation[44].
OligoScan North America propose l'appareil OligoScan avec des "packs d'options un ou deux." Le forfait de base comprend un appareil, un enregistrement et une activation du compte, une inscription sur un annuaire en ligne, des renvois (transferts?) de demandes de renseignements à oligoscan.net, et 10 scans d'essais "gratuits". Le prix du «pack» est de $ 3990 avec 30 tests prépayés ou $ 4990 avec $ 60 essais prépayés.
Utilisation clinique
L'appareil OligoScan est passé sur la main gauche du patient et transmis à un ordinateur qui génère un rapport comme celui montré à droite. La section du haut compare le résultat de la mesure aux «NORMES» de 18 minéraux et, les graphes des résultats [sont figurés à droite] dans les colonnes intitulées «BAS-, BAS, NORMAL-, OK, NORMAL+, HAUT, ou TRES HAUT". La section du milieu compare les résultats pour 14 "métaux toxiques" : à une "NORME" de <0,010 et les graphes des résultats comme NORMAL, ACCEPTABLE, ou EN EXCÈS.
Dans une vidéo d'instructions, Buttar dit que les patients peuvent être divisés en quatre groupes: (1) en bonne santé (absence de maladie) + métaux bas; (2) en bonne santé (absence de maladie) + métaux élevés; (3) malade (présence de la maladie) + métaux bas; et (4) malade (présence de la maladie) + métaux élevés. Mais il avertit qu'une mesure "basse" ne signifie pas nécessairement que le patient a des métaux bas parce que le scan peut avoir des résultats faux-négatifs et que les personnes dont le test est faible pourraient tout simplement ne pas être capable d'excréter leurs métaux. Il poursuit en disant: « Vous ne pouvez vraiment pas avoir une personne qui est malade et qui a des métaux bas. Dans mes 17 années de pratique de ce type de médecine ... je n'ai jamais vu une personne malade qui n'ait pas des métaux."[45] La conclusion de Buttar semble être que, indépendamment de ce que le test montre, les patients auront probablement besoin de détoxication.
Pourquoi je suis sceptique
Pour valider l'utilisation d'un tel appareil, plusieurs types d'études seraient essentielles. L'un serait de valider l'exactitude avec des tests de laboratoire qui examinent si l'appareil peut mesurer de manière fiable le contenu d'extraits de sang/plasma purifiés dont on sait qu'ils ont des concentrations diverses de métaux lourds et autres ions. Si de telles mesures sont exactes, des tests approfondis seraient nécessaires pour voir (a) si les mesures sur la paume de la main reflètent les valeurs dans le reste du corps, (b) pour déterminer quelles concentrations justifient une inquiétude, et (c) si la modification de ces concentrations avec la chélation améliore la santé du patient. De telles études n'existent pas. Les sites Web de OligoScan offrent une liste de 35 articles supposés à l'appui de l'utilisation de l'appareil [14]. Certains concernent les minéraux dans les aliments. Certains évoquent les risques des métaux lourds pour la santé. Certains traitent de la spectroscopie. Mais aucun, pour autant que je sache, n'évalue ce que la vidéo OligoScan affirme ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil. Sans études publiées, dont certaines de chercheurs indépendants, je ne vois aucune raison de considérer le test utile, ou même potentiellement utile.
(Fin de l'article de Stephen Barrett)
Eleonore Blaurock-Smith considère que l'Oligoscan est une escroquerie
Eleonore Blaurock était une collaboratrice, depuis environ 2008, de l'International Board of Clinical Metal Toxicology (IBCMT), un organisme dont le Dr Peter J. Van Der Schaar était encore tout récemment le président et dont l'un des administrateurs et des directeurs est en 2016 le Dr Raymond Pahlplatz[46]. Elle a cessé sa collaboration avec l'IBCMT, comme l'explique Peter Van Der Schaar dans une courte lettre du 03-30-15 adressée à l'équipe administrative de l'IBCMT:
"Our co-worker Eleonore Blaurock has put forward in several media that she does not want to be associated with IBCMT anymore. I regret this decision, because we all have cooperated many years in good harmony.
Mrs. Blaurock does not want to take part in an organization that discusses the Oligoscan in our Textbook. She comes to that verdict on the basis that she is a scientist and has many years experience with spectrophotometry. Mrs Blaurock does not have any experience with the Oligoscan and did not want to investigate it.
Mrs Blaurock considered the Oligoscan as a scam [arnaque], but without detailed argumentation. Our argumentation, based on intensive utilization of the instrumentation (more than 500 tests by Dr. Raymond Pahlplatz) was not paid attention to.
Initially I was very sceptic about the Oligoscan, but my curiosity prevailed over my scepticism. My conception is that curiosity is the basis for a scientific approach.
In our opinion the Oligoscan is not a stand-alone instrument but should always be combined with a Provocation test on toxic metals." [47]
Traduction :
Notre collaboratrice Eleonore Blaurock a dit dans plusieurs médias qu'elle ne voulait plus désormais être associée à l'IBCMT. Je regrette cette décision, parce que nous tous avons coopéré de nombreuses années en bonne harmonie.
Mme Blaurock ne veut pas prendre part à une organisation qui discute de l'Oligoscan dans notre manuel. Elle arrive à ce verdict sur la base qu'elle est un scientifique et a de nombreuses années d'expérience avec la spectrophotométrie. Mme Blaurock n'a aucune expérience avec l'Oligoscan et n'a pas voulu l'examiner.
Mme Blaurock a considéré l'Oligoscan comme une arnaque, mais sans argumentation détaillée. Notre argumentation, basée sur l'utilisation intensive de l'instrumentation (plus de 500 tests par le Dr Raymond Pahlplatz) n'a pas été prise en considération.
Au début, j'étais très sceptique à propos de l'Oligoscan, mais ma curiosité l'emporta sur mon scepticisme. Ma conception est que la curiosité est la base d'une approche scientifique.
À notre avis, l'Oligoscan n'est pas un instrument indépendant mais doit toujours être combiné avec un test de provocation sur les métaux toxiques.
La publicité à propos de l'Oligoscan a été jugée trompeuse par les autorités de santé des Pays-Bas
Le 7 juin 2107, suite à une plainte datant de décembre 2016, il a été jugé que la publicité faite par www. oligoscan-europa.com allégant que l'"OligoScan vous offre la possibilité de déterminer rapidement et facilement les niveaux de minéraux, d'oligo-éléments et de métaux lourds toxiques en utilisant la spectrophotométrie" constituait une violation de l'article 7 du NRC (Nederlandse Reclame Code, c.à.d. le code néerlandais de la publicité). [49]
L'Oligoscan figure dans la liste des "appareils étranges" de l'association belge SKEPP
SKEPP, Studiekring voor de Kritische Evaluatie van het Pseudowetenschap en paranormale (Cercle d'étude pour l'évaluation critique de la pseudo-science et du paranormal), a une longue liste de ces "appareils étranges" qui comprend l'Oligoscan. L'Oligoscan y est classé dans la catégorie "Harry Potter" et le jugement de publicité mensongère du 7 juin 2017 aux Pays-Bas y est rappelé.[48]
Mise en doute de la fiabilité de l'OligoScan sur Internet
Un échange entre internautes édifiant [50]:
Re: oligoscan DR COMET, le 14 Sep à 15:43
J'ai acheté l'appareil, et je l'ai essayé sur moi à plusieurs reprise, en changeant ma date de naissance et mon identité, et ce dans la même journée…
Si j'étais vieux (j'ai 66 ans) j'avais beaucoup de carences et de métaux lourds, alors que je suis un régime bio depuis 20 ans, et que je distribue des compléments alimentaires depuis 15 ans,et que je venais de me traiter avec 35 perfusions destinées à éliminer les éventuels métaux lourds du corps…
Rajeunissant subitement, 18 ans administrativement parlant, tout à coup très peu de carences, et surtout très peu de métaux lourds.
Je refis la même choses avec certains de mes proches, et…idem !!!
Je suis un ancien expert en toxicologie près la cour d'appel de Toulouse, habitué à prendre en charge les intoxications aux métaux lourds, plomb et mercure en particulier…
Là je suis tombé sur de véritables escrocs, et je constate que de nombreux "thérapeutes" sont complices de cette arnaque (il faut savoir que les heureux possesseurs de l'Oligoscan touchent des commissions sur les ventes de produits fabriqués par cette société. Mon éthique médicale me pousse à être totalement révoltée contre ce genre de pratique indigne.
Re(2): oligoscan DR COMET, le 14 Sep à 15:46
j'ai oublié de préciser qu'ils m'ont immédiatement remboursé, suite à ma plainte, et que dorénavant si je rencontre quelqu'un qui présente ça dans un salon, je dépose plainte!
Répondre Re(3): oligoscan mp5078, le 14 Mar à 08:33 Bonjour
Je viens de voir vos commentaires sur cet appareil et je vais vous expliquer ma petite expérience toute fraîche puisque je suis allé au Salon Vivre Autrement ce samedi 12 Mars à Paris-Vincennes.Je vais aller à l'essentiel
J'ai 66 ans.
Je précise que je ne connaissais pas cet appareil
Sur ce salon il y avait un stand consacré à L'Oligoscan.
J'ai donc fait le test qui dure environ 2 minutes à la suite de quoi on m'a indiquer des carences principalement en Chrome , Phosphore et silicium ; on m'a indiqué que je devais être certainement fatigué , etc...etc...
A la suite de ce test la personne qui m'a pris en charge a commencer a établir immédiatement un bon de commande ; j'ai indiqué que ma libido était en baisse et sur l'écran apparaît le coût du traitement qui est de 650 euros environ pour 3 mois de traitement.......! j'ai demandé a ce que l'on retire les produits "libido" et on arrive à 450 euros (payable en 3 fois) pour ce qui est du traitement proprement dit pour les oligoéléments en carence; j'ai demandé un temps de réflexion car je ne me décides jamais à chaud ; je n'achète jamais ce genre de produits immédiatement ; j'ai donc payé l'analyse : 30 euros et on m'a envoyé par email le bilan en pdf que j'ai récupéré chez moi.Sur le stand de nombreuses personnes attendaient leur tour au moment ou j'ai fait le test.
Je me félicite de ne pas avoir acheté ce traitement suite à vos commentaires et à plusieurs autres vus sur d'autres sites ; je ne récupérerai surement pas mes 30 euros à moins qu'il y ai une solution pour ce genre de situation?
Merci d'avance pour vos réponses éventuelles.
Cordialement.
Re(3): oligoscan Professeur PETZOUILLE, le 25 Sep à 16:09 bonjour
la SPECTROMETRIE est une bonne méthode pour doser les minéraux et metalloides dans une solution
mais un dosage trans cutané me laisse un peu sceptique
d'autre part ces mineraux ne sont pas répartis de manière uniforme dans le corps et le seul "dosage"dans la paume des mains ne donne pas une image réelle de leur concentration dans d'autres organes
j'ai constaté que leur classification entre élèments utiles et métaux lourds était bien faite ..à part pour le GERMANIUM sur lequel j'ai quelques réticences car il est positionné dans la colonne IV de MENDELEIEV ;cad dans la colonne du CARBONE et de la SILICE..il devrait donc s'en rapprocher quant à son rôle dans l'organisme..et avoir..eventuellement..un rôle de structure et pas un rôle "fonctionnel "
je n'ai pas vu le FLUOR..ce n'est pas un métal lourd..mais c'est un OXYDANT terrible...et à classer dans la même rubrique des toxiques que les métaux lourds idem pour le BROME et le CHLORE...et accessoirement l'IODE qui est nécessaire pour la THYROIDE ,mais reste un oxydant à manipuler avec précaution
enfin ....connaître les dosages ne résout pas les problèmes liés à la connaissance du rôle exact que jouent ces divers élèments...encore beaucoup de zones inconnues en ce domaine
j'ai noté que d'après le Dr COMET ,ce test manque de fiabilité.. on devrait obtenir d'une fois à l'autre les mêmes résultats ..Or ce ne serait pas le cas
sinon ..c'est "à explorer"..on peut ..peut-être en tirer des infos utiles
Bonne journée
PETZOUILLE
Re(5): oligoscan ecogenos, le 15 Mar à 19:40
je confirme que le système OLIGOSCAN est une escroquerie monumentale, et que les utilisateurs sont complices de ce système en ce sens qu'ils profitent grassement.
J'attends que Oligoscan me fasse un procès en diffamation, et je sortirai les examens que j'ai fait sur moi le même jour en changeant simplement mon nom et ma date de naissance !
Si vous êtes sceptique, faites-le vous même sur vous, et vous verrez !
Re(6): oligoscan Professeur PETZOUILLE, le 17 Mar à 09:40 Bonjour
vous êtes plutôt direct et vous ne mâchez pas vos mots c'est aussi mon avis qu'une méthode qui n'est pas parfaitement reproductible n'est absolument pas crédible donc je ne sais plus qui sur ce forum avait déja mentionné cette "variabilité" inacceptable dans les résultats.
Pour ma part; c'est aussi le principe même de la méthode qui me paraît très discutable
donc je n'accorde aucune confiance à ce type de pratiques
Bonne journée
PETZOUILLE
Re(7): oligoscan Professeur PETZOUILLE, le 17 Mar à 09:46
je viens de relire le témoignage du Dr COMET sur cet OLIGOSCAN et il confirme bien que ce n'est pas crédible
et je sais que ce médecin est particulièrement compétent sur ces questions
Bonne journée
PETZOUILLE
Re(3): oligoscan Whatever, le 29 Dec à 16:33
La directive 93/42/cee concerne la présence de brucellose dans les pays membres. Le certificat montré sur le site Oligoscan semble aussi bidon que l'oligoscan
Re(2): oligoscan Whatever, le 29 Dec à 16:43
Pour avoir travaillé dans un laboratoire qui pratique l'analyse d'éléments par différentes méthodes spectroscopique je peux affirmer qu'il n'existe aucun appareil de cette taille capable d'analyser sans préparation une telle gamme d'éléments (ni plus gros, d'ailleurs)
Re(4): oligoscan ingenieur optique, le 18 Mai à 20:49 Bonjour,
Je travaille sur les technologies optiques médicales de ce type avec différents chercheurs,physiciens.
Je ne me permettrais pas de donner mon avis sur la partie médicale.
Par contre, mesurer des métaux lourds sur des tissus avec ce type d'appareil, c'est du bidon, ça, je peux vous l'affirmer.
On peut mesurer la mélanine, l'oxygenation, des paramètres sur la densité des cellules ou de colorants (et c'est déjà très difficile à valider), mais certainement pas les 20 ou 30 composés que prétend mesurer ce système.
D'ailleurs, il n'y a aucune publi qui traite de la validité de cette méthode.
Cordialement,
G Labarthe
Re(6): oligoscan Bob, le 23 Aou à 09:55
L'oligoscan me parait peu fiable.
Le différentes valeurs entrées AGE/POIDS/TAILLE/GROUPE SANGUIN+++ donnent effectivement des résultats différents, ce qui veux dire:
Que nous sommes en présence d'un algorithme informatique qui interprète un delta (une valeur), que c'est donc subjectif en fonction de l'algorithme utilisé et non pas la réelle présence de métaux en dépôt dans les tissus.
D'autre part, la différence entre les dépôts stratifiés dans la paume de la main analysé par la spectrométrie et les métaux en libre circulation dans le sang n’ont pas le même sens biologique.
Un mercure sidéré par les cellules et en dépot est moins dangereux qu'un mercure mis en circulation par des chélateurs par exemple, ou en circulation libre.
Cet appareil est plus proche de l’anecdote rigolote qu'un réel appareil d'analyse.
Il surfe sur la vague de matériel basé sur les algorithmes issus de physioscan et de l'amsat (technique d'évaluation par équations mathématiques et impédancemétrie
L'oligoscan fonctionne sur la spectrométrie (10%) et 90% de subjectif et d'interprétation.
Les test urinaires faits en Allemagne sont bien plus fiables (car ce sont les métaux en circulation), ou éventuellement les test sanguins.
Quant aux produits et compléments alimentaires vendu par Oligoscan pour les détox, je ne sais même pas s'ils passent la barrière hématoencépahlique (le cerveau).
Très peu de produits sont capables de le faire, et c'est pourtant la seule garantie d'un retour à la santé : Déloger les métaux lourds stockés dans la masse graisseuse du cerveau.......
Ah oui autre chose, j'ai été en contact avec cette société , j'ai demandé 10 analyses au physioscan, et j'ai demandé 10 prises de sang en comparaison....
Jamais reçu une seule réponse à ma demande
Car je crois que la comparaison auraient vite statué sur la fiabilité du matériel....
Après bcp de marchand de soupe ont un oligoscan, ils vendent plus de soupe, mais des OLIGO-ELEMENTS à 30e le pot?
Re(8): oligoscan seve, le 07 Sep à 11:14 Bonjour,
Je reviens sur mon 1er témoignage et avis sur cet appareil.
Je l'ai fait une fois et après en voir discuté avec des médecins avertis, je suis convaincue que c'est de la foutaise.
On m'a proposé de faire une séance de physioscan récemment et j'ai appris que c'était la même boîte que l'Oligoscan qui le commercialisait donc je ne toucherai pas à ce truc sauf si on m'offrait une séance mais je crois qu'il n'y a pas de risque.
Il y a quelques temps, j'ai fait de séance de cryolipolyse pour geler mes petits bourrelets sur les hanches. Les pionniers de la technique sont américains et cela s'appelle coolsculpting, la machine porte la marque Zeltiq. J'ai appris récemment que si les tarifs étaient si chers entre 450 et 650 euro l'application (x2 pour des poignées d'amour), c'est parce qu'ils ont mis un système de carte sur la machine et qu'à chaque mise en route, il y a une redevance qui est due par l'utilisateur. De plus, les consommables (feuille en gel pour protéger la peau) sont hors de prix.
C'est vraiment très ingénieux d'un point de vue commercial.
Peut-être que la société qui commercialise Physioscan et Oligoscan fait pareil.
L'avantage malgré tout du Coolsculpting, c'est que ça marche bien et que les résultats sont visibles.
seve
Re(9): oligoscan Professeur PETZOUILLE, le 08 Sep à 14:50 Bonjour
je vous rejoins dans votre analyse
l'imagination de ces "thérapeutes"pour nous sortir de nouvelles techniques, la plupart "bidon" ...est incommensurable
si on parcoure certains "publicités" de revue de axées sur le bio et les techniques dites "naturelles"..on est vite submergé
par ces noms nouveaux..ces nouvelles techniques et autres et qui ne valent pas un pet de lapin
Bonne journée
PETZOUILLE
Historique de l'Oligoscan
L'oligoscan était à l'origine un appareil X-Rite (modèle EOXTRUV_i1XTreme [53] [54]), un colorimètre de la société X-Rite développé pour les photographes et pour les arts graphiques rappelons-le, équipé d'un logiciel du brésilien Victor Mattos et était commercialisé sous le nom de Sensograma ou tout simplement de Senso par une entreprise espagnole Quantum Salud [55] [56].
Ce premier modèle de X-Rite n'était plus fabriqué depuis environ 2010-2011, il avait évolué et avait été remplacé par le "i1Photo pro2" [4]. Le Sensograma, par la force des choses, n'a plus été vendu par Quantum Salud. Le logiciel a été adapté au nouvel appareil X-Rite (par Victor Mattos et Guillaume Moreau semble-t-il), et Quantum Salud vend maintenant uniquement l'Oligoscan, nom qui convenait apparement à Guillaume Moreau dès le départ. C'est probablement à l'occasion d'évènements organisés par Quantum Salud que Guillaume Moreau avait fait connaissance de Victor Mattos [57].
On peut consulter la première description publicitaire du Sensograma faite fin 2009 par Quantum Salud (en espagnol), seul apparait le nom de Victor Mattos. On y lit (page 4):
POINT FONDAMENTAL
Le MINERALOGRAMA permet au médecin ou au thérapeute d'adapter les procédures thérapeutiques avec d'autres appareils ainsi qu'à des prescriptions individuelles de chélateurs homéopathiques ou des suppléments spéciaux.
A QUI S'ADRESSE-T-IL ?
Médecins
Médecine orthomoléculaire
Homéopathes
Naturopathes
Nutritionnistes et diététiciens
Thérapeutes
Autres professionnels de la santé. [...]
L'équipement a été dessiné et son prototype construit par le Dr. Victor Mattos, un bioingénieur (un médecin et un ingénieur) avec une ample expérience dans la création et développement de dispositifs et d'équipements pour des laboratoires d'investigation et des équipements paramédicaux. À la fin de la période de développement, le projet a évolué pour un système complet de formation, d'analyse, d'information et de traitement qui permet de traiter divers sujets d'investigation dans les domaines proposés. [58].
Remarque de Psiram: Victor Mattos n'est probablement pas médecin, en effet il a eu quelques ennuis avec les autorités de santé brésiliennes à propos de son IBMQ [Institut Brésilien de Médecine Quantique] en 2000 qui déclarent: Bien que le docteur Victor affirme qu'il est médecin, il n'a pas été en mesure de bien définir le cours qu'il a suivi à la Faculdade de Ciências Médicas da extinta Universidade do Brasil [Faculté de sciences médicales de l'ancienne Université du Brésil] ; aucun document montrant que le docteur Victor est médecin n'a été montré dans la mesure où il a déclaré avoir perdu son diplôme et qu'il n'a pas de dossier au CREMERJ [Conselho Regional de Medicina do Estado de Rio de Janeiro], ce qu'ils ont confirmé par une consultation téléphonique à ce Conseil. [Bref, Mattos n'a jamais été inscrit auprès du Conseil Régional de Médecine de l'État de Rio de Janeiro. Tout comme en France, pour pouvoir exercer en tant que médecin, il faut s'inscrire auprès de l'Ordre des médecins de son département, le Brésil étant une fédération d'États, il faut s'inscrire dans l'État où on va exercer.]
La Faculdade de Ciências Médicas da extinta Universidade do Brasil, à Rio de Janeiro [la Faculté de sciences médicales de l'ancienne Université du Brésil] n'a pas disparu parce qu'elle n'a jamais existé.
Et de rappeler qu'il existe bien à une Faculdade de Medicina da Universidade Federal do Rio de Janeiro.
Le prof. dr. Victor J. F. Mattos a perdu son diplôme. S'il existe, il est enregistré auprès du ministère de l'Éducation et de la Culture, ce qui permettra facilement au Prof. Dr. de le récupérer ...
Mais le Pr Victor Mattos n'a pas jugé bon de récupérer ce diplôme de médecin, et d'en faire état.
Liens externes
- http://www.physioquanta.com/images/pdf/Oligoscan/plaquette-OS-03-2014.pdf Le document n'est plus accessible en 2018 ...
A la fin, on lisait:
""*Le spectrophotomètre est mis à disposition au tarif indiqué sur le bon de commande. Ce tarif inclut :
- le Spectrophotomètre,
- vos identifiants et mot de passe pour une connexion personnalisée au site OligoScan,
- un accès illimité au test appelé «évaluation rapide»,
- 10 «bilans Oligoscan complets» offerts.
Par la suite, chaque «bilan Oligoscan complet» que vous effectué est facturé en fin de mois, au prix thérapeute [30 euros].
Vous le proposez à vos patients au prix conseillé de 60€.
Vous pouvez proposer un bilan «évaluation rapide» gratuitement à toute votre patientèle.
Les avantages sont multiples : vous effectuez un bilan minéral rapide, précis et vous pouvez conseiller une complémentation nutritionnelle adaptée.
Les améliorations peuvent être mesurées par une seconde prise de mesures au bout de trois mois. L’efficacité de votre action est alors objectivée." - https://www.soleil-levant.org/2015/03/promouvoir-medecine-du-futur-lequilibre-lhomme-guillaume-moreau/ Article publicitaire pour l'Oligoscan signé Guillaume Moreau et publié en mars 2015 dans le journal douteux Soleil Levant :
[...] "Nous accompagnons ainsi l’avènement d’une nouvelle vision de l’homme vivant : globale, cybernétique et intégrée, pour la Médecine du futur.
Elle sera une Médecine de l’Information, qui soignera aussi par l’information.
Elle sera plus biophysique, avec un corps humain non seulement pensé comme système biochimique et moléculaire, mais comme expression d’une personne holiste, équipée de systèmes récepteurs et émetteurs de champs de diverses origines : électromagnétiques, ou non (sonores, torsionnels,…) et morphogénétiques. Nous sommes tissés de lumière, multi-résonnants aux champs cosmiques et terrestres.
En travaillant avec les photons, devenons collaborateurs du soleil, optimiseurs de développements, amis de l’être humain enfin restauré dans toutes ses dimensions : en sa qualité de co-créateur en sa destinée toujours ouverte sur le Ciel".
Pour avoir la liste des thérapeutes équipés de l’Oligoscan : allez sur “annuaire.myoligoscan.com” - http://www.ncahf.org/digest13/13-43.html Traduction Psiram : "Un autre test des métaux démystifié. Rashid A. Buttar, DO, qui a témoigné à une audience disciplinaire qu'il chélate la plupart des patients qu'il voit, est maintenant directeur médical d'OligoScan North America Ltd., qui commercialise un appareil spectrographique (l'OligoScan) qui est dit mesurer la concentrations de métaux lorsqu'il est passé sur la peau de la main gauche. Dans une vidéo d'instruction, Buttar dit que (a) les résultats sont comparables à des tests d'urine provoquées, (b) il n'y a jamais de faux résultats positifs, et (c) les résultats faussement négatifs n'excluent pas un problème de métaux parce que le patient peut avoir de la difficulté à excréter les métaux. L'OligoScan n'est pas répertorié dans la base de données 510(k) de la FDA des dispositifs qui ont été autorisés à la commercialisation. Device Watch a publié un rapport sceptique." Il s'agit de l'article A Skeptical Look at the OligoScan par Stephen Barrett, M.D., voir la traduction en français ci-dessus.
- http://www.quackwatch.org/04ConsumerEducation/Nonrecorg/abcmt/overview.html Dans cette page, on trouve des renseignements complémentaires sur le D.O. Buttar (président de ABCMT) et ses démêlés avec les autorités judiciaires et médicales (anglais)
Article de Psiram dans d'autres langues
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 www.spirale-energie.fr/oligoscan-senso
- ↑ http://www.physioquanta.com/index.php?option=com_k2&view=item&layout=item&id=83&Itemid=819&lang=fr Présentation de l'OligoScan sur le site Physioquanta
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Colorim%C3%A8tre
- ↑ 4,0 et 4,1 Pour comparer, le colorimètre X-Rite-EO2PHO-i1Photo-Pro proposé par amazon.fr au prix de 1559 € : [1]]
- ↑ Angabe der deutschen Vertriebsfirma VNM Vertrieb Neue Medizin, Inhaber: Roland Stolzmann, Hauptstr. 104, 76344 Eggenstein-Leopoldshafen (Déclaration de la société de distribution allemande VNM Vertrieb Neue Medizin, propriétaire: Roland Stolzmann, Hauptstr. 104, 76344 Eggenstein-Leopoldshafen
- ↑ 1086 Avenue Albert Einstein, 34000 Montpellier
- ↑ http://www.physioquanta.com/index.php?lang=fr Site web physioquanta de la Sarl Nemopharm
- ↑ https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000021965714
- ↑ http://www.physioquanta.com/index.php?option=com_eventbooking&view=category&category_id=13&Itemid=628&lang=fr&limitstart=5 Le document est inaccessible en 2018
- ↑ http://www.oligoscan-info.ch/contact.html Le document est inaccessible en 2018
- ↑ http://www.spasmo-aide.ch/Pdf/Atelier%20sept%202013a.pdf
[...] http:// www. oligoscan-info.ch /pourquoi_utiliser_l_oligoscan.htlm
Daniel Bobin, thérapeute et ostéopathe bien connu des membres de notre association viendra en personne présenter ce nouvel instrument de mesure.
M. Bobin distribue cet appareil en France et en Suisse et forme les thérapeutes qui l'utiliseront. [...] - ↑ 12,0 et 12,1 https://de.wikipedia.org/wiki/Photometrie (allemand)
- ↑ 13,0 et 13,1 http://www.nist.gov/pml/div685/grp03/spectrophotometry.cfm L'Institut national des normes et de la technologie (NIST) est un laboratoire de sciences physiques, et un organisme non réglementaire du Département américain du Commerce des USA.
Traduction de l'article Spectrophotometry : Spectrophotométrie
[...]
Étalonnages
Les étalonnages pour la réflectance et la transmittance sont offerts par les services d'étalonnage du NIST. Les paramètres de mesure de ces étalonnages sont personnalisables, dans les limites de nos capacités. La tarification est basée sur les coûts réels, la main-d'œuvre et le temps, le nombre d'éléments de test et le nombre de points de données. Après l'étalonnage, un rapport d'étalonnage est émis, qui inclut les valeurs d'étalonnage et les incertitudes pour les éléments de test fournis par le client. Pour plus d'informations, consultez les propriétés optiques des mesures de matériaux ou contactez Catherine Cooksey pour un nist-quote - ↑ 14,0 et 14,1 Les 35 références scientifiques à l'appui de l'Oligoscan.
Celles-ci ayant été critiquées, le lien vers le document (ou le document lui-même) avait été supprimé. Mais le site devicewatch en avait gardé une archive (le 3 novembre 2013) qui était publiée sur le site Oligoscan North America. - ↑ 15,0 et 15,1 https://www.devicewatch.org/reports/oligoscan/overview.shtml
- ↑ Die Firma Projekt Gesundheit Consulting GmbH versucht, die medizinische Brauchbarkeit von Zell-Check vor allem mit einer Abhandlung des Heilpraktikers und Biologen Dirk Kuhlmann aus Flensburg zu begründen "(Dr. Dirk Kuhlmann: Zell-Check in der täglichen Praxis – spektralphotometrische Mineralstoff- und Metallanalyse. Sonderdruck, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)". Allerdings handelt es sich dabei nicht, wie die Quellenangabe suggerieren kann, um einen Sonderdruck aus einer etablierten Fachzeitschrift. Der Bio-Medoc-Verlag wird von Kuhlmann selbst betrieben und für den Eigenverlag seiner Bücher z.B. zur Orthomolekularen Medizin oder zur Bioresonanz-Therapie genutzt.
Traduction: La société Projekt Gesundheit Consulting GmbH tente de justifier l'utilité médicale du Zell-Check principalement avec une étude du Heilpraktiker et biologiste Dirk Kuhlmann de Flensburg "(Dr. Dirk Kuhlmann : Zell-Check dans la pratique quotidienne - analyse spectrophotométrique des minéraux et des métaux. Tiré-a-part, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)". Toutefois, il ne s'agit pas, comme la référence peut le suggérer, d'une réimpression d'une revue spécialisée bien établie. La maison de édition "Bio-Medoc-Verlag" est dirigée par Kuhlmann lui-même et est utilisé pour la publication de ses propres livres, par exemple sur la Médecine orthomoléculaire ou sur la Thérapie par biorésonance. - ↑ Prix de vente d'Oligoscan North America pour 2013
- ↑ Prix de vente d'Oligoscan North America pour 2016-2017
- ↑ Beware, North Carolina. Beware. Dr. Rashid Buttar is free to practice medicine.
(Attention, Caroline du Nord. Méfiez-vous. Votre loi est devenue favorable aux charlatans au point où les médecins peuvent faire presque n'importe quoi).
Respectful Insolence, Scienceblogs.com, 7. April 2010 - ↑ http://media.wcnc.com/documents/032610-ButtarConsentForm.pdf
- ↑ http://skepdic.com/buttar.html
- ↑ http://americanloons.blogspot.de/2010/07/45-rashid-buttar.html
- ↑ http://www.statsinfinity.com/domain/Je4Yzod27-oeblSzIo_Wkg.._info.html
- ↑ http://domainsigma.com/whois/fr/oligoscan.us
- ↑ http://www.cers-ta-info.com/oligoscan.html
- ↑ http://www.oligoscan-info.ch/contact.html Le site est inacessible en 2018
- ↑ http://www.oligoscan-info.ch/qu_est_ce_que_l_oligoscan.html Pour trouver le prix de l'Oligoscan, il fallait cliquer sur "Tarif". En 2016, si on cliquait sur "Tarif", la réponse est "nous contacter". Le site est inaccessible en 2018.
- ↑ http://docplayer.fr/22227677-Le-nouveau-module-oligoscan.html
- ↑ https://www.forum-melodie.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=59&t=3923 Cliquer sur le fichier pdf que l'on peut télécharger "Comment corriger les carences et excès apparaissant à l’OligoScan" mentionné par un_ptit_gars le Sam 24 Nov 2012
- ↑ http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?index=2&refId=3817761_201236_fmark&y=199
- ↑ http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?index=1&refId=1186019_201503_tmint&y=0
- ↑ http://www.etat.lu/memorial/2011/C/Html/2668/2011129953.html
- ↑ http://www.naturevie.com/tarifs.html
- ↑ http://www.ceadetherapie.fr/Shiatsu/Oligoscan.htm
- ↑ https://skepp.be/nl/apparatuur/oligoscan
- ↑ http://www.quantumsalud.com/ Site web de la société Quantum Salud
- ↑ Holigomed AG, Luzernerstrasse 12, CH-6403 Küssnacht am Rigi, Suisse. Gérant: Jesse De Groodt
- ↑ Beware, North Carolina. Beware. Dr. Rashid Buttar is free to practice medicine. Respectful Insolence, Scienceblogs.com, 7. April 2010
- ↑ https://www.casewatch.org/civil/buttar/complaint.shtml Rashid Buttar Sued for Fraud. (Rashid Buttar poursuivi [en justice] pour fraude). [Article publié par Stephen Barrett, M.D.
- ↑ http://skepdic.com/buttar.html Rashid Buttar, D.O
- ↑ http://americanloons.blogspot.fr/2010/07/45-rashid-buttar.html Publié le 28 juillet 2010.
Among the most belligerent quacks in the States, Dr. Buttar is a medical doctor who, apart from his genuine qualifications, espouses a line of treatment for autism that is as bereft of scientific rigor as transcommunication (see previous post).
Buttar has been under investigation by the North Carolina State Medical Board for a decade and for a variety of misconducts involving "unconventional treatments" to which he subjects autistic children and cancer patients - all for lots of money to line his pockets. He views the medical board, in his own words, as a "rabid dog."
Ultimately, the medical board has recommended restricting Dr. Buttar's license to prohibit him from treating children or patients with cancer. That hasn’t stopped him (discussed here; for a more neutral assessment go here).
Among his more famous autism treatments is the transdermal chelation cream (a.k.a. “Buttar’s butter”). He has been known to come up with some truly bizarre protocols to treat autism, with rumors that Dr. Buttar's armamentarium of woo even included urine injections to "boost the immune system". Of course the fees are exorbitant.
His cancer quackery is even worse, and Buttar has apparently said that ”it didn't matter what kind of cancer anybody had, he could cure it."
[...]
[traduction DeepL:] Parmi les charlatans les plus belliqueux des États-Unis, le Dr Buttar est un médecin qui, outre ses véritables qualifications, épouse une ligne de traitement de l'autisme aussi dépourvue de rigueur scientifique que la transcommunication (voir article précédent).
Buttar fait l'objet d'une enquête de la part du North Carolina State Medical Board depuis une dizaine d'années et a fait l'objet d'une série d'irrégularités concernant des "traitements non conventionnels" auxquels il soumet des enfants autistes et des patients atteints de cancer - le tout pour beaucoup d'argent dans ses poches. Il considère le Conseil médical, selon ses propres termes, comme un "chien enragé".
En fin de compte, le Conseil médical a recommandé de restreindre la licence du Dr Buttar pour lui interdire de traiter des enfants ou des patients atteints de cancer. Cela ne l'a pas arrêté (voir ici ; pour une évaluation plus neutre, cliquez ici).
Parmi ses traitements les plus connus pour l'autisme, il y a la crème de chélation transdermique (alias "Buttar's butter"). Il est connu pour avoir mis au point des protocoles vraiment bizarres pour traiter l'autisme, avec des rumeurs selon lesquelles l'arsenal de woo du Dr Buttar comprenait même des injections d'urine pour "stimuler le système immunitaire". Bien sûr, les frais sont exorbitants.
Son charlatanisme sur le cancer est encore pire, et Buttar a apparemment dit que "peu importe le type de cancer qu'on avait, il pouvait le guérir".
[...] - ↑ https://klinghardtinstitute.com/wp.../08/Biologische-Medizin.pdf Voir page 117
- ↑ http://www.quackwatch.org/04ConsumerEducation/Nonrecorg/abcmt/overview.html
- ↑ Transcript of hearing held before the North Carolina Medical Board, April 23-24, 2008. Dr. Buttar Truth Web site, accessed Feb 10, 2009
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=bAfTBWi8JX4 Video No. 11. OligoScan North America, 2013. Training: Interpretation of Tests
- ↑ http://www.ibcmt.com/WebPage-BoardDirectory.html
- ↑ https://www.quackwatch.org/01QuackeryRelatedTopics/Tests/urine_toxic.html How "Provoked" Urine Metal Tests Are Used to Mislead Patients. Stephen Barrett, M.D.
- ↑ 48,0 et 48,1 https://skepp.be/nl/apparatuur/oligoscan
- ↑ https://www.reclamecode.nl/webuitspraak.asp?ID=186561&acCode
- ↑ http://forum.lixium.fr/d-1855234594.htm
- ↑ 51,0 et 51,1 https://www.youtube.com/watch?v=i4IC7KFgCkk Vidéo de présentation de l'OligoScan par Guillaume Moreau
- ↑ https://www.yumpu.com/es/document/view/46686126/quantum-salud-quantum-salud
- ↑ https://www.amazon.ca/X-Rite-EOXTR-i1XTreme/dp/B001NJ0C96
- ↑ https://www.bhphotovideo.com/c/product/583882-REG/X_Rite_EOXTRUV_i1XTreme_UV_Cut_Color.html
- ↑ http://docplayer.es/7160225-Mineralograma-intracelular-sensograma-detector-biofotonico-de-la-biodisponibilidad-mineral-intracelular-quantum-salud.html
- ↑ https://es.scribd.com/document/243707420/SENSO-BOLETIN-pdf
- ↑ https://www.youtube.com/watch?v=9z6988t4ogs Interview de Victor Mattos lors du IV Congresso International SCIO à Barcelone (en 2009, bien que la vidéo ait été mise en ligne plus tard). Mattos dit dans la vidéo qu'il est déjà venu à un évènement de Quantum Salud l'année d'avant à Madrid, en 2008 donc. (espagnol)
- ↑ MINERALOGRAMA INTRACELULAR SENSOGRAMA DETECTOR BIOFOTÓNICO DE LA BIODISPONIBILIDAD MINERAL INTRACELULAR QUANTUM SALUD