Différences entre les versions de « Andrew Ladhams »

De Psiram
Aller à la navigation Aller à la recherche
Ligne 2 : Ligne 2 :
 
'''Andrew Ladhams''' est un médecin australien exerçant à environ 130 km au nord de Brisbane, dans le district de Sunshine Coast du sud-est du Queensland.
 
'''Andrew Ladhams''' est un médecin australien exerçant à environ 130 km au nord de Brisbane, dans le district de Sunshine Coast du sud-est du Queensland.
  
Le 20 décembre 2013, le Queensland Medical Interim Notifications Group (QMING) a pris des mesures immédiates à propos du Dr Andrew Ladhams, à savoir, l'imposition de conditions à l'enregistrement du Dr Ladhams. En clair, des restrictions sur son autorisation d'exercer. En Australie, comme en France, tout médecin en exercice doit être enregistré auprès des autorités de santé australiennes (l'APHRA en l'occurence) selon le lieu où il exerce (en Australie, il s'agit de l'un des États australiens, en l'occurence le Queensland, en France, l'un des départements).
+
Le 20 décembre 2013, le Queensland Medical Interim Notifications Group (QMING) a pris des mesures immédiates à propos du Dr Andrew Ladhams, à savoir, l'imposition de conditions à l'enregistrement du Dr Ladhams. En clair, des restrictions à son autorisation d'exercer. En Australie, comme en France, tout médecin en exercice doit être enregistré auprès des autorités de santé australiennes (l'APHRA en l'occurence) selon le lieu où il exerce (en Australie, il s'agit de l'un des États australiens, en l'occurence le Queensland, en France, l'un des départements).
  
Le 15 janvier 2014, le Dr Andrew Ladhams a saisi le Tribunal. Il s'agissait d'un appel interjeté par un médecin devant le Queensland Civil and Administrative Tribunal d'une décision du Medical Board of Australia de prendre immédiatement des mesures contre lui et d'assortir son inscription de conditions.d'une demande en révision de la décision du Queensland Medical Interim Notifications Group (le Comité) du 20 décembre 2013.<ref>[[media:Andrew_Ladhams_vs_AHPRA.pdf|Décision de l'Australian Health Practitioner Regulation Agency (AHPRA) à propos de Andrew Ladhams du 20 janvier 2014]]</ref>
+
Le 15 janvier 2014, le Dr Andrew Ladhams a saisi le Queensland Civil and Administrative Tribunal demandant la suspension de la décision du 20 décembre 2013 prise par le Queensland Medical Interim Notifications Group (le Comité) de prendre des mesures immédiates contre lui et d'assortir son inscription [au registre de l'APHRA] de conditions.<ref>[[media:Andrew_Ladhams_vs_AHPRA.pdf|Décision de l'Australian Health Practitioner Regulation Agency (AHPRA) à propos de Andrew Ladhams du 20 janvier 2014]]</ref>
  
 
Un autre document résume le cas:<br>
 
Un autre document résume le cas:<br>
 
La décision a été prise après qu'une patiente qui était traitée par le médecin pour la [[maladie de Lyme]] avec des antibiotiques intraveineux se soit présentée à l'hôpital en raison de complications liées à l'insertion périphérique du cathéter central. L'existence, le diagnostic et le traitement de la [[maladie de Lyme]] font l'objet d'une controverse considérable au sein de la profession médicale et le diagnostic de la [[maladie de Lyme]] dans ce cas n'a pas été cliniquement étayé, car la patiente n'avait pas voyagé à l'étranger ou n'avait jamais été mordu par une tique.<br>Le Tribunal a confirmé la décision de la Commission de prendre des mesures immédiates, considérant que le médecin présentait un risque grave pour les personnes parce qu'il avait un parti pris en faveur du diagnostic de la [[maladie de Lyme]]. Cela présentait un risque réel et sérieux d'erreur de diagnostic et que d'autres affections puissent rester non diagnostiquées et non traitées.<br>Le Tribunal a supprimé les conditions incluses dans la décision du Conseil médical et a plutôt imposé des conditions selon lesquelles le médecin ne doit pas diagnostiquer ou traiter la [[maladie de Lyme]] à moins d'obtenir un diagnostic positif dans un laboratoire accrédité, qu'il ne doit pas traiter un patient atteint de la [[maladie de Lyme]] avec des antibiotiques intraveineux sans avoir préalablement dirigé le patient vers un spécialiste des maladies infectieuses pour élaborer un plan de traitement et qu'il doit obtenir l'autorisation du Conseil avant de diriger un patient à cette fin et traiter un patient pour cette maladie conformément à ce plan.''<ref> https://www.dlapiper.com/~/media/Files/Insights/Publications/2014/07/Health%20Alert%2021%20July%202014.pdf</ref>
 
La décision a été prise après qu'une patiente qui était traitée par le médecin pour la [[maladie de Lyme]] avec des antibiotiques intraveineux se soit présentée à l'hôpital en raison de complications liées à l'insertion périphérique du cathéter central. L'existence, le diagnostic et le traitement de la [[maladie de Lyme]] font l'objet d'une controverse considérable au sein de la profession médicale et le diagnostic de la [[maladie de Lyme]] dans ce cas n'a pas été cliniquement étayé, car la patiente n'avait pas voyagé à l'étranger ou n'avait jamais été mordu par une tique.<br>Le Tribunal a confirmé la décision de la Commission de prendre des mesures immédiates, considérant que le médecin présentait un risque grave pour les personnes parce qu'il avait un parti pris en faveur du diagnostic de la [[maladie de Lyme]]. Cela présentait un risque réel et sérieux d'erreur de diagnostic et que d'autres affections puissent rester non diagnostiquées et non traitées.<br>Le Tribunal a supprimé les conditions incluses dans la décision du Conseil médical et a plutôt imposé des conditions selon lesquelles le médecin ne doit pas diagnostiquer ou traiter la [[maladie de Lyme]] à moins d'obtenir un diagnostic positif dans un laboratoire accrédité, qu'il ne doit pas traiter un patient atteint de la [[maladie de Lyme]] avec des antibiotiques intraveineux sans avoir préalablement dirigé le patient vers un spécialiste des maladies infectieuses pour élaborer un plan de traitement et qu'il doit obtenir l'autorisation du Conseil avant de diriger un patient à cette fin et traiter un patient pour cette maladie conformément à ce plan.''<ref> https://www.dlapiper.com/~/media/Files/Insights/Publications/2014/07/Health%20Alert%2021%20July%202014.pdf</ref>
  
Suite à l'appel du Dr Ladhams du 15 janvier 2014, a été organisée une audition le 17 mars 2014.
+
Suite à l'appel du Dr Ladhams du 15 janvier 2014, a été organisée une audition le 17 mars 2014 des deux parties.
 
<ref>[[media:Andrew_Ladhams_vs_Medical_Board_of_Australia.pdf|Audition de Andrew Ladhams par le Medical Board of Australia le 17 mars 2014]]</ref>
 
<ref>[[media:Andrew_Ladhams_vs_Medical_Board_of_Australia.pdf|Audition de Andrew Ladhams par le Medical Board of Australia le 17 mars 2014]]</ref>
  

Version du 7 septembre 2019 à 17:37

Andrew Ladhams
Sous-titre de la photo: On a interdit au Dr Andrew Ladhams, médecin généraliste de Noosa, de traiter la maladie de Lyme
Photo provenant d'un article de journal THE AUSTRALIAN publié le 8 janvier 2014[1]

Andrew Ladhams est un médecin australien exerçant à environ 130 km au nord de Brisbane, dans le district de Sunshine Coast du sud-est du Queensland.

Le 20 décembre 2013, le Queensland Medical Interim Notifications Group (QMING) a pris des mesures immédiates à propos du Dr Andrew Ladhams, à savoir, l'imposition de conditions à l'enregistrement du Dr Ladhams. En clair, des restrictions à son autorisation d'exercer. En Australie, comme en France, tout médecin en exercice doit être enregistré auprès des autorités de santé australiennes (l'APHRA en l'occurence) selon le lieu où il exerce (en Australie, il s'agit de l'un des États australiens, en l'occurence le Queensland, en France, l'un des départements).

Le 15 janvier 2014, le Dr Andrew Ladhams a saisi le Queensland Civil and Administrative Tribunal demandant la suspension de la décision du 20 décembre 2013 prise par le Queensland Medical Interim Notifications Group (le Comité) de prendre des mesures immédiates contre lui et d'assortir son inscription [au registre de l'APHRA] de conditions.[2]

Un autre document résume le cas:
La décision a été prise après qu'une patiente qui était traitée par le médecin pour la maladie de Lyme avec des antibiotiques intraveineux se soit présentée à l'hôpital en raison de complications liées à l'insertion périphérique du cathéter central. L'existence, le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme font l'objet d'une controverse considérable au sein de la profession médicale et le diagnostic de la maladie de Lyme dans ce cas n'a pas été cliniquement étayé, car la patiente n'avait pas voyagé à l'étranger ou n'avait jamais été mordu par une tique.
Le Tribunal a confirmé la décision de la Commission de prendre des mesures immédiates, considérant que le médecin présentait un risque grave pour les personnes parce qu'il avait un parti pris en faveur du diagnostic de la maladie de Lyme. Cela présentait un risque réel et sérieux d'erreur de diagnostic et que d'autres affections puissent rester non diagnostiquées et non traitées.
Le Tribunal a supprimé les conditions incluses dans la décision du Conseil médical et a plutôt imposé des conditions selon lesquelles le médecin ne doit pas diagnostiquer ou traiter la maladie de Lyme à moins d'obtenir un diagnostic positif dans un laboratoire accrédité, qu'il ne doit pas traiter un patient atteint de la maladie de Lyme avec des antibiotiques intraveineux sans avoir préalablement dirigé le patient vers un spécialiste des maladies infectieuses pour élaborer un plan de traitement et qu'il doit obtenir l'autorisation du Conseil avant de diriger un patient à cette fin et traiter un patient pour cette maladie conformément à ce plan.[3]

Suite à l'appel du Dr Ladhams du 15 janvier 2014, a été organisée une audition le 17 mars 2014 des deux parties. [4]

cet article est une ébauche

Références