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:<big>la preuve n'était pas claire et convaincante qu'un médecin de premier recours [un généraliste] ne pourait pas diagnostiquer la [[maladie de Lyme]] ou la babésiose, en supposant qu'il ait pris les antécédents appropriés, mené un examen physique approfondi et, le cas échéant, ordonné les tests de laboratoire objectifs appropriés.</big>
 
:<big>la preuve n'était pas claire et convaincante qu'un médecin de premier recours [un généraliste] ne pourait pas diagnostiquer la [[maladie de Lyme]] ou la babésiose, en supposant qu'il ait pris les antécédents appropriés, mené un examen physique approfondi et, le cas échéant, ordonné les tests de laboratoire objectifs appropriés.</big>
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Après avoir conclu que Lentz était coupable de «faute professionnelle répétée», la ALJ a recommandé la révocation de sa licence et l'amende. Parce que le Conseil de médecine a souscrit aux conclusions de la ALJ concernant des fautes professionnelles répétées, il n’avait pas le pouvoir discrétionnaire d’imposer une peine moindre que la révocation. En 2004, les floridiens ont approuvé à une écrasante majorité un projet de modification de la constitution de l’État, qui a ensuite été transposé dans la loi de Floride par une loi habilitante, appelée la «règle des trois fautes». La loi interdit aux médecins ayant trois ou plus d'incidents de faute professionnelle, prouvés par des preuves claires et convaincantes, d'être autorisés à exercer la médecine. Étant donné que les procédures devant le Conseil exigent des preuves fondées sur des «preuves claires et convaincantes», la décision rendue en l'espèce répondait aux exigences de la loi. D'après l'enregistrement audio des délibérations du Conseil, il s’agit de la première affaire des «trois fautes» que le Conseil a examiné, bien que je n’aie pas pu le confirmer. Évidemment, on espère que le Conseil parviendra à la même conclusion, même sans la règle des trois fautes, si elle était saisie de cette affaire flagrante.
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Après avoir conclu que Lentz était coupable de «faute professionnelle répétée», la ALJ a recommandé la révocation de sa licence et l'amende. Parce que le Conseil de médecine a souscrit aux conclusions de la ALJ concernant des fautes professionnelles répétées, il n’avait pas le pouvoir discrétionnaire d’imposer une peine moindre que la révocation. En 2004, les floridiens ont approuvé à une écrasante majorité un projet de modification de la constitution de l’État, qui a ensuite été transposé dans la loi de Floride par une loi habilitante, appelée la «règle des trois fautes». La loi interdit aux médecins ayant trois ou plus d'incidents de faute professionnelle, prouvés par des preuves claires et convaincantes, d'être autorisés à exercer la médecine. Étant donné que les procédures devant le Conseil exigent des preuves fondées sur des «preuves claires et convaincantes», la décision rendue en l'espèce répondait aux exigences de la loi. D'après l'enregistrement audio des délibérations du Conseil, il s’agit de la première affaire des «trois fautes» que le Conseil a examiné, bien que je n’aie pas pu le confirmer. Évidemment, on espère que le Conseil parviendrait à la même conclusion, même sans la règle des trois fautes, si elle était saisie de cette affaire flagrante.
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<big>'''Que se passe-t-il ensuite ?'''</big>
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Lentz avait 30 jours pour faire appel de la révocation du Conseil devant la cour d'appel de l'État. Hier, je n'ai pas pu constater qu'un avis d'appel avait été mis au rôle sur le site Web de la cour, mais cela n'est pas concluant quant à savoir si un avis a été déposé. S'il interjette appel, il a droit à un sursis à la révocation de son permis " à des conditions raisonnables ", à moins que le ministère de la Santé ne puisse convaincre la cour d'appel qu'un sursis " constituerait probablement un danger pour la santé, la sécurité ou le bien-être de l'État ".
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En cas de recours, la cour d'appel ne peut substituer son jugement à celui de la chambre (qui est fondé sur la décision de l'ALJ) quant au poids de la preuve sur toute conclusion de fait contestée. Il peut toutefois déterminer qu'une conclusion particulière n'est "pas étayée par une preuve substantielle et compétente dans le dossier". Dans cette affaire, la ALJ a rejeté à plusieurs reprises le témoignage de l'expert de Lentz comme étant non crédible sur des questions telles que les tests appropriés et l'utilisation d'antibiotiques. Le ministère de la Santé, pour sa part, a présenté le témoignage d'un expert en maladies infectieuses et en médecine familiale à l'appui de sa cause. Plusieurs médecins qui ont traité des patients après Lentz ont également témoigné sur la façon dont ils ont rejeté les diagnostics de Lentz et ont retiré des patients de ses traitements. Cela devrait donner à Lentz peu d'espoir d'infirmer la décision du Conseil.
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En somme, à partir de 2007, Lentz, médecin de famille âgé et péripatéticien, a ouvert une clinique spécialisée dans le diagnostic et le traitement de certaines maladies infectieuses, après avoir suivi quelques séminaires. En conséquence, ses patients ont été diagnostiqués avec des maladies qu’ils n’avaient pas, par aucune évaluation crédible de leurs symptomes, en utilisant des tests non validés qui indiquaient clairement qu’ils n’étaient pas à des fins diagnostiques, et soumis à des traitements coûteux, inefficaces, douloureux et peut-être dangereux. Cela s'est poursuivit pendant près dune dizaine d'années avant que le Conseil médical de l’État ne révoque sa licence, assurant ainsi (à moins que la décision du Conseil ne soit renversée en appel) qu’il n’en aura plus jamais l'occasion.
     
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