Fleurs de Bach

Un dossier complet sur les Fleurs de Bach, son inventeur Edward Bach, l'historique des "Elixirs floraux de Bach", les concepts sous-jacents, le tout suivi d'une étude critique est proposé par l'Observatoire Zézétique français . Autre commentaire critique .

Voir aussi un article de fond sur le sujet intitulé "Éléments de critique des pseudomédecines - exemple des Élixirs Floraux de Bach" , et un autre article sur le blog de Jean Brissonet , auteur du livre "les pseudo médecines", membre du Conseil d'Administration de l’Association Française pour l’Information Scientifique (AFIS), du comité de rédaction de la revue " Science et pseudo-sciences " et du Cercle Zététique du Languedoc-Roussillon.

L’attention de l’Inspection Régionale de la Pharmacie a été attirée sur le fait que certains médecins prescrivent un produit dénommé Elixir « Fleurs de Bach » et que certains pharmaciens le délivrent. Compte tenu de la présence d’allégations thérapeutiques (traitement de l’appréhension, de la peur, des idées fixes …), ces élixirs sont susceptibles de répondre à la définition du médicament par présentation et par fonction. Or, ces produits n’ont pas fait l’objet d’une autorisation de mise sur le marché. L’Ordre National des Pharmaciens en a été averti par le ministère de la santé, par correspondance du 18 Mars 2003. La prescription des « Fleurs de Bach » est susceptible d’être qualifiée de charlatanisme, compte tenu d’une part de leur mode d’obtention : « l’eau s’imprègne sous l’action du soleil de « l’esprit » de la fleur », et d’autre part de leur mode d’action allégué : « leur mode de fonctionnement est vibratoire. Ce phénomène demeure non mesurable et rationnellement inexplicable à ce jour (…) ». L’utilisation des « Fleurs de Bach » est citée dans le rapport 2001 de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires. De l’ensemble qui précède, et sur la base notamment de l’article R.. 5015-10 du Code de Déontologie, il est vivement conseillé aux pharmaciens d’officines de ne pas honorer d’éventuelles prescriptions de « Fleurs de Bach », ni d’autres produits dont la vente n’est pas autorisée en pharmacie. Il est demandé par ailleurs aux grossistes – répartiteurs de ne pas permettre l’approvisionnement de tels produits.

Paru au JO du 3 février 2004: "La publicité effectuée par la société Fleurs, Essences et Harmonie, 75 bis, avenue de Wagram, 75017 Paris, sous quelque forme que ce soit, en faveur de méthodes de traitement comportant l'utilisation d'élixirs de fleurs de Bach, reprenant les termes visés ci-dessus, est interdite."

références

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