Différences entre les versions de « GcMAF »

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== Mise en garde par le Fonds Anticancer belge ==
 
== Mise en garde par le Fonds Anticancer belge ==
Le Fonds Anticancer, une organistion belge sans but lucratif avec une vocation internationale, publie en juin 2015 (cette fois en français) un avertissement: <br><br>Le GcMAF n’a pas encore été convenablement étudié dans le cadre d’essais cliniques, et les résultats en laboratoire n’ont pas encore été confirmés de façon indépendante. Jusqu’à présent, toute allégation d’efficacité de ce produit n’est donc basée sur aucun fondement scientifique. Sa commercialisation est illégale. Les activités d’Immuno Biotech Ltd. (www.gcmaf.es autrefois www.gcmaf.eu), dont le siège social était situé à Bruxelles, font actuellement l’objet d’une enquête menée par les différentes autorités réglementaires  européennes. L'usine où l’on fabriquait le GcMAF au UK a été fermée, car il a été constaté que le produit ne correspondait pas aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Une inspection surprise a soulevé des préoccupations au sujet de la stérilité des produits et du matériel. Le plasma sanguin utilisé pour la fabrication de ce produit ne devrait ni être administré à des humains, ni être utilisé dans la production des médicaments. Les autorités britanniques ont fermé l’usine GcMAF, et l'importation du produit a également été interdit afin de garantir le bien-être des patients. Immuno Biotech Ltd. a ouvert trois centres (immunocentre.eu), un en Suisse et deux prétendument en Allemagne et les Pays-Bas. Le centre en Suisse a été fermé plus tôt cette année par les autorités suisses, plus d’information ici.<br>Contrairement aux déclarations de [[David Noakes]] de Immuno Biotech Ltd., le GcMAF doit être étudié dans des essais cliniques randomisés et est actuellement en cours d'évaluation dans le cadre d’un essai clinique enregistré conforme aux lignes directrices établies, pour la toute première fois. Cet essai de phase I est mené par une société indépendante des activités de [[David Noakes|Noakes]] (NCT02052492).<br><br>Le GcMAF est une protéine supposée jouer un rôle central dans la guérison du cancer et d’autres affections. Toutefois, aucun essai clinique adéquat n’a jamais été mené afin de confirmer cette affirmation.<br><br>Trois essais cliniques réalisés par Nobuto Yamamoto et al. sont cités comme étant les premiers ayant découvert les propriétés anticancéreuses du GcMAF. Toutefois, après une revue approfondie de ses études et discussion avec des spécialistes, de nombreuses faiblesses ont pu être identifiées. L'exemple le plus significatif concerne l'utilisation d’un paramètre non-valide pour mesurer les effets du traitement : la mesure du taux d’une enzyme dans le sang, appelée Nagalase. Après avoir longuement essayé d’obtenir des informations complémentaires concernant les patients et les scientifiques qui ont pris part à cette recherche, nous sommes arrivés à la conclusion que les données n’étaient pas fiables en raison d’importants problèmes tant au niveau de la méthodologie qu’au niveau des procédures utilisées.<br><br>Le même groupe de chercheurs a présenté ses résultats lors de conférences scientifiques. Un des co-auteurs listés nous a confirmé n’avoir jamais participé à cette étude. Par ailleurs, à l’exception de Nobuto Yamamoto, nous n’avons jamais réussi à contacter les autres auteurs. Les éditeurs des journaux qui ont publié les articles de Yamamoto et al. concernant le cancer ont été informés des irrégularités et défauts de ces recherches. Les articles qui affirmaient que le GcMAF était efficace dans le traitement du cancer du sein et du cancer colorectal, ont ainsi fait l’objet d’une rétraction, comme on le voit ici et ici. Malheureusement, en raison de l’absence d’intérêt de la part du comité de rédaction du journal Translational Oncology de discuter les défauts et irrégularités de l’article traitant du cancer de la prostate, cet article apparaît toujours dans la littérature officielle. <br><br>D’autres groupes de chercheurs ont rapporté leurs résultats concernant des patients atteints de cancer traités avec le GcMAF, mais ces derniers ont utilisé les mêmes méthodes que Yamamoto (notamment le test de Nagalase dans le sang), qui ne sont pas valides afin de mesurer les effets du traitement. Dans des articles récents, ces chercheurs fondent leurs conclusions sur des mesures de la taille des tumeurs par échographie. L’utilisation de l’échographie est particulièrement déconseillée, dans les critères RECIST, pour mesurer la réponse de la tumeur au traitement. Les chercheurs en question sont également liés à la vente illégale du GcMAF. Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucune preuve que leurs produits soient fabriqués selon les directives des bonnes pratiques de fabrication (BPF), ni qu’ils aient été soumis à des essais pour déterminer la sécurité d’emploi du produit chez l’homme, conformément aux directives des bonnes pratiques cliniques (BPC).<ref>http://www.anticancerfund.org/fr/therapies/gcmaf (Malheureusement, la mise en garde en français n'est plus accessible en 2019)</ref><br><br>
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Le Fonds Anticancer, aussi orthographié anticancerfund, une organistion belge sans but lucratif avec une vocation internationale, publie en juin 2015 (cette fois en français) un avertissement: <br><br>Le GcMAF n’a pas encore été convenablement étudié dans le cadre d’essais cliniques, et les résultats en laboratoire n’ont pas encore été confirmés de façon indépendante. Jusqu’à présent, toute allégation d’efficacité de ce produit n’est donc basée sur aucun fondement scientifique. Sa commercialisation est illégale. Les activités d’Immuno Biotech Ltd. (www.gcmaf.es autrefois www.gcmaf.eu), dont le siège social était situé à Bruxelles, font actuellement l’objet d’une enquête menée par les différentes autorités réglementaires  européennes. L'usine où l’on fabriquait le GcMAF au UK a été fermée, car il a été constaté que le produit ne correspondait pas aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Une inspection surprise a soulevé des préoccupations au sujet de la stérilité des produits et du matériel. Le plasma sanguin utilisé pour la fabrication de ce produit ne devrait ni être administré à des humains, ni être utilisé dans la production des médicaments. Les autorités britanniques ont fermé l’usine GcMAF, et l'importation du produit a également été interdit afin de garantir le bien-être des patients. Immuno Biotech Ltd. a ouvert trois centres (immunocentre.eu), un en Suisse et deux prétendument en Allemagne et les Pays-Bas. Le centre en Suisse a été fermé plus tôt cette année par les autorités suisses, plus d’information ici.<br>Contrairement aux déclarations de [[David Noakes]] de Immuno Biotech Ltd., le GcMAF doit être étudié dans des essais cliniques randomisés et est actuellement en cours d'évaluation dans le cadre d’un essai clinique enregistré conforme aux lignes directrices établies, pour la toute première fois. Cet essai de phase I est mené par une société indépendante des activités de [[David Noakes|Noakes]] (NCT02052492).<br><br>Le GcMAF est une protéine supposée jouer un rôle central dans la guérison du cancer et d’autres affections. Toutefois, aucun essai clinique adéquat n’a jamais été mené afin de confirmer cette affirmation.<br><br>Trois essais cliniques réalisés par Nobuto Yamamoto et al. sont cités comme étant les premiers ayant découvert les propriétés anticancéreuses du GcMAF. Toutefois, après une revue approfondie de ses études et discussion avec des spécialistes, de nombreuses faiblesses ont pu être identifiées. L'exemple le plus significatif concerne l'utilisation d’un paramètre non-valide pour mesurer les effets du traitement : la mesure du taux d’une enzyme dans le sang, appelée Nagalase. Après avoir longuement essayé d’obtenir des informations complémentaires concernant les patients et les scientifiques qui ont pris part à cette recherche, nous sommes arrivés à la conclusion que les données n’étaient pas fiables en raison d’importants problèmes tant au niveau de la méthodologie qu’au niveau des procédures utilisées.<br><br>Le même groupe de chercheurs a présenté ses résultats lors de conférences scientifiques. Un des co-auteurs listés nous a confirmé n’avoir jamais participé à cette étude. Par ailleurs, à l’exception de Nobuto Yamamoto, nous n’avons jamais réussi à contacter les autres auteurs. Les éditeurs des journaux qui ont publié les articles de Yamamoto et al. concernant le cancer ont été informés des irrégularités et défauts de ces recherches. Les articles qui affirmaient que le GcMAF était efficace dans le traitement du cancer du sein et du cancer colorectal, ont ainsi fait l’objet d’une rétraction, comme on le voit ici et ici. Malheureusement, en raison de l’absence d’intérêt de la part du comité de rédaction du journal Translational Oncology de discuter les défauts et irrégularités de l’article traitant du cancer de la prostate, cet article apparaît toujours dans la littérature officielle. <br><br>D’autres groupes de chercheurs ont rapporté leurs résultats concernant des patients atteints de cancer traités avec le GcMAF, mais ces derniers ont utilisé les mêmes méthodes que Yamamoto (notamment le test de Nagalase dans le sang), qui ne sont pas valides afin de mesurer les effets du traitement. Dans des articles récents, ces chercheurs fondent leurs conclusions sur des mesures de la taille des tumeurs par échographie. L’utilisation de l’échographie est particulièrement déconseillée, dans les critères RECIST, pour mesurer la réponse de la tumeur au traitement. Les chercheurs en question sont également liés à la vente illégale du GcMAF. Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucune preuve que leurs produits soient fabriqués selon les directives des bonnes pratiques de fabrication (BPF), ni qu’ils aient été soumis à des essais pour déterminer la sécurité d’emploi du produit chez l’homme, conformément aux directives des bonnes pratiques cliniques (BPC).<ref>http://www.anticancerfund.org/fr/therapies/gcmaf (Malheureusement, la mise en garde en français n'est plus accessible en 2019)</ref><br><br>
  
 
On retrouve cependant cette mise en garde en 2016 dans un article plus généraliste qui, après un passage pages 12 et 13 concernant, entre autres, ''Les charlatans et leur mode d’action'', cite page 14 ''Des exemples frappants d’affirmations fausses'', à savoir, ''La [[MNG|nouvelle médecine germanique]]'' et ''Le GcMAF''.<br>A propos du GcMAF, on y lit: <br><br>Le GcMAF est une protéine supposée soigner le cancer, l’autisme, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies. Le slogan affiché sur le site Web d’Immuno Biotech Ltd. (la société qui commercialise le produit) est " GcMAF est un remède interne propre à l’organisme. TOUTES les personnes en bonne santé en ont. " Aucun fondement scientifique solide ne vient corroborer cette affirmation sur l’efficacité de ce produit. Un chercheur – Nobuto Yamamoto – et son équipe se réfèrent à trois études cliniques pour démontrer que le GcMAF peut guérir le cancer. Toutefois, une relecture approfondie de ces études, incluant des discussions avec des spécialistes, a identifié les nombreuses faiblesses de ces travaux, aussi bien sur le plan de la méthodologie mise en oeuvre que sur les indicateurs de résultats utilisés pour en tirer des conclusions.<br><br>Immuno Biotech Ltd. fait actuellement l’objet d’une enquête menée par les autorités réglementaires européennes. L’usine qui fabriquait le GcMAF au Royaume-Uni a été fermée en raison de problèmes liés à la pureté du produit et à l’équipement de production. Non seulement les autorités britanniques ont fermé l’usine, mais elles ont aussi levé l’autorisation d’importation du GcMAF dans le but de protéger les patients.
 
On retrouve cependant cette mise en garde en 2016 dans un article plus généraliste qui, après un passage pages 12 et 13 concernant, entre autres, ''Les charlatans et leur mode d’action'', cite page 14 ''Des exemples frappants d’affirmations fausses'', à savoir, ''La [[MNG|nouvelle médecine germanique]]'' et ''Le GcMAF''.<br>A propos du GcMAF, on y lit: <br><br>Le GcMAF est une protéine supposée soigner le cancer, l’autisme, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies. Le slogan affiché sur le site Web d’Immuno Biotech Ltd. (la société qui commercialise le produit) est " GcMAF est un remède interne propre à l’organisme. TOUTES les personnes en bonne santé en ont. " Aucun fondement scientifique solide ne vient corroborer cette affirmation sur l’efficacité de ce produit. Un chercheur – Nobuto Yamamoto – et son équipe se réfèrent à trois études cliniques pour démontrer que le GcMAF peut guérir le cancer. Toutefois, une relecture approfondie de ces études, incluant des discussions avec des spécialistes, a identifié les nombreuses faiblesses de ces travaux, aussi bien sur le plan de la méthodologie mise en oeuvre que sur les indicateurs de résultats utilisés pour en tirer des conclusions.<br><br>Immuno Biotech Ltd. fait actuellement l’objet d’une enquête menée par les autorités réglementaires européennes. L’usine qui fabriquait le GcMAF au Royaume-Uni a été fermée en raison de problèmes liés à la pureté du produit et à l’équipement de production. Non seulement les autorités britanniques ont fermé l’usine, mais elles ont aussi levé l’autorisation d’importation du GcMAF dans le but de protéger les patients.
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By Alex Kasprak. Published 6 September 2017, Updated 11 September 2017.<ref>https://www.snopes.com/news/2017/09/05/scientists-questionable-institute-cancer/</ref>
 
By Alex Kasprak. Published 6 September 2017, Updated 11 September 2017.<ref>https://www.snopes.com/news/2017/09/05/scientists-questionable-institute-cancer/</ref>
  
== Des escrocs vendant du GcMAF et du Goleic arrêtés en Normandie à Digosville en février 2017 ==
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== Des escrocs vendant du GcMAF et du GOleic arrêtés en Normandie à Digosville en février 2017 ==
 
Article "Normandie: un trafic de faux médicaments pour guérir le cancer démantelé" publié le 25 février dans le journal Le Parisien:
 
Article "Normandie: un trafic de faux médicaments pour guérir le cancer démantelé" publié le 25 février dans le journal Le Parisien:
  
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[[David Noakes]] bien entendu proteste: ''Une opération d'application de la loi dans les bureaux d'Immuno Biotech à Guernsey faisait partie d'une «campagne de diffamation» continue contre la société et de son «remède miracle» GcMaf, a déclaré son directeur général. [...] [[David Noakes]] confirmed two members of staff had been arrested on suspicion of money laundering offences on Wednesday, but contested a police statement saying one had been held in custody overnight.<br>'On this second raid, Tuesday 21st, 12 officers arrived to traumatise the two women present. Brave and expensive men, these Guernsey police officers,' he said. 'They arrested one of the women, and one of our men at home. They released not one of them, but both at 5pm the same day.' [...]<br>Mr [[David Noakes|Noakes]] maintained GcMAF was the 'best way to treat cancer and 50 other diseases inexpensively' and that these products had been both quality and safety-checked.<br>'The MHRA and their predecessors have concealed GcMAF from the public for 26 years. And instead of protecting the public from the drugs and vaccines of the big pharmaceutical corporations, they have Big Pharma directors on the MHRA board, and protect Big Pharma's profits at the expene of British lives. It will be far too embarrassing for them to have that exposed in court. [...].<ref>https://guernseypress.com/news/2017/02/24/immuno-biotech-offices-raid-all-part-of-smear-campaign/</ref>.
 
[[David Noakes]] bien entendu proteste: ''Une opération d'application de la loi dans les bureaux d'Immuno Biotech à Guernsey faisait partie d'une «campagne de diffamation» continue contre la société et de son «remède miracle» GcMaf, a déclaré son directeur général. [...] [[David Noakes]] confirmed two members of staff had been arrested on suspicion of money laundering offences on Wednesday, but contested a police statement saying one had been held in custody overnight.<br>'On this second raid, Tuesday 21st, 12 officers arrived to traumatise the two women present. Brave and expensive men, these Guernsey police officers,' he said. 'They arrested one of the women, and one of our men at home. They released not one of them, but both at 5pm the same day.' [...]<br>Mr [[David Noakes|Noakes]] maintained GcMAF was the 'best way to treat cancer and 50 other diseases inexpensively' and that these products had been both quality and safety-checked.<br>'The MHRA and their predecessors have concealed GcMAF from the public for 26 years. And instead of protecting the public from the drugs and vaccines of the big pharmaceutical corporations, they have Big Pharma directors on the MHRA board, and protect Big Pharma's profits at the expene of British lives. It will be far too embarrassing for them to have that exposed in court. [...].<ref>https://guernseypress.com/news/2017/02/24/immuno-biotech-offices-raid-all-part-of-smear-campaign/</ref>.
  
== Article du magazine allemand Süd Deutsche Zeitung du 19 juillet 2018 ==
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== Décès de la présentatrice TV allemande Miriam Pielhau ==
'''Jouer avec l'espoir.'''<br><br>''Il y a deux ans, la présentatrice de télévision Miriam Pielhau est décédée d'un cancer. Elle croyait avoir trouvé une thérapie salvatrice jusqu'à récemment. Une erreur.''<br><br>L'espoir avait cinq lettres pour Miriam Pielhau. Cherchez avec google GcMAF, écrivait la célèbre animatrice de télévision en janvier 2016 dans un e-mail à des amis proches : "Cela va m'apporter la guérison finale !"<br><br>Pielhau a subi quatre chimiothérapies et, en 2008, on lui a diagnostiqué un cancer du sein. D'abord, elle s'est remise sur pied, en a parlé lors de collectes de fonds, a écrit un livre. Mais "M. K." [Krebs veut dire cancer en allemand], comme l'appelait Pielhau, est revenu, encore plus violemment.<br><br>La dernière chimio n'a pas fonctionné. Pielhau l'a arrêtée, a eu une alimentation saine, a beaucoup médité. Elle a plaisanté en disant qu'il n'y avait qu'une seule chose gratuite dans la lutte contre M. K. : l'espoir. Miriam Pielhau l'a finalement mis dans le recours au remède GcMAF.<br><br>Derrière l'abréviation se cache une substance que certains médecins, [[Heilpraktiker]]s et chercheurs promeuvent encore aujourd'hui sur Internet comme une panacée contre le cancer. La substance est obtenue à partir du plasma sanguin, elle est censée renforcer le système immunitaire et combattre les cellules cancéreuses malignes.<br><br>Si on cherche sur Google GcMAF, comme Miriam Pielhau l'a fait, on tombe sur des analyses de cas. Dans des articles semblant être scientifiques, les auteurs font état de patients qui ont été guéris grâce au GcMAF, même au stade terminal de la tumeur. Une femme avait un cancer du sein inflammatoire et les médecins ne savaient pas quoi faire. La femme de 62 ans aurait reçu du GcMAF pendant une semaine, les valeurs s'étaient normalisées, elle n'avait "plus de douleur". Un autre patient aurait eu une prostate aussi grosse qu'une mandarine et "des métastases dans le foie, les os et le cerveau". Tout cela aurait été contenu grâce au GcMAF. A première vue, les analyses semblent crédibles, tout est documenté par des notes de bas de page. Mais certaines des études citées ont depuis longtemps été retractées par les éditeurs parce que leur contenu était incorrect.<br><br>'''Pielhau ne voulait pas dire d'où provenait le produit'''<br><br>Les critiques doutent que les études du chercheur japonais Nobuto Yamamamoto, qui, au tournant du nouveau millénaire, a été le premier à propager le GcMAF, prouvent l'efficacité promise de la substance. Et, depuis que le remède miracle présumé a été critiqué, on constate [que] : les auteurs du monde entier publient leurs études sur le GcMAF de plus en plus dans ce qu'on appelle des journaux prédateurs. Ces éditeurs prétendent être des éditeurs scientifiques renommés, mais publient souvent des articles pour de l'argent sans aucun véritable examen [par des pairs ou d'autres scientifiques].<br><br>Jutta Hübner, qui effectue des recherches sur les thérapies anticancéreuses alternatives à l'hôpital universitaire de Iéna, a examiné plus d'une douzaine de ces publications pour ''SZ-Magazin''. "Les études de cas sont épouvantables, a dit Mme Hübner. Les méthodes d'examen ne permettent pas de prouver une diminution de la tumeur et les descriptions des cas sont incomplètes. "Je ne donnerais même pas le médicament à un patient pour qui je n'ai pas d'autre thérapie. Les effets néfastes possibles ne sont pas du tout clairs."<br><br>Une vidéo publicitaire douteuse peut facilement être classée comme une arnaque. Mais quand l'effet d'un remède est décrit dans un journal qui paraît sérieux ? Et si vous cherchez désespérément une solution - parce que la médecine conventionnelle n'est plus efficace ?<br><br>Un scientifique qui a perdu son fils d'un cancer il y a quelques années décrit ainsi ses sentiments : "Quand vous voyez votre enfant mourir, vous voulez croire en quelque chose. C'est ce dont ces gens profitent. L'homme a injecté du GcMAF à son fils pendant dix jours, [produit] pour lequel il a payé plusieurs centaines d'euros. Quand l'effet promis ne s'est pas produit, il a arrêté le traitement. Le scientifique veut passer inaperçu, il travaille dans la recherche sur le cancer et craint pour sa réputation. Son impression : Dans le passé, les publications sur le GcMAF étaient truffées de termes techniques ; aujourd'hui, les auteurs s'adressent spécifiquement aux profanes [en médecine]. "On le voit à ce que l'accent est mis sur le patient sans douleur et pas sur les valeurs mesurées", dit-il.<br><br>De qui Miriam Pielhau a obtenu le produit, on ne peut pas le savoir. Elle a demandé à ses amis de ne pas le lui demander, car elle savait que le GcMAF n'était pas autorisé en Allemagne. En tant que l’un des principaux fournisseurs du produit, Immuno Biotech fait de la publicité sur l'efficacité du GcMAF. Le directeur général [[David Noakes]] a publié plusieurs fois en tant que co-auteur dans des maisons d'édition prédatrices. L'entreprise basée à Guernesey affirme avoir traité plus de 10 000 patients dans le monde entier avec du GcMAF. En novembre, [[David Noakes|Noakes]] doit être jugé à Londres parce qu'il n'avait pas l'autorisation de commercialiser le produit. [[David Noakes|Noakes]] n'a pas répondu à une demande d'interview de SZ-''Magazin''.<br><br>Les autorités du monde entier mènent des enquêtes et Europol a également traqué le GcMAF. La substance circule depuis longtemps sur Internet sous de nouveaux noms : Rerum, ImmunoD ou Goleic. Même un yaourt fait de la publicité pour renforcer le système immunitaire avec du GcMAF.<br><br>Miriam Pielhau a écrit à ses amis l'été 2016 qu'elle ne voulait pas d'une cinquième chimiothérapie. Qui pouvait dire alors si ça marchait ? Au lieu de cela : "GcMAF à haute dose". Pielhau est décédée trois semaines plus tard, le 12 juillet [2016. Elle avait 41 ans].<ref>https://sz-magazin.sueddeutsche.de/wissen/krebstherapie-methoden-wirkungslos-85887 <br>''Spiel mit der Hoffnung. (Jeu avec l'espoir)<br>Vor zwei Jahren starb die Fernsehmoderatorin Miriam Pielhau an Krebs. Sie glaubte bis zuletzt, eine rettende Therapie gefunden zu haben. Ein Irrtum. (La présentatrice de télévision Miriam Pielhau est décédée d'un cancer il y a deux ans. Elle a cru jusqu'à la fin qu'elle avait trouvé une thérapie salvatrice. Une erreur.)''<br><br>Die Hoffnung hatte für Miriam Pielhau fünf Buchstaben. »Googelt mal GcMAF«, schrieb die beliebte Fernsehmoderatorin im Januar 2016 in einer Mail an enge Freunde: »Das wird mir die finale Heilung bringen!«<br><br>Da hatte Pielhau vier Chemotherapien hinter sich. 2008 war bei ihr Brustkrebs diagnostiziert worden. Erst wurde sie wieder gesund, sprach darüber auf Spendengalas, schrieb ein Buch. Doch »Herr K.«, wie Pielhau ihn nannte, kam zurück, noch heftiger.<br><br>Die letzte Chemo schlug nicht an. Pielhau beendete sie, ernährte sich gesund, meditierte viel. Sie scherzte, es gebe im Kampf gegen Herrn K. nur eines gratis: die Hoffnung. Die setzte Miriam Pielhau schließlich in das Mittel GcMAF.<br><br>Hinter dem Kürzel verbirgt sich ein Stoff, den einige Ärzte, [[Heilpraktiker]] und Forscher bis heute im Internet als Wundermittel gegen Krebs bewerben. Der Stoff wird aus Blutplasma gewonnen, er soll das Immunsystem stärken und bösartige Krebszellen bekämpfen.<br><br>Googelt man GcMAF, wie Miriam Pielhau es tat, stößt man auf Fallanalysen. In wissenschaftlich anmutenden Artikeln berichten Autoren von Patienten, die selbst im Tumorendstadium mit GcMAF geheilt worden seien. Eine Frau hatte demnach entzündlichen Brustkrebs, die Ärzte hätten nicht weitergewusst. Eine Woche lang soll die 62-Jährige GcMAF erhalten haben, die Werte hätten sich normalisiert, sie habe »keine Schmerzen mehr« gehabt. Ein anderer Patient soll eine Prostata groß wie eine Mandarine gehabt haben und »Metastasen in der Leber, den Knochen und im Gehirn«. All das sei dank GcMAF eingedämmt worden. Auf den ersten Blick wirken die Analysen glaubhaft, alles ist mit Fußnoten belegt. Aber einige der zitierten Belegstudien wurden längst von Verlagen zurückgezogen, weil der Inhalt fehlerhaft war.<br><br>'''Pielhau wollte nicht sagen, woher sie das Mittel bekam'''<br><br>Kritiker bezweifeln, dass die Studien des japanischen Forschers Nobuto Yamamoto, der um die Jahrtausendwende als Erster GcMAF propagierte, die versprochene Wirkung des Stoffes belegen. Und seit das angebliche Wundermittel in der Kritik steht, ist zu beobachten: Autoren aus aller Welt publizieren ihre GcMAF-Untersuchungen vermehrt in sogenannten Raubjournalen. Diese geben sich als renommierte Wissenschaftsverlage aus, veröffentlichen Beiträge aber oft gegen Geld ohne eine nennenswerte Prüfung.<br><br>Jutta Hübner, die am Universitätsklinikum Jena alternative Krebstherapien erforscht, hat sich für das SZ-Magazin mehr als ein Dutzend dieser Veröffentlichungen angesehen. »Die Fallstudien sind grottenschlecht«, sagt Hübner. Die Untersuchungsmethoden seien ungeeignet, um einen Rückgang des Tumors zu belegen, und die Fallbeschreibungen unvollständig. »Ich würde das Mittel nicht mal einem Patienten geben, bei dem ich keine andere Therapiemöglichkeit habe. Die möglichen schädigenden Wirkungen sind völlig unklar. «Ein dubioses Werbevideo kann man schnell als Humbug einordnen. Aber wenn die Wirkung eines Heilmittels in einem Journal <br><br>beschrieben wird, das seriös wirkt? Und wenn man verzweifelt einen Ausweg sucht – da die Schulmedizin nicht mehr hilft?<br><br>Ein Wissenschaftler, der seinen Sohn vor einigen Jahren durch Krebs verlor, beschreibt seine Gefühle so: »Wenn du dein Kind sterben siehst, willst du an etwas glauben. Das nutzen diese Leute aus.« Der Mann injizierte seinem Sohn zehn Tage lang GcMAF, dafür zahlte er mehrere Hundert Euro. Als die versprochene Wirkung nicht eintrat, brach er die Behandlung ab. Der Wissenschaftler will unerkannt bleiben, er arbeitet in der Krebsforschung und fürchtet um seine Reputation. Sein Eindruck: Früher seien die Veröffentlichungen über GcMAF mit Fachbegriffen gespickt gewesen, heute sprächen die Autoren gezielt Laien an. »Das erkennt man daran, dass der schmerzfreie Patient im Mittelpunkt steht und nicht die Messwerte«, sagt er.<br><br>Von wem Miriam Pielhau das Mittel bekam, lässt sich nicht nachvollziehen. Sie bat Freunde, nicht zu fragen, weil sie wusste, dass GcMAF in Deutschland nicht zugelassen ist. Als einer der größten Anbieter des Mittels bewirbt die Firma Immuno Biotech die Wirkung von GcMAF. Der Geschäftsführer [[David Noakes]] hat mehrfach als Co-Autor in Raubverlagen veröffentlicht. Weltweit will die Firma mit Sitz auf der Insel Guernsey mehr als 10 000 Patienten mit GcMAF behandelt haben. [[David Noakes|Noakes]] muss sich im November in London vor Gericht verantworten, weil er keine Erlaubnis hatte, das Mittel zu vertreiben. [[David Noakes|Noakes]] reagierte nicht auf eine Interviewanfrage des ''SZ-Magazins''.<br><br>Weltweit ermitteln Behörden, auch Europol spürte GcMAF nach. Im Internet kursiert der Stoff längst unter neuen Namen: Rerum, ImmunoD oder Goleic. Sogar ein Joghurt wirbt damit, das Immunsystem mit GcMAF zu stärken.<br><br>Sie wolle keine fünfte Chemo, schrieb Miriam Pielhau ihren Freunden im Sommer 2016. Wer könne schon sagen, ob die wirke? Stattdessen: « GcMAF », hochdosiert. Drei Wochen später, am 12. Juli, starb Pielhau.</ref>
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Dans l'article du magazine allemand Süd Deutsche Zeitung du 19 juillet 2018 on lit [traduction DeepL]:
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'''Jouer avec l'espoir.'''<br><br>''Il y a deux ans, la présentatrice de télévision Miriam Pielhau est décédée d'un cancer. Elle croyait avoir trouvé une thérapie salvatrice jusqu'à récemment. Une erreur.''<br><br>L'espoir avait cinq lettres pour Miriam Pielhau. Cherchez avec google GcMAF, écrivait la célèbre animatrice de télévision en janvier 2016 dans un e-mail à des amis proches : "Cela va m'apporter la guérison finale !"<br><br>Pielhau a subi quatre chimiothérapies et, en 2008, on lui a diagnostiqué un cancer du sein. D'abord, elle s'est remise sur pied, en a parlé lors de collectes de fonds, a écrit un livre. Mais "M. K." [Krebs veut dire cancer en allemand], comme l'appelait Pielhau, est revenu, encore plus violemment.<br><br>La dernière chimio n'a pas fonctionné. Pielhau l'a arrêtée, a eu une alimentation saine, a beaucoup médité. Elle a plaisanté en disant qu'il n'y avait qu'une seule chose gratuite dans la lutte contre M. K. : l'espoir. Miriam Pielhau l'a finalement mis dans le recours au remède GcMAF.<br><br>Derrière l'abréviation se cache une substance que certains médecins, [[Heilpraktiker]]s et chercheurs promeuvent encore aujourd'hui sur Internet comme une panacée contre le cancer. La substance est obtenue à partir du plasma sanguin, elle est censée renforcer le système immunitaire et combattre les cellules cancéreuses malignes.<br><br>Si on cherche sur Google GcMAF, comme Miriam Pielhau l'a fait, on tombe sur des analyses de cas. Dans des articles semblant être scientifiques, les auteurs font état de patients qui ont été guéris grâce au GcMAF, même au stade terminal de la tumeur. Une femme avait un cancer du sein inflammatoire et les médecins ne savaient pas quoi faire. La femme de 62 ans aurait reçu du GcMAF pendant une semaine, les valeurs s'étaient normalisées, elle n'avait "plus de douleur". Un autre patient aurait eu une prostate aussi grosse qu'une mandarine et "des métastases dans le foie, les os et le cerveau". Tout cela aurait été contenu grâce au GcMAF. A première vue, les analyses semblent crédibles, tout est documenté par des notes de bas de page. Mais certaines des études citées ont depuis longtemps été retractées par les éditeurs parce que leur contenu était incorrect.<br><br>'''Pielhau ne voulait pas dire d'où provenait le produit'''<br><br>Les critiques doutent que les études du chercheur japonais Nobuto Yamamamoto, qui, au tournant du nouveau millénaire, a été le premier à propager le GcMAF, prouvent l'efficacité promise de la substance. Et, depuis que le remède miracle présumé a été critiqué, on constate [que] : les auteurs du monde entier publient leurs études sur le GcMAF de plus en plus dans ce qu'on appelle des journaux prédateurs. Ces éditeurs prétendent être des éditeurs scientifiques renommés, mais publient souvent des articles pour de l'argent sans aucun véritable examen [par des pairs ou d'autres scientifiques].<br><br>Jutta Hübner, qui effectue des recherches sur les thérapies anticancéreuses alternatives à l'hôpital universitaire de Iéna, a examiné plus d'une douzaine de ces publications pour ''SZ-Magazin''. "Les études de cas sont épouvantables, a dit Mme Hübner. Les méthodes d'examen ne permettent pas de prouver une diminution de la tumeur et les descriptions des cas sont incomplètes. "Je ne donnerais même pas le médicament à un patient pour qui je n'ai pas d'autre thérapie. Les effets néfastes possibles ne sont pas du tout clairs."<br><br>Une vidéo publicitaire douteuse peut facilement être classée comme une arnaque. Mais quand l'effet d'un remède est décrit dans un journal qui paraît sérieux ? Et si vous cherchez désespérément une solution - parce que la médecine conventionnelle n'est plus efficace ?<br><br>Un scientifique qui a perdu son fils d'un cancer il y a quelques années décrit ainsi ses sentiments : "Quand vous voyez votre enfant mourir, vous voulez croire en quelque chose. C'est ce dont ces gens profitent. L'homme a injecté du GcMAF à son fils pendant dix jours, [produit] pour lequel il a payé plusieurs centaines d'euros. Quand l'effet promis ne s'est pas produit, il a arrêté le traitement. Le scientifique veut passer inaperçu, il travaille dans la recherche sur le cancer et craint pour sa réputation. Son impression : Dans le passé, les publications sur le GcMAF étaient truffées de termes techniques ; aujourd'hui, les auteurs s'adressent spécifiquement aux profanes [en médecine]. "On le voit à ce que l'accent est mis sur le patient sans douleur et pas sur les valeurs mesurées", dit-il.<br><br>De qui Miriam Pielhau a obtenu le produit, on ne peut pas le savoir. Elle a demandé à ses amis de ne pas le lui demander, car elle savait que le GcMAF n'était pas autorisé en Allemagne. En tant que l’un des principaux fournisseurs du produit, Immuno Biotech fait de la publicité sur l'efficacité du GcMAF. Le directeur général [[David Noakes]] a publié plusieurs fois en tant que co-auteur dans des maisons d'édition prédatrices. L'entreprise basée à Guernesey affirme avoir traité plus de 10 000 patients dans le monde entier avec du GcMAF. En novembre, [[David Noakes|Noakes]] doit être jugé à Londres parce qu'il n'avait pas l'autorisation de commercialiser le produit. [[David Noakes|Noakes]] n'a pas répondu à une demande d'interview de SZ-''Magazin''.<br><br>Les autorités du monde entier mènent des enquêtes et Europol a également traqué le GcMAF. La substance circule depuis longtemps sur Internet sous de nouveaux noms : [[Rerum]], ImmunoD ou GOleic. Même un yaourt fait de la publicité pour renforcer le système immunitaire avec du GcMAF.<br><br>Miriam Pielhau a écrit à ses amis l'été 2016 qu'elle ne voulait pas d'une cinquième chimiothérapie. Qui pouvait dire alors si ça marchait ? Au lieu de cela : "GcMAF à haute dose". Pielhau est décédée trois semaines plus tard, le 12 juillet [2016. Elle avait 41 ans].<ref>https://sz-magazin.sueddeutsche.de/wissen/krebstherapie-methoden-wirkungslos-85887 <br>''Spiel mit der Hoffnung. (Jeu avec l'espoir)<br>Vor zwei Jahren starb die Fernsehmoderatorin Miriam Pielhau an Krebs. Sie glaubte bis zuletzt, eine rettende Therapie gefunden zu haben. Ein Irrtum. (La présentatrice de télévision Miriam Pielhau est décédée d'un cancer il y a deux ans. Elle a cru jusqu'à la fin qu'elle avait trouvé une thérapie salvatrice. Une erreur.)''<br><br>Die Hoffnung hatte für Miriam Pielhau fünf Buchstaben. »Googelt mal GcMAF«, schrieb die beliebte Fernsehmoderatorin im Januar 2016 in einer Mail an enge Freunde: »Das wird mir die finale Heilung bringen!«<br><br>Da hatte Pielhau vier Chemotherapien hinter sich. 2008 war bei ihr Brustkrebs diagnostiziert worden. Erst wurde sie wieder gesund, sprach darüber auf Spendengalas, schrieb ein Buch. Doch »Herr K.«, wie Pielhau ihn nannte, kam zurück, noch heftiger.<br><br>Die letzte Chemo schlug nicht an. Pielhau beendete sie, ernährte sich gesund, meditierte viel. Sie scherzte, es gebe im Kampf gegen Herrn K. nur eines gratis: die Hoffnung. Die setzte Miriam Pielhau schließlich in das Mittel GcMAF.<br><br>Hinter dem Kürzel verbirgt sich ein Stoff, den einige Ärzte, [[Heilpraktiker]] und Forscher bis heute im Internet als Wundermittel gegen Krebs bewerben. Der Stoff wird aus Blutplasma gewonnen, er soll das Immunsystem stärken und bösartige Krebszellen bekämpfen.<br><br>Googelt man GcMAF, wie Miriam Pielhau es tat, stößt man auf Fallanalysen. In wissenschaftlich anmutenden Artikeln berichten Autoren von Patienten, die selbst im Tumorendstadium mit GcMAF geheilt worden seien. Eine Frau hatte demnach entzündlichen Brustkrebs, die Ärzte hätten nicht weitergewusst. Eine Woche lang soll die 62-Jährige GcMAF erhalten haben, die Werte hätten sich normalisiert, sie habe »keine Schmerzen mehr« gehabt. Ein anderer Patient soll eine Prostata groß wie eine Mandarine gehabt haben und »Metastasen in der Leber, den Knochen und im Gehirn«. All das sei dank GcMAF eingedämmt worden. Auf den ersten Blick wirken die Analysen glaubhaft, alles ist mit Fußnoten belegt. Aber einige der zitierten Belegstudien wurden längst von Verlagen zurückgezogen, weil der Inhalt fehlerhaft war.<br><br>'''Pielhau wollte nicht sagen, woher sie das Mittel bekam'''<br><br>Kritiker bezweifeln, dass die Studien des japanischen Forschers Nobuto Yamamoto, der um die Jahrtausendwende als Erster GcMAF propagierte, die versprochene Wirkung des Stoffes belegen. Und seit das angebliche Wundermittel in der Kritik steht, ist zu beobachten: Autoren aus aller Welt publizieren ihre GcMAF-Untersuchungen vermehrt in sogenannten Raubjournalen. Diese geben sich als renommierte Wissenschaftsverlage aus, veröffentlichen Beiträge aber oft gegen Geld ohne eine nennenswerte Prüfung.<br><br>Jutta Hübner, die am Universitätsklinikum Jena alternative Krebstherapien erforscht, hat sich für das SZ-Magazin mehr als ein Dutzend dieser Veröffentlichungen angesehen. »Die Fallstudien sind grottenschlecht«, sagt Hübner. Die Untersuchungsmethoden seien ungeeignet, um einen Rückgang des Tumors zu belegen, und die Fallbeschreibungen unvollständig. »Ich würde das Mittel nicht mal einem Patienten geben, bei dem ich keine andere Therapiemöglichkeit habe. Die möglichen schädigenden Wirkungen sind völlig unklar. «Ein dubioses Werbevideo kann man schnell als Humbug einordnen. Aber wenn die Wirkung eines Heilmittels in einem Journal <br><br>beschrieben wird, das seriös wirkt? Und wenn man verzweifelt einen Ausweg sucht – da die Schulmedizin nicht mehr hilft?<br><br>Ein Wissenschaftler, der seinen Sohn vor einigen Jahren durch Krebs verlor, beschreibt seine Gefühle so: »Wenn du dein Kind sterben siehst, willst du an etwas glauben. Das nutzen diese Leute aus.« Der Mann injizierte seinem Sohn zehn Tage lang GcMAF, dafür zahlte er mehrere Hundert Euro. Als die versprochene Wirkung nicht eintrat, brach er die Behandlung ab. Der Wissenschaftler will unerkannt bleiben, er arbeitet in der Krebsforschung und fürchtet um seine Reputation. Sein Eindruck: Früher seien die Veröffentlichungen über GcMAF mit Fachbegriffen gespickt gewesen, heute sprächen die Autoren gezielt Laien an. »Das erkennt man daran, dass der schmerzfreie Patient im Mittelpunkt steht und nicht die Messwerte«, sagt er.<br><br>Von wem Miriam Pielhau das Mittel bekam, lässt sich nicht nachvollziehen. Sie bat Freunde, nicht zu fragen, weil sie wusste, dass GcMAF in Deutschland nicht zugelassen ist. Als einer der größten Anbieter des Mittels bewirbt die Firma Immuno Biotech die Wirkung von GcMAF. Der Geschäftsführer [[David Noakes]] hat mehrfach als Co-Autor in Raubverlagen veröffentlicht. Weltweit will die Firma mit Sitz auf der Insel Guernsey mehr als 10 000 Patienten mit GcMAF behandelt haben. [[David Noakes|Noakes]] muss sich im November in London vor Gericht verantworten, weil er keine Erlaubnis hatte, das Mittel zu vertreiben. [[David Noakes|Noakes]] reagierte nicht auf eine Interviewanfrage des ''SZ-Magazins''.<br><br>Weltweit ermitteln Behörden, auch Europol spürte GcMAF nach. Im Internet kursiert der Stoff längst unter neuen Namen: Rerum, ImmunoD oder Goleic. Sogar ein Joghurt wirbt damit, das Immunsystem mit GcMAF zu stärken.<br><br>Sie wolle keine fünfte Chemo, schrieb Miriam Pielhau ihren Freunden im Sommer 2016. Wer könne schon sagen, ob die wirke? Stattdessen: « GcMAF », hochdosiert. Drei Wochen später, am 12. Juli, starb Pielhau.</ref>
  
 
== Condamnations émises le 27 November 2018 ==
 
== Condamnations émises le 27 November 2018 ==
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* Emma Ward (27/03/1974) a plaidé coupable de deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement qu'en conformité avec une licence de fabricant, de deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni et/ou offert de vendre ou de fournir un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et d'un chef d'accusation pour avoir possédé un médicament non autorisé sans autorisation de mise sur le marché
 
* Emma Ward (27/03/1974) a plaidé coupable de deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement qu'en conformité avec une licence de fabricant, de deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni et/ou offert de vendre ou de fournir un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et d'un chef d'accusation pour avoir possédé un médicament non autorisé sans autorisation de mise sur le marché
 
* Macro Innovations Limited a plaidé coupable à deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement que conformément à une licence de fabricant, à deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et à un chef d'accusation pour blanchiment d'argent.
 
* Macro Innovations Limited a plaidé coupable à deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement que conformément à une licence de fabricant, à deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et à un chef d'accusation pour blanchiment d'argent.
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== Théories du complot autour du GcMAF ==
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Le conspirationniste Leonard Coldwell dans le studio culturel<br>Le thaumaturge Leonard Coldwell (de son vrai nom Bernd Klein), qui vit aux États-Unis, a répandu (entre autres sur Kulturstudio) la théorie du complot selon laquelle 14 médecins naturopathes courageux, qui utilisaient le GcMAF, auraient été tués ou auraient "disparu" en peu de temps aux États-Unis. Il cite comme motif les enquêtes menées par les autorités de surveillance de la santé. Les 14 médecins étaient opposés à la vaccination et, avant leur mort ou leur disparition, des membres des autorités chargés de l'enquête leur ont rendu visite ou ont perquisitionné leur domicile. Ils auraient finalement préféré mourir plutôt que de se trahir et de trahir leurs patients. Les 14 médecins ont également découvert que de la nagalase était secrètement ajoutée aux vaccins afin d'influencer le GcMAF de l'organisme et d'affaiblir le système immunitaire, ainsi que de réduire la production de vitamine D. Coldwell affirme que la nagalase est également diffusée secrètement par les chemtrails. Coldwell ne cite nommément qu'un seul des médecins visés, à savoir [[Jeff Bradstreet]].
  
 
== Vidéos ==
 
== Vidéos ==

Version actuelle datée du 8 mai 2022 à 14:55

GcMAF Source [1]
David Noakes
Lynda Thyer en novembre 2016 à Moscou au nom de Cem Kinaci Source: capture d'écran[2]
Lynda Thyer, Emma Ward et Rodney Smith travaillaient tous trois à Macro Innovations Ltd. [3], le laboratoire de Cambridge, UK, où était fabriqué le GcMAF qui a été perquisitionné et fermé début 2015

Le GcMAF ou Gc MAF ou Gc-MAF, acronyme pour «Gc Protein derived Macrophage Activating Factor», est un produit sans AMM promu avec des méthodes publicitaires agressives par David Noakes et son équipe qui le proposent pour traiter de nombreuses maladies, dont le cancer, le SIDA et l'autisme. Ce produit, fort onéreux, ne repose sur aucune base scientifique, ou plus exactement sur une seule étude d'un japonais, Nobuto Yamamoto, qui a été rétractée.

Mise en garde en 2014 par Jeffrey Beall[4]

I am writing this blog post in hopes of starting a conversation in the scientific community about the medicine called GcMAF and one of the companies that is currently distributing it, a company called GcMAF.eu

GcMAF means “Gc protein-derived macrophage activating factor,” according to the short article about it on Wikipedia. The drug is currently being marketed as a cure for many ailments, including cancer, autism, MS and Parkinson’s disease.

I am concerned about this drug and its marketing for these reasons:
1. Apparently, some of the same people who are researching the drug also are involved in marketing and selling it.
2. Some (not all) of their research has been published in questionable journals, including one published by a publisher that is on my list.
3. The drug is not approved by any competent authority (FDA, EMA) to treat any disease.

The following three articles report favorably on GcMAF and appear in the American Journal of Immunology a journal published by Science Publications, a publisher on my list. The three articles are:
1.Thyer, L., Ward, E., Smith, R., Branca, J. J. V., Morucci, G., Gulisano, M., Noakes, D. & Pacini, S. (2013). Therapeutic effects of highly purified de-glycosylated GcMAF in the immunotherapy of patients with chronic diseases. American Journal of Immunology, 9(3), 78-84.[5]
2.Smith, R., Thyer, L., Ward, E., Meacci, E., Branca, J. J. V., Morucci, G., Gulisano, M. R., Ruggiero, M., Pacini, A, Paternostro, F., Di Cesare Mannelli, L., Noakes, D. J., & Pacini, S. (2013). Effects of Gc-macrophage activating factor in human neurons; implications for treatment of chronic fatigue syndrome. American Journal of Immunology, 9(4), 120-129.[6]
3.Ward, E., Smith, R., Branca, J. J. V., Noakes, D., Morucci, G., & Thyer, L. (2014). Clinical Experience of Cancer Immunotherapy Integrated with Oleic Acid Complexed with De-Glycosylated Vitamin D Binding Protein. American Journal of Immunology, 10(1), 23-32.[7]

The first and the third articles report the authors’ experience with patients treated at the Immuno Biotech Treatment Center. From their website one sees that the cost is €6,000 a week for the center, and their hotel cost estimate is €1,800. This price is significantly higher than the €600 they charge for the GcMAF ampule alone. These patients have been an important source of revenue for this company.

As far as I can tell, none of the authors discloses affiliation to this center, so it is not clear who treated the patients. Moreover, there is no other information on this treatment center than the information on these articles and the website of this company. Thus it is rather strange that patients have to have a separate budget for their accommodation, which means there are being treated as outpatients. What is the point on making them travel to receive a treatment that could be given on an outpatient basis by one of the 350 doctors around the world claimed to be using GcMAF?

The publisher of the journal, Science Publications, lists two addresses on its “Contact Us” page, one in Adelaide, SA, Australia and one in New York, NY, USA. I think both addresses are really those of mail-forwarding services and the publisher is hiding its true location, which remains unknown.

Why are these scientists publishing their work in a highly questionable journal operated by a non-transparent publisher? If the work is so groundbreaking (a cure for cancer, et al.), why not publish it in a legitimate journal where its impact would be greater, its conclusions more convincing?

Do any of the authors have any declarable conflicts of interest? If so, what are they? Where can I find them?

On the GcMAF.eu website, the site of the company that sells the potion, under the “Who we are” link, it says this:

We are a group of scientists led by Professor Marco Ruggiero MD, a molecular biologist and fully qualified medical doctor. The team includes a PhD and two BSc biomedical scientists. External doctors, oncologists and scientists kindly provide help and advice. We are committed to bringing GcMAF and its associated treatments to as many people as we can.

Ruggiero is listed as one of the authors of one of the articles above, so I assume the other authors are part of his team and are associated with the company GcMAF.eu.

One of the first scientists to research GcMAF was Nobuto Yamamoto, but his 2007 article on the compound was retracted.

Regarding pricing, the company’s website states

Our GcMAF is €600, plus €60 packing and shipping, for one 2.2ml vial. A vial is one third full and contains up to eight doses – one 100ng, 0.25ml dose a week.

I found the overall tone of the GcMAF website to be mean and self-righteous. It makes a lot of claims such as “Root canals are a major cause of the immune system being suppressed and they are a major cause of cancer.”

Is the published science behind GcMAF authentic, honest, and real? I ask that the bio-medical sciences community investigate this compound, the science behind it, and its marketing.

Coda: A good analysis of GcMAF is available from the Anticancer Fund here.

Mise en garde par le Fonds Anticancer belge

Le Fonds Anticancer, aussi orthographié anticancerfund, une organistion belge sans but lucratif avec une vocation internationale, publie en juin 2015 (cette fois en français) un avertissement:

Le GcMAF n’a pas encore été convenablement étudié dans le cadre d’essais cliniques, et les résultats en laboratoire n’ont pas encore été confirmés de façon indépendante. Jusqu’à présent, toute allégation d’efficacité de ce produit n’est donc basée sur aucun fondement scientifique. Sa commercialisation est illégale. Les activités d’Immuno Biotech Ltd. (www.gcmaf.es autrefois www.gcmaf.eu), dont le siège social était situé à Bruxelles, font actuellement l’objet d’une enquête menée par les différentes autorités réglementaires européennes. L'usine où l’on fabriquait le GcMAF au UK a été fermée, car il a été constaté que le produit ne correspondait pas aux Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF). Une inspection surprise a soulevé des préoccupations au sujet de la stérilité des produits et du matériel. Le plasma sanguin utilisé pour la fabrication de ce produit ne devrait ni être administré à des humains, ni être utilisé dans la production des médicaments. Les autorités britanniques ont fermé l’usine GcMAF, et l'importation du produit a également été interdit afin de garantir le bien-être des patients. Immuno Biotech Ltd. a ouvert trois centres (immunocentre.eu), un en Suisse et deux prétendument en Allemagne et les Pays-Bas. Le centre en Suisse a été fermé plus tôt cette année par les autorités suisses, plus d’information ici.
Contrairement aux déclarations de David Noakes de Immuno Biotech Ltd., le GcMAF doit être étudié dans des essais cliniques randomisés et est actuellement en cours d'évaluation dans le cadre d’un essai clinique enregistré conforme aux lignes directrices établies, pour la toute première fois. Cet essai de phase I est mené par une société indépendante des activités de Noakes (NCT02052492).

Le GcMAF est une protéine supposée jouer un rôle central dans la guérison du cancer et d’autres affections. Toutefois, aucun essai clinique adéquat n’a jamais été mené afin de confirmer cette affirmation.

Trois essais cliniques réalisés par Nobuto Yamamoto et al. sont cités comme étant les premiers ayant découvert les propriétés anticancéreuses du GcMAF. Toutefois, après une revue approfondie de ses études et discussion avec des spécialistes, de nombreuses faiblesses ont pu être identifiées. L'exemple le plus significatif concerne l'utilisation d’un paramètre non-valide pour mesurer les effets du traitement : la mesure du taux d’une enzyme dans le sang, appelée Nagalase. Après avoir longuement essayé d’obtenir des informations complémentaires concernant les patients et les scientifiques qui ont pris part à cette recherche, nous sommes arrivés à la conclusion que les données n’étaient pas fiables en raison d’importants problèmes tant au niveau de la méthodologie qu’au niveau des procédures utilisées.

Le même groupe de chercheurs a présenté ses résultats lors de conférences scientifiques. Un des co-auteurs listés nous a confirmé n’avoir jamais participé à cette étude. Par ailleurs, à l’exception de Nobuto Yamamoto, nous n’avons jamais réussi à contacter les autres auteurs. Les éditeurs des journaux qui ont publié les articles de Yamamoto et al. concernant le cancer ont été informés des irrégularités et défauts de ces recherches. Les articles qui affirmaient que le GcMAF était efficace dans le traitement du cancer du sein et du cancer colorectal, ont ainsi fait l’objet d’une rétraction, comme on le voit ici et ici. Malheureusement, en raison de l’absence d’intérêt de la part du comité de rédaction du journal Translational Oncology de discuter les défauts et irrégularités de l’article traitant du cancer de la prostate, cet article apparaît toujours dans la littérature officielle.

D’autres groupes de chercheurs ont rapporté leurs résultats concernant des patients atteints de cancer traités avec le GcMAF, mais ces derniers ont utilisé les mêmes méthodes que Yamamoto (notamment le test de Nagalase dans le sang), qui ne sont pas valides afin de mesurer les effets du traitement. Dans des articles récents, ces chercheurs fondent leurs conclusions sur des mesures de la taille des tumeurs par échographie. L’utilisation de l’échographie est particulièrement déconseillée, dans les critères RECIST, pour mesurer la réponse de la tumeur au traitement. Les chercheurs en question sont également liés à la vente illégale du GcMAF. Jusqu’à présent, nous n’avons trouvé aucune preuve que leurs produits soient fabriqués selon les directives des bonnes pratiques de fabrication (BPF), ni qu’ils aient été soumis à des essais pour déterminer la sécurité d’emploi du produit chez l’homme, conformément aux directives des bonnes pratiques cliniques (BPC).[8]

On retrouve cependant cette mise en garde en 2016 dans un article plus généraliste qui, après un passage pages 12 et 13 concernant, entre autres, Les charlatans et leur mode d’action, cite page 14 Des exemples frappants d’affirmations fausses, à savoir, La nouvelle médecine germanique et Le GcMAF.
A propos du GcMAF, on y lit:

Le GcMAF est une protéine supposée soigner le cancer, l’autisme, la maladie d’Alzheimer et d’autres maladies. Le slogan affiché sur le site Web d’Immuno Biotech Ltd. (la société qui commercialise le produit) est " GcMAF est un remède interne propre à l’organisme. TOUTES les personnes en bonne santé en ont. " Aucun fondement scientifique solide ne vient corroborer cette affirmation sur l’efficacité de ce produit. Un chercheur – Nobuto Yamamoto – et son équipe se réfèrent à trois études cliniques pour démontrer que le GcMAF peut guérir le cancer. Toutefois, une relecture approfondie de ces études, incluant des discussions avec des spécialistes, a identifié les nombreuses faiblesses de ces travaux, aussi bien sur le plan de la méthodologie mise en oeuvre que sur les indicateurs de résultats utilisés pour en tirer des conclusions.

Immuno Biotech Ltd. fait actuellement l’objet d’une enquête menée par les autorités réglementaires européennes. L’usine qui fabriquait le GcMAF au Royaume-Uni a été fermée en raison de problèmes liés à la pureté du produit et à l’équipement de production. Non seulement les autorités britanniques ont fermé l’usine, mais elles ont aussi levé l’autorisation d’importation du GcMAF dans le but de protéger les patients.

Immuno Biotech Ltd. a ouvert trois centres de traitement, dont un en Suisse, fermé par les autorités helvétiques en 2015.
Pour plus d’informations sur le GcMAF, vous pouvez consulter la page http://www.anticancerfund.org/fr/therapies/gcmaf [9]

A la mise en garde en français a été également adjoint un article en anglais GcMAF: a story of exploitation and lies dédié spécifiquement au GcMAF, dont l'auteur pourrait bien être le journaliste scientifique Alex Kasprak (Senior Writer at Snopes.com)[10]

Sur le site web de Snops.com on trouve également un article How a Retired Scientist’s Questionable ‘Institute’ Convinced the Internet That Cancer Was Cured
The Socrates Institute for Therapeutic Immunology is run from the home of a defiant 92-year-old retired biochemist in Philadelphia. It also claims to have found the cure for cancer. By Alex Kasprak. Published 6 September 2017, Updated 11 September 2017.[11]

Des escrocs vendant du GcMAF et du GOleic arrêtés en Normandie à Digosville en février 2017

Article "Normandie: un trafic de faux médicaments pour guérir le cancer démantelé" publié le 25 février dans le journal Le Parisien:

Ils promettaient de guérir le cancer, la sclérose en plaque, la maladie de Parkinson et même l'autisme grâce à deux molécules miraculeuses. La Gcmaf et la Goleic étaient censées même immuniser le corps humain contre toutes sortes de maladies. Leur société dirigée par des ressortissants britanniques s'appelait, selon les pays où ils ont déjà sévi, Immuno Biotech ou First Immune.
Récemment, les gendarmes de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (Oclaesp) les ont retrouvés à Digosville (Manche) où ils avaient installé leur prétendu laboratoire dans un corps de ferme. Ils vendaient sur un site internet aux quatre coins de l'Europe ces prétendus médicaments non autorisés ainsi que des produits cosmétiques censés réduire les tumeurs cancéreuses de la peau en quelques jours. Une pure escroquerie.
Une fausse clinique à 5000 € la semaine
Les mêmes dirigeants de ce faux laboratoire revendiquaient sur leur site internet des recommandations de plusieurs organisations médicales. Ils s'étaient rabattus depuis un peu moins de deux ans sur un lieu bien plus discret après avoir dû quitter la Suisse où ils avaient ouvert une fausse clinique de recherches à Bussigny où la semaine de soins était facturée 5000 € à des malades souvent en fin de vie. Ces charlatans pratiquaient des injections de Gcmaf provoquant la mort prématurée de cinq personnes en phase terminale de cancer en Suisse où une enquête est ouverte.
Les gendarmes ont découvert dans la Manche plusieurs laboratoires clandestins d'où ils expédiaient leurs prétendus produits. La dose, le plus souvent des fioles de quelques millitres, était vendue jusqu'à 500 € aux clients. Les dirigeants de ce faux laboratoire animaient aussi une page Facebook où des malades ou prétendus tel assuraient être guéris quand d'autres assuraient qu'en quelques jours leurs tumeurs avaient «reculé de 60 %».
5 400 colis à travers l'Europe
Les gendarmes ont découvert que le faux laboratoire avait expédié pas moins de 5400 colis à travers toute l'Europe depuis son installation il y a dix-huit mois juste dans les environs de Cherbourg. Curieusement l'adresse postale de cette société était située sur l'île anglaise de Guernesey, paradis fiscal. Deux hommes âgés de 49 et 52 ans ont été présentés à un juge du pôle santé du parquet de Paris pour être mis en examen. [12]

Le même jour, les bureaux de Immuno Biotech de Guernesey ont été investis par la police

David Noakes bien entendu proteste: Une opération d'application de la loi dans les bureaux d'Immuno Biotech à Guernsey faisait partie d'une «campagne de diffamation» continue contre la société et de son «remède miracle» GcMaf, a déclaré son directeur général. [...] David Noakes confirmed two members of staff had been arrested on suspicion of money laundering offences on Wednesday, but contested a police statement saying one had been held in custody overnight.
'On this second raid, Tuesday 21st, 12 officers arrived to traumatise the two women present. Brave and expensive men, these Guernsey police officers,' he said. 'They arrested one of the women, and one of our men at home. They released not one of them, but both at 5pm the same day.' [...]
Mr Noakes maintained GcMAF was the 'best way to treat cancer and 50 other diseases inexpensively' and that these products had been both quality and safety-checked.
'The MHRA and their predecessors have concealed GcMAF from the public for 26 years. And instead of protecting the public from the drugs and vaccines of the big pharmaceutical corporations, they have Big Pharma directors on the MHRA board, and protect Big Pharma's profits at the expene of British lives. It will be far too embarrassing for them to have that exposed in court. [...].[13].

Décès de la présentatrice TV allemande Miriam Pielhau

Dans l'article du magazine allemand Süd Deutsche Zeitung du 19 juillet 2018 on lit [traduction DeepL]: Jouer avec l'espoir.

Il y a deux ans, la présentatrice de télévision Miriam Pielhau est décédée d'un cancer. Elle croyait avoir trouvé une thérapie salvatrice jusqu'à récemment. Une erreur.

L'espoir avait cinq lettres pour Miriam Pielhau. Cherchez avec google GcMAF, écrivait la célèbre animatrice de télévision en janvier 2016 dans un e-mail à des amis proches : "Cela va m'apporter la guérison finale !"

Pielhau a subi quatre chimiothérapies et, en 2008, on lui a diagnostiqué un cancer du sein. D'abord, elle s'est remise sur pied, en a parlé lors de collectes de fonds, a écrit un livre. Mais "M. K." [Krebs veut dire cancer en allemand], comme l'appelait Pielhau, est revenu, encore plus violemment.

La dernière chimio n'a pas fonctionné. Pielhau l'a arrêtée, a eu une alimentation saine, a beaucoup médité. Elle a plaisanté en disant qu'il n'y avait qu'une seule chose gratuite dans la lutte contre M. K. : l'espoir. Miriam Pielhau l'a finalement mis dans le recours au remède GcMAF.

Derrière l'abréviation se cache une substance que certains médecins, Heilpraktikers et chercheurs promeuvent encore aujourd'hui sur Internet comme une panacée contre le cancer. La substance est obtenue à partir du plasma sanguin, elle est censée renforcer le système immunitaire et combattre les cellules cancéreuses malignes.

Si on cherche sur Google GcMAF, comme Miriam Pielhau l'a fait, on tombe sur des analyses de cas. Dans des articles semblant être scientifiques, les auteurs font état de patients qui ont été guéris grâce au GcMAF, même au stade terminal de la tumeur. Une femme avait un cancer du sein inflammatoire et les médecins ne savaient pas quoi faire. La femme de 62 ans aurait reçu du GcMAF pendant une semaine, les valeurs s'étaient normalisées, elle n'avait "plus de douleur". Un autre patient aurait eu une prostate aussi grosse qu'une mandarine et "des métastases dans le foie, les os et le cerveau". Tout cela aurait été contenu grâce au GcMAF. A première vue, les analyses semblent crédibles, tout est documenté par des notes de bas de page. Mais certaines des études citées ont depuis longtemps été retractées par les éditeurs parce que leur contenu était incorrect.

Pielhau ne voulait pas dire d'où provenait le produit

Les critiques doutent que les études du chercheur japonais Nobuto Yamamamoto, qui, au tournant du nouveau millénaire, a été le premier à propager le GcMAF, prouvent l'efficacité promise de la substance. Et, depuis que le remède miracle présumé a été critiqué, on constate [que] : les auteurs du monde entier publient leurs études sur le GcMAF de plus en plus dans ce qu'on appelle des journaux prédateurs. Ces éditeurs prétendent être des éditeurs scientifiques renommés, mais publient souvent des articles pour de l'argent sans aucun véritable examen [par des pairs ou d'autres scientifiques].

Jutta Hübner, qui effectue des recherches sur les thérapies anticancéreuses alternatives à l'hôpital universitaire de Iéna, a examiné plus d'une douzaine de ces publications pour SZ-Magazin. "Les études de cas sont épouvantables, a dit Mme Hübner. Les méthodes d'examen ne permettent pas de prouver une diminution de la tumeur et les descriptions des cas sont incomplètes. "Je ne donnerais même pas le médicament à un patient pour qui je n'ai pas d'autre thérapie. Les effets néfastes possibles ne sont pas du tout clairs."

Une vidéo publicitaire douteuse peut facilement être classée comme une arnaque. Mais quand l'effet d'un remède est décrit dans un journal qui paraît sérieux ? Et si vous cherchez désespérément une solution - parce que la médecine conventionnelle n'est plus efficace ?

Un scientifique qui a perdu son fils d'un cancer il y a quelques années décrit ainsi ses sentiments : "Quand vous voyez votre enfant mourir, vous voulez croire en quelque chose. C'est ce dont ces gens profitent. L'homme a injecté du GcMAF à son fils pendant dix jours, [produit] pour lequel il a payé plusieurs centaines d'euros. Quand l'effet promis ne s'est pas produit, il a arrêté le traitement. Le scientifique veut passer inaperçu, il travaille dans la recherche sur le cancer et craint pour sa réputation. Son impression : Dans le passé, les publications sur le GcMAF étaient truffées de termes techniques ; aujourd'hui, les auteurs s'adressent spécifiquement aux profanes [en médecine]. "On le voit à ce que l'accent est mis sur le patient sans douleur et pas sur les valeurs mesurées", dit-il.

De qui Miriam Pielhau a obtenu le produit, on ne peut pas le savoir. Elle a demandé à ses amis de ne pas le lui demander, car elle savait que le GcMAF n'était pas autorisé en Allemagne. En tant que l’un des principaux fournisseurs du produit, Immuno Biotech fait de la publicité sur l'efficacité du GcMAF. Le directeur général David Noakes a publié plusieurs fois en tant que co-auteur dans des maisons d'édition prédatrices. L'entreprise basée à Guernesey affirme avoir traité plus de 10 000 patients dans le monde entier avec du GcMAF. En novembre, Noakes doit être jugé à Londres parce qu'il n'avait pas l'autorisation de commercialiser le produit. Noakes n'a pas répondu à une demande d'interview de SZ-Magazin.

Les autorités du monde entier mènent des enquêtes et Europol a également traqué le GcMAF. La substance circule depuis longtemps sur Internet sous de nouveaux noms : Rerum, ImmunoD ou GOleic. Même un yaourt fait de la publicité pour renforcer le système immunitaire avec du GcMAF.

Miriam Pielhau a écrit à ses amis l'été 2016 qu'elle ne voulait pas d'une cinquième chimiothérapie. Qui pouvait dire alors si ça marchait ? Au lieu de cela : "GcMAF à haute dose". Pielhau est décédée trois semaines plus tard, le 12 juillet [2016. Elle avait 41 ans].[14]

Condamnations émises le 27 November 2018

[Traduction DeepL de l'article "Men jailed for selling unlicensed medicines to sick patients" (Des hommes emprisonnés pour avoir vendu des médicaments non autorisés à des patients malades) [15] :]

Quatre personnes ayant fabriqué et vendu un médicament non homologué à des patients souffrant de maladies telles que le cancer, la sclérose en plaques, le VIH et l'autisme ont été condamnées aujourd'hui (27 novembre).

David Noakes, 65 ans, était propriétaire de Macro Innovations dans le Cambridgeshire, un laboratoire responsable de la production d'un médicament appelé GcMAF. Le produit était fabriqué à partir de plasma sanguin humain, qui était destiné uniquement à la recherche et non à la consommation humaine.

Une autre société, Immuno Biotech, basée à Guernesey et également détenue par David Noakes, a été utilisée pour promouvoir et vendre les produits.

Par le biais de publicités et de marketing en ligne, Immuno Biotech a affirmé que le produit traiterait un large éventail de maladies ou d'affections, notamment le cancer, la sclérose en plaques, la maladie de Lyme, la fibromyalgie, l'herpès, le VIH et le lupus.

La documentation promotionnelle produite par l'entreprise affirmait que le produit était un nouveau traitement "de pointe" qui était une thérapie immunitaire naturelle.

Le Dr Rodney Smith et Emma Ward, les scientifiques, ont tous deux travaillé au laboratoire et fabriqué le médicament. Smith et Ward savaient que le produit était vendu aux clients, bien qu'il ne soit pas autorisé.

Loraine Noakes, l'ex-femme de David, était chargée de distribuer le produit par l'intermédiaire d'une société appelée European Fulfilment. En un an, elle a acheté plus de 6 700 flacons pour envoyer le produit à des clients du monde entier.

En janvier 2015, une inspection a été effectuée au Macro laboratory où les opérations de fabrication ont été trouvées. Les défendeurs n'avaient jamais demandé de licence pour fabriquer ou distribuer le GcMAF et aucun n'était enregistré comme pharmacien.

Ward a d'abord affirmé que les médicaments n'étaient produits qu'à des fins de recherche, a entendu le tribunal de la Couronne de Southwark. Au fil de l'enquête, Noakes et son co-accusé Brian Hall ont tenté de faire sortir les médicaments du Royaume-Uni.

David Noakes a été condamné à 15 mois de prison et a perdu le droit d'occuper un poste de directeur d'entreprise pendant huit ans. Rodney Smith a été condamné à huit mois de prison.

Emma Ward a été condamnée à six mois de prison avec deux ans de sursis et à effectuer 150 heures de travail non rémunéré. Loraine Noakes a été condamnée à huit mois de prison avec deux ans de sursis et à 150 heures de travail non rémunéré.

Kevin Hansford, du CPS [chef d'unité dans la division spécialisée dans les fraudes au sein du ministère public], a déclaré : "David Noakes et ses co-accusés ont fait preuve d'un mépris imprudent pour la sécurité des patients.

"Noakes a vendu ce médicament coûteux à des personnes souffrant de maladies mortelles. Il a été vendu dans toute l'Europe et a rapporté plus de 10,2 millions de livres sterling. Noakes menait une vie de luxe avec les bénéfices [des ventes], utilisant des avions privés, achetant un bateau et louant des propriétés de luxe.

"Le CPS a produit des preuves montrant que Noakes commercialisait le médicament auprès des malades par le biais de sites web et de vidéos sur YouTube, où il affirmait que son produit pouvait reconstruire le système immunitaire et traiter tout, de l'acné à l'autisme et du cancer au sida. Ces preuves solides ont conduit à la condamnation de ces accusés".

Le CPS va maintenant poursuivre les profits de David et Loraine Noakes en vertu de la loi sur les produits du crime.

Notes aux éditeurs

  • Kevin Hansford est chef d'unité dans la division spécialisée dans les fraudes au sein du ministère public
  • David Noakes (DOB, c'est à dire Date de naissance, 07/03/1953) a plaidé coupable à deux chefs d'accusation pour fabrication d'un médicament autrement que conformément à une licence de fabricant, et à deux chefs d'accusation pour vente ou fourniture d'un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et un chef d'accusation pour blanchiment d'argent
  • Brian Hall (DOB 18/01/1951) a été condamné pour possession d'un médicament non autorisé sans autorisation de mise sur le marché
  • Loraine Noakes (DOB 20/09/1960) a plaidé coupable à deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché
  • Rodney Smith (DOB 04/12/1962) a plaidé coupable de deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement que conformément à une licence de fabricant, de deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni et/ou offert de vendre ou fournir le médicament en question sans autorisation de mise sur le marché et d'un chef d'accusation pour avoir possédé un médicament non autorisé sans autorisation de mise sur le marché
  • Emma Ward (27/03/1974) a plaidé coupable de deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement qu'en conformité avec une licence de fabricant, de deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni et/ou offert de vendre ou de fournir un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et d'un chef d'accusation pour avoir possédé un médicament non autorisé sans autorisation de mise sur le marché
  • Macro Innovations Limited a plaidé coupable à deux chefs d'accusation pour avoir fabriqué un médicament autrement que conformément à une licence de fabricant, à deux chefs d'accusation pour avoir vendu ou fourni un médicament pertinent sans autorisation de mise sur le marché et à un chef d'accusation pour blanchiment d'argent.

Théories du complot autour du GcMAF

Le conspirationniste Leonard Coldwell dans le studio culturel
Le thaumaturge Leonard Coldwell (de son vrai nom Bernd Klein), qui vit aux États-Unis, a répandu (entre autres sur Kulturstudio) la théorie du complot selon laquelle 14 médecins naturopathes courageux, qui utilisaient le GcMAF, auraient été tués ou auraient "disparu" en peu de temps aux États-Unis. Il cite comme motif les enquêtes menées par les autorités de surveillance de la santé. Les 14 médecins étaient opposés à la vaccination et, avant leur mort ou leur disparition, des membres des autorités chargés de l'enquête leur ont rendu visite ou ont perquisitionné leur domicile. Ils auraient finalement préféré mourir plutôt que de se trahir et de trahir leurs patients. Les 14 médecins ont également découvert que de la nagalase était secrètement ajoutée aux vaccins afin d'influencer le GcMAF de l'organisme et d'affaiblir le système immunitaire, ainsi que de réduire la production de vitamine D. Coldwell affirme que la nagalase est également diffusée secrètement par les chemtrails. Coldwell ne cite nommément qu'un seul des médecins visés, à savoir Jeff Bradstreet.

Vidéos

  • https://www.youtube.com/watch?v=EgVYrMXHGJ0 Vidéo intitulée "Amanda Mary Jewell - The Quack With A Body Count? - Part 1." Mise en ligne le 26 mars 2019 (anglais).
    Il y est question d'une anglaise, Amanda Mary Jewell, qui propose, avec son mari Doug, du GcMAF et également du MMS de Jim Humble dans un centre médical illégal en Bulgarie "Pearl Lodge". On y parle aussi de la Trevor Banks, or Linda Thyer, la compagne de David Noakes, est née Banks… David Noakes fournissait en GcMAF le centre médical bulgare "Pearl Lodge".
  • https://ww w.youtube.com/watch?v=5X83iEWYkuY Amanda Mary Jewell - The Quack With A Body Count? - Part 2. Mise en ligne le 27 mars 2019.
    Suite des tribulations de Amanda Mary Jewell, en République Dominicaine, au Mexique…
    Remarque de Psiram.com: Pour mieux comprendre les liens entre des trois frères et soeurs Banks, Gregor, Lesley Hutchings (née Banks) et Lynda Thayer (née Banks), et leurs implications dans la vente du GcMAF consulter un article ici [16].

Liens externes

  • Article "Clinique privée sous enquête pénale après cinq morts". Par Emmanuel Borloz, publié le 19 juin 2014 dans le journal 24heures.
    Enquête. A Bussigny, First Immune SA a été fermée et ses équipements saisis. L’établissement, qui soigne le cancer grâce à une protéine miracle, a été dénoncé pour pratiques douteuses.

    Cancer, Sida, autisme, herpès, dépression, psoriasis, fatigue chronique, hépatite, acné, cirrhose, ostéoporose, maladie de Crohn, Parkinson ou encore Alzheimer. Sans oublier de nombreuses allergies. La liste des pathologies qu’une clinique privée installée à Bussigny assurait pouvoir traiter grâce à l’injection d’un produit naturel controversé, la protéine GcMAF (lire ci-contre), est impressionnante. Un peu trop, même.

    Car l’établissement en question, First Immune SA - qui tient plus de la maison de maître que de la structure médicale -, est fermé depuis plusieurs semaines, après avoir été perquisitionné par la police de fond en comble. Le centre est actuellement au cœur d’une vaste enquête judiciaire. Comme dans d’autres pays d’Europe.

    En terre vaudoise, l’affaire commence fin 2014, au CHUV, où cinq personnes hospitalisées décèdent. Après enquête et recoupements, l’hôpital universitaire, qui pense avoir des raisons de s’interroger sur ces morts, découvre que les cinq patients sont tous passés par la clinique privée de Bussigny. Selon nos informations, il s’agit essentiellement de ressortissants étrangers souffrant de cancer en phase terminale. Moyennant quelque 5000 euros par semaine, ces patients étaient traités dans la clinique et logés dans un hôtel de l’Ouest lausannois.

    [...] Derrière cette affaire aux ramifications internationales se trouve un ressortissant anglais: David Noakes. A la tête du groupe First Immune, basé à Guernesey, l’homme d’affaires, sans formation médicale, est prochainement convoqué par la justice vaudoise. Contacté en milieu de semaine, David Noakes se retranche lui aussi derrière la réponse qui semble être la règle dans ce dossier: «No comment!» (24 heures) [17].
  • Article "GcMAF, autism “biomed”, and the apparent suicide of an autism quack" (GcMAF, Biomed Autisme, et le suicide apparent d'un charlatan de l'autisme", publié le 17 juillet 2015 par Orac sur le site scienceblogs. Le charlatan de l'autisme dont il est question est Jeff Bradstreet [18]
  • http://www.anticancerfund.org/fr/news/gcmaf-for-the-treatment-of-breast-cancer-retraction-of-an-article-by-yamamoto-et-al Rétraction d'un article de Yamamto et al. concernant le GcMAF en tant que traitement du cancer du sein
  • http://www.bbc.com/news/health-34326801 Unlicensed blood drug GcMAF still for sale (Le médicament sanguin GcMAF sans autorisation de mise sur le marché est toujours en vente). Par Ruth Evans, publié le 27 septembre 2015 sur BBC News
  • https://www.thesun.co.uk/archives/news/1122183/health-guru-clive-de-carle-accused-of-selling-potentially-deadly-autism-cure-pill-to-desperate-parents-trying-to-help-their-kids/ ‘Health guru’ Clive de Carle accused of selling potentially deadly autism ‘cure’ pill to desperate parents trying to help their kids. EXCLUSIVE: Quack caught out promoting lethal drug. Publié le 9 avril 2016.
    A SELF-STYLED health guru is pushing potentially lethal drugs to desperate parents trying to help their autistic kids.
    Clive de Carle, 60, offered to sell Rerum, which is a stronger form of unlicensed product GcMAF, and bleach solution MMS.
    He promotes his alternative therapies on his Health Revolution website. But the Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency warns GcMAF poses a “serious risk” to health.
    It has also issued warnings over MMS, which has been linked to at least one death.
  • https://www.youtube.com/watch?v=lSdYdyF5agA Vidéo intitulée "RERUM and BRAVO. The Health Revolution. Dr Marco Ruggiero MD. Phd. speaks with Clive de Carle. [Remarque: les produits Rerum et Bravo sont les dernières formes sous lesquelles le GcMAF est vendu, Marco Ruggiero a été le directeur scientifique de la société First Immune de David Noakes qui fabriquait le GcMAF].
  • http://cytoinnovations.com/ En 2017, une société Cytoninnovations Ltd affichant comme adresse 101 Hogh Street, Dover, Kent, CT16 1EB, United Kingdom, et ayant pour site web cytoinnovations.com propose à la vente des gouttes de "Cytonic transport protein supplement". Le Prix d'une fiole de 50,000 ng Cytonic transport protein supplement drops - 15ml: £750.00, pour la fiole de 15,000 ng Cytonic transport protein supplement drops - 15ml: £415.00, etc.
    Le site précise: "Cytonic - Cyto (cell) + Tonic (elixir). Cytonics are powerful, natural health products containing Vitamin D Transport Protein (VDTP), a glycoprotein sometimes referred to as GcMAF." (Cytonique - Cyto (cellule) + Tonique (élixir). Les Cytonics sont des produits de santé naturels puissants contenant une protéine de transport de la vitamine D (VDTP), une glycoprotéine parfois appelée GcMAF).
    Sont également proposé des fioles de 10ml d' "Omnia drops food supplement" contenant de Oleic Acid au prix de £195.00
    Plus loin, il est question des premières études cliniques sur les humains, de la GcMAF, de Yamamoto, de Jeff Bradstreet et on nous explique que l'évolution du GcMAF à Cytonics. D'après le site web, Cytoinnovations Ltd. recherche et développe des produits GcMAF depuis 2011. En 2015, nous avons confié à nos scientifiques l'objectif d'utiliser du GcMAF pour concevoir le VDTP, non seulement pour activer les monocytes en macrophages, mais aussi pour activer nos lymphocytes - tous en présence de nagalase. Ceci, nous l'espérions, faciliterait des réponses plus rapides par des lymphocytes et une fonction immunitaire plus harmonieuse dans l'ensemble. En bref, leurs produits sont les successeurs du GcMAF.
  • http://gcmaf.la/en/what-are-cytonic-products Un site qui propose pour les pays d'Amérique latine les produits Cytonic... Qui est en fait derrière ce site et la société Cytoinnovations Ltd reste un mystère.
  • https://metro.co.uk/2018/11/14/man-tried-smuggling-wonder-drug-made-out-of-human-blood-into-france-from-uk-8138716/ [traduction DeepL :]
    Un homme a tenté de faire passer en France un 'médicament miracle' fabriquée à partir de sang humain depuis le Royaume-Uni. Tanveer Mann, mercredi 14 nov 2018.

    Un homme a tenté de faire passer en France un 'médicament miracle' non autorisé fabriquée à partir de sang humain, d'une valeur de 250 000 livres sterling.

    Brian Hall, 67 ans, a été pris avec près de 600 flacons de GcMAF, censé guérir le VIH, le cancer et l'autisme, alors qu'il tentait d'embarquer sur un ferry pour Cherbourg, dans le nord de la France, le 21 février 2015.

    Hall avait obtenu le médicament d'un laboratoire secret de Cambridge et prévoyait de rentrer au Royaume-Uni par avion privé plus tard dans la journée, a-t-on appris à la cour d'appel de Southwark.

    Il a affirmé qu'il essayait de guérir le cancer de sa femme mais a été reconnu coupable.

    [commentaire accompagnant ici une photo de Brian Hall : Brian Hall, 67 ans, a été pris avec près de 600 flacons de GcMAF, censé guérir le VIH, le cancer et l'autisme, alors qu'il tentait d'embarquer sur un ferry pour Cherbourg, dans le nord de la France, le 21 février 2015 (Photo : Central News)]

    Un mois avant que le président de la branche de l'UKIP ne soit arrêté, les inspecteurs ont trouvé un laboratoire secret dans le village de Milton, juste à l'extérieur de Cambridge, où le médicament, qui contenait du plasma sanguin, était fabriqué.

    Le PDG de Macro, David Noakes, 65 ans, a reconnu avoir été accusé, entre autres, d'avoir fabriqué un médicament sans licence de fabrication.

    Sa femme Loraine Noakes, 58 ans, a plaidé coupable pour la vente et la fourniture de GcMAF.

    La juge Nicholas Loraine-Smith a déclaré : 'Il n'y a jamais rien eu de tel auparavant à une telle échelle pour un médicament qui contient du plasma humain.

    'C'est un délit très inhabituel. Je dois apprendre beaucoup de choses sur beaucoup de choses avant de décider quoi faire'. Le tribunal a entendu que la fabrication du GcMAF a été effectuée par deux scientifiques appelés Dr Rodney Smith et Emma Ward.

    [Commentaire accompagnant une autre photo de Mr Hall : Hall avait obtenu le médicament d'un laboratoire secret de Cambridge et prévoyait de rentrer au Royaume-Uni par avion privé plus tard dans la journée, la cour d'appel de Southwark a entendu (photo : Central News)]

    'Ils ont été fermés après avoir échoué à l'inspection du laboratoire. Suite à la destruction du GcMAF de M. Noakes, il a demandé à M. Hall de transporter une quantité de médicaments en France où il pourrait les distribuer plus facilement dans toute l'Europe'.

    Hall a tenté de monter à bord d'un ferry du port de Poole vers Cherbourg, mais lorsqu'il a tenté de passer la sécurité, les agents ont détecté les 597 flacons dans sa valise.

    La police a suivi la voiture de Hall jusqu'à l'aéroport de Poole, où il avait prévu de revenir plus tard dans la journée.

    Les registres de vol montrent qu'un avion privé avait été organisé par une société appartenant à Noakes pour ramener Hall de Cherbourg.

    Hall a déclaré aux jurés que sa femme, Janice, avait été diagnostiquée en 2012 avec un cancer des amygdales de stade 3 et qu'il cherchait des traitements alternatifs.

    'En même temps que nous avons appris le cancer de Janice, j'ai été informé de l'existence de la GcMAF', a-t-il déclaré.

    J'en ai peut-être parlé avec David Noakes. Il l'a peut-être su lui-même parce que je lui aurais parlé du problème de Janice, il m'aurait peut-être orienté vers le GcMAF.'

    [ici une photo de David Noakes avec le commentaire l'accompagnant : David Noakes, de Waldershare, à Douvres, a reconnu deux chefs d'accusation : fabrication d'un médicament sans licence de fabricant, vente ou fourniture de médicaments sans autorisation de mise sur le marché et blanchiment d'argent (photo : Central News).]

    ‘J'étais dans un pub avec Janice, et un ami de David et moi-même avons commencé à m'en parler.

    'Je ne sais rien sur un laboratoire secret à Cambridge. Je ne savais pas qu'il n'était pas autorisé - je ne l'aurais pas fait si j'avais su - je l'ai découvert pour la première fois après mon arrestation'.

    Hall, qui s'est présenté comme candidat de l'UKIP pour Enfield et Haringey aux élections de l'Assemblée de Londres, a déclaré qu'il connaissait Noakes depuis 20 ans.

    Mais il a affirmé qu'il ne savait pas que Noakes fabriquait le médicament interdit.

    'Je savais juste que c'était un homme d'affaires - je ne savais pas exactement ce qu'il faisait. Lorsque je l'ai rencontré pour la première fois, il venait de rentrer d'Amérique et était consultant en informatique à l'époque.

    Hall, de Maidstone Road, New Southgate, a nié un chef d'accusation de possession d'un produit médical non autorisé mais a été condamné.

    David Noakes, de Waldershare, à Douvres, a admis deux chefs d'accusation de fabrication d'un médicament sans licence de fabricant, deux de vente ou de fourniture de médicaments sans autorisation de mise sur le marché et un de blanchiment d'argent.

    Loraine Noakes, de Ringwood, Hampshire, a admis deux chefs d'accusation de vente ou de fourniture de médicaments sans autorisation de mise sur le marché.

    Le Dr Rodney Smith, 55 ans, et Emma Ward, 44 ans, tous deux de Huntingdon, dans le Cambridgeshire, ont admis deux chefs d'accusation pour fabrication de médicaments sans licence, deux chefs d'accusation pour vente ou fourniture et un chef d'accusation pour possession de médicaments non autorisés.

    Ils seront condamnées la semaine prochaine.

Voir aussi

Article de Psiram dans d'autres langues

Références

  1. http://www.firstimmune.fr/patient-resources/treatment-strategies/
  2. https://www.youtube.com/watch?v=EFUkl8T9-1w
  3. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3738989/
  4. http://scholarlyoa.com/2014/07/24/would-you-take-a-cancer-cure-proven-effective-in-a-predatory-journal/
  5. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3738989/ Article "Therapeutic effects of highly purified de-glycosylated GcMAF in the immunotherapy of patients with chronic diseases"
  6. http://thescipub.com/PDF/ajisp.2013.120.129.pdf Article "Effects of Gc-macrophage activating factor in human neurons; implications for treatment of chronic fatigue syndrome"
  7. http://www.legamberifoods.com/polopoly_fs/1.155809.1411607941!/httpFile/file.pdf Article "Clinical Experience of Cancer Immunotherapy Integrated with Oleic Acid Complexed with De-Glycosylated Vitamin D Binding Protein"
  8. http://www.anticancerfund.org/fr/therapies/gcmaf (Malheureusement, la mise en garde en français n'est plus accessible en 2019)
  9. Anticancerfund Les options de thérapies non conventionnelles dans le traitement du cancer du sein. Date de publication: 28 Octobre 2016
  10. https://www.anticancerfund.org/fr/gcmaf-story-exploitation-and-lies (anglais)
  11. https://www.snopes.com/news/2017/09/05/scientists-questionable-institute-cancer/
  12. http://www.leparisien.fr/faits-divers/normandie-un-trafic-de-faux-medicaments-pour-guerir-le-cancer-demantele-25-02-2017-6711987.php Par Jean-Marc Ducos, 25 février 2017
  13. https://guernseypress.com/news/2017/02/24/immuno-biotech-offices-raid-all-part-of-smear-campaign/
  14. https://sz-magazin.sueddeutsche.de/wissen/krebstherapie-methoden-wirkungslos-85887
    Spiel mit der Hoffnung. (Jeu avec l'espoir)
    Vor zwei Jahren starb die Fernsehmoderatorin Miriam Pielhau an Krebs. Sie glaubte bis zuletzt, eine rettende Therapie gefunden zu haben. Ein Irrtum. (La présentatrice de télévision Miriam Pielhau est décédée d'un cancer il y a deux ans. Elle a cru jusqu'à la fin qu'elle avait trouvé une thérapie salvatrice. Une erreur.)


    Die Hoffnung hatte für Miriam Pielhau fünf Buchstaben. »Googelt mal GcMAF«, schrieb die beliebte Fernsehmoderatorin im Januar 2016 in einer Mail an enge Freunde: »Das wird mir die finale Heilung bringen!«

    Da hatte Pielhau vier Chemotherapien hinter sich. 2008 war bei ihr Brustkrebs diagnostiziert worden. Erst wurde sie wieder gesund, sprach darüber auf Spendengalas, schrieb ein Buch. Doch »Herr K.«, wie Pielhau ihn nannte, kam zurück, noch heftiger.

    Die letzte Chemo schlug nicht an. Pielhau beendete sie, ernährte sich gesund, meditierte viel. Sie scherzte, es gebe im Kampf gegen Herrn K. nur eines gratis: die Hoffnung. Die setzte Miriam Pielhau schließlich in das Mittel GcMAF.

    Hinter dem Kürzel verbirgt sich ein Stoff, den einige Ärzte, Heilpraktiker und Forscher bis heute im Internet als Wundermittel gegen Krebs bewerben. Der Stoff wird aus Blutplasma gewonnen, er soll das Immunsystem stärken und bösartige Krebszellen bekämpfen.

    Googelt man GcMAF, wie Miriam Pielhau es tat, stößt man auf Fallanalysen. In wissenschaftlich anmutenden Artikeln berichten Autoren von Patienten, die selbst im Tumorendstadium mit GcMAF geheilt worden seien. Eine Frau hatte demnach entzündlichen Brustkrebs, die Ärzte hätten nicht weitergewusst. Eine Woche lang soll die 62-Jährige GcMAF erhalten haben, die Werte hätten sich normalisiert, sie habe »keine Schmerzen mehr« gehabt. Ein anderer Patient soll eine Prostata groß wie eine Mandarine gehabt haben und »Metastasen in der Leber, den Knochen und im Gehirn«. All das sei dank GcMAF eingedämmt worden. Auf den ersten Blick wirken die Analysen glaubhaft, alles ist mit Fußnoten belegt. Aber einige der zitierten Belegstudien wurden längst von Verlagen zurückgezogen, weil der Inhalt fehlerhaft war.

    Pielhau wollte nicht sagen, woher sie das Mittel bekam

    Kritiker bezweifeln, dass die Studien des japanischen Forschers Nobuto Yamamoto, der um die Jahrtausendwende als Erster GcMAF propagierte, die versprochene Wirkung des Stoffes belegen. Und seit das angebliche Wundermittel in der Kritik steht, ist zu beobachten: Autoren aus aller Welt publizieren ihre GcMAF-Untersuchungen vermehrt in sogenannten Raubjournalen. Diese geben sich als renommierte Wissenschaftsverlage aus, veröffentlichen Beiträge aber oft gegen Geld ohne eine nennenswerte Prüfung.

    Jutta Hübner, die am Universitätsklinikum Jena alternative Krebstherapien erforscht, hat sich für das SZ-Magazin mehr als ein Dutzend dieser Veröffentlichungen angesehen. »Die Fallstudien sind grottenschlecht«, sagt Hübner. Die Untersuchungsmethoden seien ungeeignet, um einen Rückgang des Tumors zu belegen, und die Fallbeschreibungen unvollständig. »Ich würde das Mittel nicht mal einem Patienten geben, bei dem ich keine andere Therapiemöglichkeit habe. Die möglichen schädigenden Wirkungen sind völlig unklar. «Ein dubioses Werbevideo kann man schnell als Humbug einordnen. Aber wenn die Wirkung eines Heilmittels in einem Journal

    beschrieben wird, das seriös wirkt? Und wenn man verzweifelt einen Ausweg sucht – da die Schulmedizin nicht mehr hilft?

    Ein Wissenschaftler, der seinen Sohn vor einigen Jahren durch Krebs verlor, beschreibt seine Gefühle so: »Wenn du dein Kind sterben siehst, willst du an etwas glauben. Das nutzen diese Leute aus.« Der Mann injizierte seinem Sohn zehn Tage lang GcMAF, dafür zahlte er mehrere Hundert Euro. Als die versprochene Wirkung nicht eintrat, brach er die Behandlung ab. Der Wissenschaftler will unerkannt bleiben, er arbeitet in der Krebsforschung und fürchtet um seine Reputation. Sein Eindruck: Früher seien die Veröffentlichungen über GcMAF mit Fachbegriffen gespickt gewesen, heute sprächen die Autoren gezielt Laien an. »Das erkennt man daran, dass der schmerzfreie Patient im Mittelpunkt steht und nicht die Messwerte«, sagt er.

    Von wem Miriam Pielhau das Mittel bekam, lässt sich nicht nachvollziehen. Sie bat Freunde, nicht zu fragen, weil sie wusste, dass GcMAF in Deutschland nicht zugelassen ist. Als einer der größten Anbieter des Mittels bewirbt die Firma Immuno Biotech die Wirkung von GcMAF. Der Geschäftsführer David Noakes hat mehrfach als Co-Autor in Raubverlagen veröffentlicht. Weltweit will die Firma mit Sitz auf der Insel Guernsey mehr als 10 000 Patienten mit GcMAF behandelt haben. Noakes muss sich im November in London vor Gericht verantworten, weil er keine Erlaubnis hatte, das Mittel zu vertreiben. Noakes reagierte nicht auf eine Interviewanfrage des SZ-Magazins.

    Weltweit ermitteln Behörden, auch Europol spürte GcMAF nach. Im Internet kursiert der Stoff längst unter neuen Namen: Rerum, ImmunoD oder Goleic. Sogar ein Joghurt wirbt damit, das Immunsystem mit GcMAF zu stärken.

    Sie wolle keine fünfte Chemo, schrieb Miriam Pielhau ihren Freunden im Sommer 2016. Wer könne schon sagen, ob die wirke? Stattdessen: « GcMAF », hochdosiert. Drei Wochen später, am 12. Juli, starb Pielhau.
  15. https://www.cps.gov.uk/cps/news/men-jailed-selling-unlicensed-medicines-sick-patients (rublique News, Fraud and economic crime) 27 novembre 2018
  16. http://eusa-riddled.blogspot.com/2017/08/an-extraordinary-new-cure-has-just-been.html An extraordinary new cure has just been developed for exactly this kind of sordid problem. Mis en ligne le 30 août 2017 (anglais)
    [...] Siblings Trevor Banks and Lesley Hutchings (née Banks) worked for David Noakes, spamming his blood-derived GcMAF cure-all on bulletin boards and patient-support forums, before entering into competition with Noakes with their own companies and websites; later to go their separate ways (Lesley taking custody of the lotion side of their business, Trevor taking the Cytonics / Cytoinnovations brand). In a parallel plot thread they worked with married couple Doug and Amanda Mary Jewell, who came into the GcMAF business from a therapeutic business involving malpractice and mismanagement at a Bulgarian hotel [think 'Fawlty Towers' with bleach enemas]... that collaboration went tits-up when their 1stProEngineering website morphed into multiple instantiations, with hacking-related explanations for customers who lost their money; before Amanda Mary split from Doug and was last seen in Belize, complaining of conspiracies and persecution, after a stint of medical cosplay at a cancer-scam clinic in Mexico. [...]
    [traduction DeepL:]… Les frères Trevor Banks et Lesley Hutchings (née Banks) ont travaillé pour David Noakes, diffusant sur les babillards et les forums de soutien aux patients sa panacée GcMAF dérivée du sang, avant d'entrer en concurrence avec Noakes avec leurs propres entreprises et sites web ; plus tard, ils se sont séparés (Lesley s'occupant de la partie lotion de leur entreprise, Trevor prenant la marque Cytonics / Cytoinnovations). Dans un scénario parallèle, ils ont travaillé avec le couple marié Doug et Amanda Mary Jewell, qui sont entrés dans le GcMAF après avoir travaillé dans le domaine de la thérapie dans un hôtel bulgare, où ils ont été victimes de malversations et de mauvaise gestion [pensez aux "Fawlty Towers" avec des lavements à l'eau de javel]... Cette collaboration s'est intensifiée lorsque leur site web 1stProEngineering s'est transformé en de multiples instanciations, avec des explications liées au piratage informatique pour les clients qui ont perdu leur argent ; avant qu'Amanda Mary ne se sépare de Doug et ne soit vue pour la dernière fois au Belize, se plaignant de conspirations et de persécution, après un séjour de cosplay médical dans une clinique d'escroquerie au cancer au Mexique.…
  17. http://www.24heures.ch/vaud-regions/lausanne-region/Clinique-privee-sous-enquete-penale-apres-cinq-morts/story/12349881
  18. http://scienceblogs.com/insolence/2015/07/17/gcmaf-autism-and-the-apparent-suicide-of-an-autism-quack/ Article "GcMAF, autism “biomed”, and the apparent suicide of an autism quack", publié par Orac, le 17 juillet 2015
  19. https://www.psiram.com/de/index.php/Rerum (en allemand)