| L'année suivante, en 1985, [[Georgina Dufoix]]<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>, ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité, met en place un groupe de travail ministériel car elle souhaite créer une Fondation de la recherche qui réunirait chercheurs, scientifiques, représentants d'associations, de consomateurs, d'usagers de santé, et ce en vue d'une meilleure diffusion des résultats, des études et des recherches sur les médecines parallèles. Ce projet ne verra pas le jour car, en 1986, intervient une alternance politique. | | L'année suivante, en 1985, [[Georgina Dufoix]]<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgina_Dufoix</ref>, ministre des Affaires Sociales et de la Solidarité, met en place un groupe de travail ministériel car elle souhaite créer une Fondation de la recherche qui réunirait chercheurs, scientifiques, représentants d'associations, de consomateurs, d'usagers de santé, et ce en vue d'une meilleure diffusion des résultats, des études et des recherches sur les médecines parallèles. Ce projet ne verra pas le jour car, en 1986, intervient une alternance politique. |
− | Cette bienveillance d'une partie de la classe politique à l'égard de certaines médecines non conventionnelles n'est pas toujours du goût de l'Académie de médecine qui rappelle qu'il s'agit de médecines "non éprouvées" (n'ayant pas apporté la preuve de leur efficacité). Au cours des années 1980, elle a fait quelques concessions, a reconnu certaines de ces médecines (diététique, phytothérapie et mésothérapie), a été amenée en tolérer d'autres ([[homéopathie]]<ref>http://www.academie-medecine.fr/publication100035253/ Bull. Acad. Natle Méd., 2004, Faut-il continuer à rembourser les préparations [[homéopathie|homéopathiques]] ? Par Maurice GUÉNIOT (2004)</ref>, [[acupuncture]]), mais a rejeté l'[[auriculothérapie]] et l'[[iridologie]]. La question qui se pose pour les académiciens est bien le caractère éprouvé de ces médecines<ref>Médecines parallèles et cancer: Une étude sociologique. Par Anne-Cécile Begot. Pages 40-42</ref>. | + | Cette bienveillance d'une partie de la classe politique à l'égard de certaines médecines non conventionnelles n'est pas toujours du goût de l'Académie de médecine qui rappelle qu'il s'agit de médecines "non éprouvées" (n'ayant pas apporté la preuve de leur efficacité). Au cours des années 1980, elle a fait quelques concessions, a reconnu certaines de ces médecines (diététique, [[phytothérapie]] et mésothérapie), a été amenée en tolérer d'autres ([[homéopathie]]<ref>http://www.academie-medecine.fr/publication100035253/ Bull. Acad. Natle Méd., 2004, Faut-il continuer à rembourser les préparations [[homéopathie|homéopathiques]] ? Par Maurice GUÉNIOT (2004)</ref>, [[acupuncture]]), mais a rejeté l'[[auriculothérapie]] et l'[[iridologie]]. La question qui se pose pour les académiciens est bien le caractère éprouvé de ces médecines<ref>Médecines parallèles et cancer: Une étude sociologique. Par Anne-Cécile Begot. Pages 40-42</ref>. |