Discussion:Bioneuroemoción

L'interview ci-dessous de Marisol Candelas par Enric Corbera a été publiée le 28.12.2015 par RIES (réseau latino-américain d'étude des sectes) dans leur article intitulé "Muere una paciente de cáncer que dejó su tratamiento y siguió la Bioneuroemoción" (Une patiente [atteinte] de cancer qui a abandonné son traitement et a suivi la Bioneuroemoción est décédée). [Les passages mis en gras et en italique l'ont été par RIES lui-même] :

Selon ce qui a commencé à se savoir à travers le réseau social Facebook - tant sur le profil officiel du leader que sur une page critique - est décédée il y a quelques jours Maribel Candelas, un patiente atteinte de cancer de Valence qui prétendait à avoir été guérie grâce à l'utilisation de la Bioneuroemoción, une pseudo-thérapie New Age qui se propage rapidement.

[...]

Comme on le voit dans les extraits de la transcription [de l'interview, dont il reste une trace audio bien que la vidéo ait été retirée], ci-dessous, Maribel avait déjà décidé d'abandonner les traitements conventionnels. Actuellement sont diffusées tant de pseudo-thérapies qui disent guérir le cancer même sans chimiothérapie]], que beaucoup de gens croient qu'elles sont réellement une option aussi valable que toute autre. Et, quand ils entreprennent la recherche, ils trouvent, comme cela est arrivé à la victime, des propositions comme celle de la Bioneuroemoción.

"Le pouvoir que nous avons tous"

[Enric] Je veux vous présenter un témoignage qui est essentiel pour moi et qui vous servira à intégrer et à comprendre comment une personne peut arriver à se guérir et le pouvoir que nous avons tous. Je veux vous présenter Maribel... Maribel s'est présenté à ma consultation il y a approximativement quelques 14 mois approximativement... Et elle est venue avec un cancer du foie et un cancer de tous les os. Alors, je lui ai demandé son histoire et elle m'a dit que tout a commencé il y a 20 ans avec un cancer du sein et elle a fait les traitements conventionnels, etc. Il y a 7 ans, j'avais eu une métastase à la clavicule, et quand il semblait que j'étais déjà guérie, au bout de quelques années la chose s'est compliquée, et il avait vraiment une métastase qui avait un très mauvais pronostic ... Comment l'as-tu vécu ?

[Maribel] Moi, je l'a vécu d'une façon normale parce que mon médecin l'a vécu plus mal que moi. Il m'a dit que j'avais un cancer inopérable et qu'il ne savait pas ce qui allait en advenir. En principe, m'a-t-dit, je l'avais très mauvais, il se leva et me dit qu'ils me mettraient à la chimio... Et moi, la première chose que je lui ai dit est que je ne voulais pas me mettre à la chimiothérapie.

[E] Une chose doit être claire lorsque nous parlons de BioNeuroEmoción, et nous qui sommes des spécialistes, nous disons toujours que nous n'entrons pas dans quel type de thérapie notre client a à faire, parce que nous, en principe, nous ne sommes pas des thérapeutes, mais ils viennent nous consulter à la recherche ces programmes inconscients. Et quand tu lui as dit, au médecin que tu voulais faire de chimiothérapie, Comment a-t-il réagit?

[M] Il s'est levé en pleurant et a dit , "Laisse-moi t'aider Maribel" Et je lui ai dit. "Oui, mais tu vas m'aider mais d'une autre manière, pas avec la chimiothérapie. Je ne veux pas de chimio". Pour moi, il était clair que la maladie venait des émotions, mais jusque là, je n'en savais pas plus. Et moi, j'ai dit à mon médecin: "sur mon chemin, je trouverai quelqu'un qui m'aide". Et sur ce chemin, j'ai rencontré Enric Corbera et il a été celui qui m'a aidé.

[E] Comment as-tu connu la BioNeuroEmoción?

[M] Je t'ai connu quand j'ai appelé par téléphone, à la famille, je ne lui ai rien dit. J'étais mourante, mais je n'ai rien dit. Et trois jours plus tard, j'ai pris le téléphone et j'ai appelé ma sœur. Evidemment, je [me] disais "si je pars [dans le sens si je meurs?], il faudra que je le dise à quelqu'un, je ne peux pas partir et voilà." Donc, j'ai appelé ma sœur, j'ai eu la chance qu'elle avait fait un cours il y a deux ans avec Enric Corbera ici à Valence. Elle m'a dit. "La seule chose que je puisse te dire est de te mettre sur Internet et regarde Enric Corbera pour voir c'est lui que tu cherches". Quand j'ai vu Enric Corbera, j'ai su par une voix à l'intérieur de moi ... je me suis dit que c'était là où je devais aller.

...

[E] Mais je leur dis toujours que je suis le gars le plus bête parce que je pense que je crois que je sais ce que j'ai à faire pour pouvoir te donner un coup de main. Et, bien sûr, c'est comme un coup de pied dans les neurones.

[M] Et je peux dire qu'il m'a fait confiance plus que moi en moi-même.

[E] Ça aussi'est très important, ça a beaucoup à voir avec ce que nous enseignons en BioNeuroEmoción de l'aspect mental du spécialiste. Si le spécialiste pense que son client ne va pas vivre, alors, il vaut mieux qu'il se consacre à quelque chose d'autre. Mais ce n'est pas une question de foi, c'est une question de compréhension, qui est ce que nous enseignons réellement dans notre formation: avoir un esprit quantique, etc., etc. Quand tu es sortie de ma consultation, je ne crois pas que tu n'es pas sortie très satisfaite de moi, non?

[M] En principe oui, parce que je dois dire que quand je suis entrée dans cabinet de consultation d'Enric je ne pouvais pas marcher, j'avais du cancer dans tous les os, mais un plus important était [dans] la région lombaire. Tu t'en rappelles, dans le coccyx? J'étais complètement pliée, je ne pouvais pas marcher, j'allais très mal ... et quand je suis sortie du cabinet de consultation d'Enric, j'ai passé toute l'après-midi à marcher dans Barcelone... ce qui si...

[E] Pour toi, se fut comme une sorte de chose très rare, pas vrai ?

[M] Oui, je ne comprenais rien, mais c'est pourtant ce qui s'est passé. Je ne pouvais pas marcher, mais j'ai marché toute l'après-midi dans Barcelone.

La quarantaine

[E] Nous parlons de faire cette période [de temps] d'isolement, la quarantaine ... parce que c'est quelque chose que je voudrais qui reste très clair parce que je m'efforce de l'expliquer, mais je pense que les gens ne le comprennent toujours pas, et là, toi-aussi, tu as eu des problèmes.

[M] Je ne la comprenais pas ... quand Enric m'a dit: "Tu dois t'éloigner de toute la famille", la première chose que je lui ai dit: "Enric, je viens avec ma sœur, qu'est-ce que je fais ?», et il m'a dit que je devais m'éloigner de toute la famille et il a poursuivi sans rien comprendre et est sorti de la consultation en me bourrant le crâne avec comment j'arriverai à la faire parce que je n'avais rien compris. Et la quarantaine, je ne l'ai pas faite. Quand je suis arrivé à la deuxième consultation ... [geste de "colère"].

[E] Réellement, l'une des choses qui est difficile à comprendre, je crois que c'est difficile pour vous de comprendre, c'est quand moi je vous dis, toujours je dis ceci: "Vois, tu as une maladie dont, pour les médecins, tu vas mourir dans un ou deux mois ... un pronostic que tu ne finiras pas l'année".

[M] Non, [ils on dit que je] ne la finirai pas, ils ne me donnaient pas 4 mois.

[E] Je dis toujours que vous faites une mort symbolique, et les gens me demandent toujours "puis-je faire un WhatsApp [envoyer un SMS] à ma sœur? et je dis: "Non, les morts n'envoient pas des WhatsApp, ni n'écrivent des mails ..." Ou se serait, en tout cas, avec la planchette Oui-ja peut-être mais cela ne fonctionne pas ... C'est un isolement total où la personne doit se retrouver avec elle-même. Que s'est-il passé à cette seconde consultation ?

[M] Je lui ai dit que je n'avais pas fait la quarantaine et la première chose qu'il m'a dite ... Il m'a prise et il m'a dit qu'il'allait me mettre là-bas les 40 ou 50 jours et qu'il allait m'apporter seulement la nourriture. "Du reste, tu vas être isolée." Ce sont vos mots, Enric ... Il m'a pris et il m'a dit qu'il allait m'asseoir là les 40 ou 50 jours et il allait m'apporter seulement la nourriture. “Du reste, tu vas être isolé”. Ce sont tes mots, Enric ...

[E] C'est ce que font les Chinois. Je dis toujours que dans la médecine traditionnelle chinoise, la branche du Chi kung, quand une personne est dans ton état, la première chose qu'ils font c'est de l'isoler de la famille. J'aimerais expliquer le concept d'isoler de famille parce que cela peut sembler très traumatisant. Quand une personne a un cancer, c'est qu'à la base qu'il y a des conflits émotionnels graves, il y a un tas de points d'ancrage inconscients que nous appelons "engrammes" qui sont une série de connexions neuronales qui maintiennent certains programmes où la famille évidement a quelque chose à voir, pour le meilleur ou pour le pire, évidemment. Alors, il faut isoler la personne de tout ancrage ou rail ou déclencheur neurologique qui peut t'affecter. Que s'est-il passé quand tu es sortie de cette deuxième visite ?

[M] Donc déjà là j'ai compris quelque chose, et déjà je me suis dit à moi-même la même chose, oui ou oui, j'aurai à le faire parce que si non, Enric ... [un autre geste]

[E] Je ne vais plus te visiter.

[M] Tu n'allais plus me visiter, je suis arrivé à me le dire : “Je ne vais plus te visiter si tu ne fais pas la quarantaine”.

“Dans l'isolement j'ai compris ce que je devais faire dans la vie”