Différences entre les versions de « Antoine Béchamp »
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Il est l'auteur d'une théorie sur les « microzymas » (terme précurseur pour microbe). À la suite de travaux expérimentaux et d'observations, il revendique la découverte que toute cellule animale ou végétale serait constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes « microzymas ». Ces thèses, dès l'époque de Béchamp, furent toujours très minoritaires parmi les scientifiques. Jules Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d'Histoire Naturelle, pensa les confirmer par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Pour Tissot comme pour Béchamp (et contrairement aux idées de la majorité des scientifiques) les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produiraient eux-mêmes bactéries pathogènes et virus. En l'état actuel de la recherche, les tenants de cette thèse se trouvent chez un certain nombre de thérapeutes des [[médecine alternative|médecines]] parallèles comme [[Hulda Clark|Hulda Regehr Clark]] et Tamara Lebedewa. Le zoologue et entomologue allemand Günther Enderlein (1872-1968) se fonda également sur les travaux de Béchamp quand il introduisit l'hypothèse d'un pléomorphisme des bactéries. Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse d'avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d'avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d'impasse. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie » <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ</ref>. | Il est l'auteur d'une théorie sur les « microzymas » (terme précurseur pour microbe). À la suite de travaux expérimentaux et d'observations, il revendique la découverte que toute cellule animale ou végétale serait constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes « microzymas ». Ces thèses, dès l'époque de Béchamp, furent toujours très minoritaires parmi les scientifiques. Jules Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d'Histoire Naturelle, pensa les confirmer par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Pour Tissot comme pour Béchamp (et contrairement aux idées de la majorité des scientifiques) les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produiraient eux-mêmes bactéries pathogènes et virus. En l'état actuel de la recherche, les tenants de cette thèse se trouvent chez un certain nombre de thérapeutes des [[médecine alternative|médecines]] parallèles comme [[Hulda Clark|Hulda Regehr Clark]] et Tamara Lebedewa. Le zoologue et entomologue allemand Günther Enderlein (1872-1968) se fonda également sur les travaux de Béchamp quand il introduisit l'hypothèse d'un pléomorphisme des bactéries. Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse d'avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d'avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d'impasse. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie » <ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ</ref>. | ||
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− | + | Il existe deux associations, dont le siège social est à Narbonne, qui font la promotion des thèses de Béchamp et de la médecine psychosomatique: le Centre International de Recherches Antoine Béchamp (CIRAB) et le Syndicat Antoine Béchamp (SAB), leur président en est Cédric Mannu, leur secrétaire [[Alain Scohy]] et leur trésorière Mme Brigitte Scohy<ref>http://www.alain-scohy.com/les-associations.html</ref>. Les sites amis du CIRAB sont, sans surprise, ceux d'[[Alain Scohy]], de la revue [[Néosanté]] d'[[Yves Rasir]], de l'association [[AMESSI]] de Laure Pouliquen et celui d'ARSISTA de feu [[Jacqueline Bousquet]] admiratrice d'Emile Pinel (l'article "Emile Pinel" de Wikipedia a été supprimé<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Emile_Pinel/Suppression</ref>. | |
− | Les [[naturopathie|naturopathes]] | + | Les partisans d'[[Hamer]] et de la [[Biologie Totale]] se réfèrent à Antoine Béchamp<ref>http://santenaturelle.over-blog.net/article-24334109.html</ref>, sa théorie de mycromégas ayant l'avantage de réfuter le rôle des agents pathogènes et d'aller dans le sens de la théorie de l'origine psychologique des maladies que défendent [[Hamer]], la [[MNG]] et la [[Biologie Totale]]. Se réfèrent également à Antoine Béchamp les [[naturopathie|naturopathes]] qui se basent sur les principes du vitalisme, de l'humorisme et de l'hygiénisme, et qui prônent un mode de vie sain et des remèdes naturels (par exemple la phytothérapie) pour rester en bonne santé physique et psychique. Pour eux, l'énergie vitale ainsi renforcée permettrait l’auto-régulation, l’auto-adaptation et l’auto-guérison ainsi qu'une immunité naturelle; seul le terrain importerait, ils réfutent également le rôle des agents pathologiques. |
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Version du 6 juillet 2016 à 16:22
Pierre Jacques Antoine Béchamp, né le 15 octobre 1816 à Bassing et décédé le 15 avril 1908 à Paris, était médecin, biologue et pharmatologue.
Courte biographie
Béchamp a commencé sa formation à Bucarest, où son oncle était consul français. En 1834, il rentre en France et entre à l'École supérieure de Pharmacie à Strasbourg, où il a ouvert plus tard une pharmacie. En 1851, il fréquente l'Université de Strasbourg et devient toxicologue. En 1856, il devient professeur de chimie clinique de la Faculté de Médecine de Montpellier et en 1876 doyen de la faculté de médecine de Lille. Là, il dût quitter son poste en 1888, soi-disant en raison de différents avec Louis Pasteur (à partir de 1881), et il acheta une pharmacie au Havre. Aujourd'hui, son oeuvre est continuée et promue par deux organismes le Centre International de Recherches Antoine Béchamp (CIRAB) et le Syndicat Antoine Béchamp (SAB) dans lesquels Alain Scohy à une place prépondérante.
La théorie du pléomorphisme et des mycromégas
Il est l'auteur d'une théorie sur les « microzymas » (terme précurseur pour microbe). À la suite de travaux expérimentaux et d'observations, il revendique la découverte que toute cellule animale ou végétale serait constituée de petites particules capables, sous certaines conditions, d'évoluer pour former des bactéries qui continueraient à vivre après la mort de la cellule dont elles proviendraient. Béchamp appela ces petits éléments autonomes « microzymas ». Ces thèses, dès l'époque de Béchamp, furent toujours très minoritaires parmi les scientifiques. Jules Tissot, professeur de physiologie générale au Muséum d'Histoire Naturelle, pensa les confirmer par des photographies de haute précision de cellules végétales et animales. Pour Tissot comme pour Béchamp (et contrairement aux idées de la majorité des scientifiques) les organismes vivants, quand ils se dérèglent, produiraient eux-mêmes bactéries pathogènes et virus. En l'état actuel de la recherche, les tenants de cette thèse se trouvent chez un certain nombre de thérapeutes des médecines parallèles comme Hulda Regehr Clark et Tamara Lebedewa. Le zoologue et entomologue allemand Günther Enderlein (1872-1968) se fonda également sur les travaux de Béchamp quand il introduisit l'hypothèse d'un pléomorphisme des bactéries. Béchamp fut contemporain de Louis Pasteur qu'il accuse d'avoir repris ses propres théories en dénaturant leur sens profond et d'avoir ainsi orienté la médecine dans une forme d'impasse. Il ne craint pas d'affirmer en réponse à un collègue, le docteur Vitteaut : « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie » [1].
Les partisans d'Antoine Béchamp, de sa théorie des mycromégas et de la médecine psychosomatique
Il existe deux associations, dont le siège social est à Narbonne, qui font la promotion des thèses de Béchamp et de la médecine psychosomatique: le Centre International de Recherches Antoine Béchamp (CIRAB) et le Syndicat Antoine Béchamp (SAB), leur président en est Cédric Mannu, leur secrétaire Alain Scohy et leur trésorière Mme Brigitte Scohy[2]. Les sites amis du CIRAB sont, sans surprise, ceux d'Alain Scohy, de la revue Néosanté d'Yves Rasir, de l'association AMESSI de Laure Pouliquen et celui d'ARSISTA de feu Jacqueline Bousquet admiratrice d'Emile Pinel (l'article "Emile Pinel" de Wikipedia a été supprimé[3].
Les partisans d'Hamer et de la Biologie Totale se réfèrent à Antoine Béchamp[4], sa théorie de mycromégas ayant l'avantage de réfuter le rôle des agents pathogènes et d'aller dans le sens de la théorie de l'origine psychologique des maladies que défendent Hamer, la MNG et la Biologie Totale. Se réfèrent également à Antoine Béchamp les naturopathes qui se basent sur les principes du vitalisme, de l'humorisme et de l'hygiénisme, et qui prônent un mode de vie sain et des remèdes naturels (par exemple la phytothérapie) pour rester en bonne santé physique et psychique. Pour eux, l'énergie vitale ainsi renforcée permettrait l’auto-régulation, l’auto-adaptation et l’auto-guérison ainsi qu'une immunité naturelle; seul le terrain importerait, ils réfutent également le rôle des agents pathologiques.
Citations
- « Je suis le précurseur de Pasteur, exactement comme le volé est le précurseur de la fortune du voleur heureux et insolent qui le nargue et le calomnie. »[5]
- « Le ‘Microbisme’ est une doctrine fataliste monstrueuse qui suppose qu’à l’origine des choses, Dieu aurait créé les germes des microbes destinés à nous rendre malades. »
Littérature et bibliographie
- A. Béchamp: Recherches sur la pyroxyline, G. Silbermann, Strasbourg 1853.
- A. Béchamp: De l'Action Chimique de la Lumière. Dissertation im Fachbereich Physik (Strasburg 19.8.1853), G. Silbermann, Strasbourg 1853.
- A. Béchamp: Essai sur les substances albuminoides et sur leur transformation en urée. G. Silbermann, Strasburg 1856.
- K. L. Manchester: Antoine Bechamp: pere de la biologie. Oui ou non? Endeavour, Volume 25, Number 2, 1. Juni 2001, S.68-73(6).
- A. Béchamp: Les microzymas. Editeur inconnu (1883), (Réédition par le Centre international d'études A. Béchamp 1990).
- M: Nonclercq: Antoine Béchamp, l'homme et le savant: Maloine, 1982, ISBN 2-224-00854-6.
- Pour en finir avec Pasteur : Un siècle de mystification scientifique par Eric Ancelet (1999)[6]
Article de Psiram dans d'autres langues
- Deutsch: Pierre Jacques Antoine Béchamp
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Références
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_B%C3%A9champ
- ↑ http://www.alain-scohy.com/les-associations.html
- ↑ https://fr.wikipedia.org/wiki/Discussion:Emile_Pinel/Suppression
- ↑ http://santenaturelle.over-blog.net/article-24334109.html
- ↑ Lettre de mai 1900 d'Antoine Béchamp au docteur Vitteaut », dans Marie Nonclercq, Antoine Béchamp, éd. Maloine, 1982, p. 43.
- ↑ Lecture en ligne d'extraits du livre d'Eric Ancelet (réédtion de 2010) sur le site d'amazon