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Condamner une dérive sectaire est très difficile. Parce qu’elle n’a pas de définition juridique, que les victimes se retournent rarement contre leurs croyances et qu’il est difficile de réunir les preuves d’un préjudice avéré, leurs auteurs se retrouvent rarement à la barre. Mais c’est parce que l’Unadvi (Union nationale de défense des familles et de l’individu victime de sectes) est convaincue de se retrouver devant une dérive sectaire manifeste qu’elle s’est portée partie civile dans le procès qui doit être jugé aujourd’hui au tribunal correctionnel de Montpellier.
 
Condamner une dérive sectaire est très difficile. Parce qu’elle n’a pas de définition juridique, que les victimes se retournent rarement contre leurs croyances et qu’il est difficile de réunir les preuves d’un préjudice avéré, leurs auteurs se retrouvent rarement à la barre. Mais c’est parce que l’Unadvi (Union nationale de défense des familles et de l’individu victime de sectes) est convaincue de se retrouver devant une dérive sectaire manifeste qu’elle s’est portée partie civile dans le procès qui doit être jugé aujourd’hui au tribunal correctionnel de Montpellier.
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L’accusé, Claude Sabbah, n’est pas un gourou à proprement parler. Ancien médecin généraliste (il s’est lui-même fait radier de l’ordre des médecins suite à une suspension), il a développé une doctrine  : la Biologie totale. Également baptisée « biopsychogénéalogie », cette méthode, basée sur les croyances du médecin allemand Ryke Dirk Hamer, part du principe que toute maladie trouverait sa cause dans un choc psychoaffectif enfoui, un « conflit », et qu'il suffirait de le ramener à sa mémoire pour qu'un patient en guérisse définitivement. Selon Claude Sabbah, qui a réussi à colporter la [[Biologie Totale|Biologie totale]] jusque dans une conférence à la Sorbonne, sa méthode serait le remède à toutes les pathologies, y compris celles réputées incurables telles que le cancer ou le Sida.
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L’accusé, Claude Sabbah, n’est pas un gourou à proprement parler. Ancien médecin généraliste (il s’est lui-même fait radier de l’ordre des médecins suite à une suspension), il a développé une doctrine  : la Biologie totale. Également baptisée « biopsychogénéalogie », cette méthode, basée sur les croyances du médecin allemand [[Ryke Geerd Hamer|Ryke Dirk Hamer]], part du principe que toute maladie trouverait sa cause dans un choc psychoaffectif enfoui, un « conflit », et qu'il suffirait de le ramener à sa mémoire pour qu'un patient en guérisse définitivement. Selon Claude Sabbah, qui a réussi à colporter la [[Biologie Totale|Biologie totale]] jusque dans une conférence à la Sorbonne, sa méthode serait le remède à toutes les pathologies, y compris celles réputées incurables telles que le cancer ou le Sida.
 
   
 
   
 
Fervent opposant à la médecine conventionnelle, Claude Sabbah affirme que le simple diagnostic d'une maladie est à l'origine de son amplification, et, sans appeler directement les malades à cesser leurs traitements, il laisse entendre que les poursuivre serait contre-productif. Des déclarations qui ont valu à l'ancien médecin de se retrouver dans le radar de l'Undafi, mais aussi de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
 
Fervent opposant à la médecine conventionnelle, Claude Sabbah affirme que le simple diagnostic d'une maladie est à l'origine de son amplification, et, sans appeler directement les malades à cesser leurs traitements, il laisse entendre que les poursuivre serait contre-productif. Des déclarations qui ont valu à l'ancien médecin de se retrouver dans le radar de l'Undafi, mais aussi de la Miviludes, la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires.
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