Différences entre les versions de « Victimes de la Médecine Nouvelle Germanique »
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− | Le néo- | + | Le néo-nazi convaincu et auteur-compositeur [de chansons] de droite (nom d'artiste "RaunijaR") est décédé à la mi-Septembre 2015 à l'âge de 38 ans d'un cancer. Dans un blog antifasciste, il a été annoncé après sa mort que lui-aussi se serait fait traiter avec la [[Médecine Nouvelle Germanique]].<ref>http://quimera.noblogs.org/2015/der-tod-des-neonazis-lars-hildebrandt-kein-nachruf/</ref> |
Version du 24 février 2016 à 14:18
L’idéologie pseudo-médicale de la Nouvelle Médecine Germanique (MNG) a été inventée l’automne 1981 par l’ancien médecin Ryke Geerd Hamer, qui, en raison de nombreuses fautes professionnelles, perdra plus tard, en 1986, l’autorisation d’exercer la médecine. Hamer a promis et continue actuellement (2010) à promettre une guérison miraculeuse de maladies graves comme le cancer dans plus de 90% des cas. (Actuellement, en Allemagne l’espérance moyenne de survie à longue terme d’un malade du cancer est d’environ 55-60%, en Finlande ou aux USA les espérances moyennes de survie dépassent les 60%). Les promesses fantastiques avancés par Hamer et ses théories, jamais prouvées scientifiquement, ont malheureusement convaincu de nombreux malades du cancer dans beaucoup de pays, surtout en Allemagne, Autriche, France, Belgique, Italie, Espagne et Suisse, tandis qu’elles n’ont trouvé que peu d’audience dans les pays anglophones ou dans l’Europe de l’est.
Ce sont les victimes de la Nouvelle Médecine Germanique.
Les évolutions des maladies des patients traités par la MNG qui ont été divulguées montrent cependant que les prédictions médiatisées n’ont rien à voir avec la triste réalité mais correspondent plutôt aux désirs de ses partisans.
Plus de 140 morts après des traitements selon la MNG sont connus au total[1], sachant qu'il faut tenir compte d'un chiffre inofficiel considérable. Par contre, Hamer et ses disciples n'ont pas réussi à prouver un seul cas de guérison définitive de maladie grave. Pendant plusieurs années, plusieurs personnes ont fait des appels publics sur internet invitant des anciens malades guéris à rendre leur guérison publique. Personne n’a réagit à ces appels.
Une partie des victimes de la MNG (par exemple l’allemand Sören Wechselbaum) serait aujourd’hui très probablement encore en vie, s’ils n’avaient pas suivi les conseils d'Hamer . Malheureusement, beaucoup de patients traités par la MNG ont dû mourir dans des douleurs inimaginables comme le montrent les histoires des cas présentés ci-dessous. Un exemple en est le calvaire de madame Michaela Jakubczyk-Eckert.
Nous présentons ici par ordre chronologique des cas bien documentés en tant qu'exemples de la réalité de la MNG. Beaucoup d’autre cas ne sont pas répertoriés, faute de témoins et documents sérieux. Les cas que nous présentons sont en relation soit avec Hamer lui-même, soit avec son élève Claude Sabbah (Biologie Totale, une doctrine très voisine de celle de la MNG), ou encore avec la méta-médecine et des thérapeutes qui s’orientent vers la MNG.
Le premier cas: sa femme
Selon Hamer lui-même, le premier cas à être traité de selon les méthodes de la MNG, a été celui de sa femme Sigrid Oldenburg, atteinte d’un cancer au sein. Elle mourra néanmoins plus tard, en 1985.
Le début: L’échec total de la MNG dans plusieurs cliniques de Hamer dans les années 80
La Médecine Nouvelle Germanique échouait de façon spectaculaire durant les premiers essais humains d'Hamer, quand il était le seul médecin responsable des cliniques privées.
Deux journalistes de l’ hebdomadaire allemand « Der Stern" ont pu identifier 50 patients d'Hamer dans sa clinique de „Rosenhof“, à Bad Krozingen. Quelque mois après la fermeture de l’établissement, sur ces 50 personnes, seules 7 étaient encore en vie.[2]
De nombreuses personnes (surtout françaises venues de Chambéry) sont décédées dans la clinique privée de Hamer (seul médecin responsable) à Katzenelnbogen. (voir à ce propos: la Documentation Médecine Nouvelle Germanique d’anciennes collaboratrices de Hamer à Katzenelnbogen).
1995: Olivia Pilhar (Autriche)
La petite autrichienne Olivia Pilhar avait six ans, quand en mai 1995, elle eut un néphroblastome (tumeur de Wilms“) à un rein. Une thérapie anticancéreuse fut suggérée avec un bon pronostic d’environ 90%. Mais, la thérapie est douloureuse et une néphrectomie à un rein est nécessaire, de plus une chimiothérapie provoque la perte temporaire des cheveux. Les parents de Olivia se mettaient en contact avec une femme médecin de Vienne (Wien, très probablement Elisabeth Rozkydal). Celle-ci les mettait en contact avec Hamer, qui à ce moment-là avait perdu l’autorisation d’exercer la médecine déjà depuis neuf ans. Hamer promettait au début ce que les parents espéraient: l’origine des douleurs d’Olivia était des simples flatulences (météorismes), et il fallait seulement caresser et masser le ventre.[3] L’enfant, selon Hamer, guérirait toute seule, sans thérapie particulière. Le „diagnostic à distance“ d'Hamer: un „conflit de famine“ ('Verhungerungskonflikt'), parce que Olivia n’aimait pas la nourriture préparée par la grand-mère (après un déménagement, la grand-mère préparait les repas).[4] Selon le diagnostic à distance d'Hamer, Olivia aurait un cancer du foie supplémentaire, apparu en très peu de temps. A cause du temps nécessaire à la formation d’un cancer (temps de latence), ceci est scientifiquement impossible. Hamer a conseillé à la mère de ne plus travailler et de rester auprès de l‘enfant – ce geste suffirait à guérir Olivia. Les parents évitaient de parler du contact avec Hamer avec les médecins d’Olivia. Ensuite les parents ont fuit avec leur enfant à l‘aide de quatre membres de la secte religieuse Fiat Lux a Kärnten (Autriche)[5][6][7], et enfin, via Munich (München), à Malaga chez Hamer (qui vivait a l’époque près de Malaga en Espagne). Mais, en Espagne, la guérison n’arrivait pas. La tumeur grossissait de plus en plus et la situation s’aggravait. Le volume de début de la tumeur était de 250 ml (un quart de litre), à Malaga le volume augmenta jusqu’à 4,2 litres et plus tard à 6 litres, le volume d’un ballon de football. Olivia avait de plus en plus de problèmes pour respirer, car la tumeur poussait d’en bas sur les poumons qui commençaient à s‘enflammer. Les jambes étaient gonflées, le sang ne pouvait plus retourner sans obstacle vers le cœur. Ensuite le poumon de droite s’écroulait complètement.[8] „Le ventre était gonflé comme celui d’une femme enceinte qui attends des jumeaux“ disaient les médecins. Et Olivia avait de fortes douleurs. La TV allemande „Spiegel-TV“ arriva à trouver la famille Pilhar en Espagne. Hamer en profitait pour se présenter au monde. Il poussa la petite fille à se montrer durant une promenade le long de la plage de Malaga pour montrer qu’Olivia allait bien et que sa méthode fonctionnerait. Entre temps, en Autriche, un tribunal enlevait aux parents leurs droits de garde pour sept ans. A l’aide de la police, l’enfant fut transportée en Autriche où elle subit une intervention chirurgicale et une chimiothérapie avec succès. Olivia est en bonne sante aujourd’hui (2010), 15 ans après la thérapie.
La presse de l’époque portait un grand intérêt au cas d’Olivia et à ses souffrances. Le père, Helmut Pilhar, envoyait des photos de sa fille à la presse pour influence l’opinion publique et vendait des droits de film pour une somme de 500000 Schilling.
Hamer essayait de renforcer les liens entre les parents et lui-même en divulguant des messages menaçants: les médecins, selon-lui, essayaient d’exécuter leur fille, disait-il. Selon Hamer, les médecins auraient provoqué des métastases (qui n’étaient pas présentes – donc inventées par lui) : métastases au foie, au cerveau et dans le péricarde. La chimiothérapie tuerait à 95%. Toutes ces interventions contredisent clairement la doctrine hamérienne qui préconise de ne pas terroriser le malade, et d’établir un contact empathique et respectueux envers lui.
Les parents d’Olivia furent à la fin condamnés à une peine de 8 mois de prison avec probation.[9] Le père, Helmut Pilhat, vit actuellement de la vente de livres, œuvres et conférences à propos de la MNG. C’est un ancien ingénieur qui ne possède aucune formation professionnelle en médecine, pas plus que sa femme. Il est resté un des fidèles inébranlable de Hamer, et répète également les affirmations antisémites et anti-juives d'Hamer. Hamer, en mars 2010, a déclaré Helmut Pilhar „agrégé“ de l’université de Sandefjord en matière „théorie de la Nouvelle Médecine“. La soi-disant université de Sandefjord est une simple entreprise pour la vente des livres de Hamer, enregistrée a l’adresse privée d'Hamer et comprend une seule personne: le „recteur Hamer“.
Olivia est actuellement en bonne santé et est devenue une femme adulte.[10][11][12] En 2008, elle a été élue pendant un concours parmi 3000 filles à cause de sa „beauté captivante“ dans le groupe gagnant. Dans une interview avec l’hebdomadaire autrichien Madonna elle disait qu’elle allaóit très bien.[13][14] L’interview n’avait pas plu au père d’Olivia. En 2010, il demandait, selon une source, une somme de 800000 a 1000000 Euro pour une interview d'Olivia pour le journal autrichien „News“.[15]
1994: María José H. (Espagne)
La douleur rédemptrice
Les hamériens s'opposent à la chimiothérapie, à la radiothérapie, ainsi qu'aux analgésiques, parce que - disent-ils - ils bloquent le cerveau, qui est le responsable de l'ordre de repliréduction du nombre des cellules cancéreuses. C'est pour cela que María José H. (18 ans) et Maria del Carmen Exposito (40 ans) ne voulaient pas la morphine ni la médecine conventionnelle, parce qu'elles espéraient que la douleur les sauveraient. Mais la souffrance ne leur a servi à rien. Les deux sont mortes il y a quelques mois.
Le cas de María José fut le plus poignant. Considérée comme incurable par la médecine traditionnelle, elle s'est mise dans les mains de Moriano [Fermín Moriano Marcos, médecin agréé à Málaga et converti aux thèses d'Hamer], pour qu'il la guérîsse du cancer des ovaires dont elle souffrait. Devant la progression de la maladie, compliquée par une occlusion intestinale, elle a été admise à l'hôpital de Málaga. Là, une thérapeute allemande nommée llsen et ses propres parents ont bloqué en permanence le traitement palliatif avec des analgésiques avec la conviction que la douleur lui rendrait la santé. Une situation qui a généré de forts conflits avec l'équipe médicale qui s'occupait de la jeune fille et qui obligeait à une négociation presque quotidienne avec la famille pour lui fournir un analgésique. Mais la douleur a été inutile. Elle est décédée il y a moins d'un an. La mort de Marie José a été attribuée par les parents et les hamériens aux oncologues, parce qu'avec la morphine ils auraient bloqué le processus de guérison[17].
1995: Maria del Carmen Expósito (Espagne)
40 ans décédée en mai 1995 d'un cancer du sein
Maria del Carmen Exposito a également fait connaissance avec la méthode Hamer dans sa chair. Le cancer du sein dont elle souffrait la tenait prostrée dans le lit, mais cependant Moriano a fait une recommandation très spécifique à son mari, Jose Davila: qu'il fasse plus l'amour avec la malade. Oliva Dávila Exposito, sa fille, raconte que la souffrance de Maria del Carmen n'était pas seulement physique. "Lors d'une visite de la maison, que fit Moriano à ma mère, il lui a dit que tout ce qu'elle avait était de la peur, qu'elle n'était pas malade, qu'elle devait seulement perdre cette peur et se débarrasser d'un seul coup du masque à oxygène sans lequel elle ne pouvait presque pas respirer. Ce fut une torture psychologique pour elle. On aurait dit qu'il lui avait mis un bandeau sur les yeux ". Moriano lui prescrivait de la gelée royale et quelques petites fioles qui valaient 6.000 pesetas et qui duraient à peine une semaine. De plus, il lui a fait arrêter la chimiothérapie. Elle est décédée en mai. [17]
1995: Helena Lumbreras (Espagne)
La Barcelonaise Elena Lumbreras avait 51 ans, quand, en 1987 une tumeur au sein gauche fut détectée. Elle essaya plusieurs méthodes non conventionnelles ou alternatives contre son cancer. Mais, l’opposante contre Franco, professeur universitaire et assistante de régie de Fellini e Rosi mourut dans de terribles souffrances, laissant derrière elle son mari et deux filles. Au début elle essaya une cure d’un curandero (guérisseur spirituel) local qui voyait des dangers dans les canalisations d’alimentation en eau de la ville de Barcelone et voulu guérir son cancer avec de la musique de Mozart et des photos de cathédrales qui devaient être appliquées contre sa poitrine. Mais ces manoeuvres ne furent pas payées de succès. Le cancer continua à se développer et il se forma une métastase dans la colonne vertébrale. Ce n’est qu’à ce moment là, et très tard, qu’Elena décida de commencer une thérapie conventionnelle. Elle commença une chimiothérapie et une thérapie interventionnelle en radiologie. Mais, après ces interventions, elle retourna de nouveau aux méthodes alternatives. Elle essaya une cure hyperthermique qui cause une fièvre artificielle qu’elle ne supporta pas très bien et qui ne montra aucune efficacité. A la fin elle tomba sur Hamer, qui à cette époque vivait près de Málaga (en fait en fuite des autorités autrichiennes), mais qui depuis 1986 ne pouvait plus exercer légalement la profession de médecin. Le tuyau venait d’un copain qui travaillait dans une station TV. Sa fille Valeria racontera plus tard, que sa mère Elena avait pris contact avec un „centre Hamer“ à Málaga, où „on“ la consola avec une promesse fantastique: „en trois semaines tu seras guérie si tu suis la méthode du Dr. Hamer“. Elena obéit de façon aveugle aux conseils téléphoniques d’une voix lointaine et anonyme avec un fort accent allemand. Le 12 mars elle s’isola dans sa chambre, car elle ne pouvait pratiquement plus marcher. La voix allemande de Málaga donna l’ordre de ne pas utiliser de médicaments contre la douleur (thérapie analgésique) et surtout d’éviter la chimiothérapie. A cause des douleurs, Elena dormait seulement une heure par jour et ne voulait plus manger. Après deux mois d’ordres et de conseils téléphoniques, un médecin MNG se présenta soudain, le Dr. Vicenç Herrera de Barcelona. Herrera était d’avis que la tumeur au sein gauche était un signe d’un soi-disant „conflit mère-enfant“. Entretemps les douleurs d’Elena augmentaient. L’expert en MNG Herrera voyait dans ces douleurs une relation avec l’hypothèse d’un processus de re-calcification (processus de calcification) qui serait un signe positif de guérison. En juin, la situation s’aggrava encore et le 20.6.1995 Elena fut transportée d’urgence à l’hôpital. C’est là qu’elle vit par hasard à la télévision une émission à propos de la petite Olivia Pilhar (voir plus en haut). Elle apprend par la TV qu'Hamer n’avait plus le droit d’exercer la médecine. Elle dit alors à sa fille Valéria: «Ojalá lo hubiera sabido antes», (Ho la la, si je l’avais su auparavant). Le dernier médecin qui la traitait selon la doctrine de la MNG était Vicenç Herrera Adell (agé de 43 ans à l’époque). Le 4 aout 1995, Elena meurt en souffrance. Les deux médecins MNG Juan Puget Valencia et Vicenç Herrera furent dénoncé à la police par la famille Lumbreras. Puget Valencia prit alors ses distances par rapport à la MNG. L‘information judiciaire fut cependant suspendue. Le Colegio de Médicos de Barcelona a ensuite défendu à Herrera de faire des thérapies selon la MNG en cas de cancer pendant deux ans et de faire de la publicité pour Hamer et sa méthode. Herrera n’accepta pas le verdict et déposa un recours contre le Consejo del Colegio de Médicos de Catalunya, qui à la fin lui retira l’autorisation d’exercer la médecine- (probablement seulement pour une période limitée). [18][19]
1996: Angelo Amstuz
Angelo était le fils de l'adepte de la MNG Daniela Amstutz. Comme Olivia Pilhar, il souffrait d'un néphroblastome (tumeur de Wilms“). Au moment du diagnostic, Daniela Amstutz était déjà adepte d'Hamer et a refusé la chimiothérapie. Angelo est mort 3 décembre 1996 à l'age de six ans de sa maladie. Daniela Amstutz a rendu responsable de cela le dernier médecin traitant.
1997: Dunja Huszar (Autriche)
Dunja Huszar de Graz (Autriche) avait 17 ans, quand, en 1993 ,se déclara une leucémie. En même temps, elle était enceinte et, pour des raisons compréhensibles, elle refusait une chimiothérapie avec transplantation de moelle, car cette thérapie aurait menacé la vie du fœtus. Son frère aurait pu offrir les cellules nécessaires. Dunja mit au monde un enfant sain. Ensuite elle entra en contact avec le monde des disciples de Hamer. Dunja refusa alors toute thérapie conventionnelle. Sa mère la renforça dans sa décision de se fier à la doctrine de Hamer. Sans prendre de médicaments et sans thérapie, elle mourut à l’âge de 21 ans, peu de temps après la naissance d’un deuxième enfant.[20]
2000: Gaby J., la fille de Rose-Laure Huber (Suisse)
La chaine TV RBB du "Land" (le mot Land est utilisé pour les 19 États fédérés de la République fédérale d’Allemagne/RFA) Berlin-Brandenburg transmettait le 10 novembre 2005 dans le cadre des émissions „Kontraste“ un film à propos de la mort affreuse de l‘infirmière suisse Gaby J.[21] (le nom est connu à l’auteur de ce texte, mais la famille ne veut pas qu’on mentionne le nom de famille de Gaby). Gaby est née en 1952. Elle était malade d’un cancer du sein et refusa toute thérapie conventionnelle supplémentaire à une opération d’ablation du sein. Elle était convaincue pur et dur par la Médecine Nouvelle Germanique. Du côté des personnes liés a la MNG, on lui dit que les symptômes n’étaient que des „signes“ d’une auto-guérison. Il fallait seulement tenir ferme disaient-ils. Mais, elle mourut le jour 5 juin 2000 dans de terribles souffrances.
Sa mère, Rose-Laure Huber a expliqué les derniers jours de sa fille dans la transmission qui suit :
[commentaire: traduction proche de l’original parlé]
- Elle était seulement un squelette avec la peau et quelque cheveux. Elle avait l’aspect d’une personne de 90 ans. Toute la poitrine était ouverte, putride, plein de sang et de pus, le dos également – une seule grande plaie. On voyait presque les os, tout était parti. Les douleurs étaient certainement terribles.
Selon Rose-Laure Huber, la MNG est responsable de la mort de sa fille :
- Je les accuse d’accepter que beaucoup de personnes meurent de façon terrible. Sans aide médicale. Ce sont des menteurs, ce sont des gens qui méprisent l‘homme. Je ne sais pas quoi dire de plus.[22]
2000: Karin von Gunten (Suisse)
Karin von Gunten avait cancer du col de l’utérus et était une convaincue de la MNG. Elle meurt le 15 novembre 2000. Elle croyait en un „conflit“ comme origine du cancer, et, croyant avoir trouvé son „conflit“, elle refusait toute thérapie conventionnelle. Très tard, un an après le diagnostic et après de nombreuses tentatives d’auto-guérison, elle se rendit compte qu’une intervention chirurgicale pourrait être utile. Au début, elle fut aidée par sa famille. Plus tard, durant les dernières deux semaines de vie, elle se sépara de la famille et fut aidé par une amie.[23]
2000-2001: Une femme inconnue (Suisse)
Le journal suisse „Tages-Anzeiger“ informait ses lecteurs en 2003 de la mort cruelle d’une femme suisse ayant un cancer du sein et qui s’était confiée à la Médecine Nouvelle Germanique.[24]
Chronologie: la femme, agée de 47 ans de la région de Mutschellen (Zurich) fut informée le 4 aout 2000 qu’elle avait un cancer au sein gauche. Une ponction révèla qu’il s’agissait d’un cas de tumeur maligne. Par des „amis“ elle apprend l’existence de la MNG et elle décida de refuser toute thérapie conventionnelle. Deux femmes thérapeutes de la MNG la convainquent qu’elle guérirait prochainement. Durant un an, le nodule dans le sein reste sans symptôme, quand soudainement il s’ouvre et libère du sang. Les deux femmes de la MNG se montrent sûres que ce serait seulement le résultat de la ponction du médecin. Mais la femme va à l’hôpital, où on remarque que le sein était gonflé de pus et que la tumeur avait augmenté de volume. Une opération était difficile à réaliser. La femme refusa toute chimiothérapie et radiothérapie, car cela serait „mortel“ comme disaient les deux thérapeutes. La blessure d’opération ne se fermait pas, et une inflammation devient chronique avec une sécrétion continuelle de pus. La femme devint de plus en plus faible et devait à la fin se déplacer en chaise roulante. La douleur était terrible, mais elle refusait tout médicament contre la douleur, en accord avec les règles de la MNG. Les deux thérapeutes étaient toujours de l’avis que leur patiente serait sur le chemin de la guérison. La femme est désespérée et voyage avec son mari vers Espagne pour voir Hamer. Mais Hamer semble embarrassé et perplexe. Le mari se rappelle: „ il a examiné ma femme dans la salle de l’hôtel, mais n’a rien fait de plus.“ Hamer informe la femme qu’elle serait dans une phase de guérison. La raison de l’existence du cancer serait un conflit de partenariat (conflit avec un partenaire) et conflit avec le père, dit Hamer. Le mari de la femme est cependant sûr: „notre mariage était bien heureux“ et „ ma femme n’avait aucun conflit avec son père“. Le mari reste solidaire avec sa femme et respecte ses décisions, mais s’inquiète de plus en plus. Dans les mois qui suivirent, la situation s’aggrava et le cancer progressait vers les épaules et bras. „Du coté du bras droite il manquait une grande partie de l’os, et aussi de l’os scapulaire manquait une partie“ raconte le mari. Les deux thérapeutes n’en démordaient pas: ce ne serait qu’une phase de guérison et les os repousseraient disaient-elles. A la fin, la femme mourut, dans de terribles souffrances. Encore peu de jours avant sa mort, elle se montrait optimiste et croyait guérir prochainement. Après la mort, le mari s’ouvre envers les deux thérapeutes et se fait des reproches de ne pas être intervenu. La réponse fut: „Ah, vous n’avez pas résolu votre conflit, c’est pour cela que ta femme est morte“. Peu de temps après la mort de sa femme, meurt également sa belle-soeur. Elle aussi avait choisi le chemin de la MNG.
2002: Sören Wechselbaum (Allemagne)
Sören Wechselbaum était un jeune homme sportif, âgé 25 ans en 2002, quand une tumeur fut détectée à un testicule. Selon sa mère Christa, son fils fut fidèle à MNG jusqu’à sa mort. Il refusait toutes les thérapies conventionnelles. Il faut savoir cependant que la tumeur du testicule est une des formes de cancer qui sont très bien guérissables: avec une thérapie efficace (opération plus chimiothérapie), environ 95% des hommes survivent à long terme. Ryke Geerd Hamer lui-même eut une tumeur à un testicule en 1978. Il fut opéré à l’époque et est encore en vie aujourd’hui (après 32 ans en 2010). Mais son supporter Sören meurt. Un jour seulement avant sa mort, il se confie à son ami Stefan et regrette sa décision mortelle. Sa mère Christa continue à protester régulièrement en forme de démonstration contre Hamer et sa MNG.[25]
2002 : Une femme de Belgique
On annonça début 2002 à une femme de la commune d'Amel un diagnostic, à savoir, qu'elle avait un "cancer de l'estomac". Là-dessus, la famille s'est adressé à un thérapeute MNG de Saint Vith. Selon les indications de la famille, celui-ci promit une chance de guérison de 80 pour cent. Le thérapeute interprétait la tumeur comme l'expression "d'un conflit intérieur qui serait fondé dans la relation avec son grand-père dans l'enfance". Quand l'état de la femme continua à s'aggraver, il aurait indiqué que c'était le signe que le tumeur se dissolvait. Le guérisseur a comparu en 2011 devant le tribunal correctionnel de Lüttich. Le chef d'accusation était "blessure par imprudence" parce que le tribunal a jugé le cancer de la femme mortel même avec un traitement médical approprié. Un médecin qui avait examiné la femme peu avant sa mort a déclaré qu'il n'avait jamais vu quelqu'un si mal en point[26].
2004: Carmen, adepte de la MNG (Allemagne)
Carmen (le nom complet n’est pas connu) eut un cancer du sein (carcinome intra-ductal) en 2003, et elle mourut à l’âge de 33 ans, la même année. Elle refusait toute thérapie conventionnelle de la part des médecins. Elle s’orientait vers des Heilpraktikers (personnes autorisés à exercer dans le domaine de la santé en Allemagne sans être médecin) et Ryke Geerd Hamer, qui vivait encore en Espagne à cette époque et qui était connu dans ce pays. Un curandero promet une guérison rapide, sans chimiothérapie, sans rayon X et sans opération. Elle devait seulement „résoudre“ ses „conflits“ et le cancer partirait tout seul, disait-il. Selon les récits de son ami Erik Stolz (sur internet), Hamer lui-même reçut Carmen chez lui et fit une „conflictolyse“ qui se serait déroulée „avec succès“. Mais, Carmen eut une attaque d'apoplexie cérébrale, qui fut analysée comme être une banale „crise épileptoïde“ selon la MNG, à traiter avec des boissons froides, et un refroidissement de la tête, avec de la glace. La tumeur du sein reste. Carmen va de plus en plus mal, elle a de fortes nausées. Il se forme des métastases, la tumeur progresse vers le dos et les douleurs augmentent. En 2004, les récits de Erik Stolz cessent, il ne parle plus de Carmen. Au début de 2005, on apprend sur Internet que Carmen était décédée, probablement déjà pendant l'été 2004. Les administrateurs du forum pro-MNG effacent les discussions qui suivent.[27] Des observateurs sont cependant capables de sauver quelques preuves. Pour le Heilpraktiker, l’échec thérapeutique reste sans conséquences. Des détails de l’agonie sont à trouver dans un forum d’adhérents à la MNG, de plus sa soeur décrit l’évolution de la maladie dans une émission de „Kontraste“ (RBB) en aout 2007.[28]
2005: le frère de Wolfgang Adelheim (Allemagne)
Le malade en question avait une forme traitable de leucémie, mais il était un disciple de la MNG hamérienne et fut traité par Hamer lui-même. Son médecin était très probablement Anton Bader, un adhérent bien connu de la „méta-médicine“ très poche de la doctrine de Hamer. Selon le conseil donné par Hamer, le malade décide de ne pas se faire traiter par la médecine conventionnelle et il meurt, en perdant de plus en plus de sang et en douleurs. Selon Hamer cependant, la leucémie ne serait pas à craindre, il s’agirait plutôt d’une situation positive, et même „à espérer/souhaiter“.
Son frère Wolfgang Adelheim se rappelle: Mr Hamer l’a clairement déconseillé à mon frère: s’il se faisait traiter par la "médecine d'école" (la médecine conventionnelle) ce serait sa fin. Cette phrase, il l’a répétée et répétée dans les conversations avec nous. Mr Hamer a dit qu’il aurait une vue complètement différente du phénomène maladie et sa leucémie serait un processus d’auto-guérison de la part du corps. Et mon frère s’est embarqué là-dedans.[29]
2005: Ellen Pegoraro (Italie)
En 2005, l’étudiante italienne Ellen Pegoraro meurt à l’âge de 27 ans. Elle fut traité par un médecin qui s’orientait vers la MNG: Roberto Zanella de Arqua Petrarca (province PV). Zanella fut accusé d'homicide involontaire, mais la procédure judiciaire fut classée, car il mourut entretemps à cause d’un cancer.[30]
2005: Michaela Jakubczyk-Eckert (Allemagne)
La plupart des informations et des photos à propos du déroulement de la maladie de madame Jakubczyk-Eckert proviennent de son mari Gilbert et du médecin qui a soigné Michaela au début.
L’artiste-peintre Michaela Jakubczyk-Eckert est née le 14 novembre 1964 et elle est décédée le 12 novembre 2005. Elle eut un cancer du sein à la fin de l’an 2000, et au début elle était très anxieuse. C’est seulement un an plus tard (à la fin de 2001) qu’elle va chez un médecin. Après une thérapie initiale, elle refuse toute thérapie efficace et thérapie contre les douleurs/analgésique jusqu’à sa mort. Elle entre en contact avec la doctrine et le milieu de la MNG au moyen d'internet. Avec sa mère, elle rend visite en 2002 à Hamer en Espagne. Selon les souvenirs de son mari (qui était critique envers Hamer), Hamer lui aurait dit que son cancer au sein du coté droit (selon Hamer parce qu’elle était droitière) serait le résultat d’un „conflit avec un partenaire“. Le mari se souvient aussi qu'Hamer aurait défendu toutes les thérapies conventionnelles et aussi une opération qui était prévue à l’époque. Quand les deux femmes demandent à Hamer combien il y avait à payer (Hamer n’avait pas l’autorisation d’exercer la médecine en Espagne) celui-ci aurait conseillé d’acheter deux de ses livres pour 150 Euros, les femmes acceptent alors „l’invitation“. Après son retour, Michaela Jakubczyk-Eckert termine la thérapie qu’elle avait commencée. Peu de temps après, Hamer est arrêté en Espagne et extradé en France (procès de Chambéry). Michaela fait un don pour son procès. Un "groupe d’études de la MNG" ("Studienkreis der Germanischen Neuen Medizin") en Rhénanie-du-Nord-Westphalie s’occupe d’elle et renforce sa foi en la doctrine MNG. Mais la situation s’aggrave et Michaela ne peut plus rester à la maison et entre dans un hospice pour malades souffrants de maladies incurables à Köln (Hospiz Lohmar, Cologne). Là, le personnel est horrifié à cause du manque de soins et de l’état de Michaela. Elle meurt dans des souffrances terribles.
2005: Corinne Thos (Rouen, France)
Corinne Thos, est alors agée de 41 ans, professeur de danse sportive. En 2003, elle apprend qu'elle a un cancer du sein, elle ne fera que quelques séances de chimiothérapie, et abandonnera tous les traitements sur les conseils d’un psychothérapeute rencontré dans son école de danse, c'est alors que les mensonges vont commencer, Corinne dira à ses proches qu'elle n’a plus rien. Mais Corinne change, s’éloigne un peu plus de sa famille, la manipulation mentale infligée à l'adepte de la Médecine Nouvelle fonctionne comme il se doit: isoler la victime pour avoir la liberté d'agir. Deux ans plus tard Corinne annonce à ses proches qu'elle a toujours son cancer du sein, et que les os sont touchés, mais une adepte de la Médecine Nouvelle lui répète que son cancer des os est normal, "ce sont les trous qui se referment". Cette adepte a déjà été condamnée par la justice française.
A fond dans la stratégie de la Médecine Nouvelle, Corinne tente de convaincre ses proches, mais son état s'aggrave, elle ne peut plus marcher.
Deux mois plus tard, le 23 novembre 2005, Corinne décède, chez elle, laissant une petite fille de 2 ans, et des proches, à qui elle n’avait pas pensé avant de se lancer dans cette dérive. [31][32][33][34]
2006: Domenico Mannarino de Crotone (Calabre, Italie du sud)
Le 20 août 2006 meurt, après de terribles souffrances, et sans l’assistance de son médecin traitant, le policier italien Domenico Mannarino de la ville de Crotone (en Calabre). L’homme de 50 ans meurt des suites d’une tumeur aux poumons et de métastases. Depuis novembre 2005, il connaissait sa tumeur aux poumons qui avait au début un diamètre d’un centimètre. Il choisit une „thérapie“ selon la MNG, car un médecin qui lui était apparenté (B.L.) était un adhérent de la doctrine de Hamer. En vérité, ce médecin ne travaillait pas à Crotone, mais était un médecin de la clinique "San’t Andrea" de Rome, toutefois, il venait régulièrement à Crotone pour s’occuper de patients privés. Domenico Mannarino, avec sa femme Cinzia, fait un voyage à Aulla en Ligurie, où il consulte auprès d’un des médecins „expert“ en MNG, le Dr. Lupi. Lupi demande 150 Euro pour la consultation et montre clairement qu’il serait opportun d’acheter chez lui des livres à propos de la MNG. Et en effet, le couple achète des livres chez lui. Il faut savoir qu’à Aulla se trouve la représentation de l’imprimerie des livres MNG en langue italienne (une société à responsabilité limitée), liée à Lupi. Cinzia et Domnico s’étonnent beaucoup: Lupi parle presque tout le temps de lui-même et se met en scène, ils sont déçus. Plus tard, le président de l’organisation pro-Hamer ALBA (de Gènes), l‘ex barman suisse Marco Pfister (sans aucune formation professionnelle en médecine) entre en scène et croit devoir ausculter Domenico Mannarino. Le médecin B.L. ensuite trouve un diagnostic particulier: il refuse le diagnostic radiologique d‘une tumeur aux poumons et croit en une simple "ulcération de bronches" et exclut catégoriquement un cancer. Ce médecin interdit au patient toute thérapie de la médecine scientifique moderne et déconseille aussi d'autres examens radiologiques. Et il demande à Domenico de ne pas parler de ses choix thérapeutique (MNG) avec d’autres médecins, et de ne pas révéler son nom comme médecin actuel. B.L. promet une guérison rapide de son "ulcération". Domenico Mannarino suit les conseils de B.L., mais la situation sanitaire s’aggrave rapidement. La tumeur grandit et une métastase est visible au menton. Selon B.L., ce serait un signe d’une guérison. Plus tard apparait une hémiplégie causée par le cancer et il meurt chez lui à la maison, soigné par sa femme et ses trois enfants. Son docteur (le seul qu‘il pouvait contacter selon leur accord) n’était pas joignable, car en vacances dans les iles caraïbes. Après son retour il ne console pas la veuve, mais au contraire lui fait des reproches, elle aurait été, selon B.L., „sceptique“ envers la MNG dit-il, et elle aurait une co-responsabilité pour la mort de son mari. La veuve répond qu’elle aurait encore lu des chapitres du livre pro-MNG Testamento di una nuova medicina à son mari, quand celui-ci était incapable de lire et de bouger, étendu dans son lit de mort. L‘ ex-policier Mannarino était soigneux, et avait noté tous les évènements du déroulement de la maladie et beaucoup de détails dans un carnet. En même temps, il gardait aussi tous les reçus et factures. Sa femme Cinzia est actuellement en possession de ce carnet dont elle a publié une partie sur l‘internet. A cause des relations familiales, elle connait très bien le médecin B.L. et a su que celui-ci n’a pas voulu appliquer la MNG dans le cas d’un cancer de sa propre mère, à laquelle il a conseillé une radiothérapie conventionnelle. La veuve courageuse a dénoncé B.L. à la police, mais en vain: le cas fut clos sans condamnation. Quand Mme Cincizia Alunni a voulu apparaitre à la TV italienne (RAI) pour parler de son mari et de la MNG, elle fut menacée. Elle fut agressée par une personne masquée et armée d’un pistolet. Elle renonça alors à faire l‘interview à la télévision.[35]
2006: Aldo, de Bergame (Italie)
En décembre 2006 meurt à Bergame (Bergamo), en Italie, le jeune adepte de Hamer Aldo d’un cancer du gros intestin. Aldo était actif sous le pseudo d'Ali Baba dans un forum-internet italien en tant que partisan d'Hamer. Il montrait une croyance pratiquement aveugle en la [[MNG}} d'Hamer, fasciné par la simplicité (et primitivité) de cette doctrine. Cela choquait, déjà en automne 2006, quelques lecteurs du forum. Personne ne lui a conseillé d’aller chez un docteur. Le 20 septembre 2006, il parle sur Internet d’une tumeur qu’il qualifie aussi de cancer et qu'il ne voulait pas laisser traiter médicalement. Le 2 octobre, il exprime des doutes passagers au sujet d'Hamer après qu'il eut lu un texte du médecin italien Simoncini qui se montrait critique à propos de la MNG et était d'avis que le cancer serait toujours causé par une infection de Candida albicans - un champignon commun (une levure) - et serait soignable avec du bicarbonate. Simoncini aurait également été en mesure de faire des diagnostics de cancer dans tout le corps à partir d'images scanner. Que Simoncini voit un ennemi dans le Candida tandis qu'Hamer voit une aide dans les microbes (au nombre desquels Aldo classe ce champignon) irritait Aldo. En tant que profane médical, il n'était pas en mesure de résoudre cette contradiction et de trouver un moyen de sortir de ce dilemme. Le 24 novembre il parle d’une très grosse tumeur dans la région abdominale qui a occasionné une hémorragie interne et l'a fait aboutir aux d'urgences. Il vit en cela une preuve de sa résolution de conflit ("conflictolyse" dans le jargon hamérien) réussie. Il commença à s'accrocher à l'idée qu'un autre patient aurait soi-disant été guéri par la MNG dans le cas d'une tumeur au cerveau et demanda à plusieurs reprises en vain une confirmation dans le forum pour y trouve de l'espérance ou bien, dans le cas contraire, se laisser opérer. Il se tourna également vers l’association MNG-ALBA qui représente la GNM en Italie et offre des cours de formation et des publications moyennant finances. Apparemment, on lui répondit avec un e-mail banal dans la situation, que [...] le patient est censé prendre lui-même la décision de sa thérapie [...]. Il comprend, que soit on ne le prenait pas aux sérieux en tant que malade, ou bien qu'on ne voulait pas le comprendre, ou bien qu’on ne voulait rien savoir de lui. Son dernier post était de fait un adieu et un refus clair, global et énergique de la médecine moderne. Il écrivait (comme il le disait sur demande) que soi-disant aucun médecin de la MNG ne l’aurait examiné, comme s'il s'était rendu compte quelles conséquences une information contraire aurait eu pour la MNG. Etant donné qu'il aurait résolu un conflit hamérien avec succès et n'avait pas conscience d'un quelconque conflit actuel, il ne comprenait pas pourquoi la guérison attendue n'avait pas eu lieu. Sa dernière phrase parlait finalement de destin. Quelques jours avant sa mort, Aldo laissa tous ses mots de passe d'accès internet à une amie. Celle-ci était censée continuer maintenant à envoyer ses messages. Cependant, après le décès, elle ne lui rendit pas ce service. Elle mentionne explicitement une maladie cancéreuse héréditaire dans la famille. D'autres membres de la famille auraient, après une opération, tous survécu. Apparemment, Aldo et d'autres membres de la famille auraient eu la polypose adénomateuse familiale qui fait partie des maladies tumeurales héréditaires et réfute en raison de son origine les hypothèses de la MNG. Source: [36]
2006: Franco Longo de Carugo (Italie)
L’adhérant italien de la MNG Franco Longo de Carugo (près de Côme) avait un cancer des os et s’est fait traiter par le médecin Samorindo Peci selon les principes de la MNG (plus précisément selon des règles d’une „Medicina Biologica de Peci“, proche de la doctrine hamérienne). Auparavant, l’homme, âgé de 51 ans, avait été traité sans succès par des thérapeutes inconnus de la MNG. Il est actuellement pratiquement sûr qu’il est décédé. Longo avait un blog dans lequel il parlait en détail de sa maladie et de la thérapie par Samorindo Peci. Selon Longo, Peci s’intéressait aux images radio de sa tête (Tomodensitométrie - TDM cérébrale). Selon Peci, sa tumeur serait le résultat d’un conflit et il aurait déjà guéri depuis longtemps, s'il n’avait pas travaillé autant (9 mois au lieu de 6). En plus, un pansement à la morphine contre la douleur serait gênant et à supprimer. Peci prescrivit une préparation homéopathique et un biphosphonat (Zometa). Les dernières entrées dans son blog concernent les douleurs croissantes, qui, selon lui, proviendraient de la guérison de ses quatre tumeurs aux os. Depuis le 21 octobre 2006, il n’y a plus eu d’entrées dans le blog. Dans les forums de discussions où Franco Longo était également actif, personne ne voulait ou ne pouvait donner de renseignements à son sujet.[37]
2007: Heinz-Dieter Schlömer (Allemagne)
Heinz-Dieter Schlömer (16 mars 946 – 10 mars 2007) de Bergheim près de Cologne (Köln) fut atteint d’un cancer intestinal en 2001 (cancer du colon). A l’hôpital, on lui conseilla de se faire opérer. Mais Heinz-Dieter Schlömer avait pleine confiance en son médecin et ami „W“ de Bergheim, qui traitait selon la « Médecine Nouvelle ». Avec ce médecin généraliste et d’autres patients de celui-ci, il voyage en mars et en juillet 2003 pour voir Hamer dans son exil espagnol, et ne se laissa pas traiter, suivant les conseils de son médecin « W », selon la médecine conventionnelle. Son médecin déclarera plus tard (durant l’examen judiciaire du cas) que son patient "n’aurait pas voulu" de thérapie médicale. La tumeur de l’intestin continua à grossir et les troubles de santé augmentèrent. Il se développa un carcinome qui remplit une grande partie du petit bassin, affecta une grande partie de l’intestin et la vessie. En 2004, à la clinique universitaire d’Aix-la-Chapelle (Aachen), une grande partie du cancer très avancé est enlevée lors d’une opération, d’autres opérations suivirent en 2005. Mais, Heinz-Dieter Schlömer mourut après trois ans d’application de thérapie MNG le 10 mars 2007. Sa petite tumeur du début pesait à la fin quatre kg.[38]
2007: Les "cas mortels-Rossaro" à Vicence et Padoue (Italie)
Le médecin italien Paolo Rossaro de Albignasego (près de Vicence en Vénétie, Vicenza en italien) est connu en tant que médecin dont les diagnostics et les thérapies s’alignent sur ceux de la MNG. Il pratique par exemple une méthode de diagnostic typique de la MNG, qui dérive des TDM du cerveau de Hamer. Ses patients atteints de cancer racontent unanimement qu’il se réfère à Hamer et qu’il décrit sa méthode en tant que méthode-Hamer. Rossaro a aussi fondé une association privée nommée Primum-vitae. Plusieurs des ses patients traités par la MNG de Rossaro sont décédés malgré la méthode-Hamer, parmi eux deux patients atteints du lymphome de Hodgkin, qu’on sait aujourd’hui traiter de façon efficace. Les patients racontent unanimement aussi, que Rossaro leur aurait déconseillé, c’est typique de la MNG, de se faire traiter d’après les règles de la médecine scientifique. Dans un cas de cancer des poumons, cette forme de cancer aurait été expliqué comme étant la „conséquence de la mort du père“, sans aucune preuve à l’appui. On ne connait par contre aucun cas de guérison par sa méthode. Après les cas de décès, Rossaro fut accusé d’homicide et de blessures involontaires ("omicidio colposo" art 589 cp et "lesioni colpose"). La chambre des médecins examine une privation d’approbation (équivalent à la radiation de l'Ordre en France) et le parquet de Padoue a déjà ouvert une enquête, a fait saisir des documents et a fait confisquer du matériel lors d’une perquisition. Un médecin juridique a été chargé de produire une expertise[40][41]. Le quotidien ‘Il Gazzetino di Padova’ relate le 8 mai 2008 que son épouse, concernant un procès civil à propos des pensions non versées à son épouse et à sa fille se montant à 34.000 euros, a dit dans le procès-verbal qu’à côté de son activité médicale son mari exercerait aussi en tant que dentiste et chirurgien esthétique et qu’il serait un membre secret d’une organisation de médecine alternative. Début février 2012, le ministère public de Padoue, par la voix du procureur Renza Cescon, a requis une peine de 6 ans de prison ferme contre le dr Paolo Rossaro[42], il a été condamné en avril 2012 par le tribunal pénal à 3 ans de prison (1 an et demi pour chacune des victimes) et des compensations financières à verser aux familles des victimes dont le montant sera déterminé par un tribunal civil.
- Christian Trevisan (orthographe italienne Cristian Trevisan). Le 14 décembre 2007, le chauffeur de camions Christian Trevisan, de Pojana Maggiore, âgé de 35 ans seulement, est mort à Vicence (Vicenza, en Vénétie) d’un lymphome de Hodgkin, il laissait derrière lui une femme et une fille avec lesquelles il projetait encore de fêter Noël[43]. Selon les indications de plusieurs articles de journaux, il aurait refusé au début toute aide de la médecine moderne et aurait mis toute sa confiance dans la Médecine Nouvelle selon Hamer et Paolo Rossaro. Rossaro le traitait avec de l’„aqua oceanica“ (eau de mer océanique proposée par les laboratoires Quinton sous le nom de sérum de Quinton ou encore plama de Quinton), des vitamines et la méthode MNG de Hamer, en vain. Cependant, quand son état de santé s’aggrava, il se laissa hospitaliser, très tard et de toute urgence, à l'hôpital San Bortolo de Vicence, où, choqués, les médecins décidèrent de dénoncer leur collègue Rossaro à la police. Trevisan, dans son carnet, avait noté : ... il est un disciple d’Hamer, théorie d’Hamer voulait dire le chaufeur de camion au sujet de son médecin. Et ensuite : … je me suis entêté dans la thérapie d’Hamer et croyais que ce serait le meilleur moyen de guérir : sentiments d’estime de soi-même et certitude de guérison en tant qu’antidotes contre la douleur. Mais le lymphome empirait ... Une organisation privée a joué ici un rôle, du nom de « Primum vitae » de Polverara (Vénétie), dont le président est Paolo Rossano[44]. Christian Trevisan n’a cependant pas survécu, le lymphome était trop avancé[45][46].
- Un homme (nom inconnu) est mort à Padoue en 2007, âgé de 21 ans. Lui aussi avait été traité par Rossaro et avait refusé l’aide d’une thérapie conventionnelle.
- Anna Maria Tosin, de Caldogno, est morte d’un cancer du sein, le 13 octobre 2006, à Vicence, âgée d'une cinquantaine d'année. Elle avait également été traitée par Paolo Rossaro. D’après les indications de divers articles de journaux, Rossaro lui aurait également déconseillé de se laisser traiter par la médecine conventionnelle, conseil qu’elle a suivi elle aussi.
Hodkin-Lymphom : Le lymphome de Hodgkin est un cancer avec un bon pronostic de survie si on suit à temps une thérapie convenable. C’est ce que montre une étude scientifique portant sur plus de 14 000 cas traités. Environ 90% des patients traités sont toujours vivants cinq ans après. Dans les années 60, le taux des survivants était encore seulement de l’ordre de 30%. Avec la radiothérapie et la chimiothérapie, 96% de l’ensemble des 920 patients allemands atteint de ce syndrome étaient encore vivants après 5 ans, et 95% d’entre eux étaient encore vivants après 10 ans (1994-2003). Selon une étude aux USA, le pronostic était de plus de 80%.
2007: Maresa T. L.* de Bergame (Italie)
L’italienne Maresa L. (née en 1959), chimiste diplomée, fréquentait depuis trois ans un cours de la MNG à Aulla en Ligurie (voir Dr. Lupi plus haut dans le texte), quand, en 2004, alors qu’elle était âgée de 48 ans, on lui annonça, suite à un examen histologique, qu’elle était atteinte d’un cancer du sein. On lui recommanda une opération qu’elle refusa avec véhémence. Elle refusa aussi toute autre visite médicale et examens complémentaires. Elle refusait tout traitement par la médecine scientifique et se fiait entièrement à la MNG. Elle abandonna son poste de travail dans une entreprise allemande de chimie et devint professeur de Tai-Chi. Elle se fit traiter à la fois par un thérapeute du nom de P. P. à Bergame et par le président de l’association pro-MNG ALBA de Genève Marco Pfister, qui n’a aucune formation professionnelle en médecine, et avec lequel, d’après les indications de ses proches parents, elle était en contact téléphonique presque tous les jours. En juin 2007, son état de santé s’aggrava dramatiquement. Elle ne pouvait plus marcher, et, en août 2007, sa peau prit une couleur de plus en plus jaunâtre (ictère hépatique). Pfister lui fit savoir qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Elle serait devenue « jaune » de rage parce qu’elle n’avait pas eu la possibilité de participer à un voyage à Ischia, où elle avait déjà loué à l’avance une maison de vacances. Toujours selon Pfister, il y aurait seulement une raison « esthétique » pour une opération. Le 27 août, elle fut transportée d’urgence à l’hôpital de Bergame (Ospedali Riuniti di Bergamo) où on lui fit une transfusion de sang. Le sein gauche était plein de tumeurs, le mamelon rétracté. Des métastases s’étaient formées en plusieurs endroits de son corps. Le 28 aout 2007 après-midi, elle tomba en coma hépatique et mourut le même jour après avoir subi des douleurs épouvantables. Un examen un jour avant sa mort indiquait que son foie était détruit presque complètement par une métastase, ce qui était la cause de l’ictère (couleur jaune de la peau). [47][48]
(* L'identité est connue de Psiram, la famille a cependant demandé de ne pas mentionner le nom de famille)
2007: Jacqueline Starck (Belgique)
La Belge Nathalie de Reuck raconte dans son livre "On a tué ma mère" la mort de sa mère Jacqueline Starck, une victime de la Biologie Totale selon Claude Sabbah, un ancien élève de Ryke Geerd Hamer. La télévision belge (francophone) RTBF, le journaliste Philippe Dutilleul et Nathalie de Reuck ont réalisé un long reportage sur le sujet. La fille de Jacqueline Stark a retrouvé les thérapeutes de sa mère. Plus précisément, sa fille Nathalie raconte dans son livre et dans le documentaire sa rencontre avec les trois charlatans, parmi eux un kinésithérapeute ostéopathe bruxellois. (Citation d’un enregistrement sur bande audio : ... Moi, ce qui est certain, c’est que chimio ou radio, je ne le ferais pas. Tu sais, tu peux enlever la tumeur [...] pfffft [...] si tu n’as pas résolu le conflit, ça continue …). Jacqueline Starck, âgée 60 ans, avait un cancer du sein, elle en est morte en 2007. La tumeur ne fut pas soignée de façon conventionnelle, car les thérapeutes l’avaient convaincue qu’elle "n'avait rien" et que les symptômes démontraient seulement un "conflit intérieur" dont il fallait trouver l’origine. Les thérapeutes travaillent par radiesthésie, magie noire, kinésiologie, pendules, ... Tout était bon pourvu que ce ne soit pas de la médecine. Même l’aspirine n’était pas autorisée. Un des thérapeutes la „soigne“ à distance par téléphone, à partir d’un centre français et s’est fait payer en liquide par paiement postaux. Deux mois avant sa mort, Jacqueline Starck se rend compte d’avoir été dupée par un groupe d’escrocs et demande à sa fille de révéler l’escroquerie et de dénoncer les responsables. Elle confie à sa fille tous les documents et bandes audio des conversations qu’elle avait enregistrées de ses "gourous".[49][50][51][52][53][54][55]
2007: Claude Saksik (France)
Atteint d’un cancer de la prostate, Claude Saksik est décédé en 2007 à l'âge de 68 ans après avoir abandonné tout traitement classique pour se conformer aux préceptes de la Biologie totale. Cet ancien kinésithérapeute reconverti dans la vente de matériel médical avait toujours refusé de se soigner, préférant à la chimiothérapie les préceptes de la « biologie totale des êtres vivants ». En 2004, Maryse Saksik, la femme de Claude Saksik, dépose plainte pour, entre autres, abus de faiblesse et homicide involontaire. A l’époque, son mari souffre d’un cancer de la prostate qu’il refuse de soigner depuis trois ans. « Il était totalement endoctriné, se souvient-elle. Il écoutait les cassettes de Sabbah à longueur de journées, courait à ses conférences, dépensait beaucoup d’argent. Dès que je faisais une critique, il se mettait en colère, disait que je n’avais pas la connaissance. » Lorsqu’elle convainc son mari de consulter un spécialiste, il est trop tard : les métastases se sont propagées, le cancer touche désormais les os. Il lui sera fatal. « Jusqu’au bout, pourtant, il a cru qu’il guérirait grâce à la biologie totale », soupire-t-elle. Sur son lit de mort, l’homme finira par lui donner raison, se disant dans un écrit « victime de [ses] croyances et de ses marchands d’illusion ».[57]
Claude Sabbah est considéré par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) comme « le disciple français le plus connu » de Ryke Geerd Hamer. Claude Sabbah ne comparait finalement que pour… publicité mensongère. Pour la justice, le fait que le mari de la plaignante se soit conformé aux théories de la Biologie totale relève néanmoins de la responsabilité de Claude Sabbah qui a été condamné, le mercredi 04 novembre 2015, en première instance, à deux ans de prison ferme pour avoir incité Claude Saksik, atteint d’un cancer, à interrompre son traitement. Faute de soins appropriés, il est décédé en 2007. Le tribunal a également condamné Claude Sabbah à 30.000 euros d’amende et a ordonné la publication de la décision dans plusieurs journaux dont Science et Avenir et le Midi Libre. Maryse Saksik, l’épouse de la victime, voit enfin l’aboutissement d’une trop longue procédure[58]. L’UNADFI qui s’est constituée partie civile se félicite de cette décision qui est aussi une condamnation des pratiques issues de la méthode Hamer ayant déjà fait d’autres victimes.[59]
2007: Compte-rendu dans le forum ALBA (Italie)
L’association ALBA mettait à disposition un forum internet à propos de la MNG, qui n’était pas visible pour les personnes non-internes. En 2007, paraissait dans ce forum un compte-rendu très critique d’un médecin italien et oncologue débutant E.T. de Rimini (le nom est connu). E.T. était très intéressé par la MNG, mais montrait un scepticisme croissant, car il était au courant d’expériences MNG avec des malades du cancer. Selon E.T., huit malades du cancer auraient été traités selon la MNG, et aucun n’aurait survécu, toujours selon E. T. un Dr. Trupiano d’un "comité scientifique" de ALBA était au courant des détails. Quand ce compte-rendu fut rendu public dans un autre forum et dans un article de journal, les responsables d’ALBA effacèrent tout de suite beaucoup de messages dans ce forum interne. Et en juin 2007 ce forum fut fermé par ALBA. ALBA expliqua que des "personnes étrangères à ALBA" auraient pris le contrôle du forum. ALBA et Trupiano n'ont jamais publié les données à propos des ces expériences.
2008: Serge Bidart
Sa soeur nous transmet son témoignage:
Août 2006, mon frère m’appelle sur mon portable : « Coucou p’tite sœur c’est ton fréro, alors vos vacances au Pays Basque toujours aussi bien? » Que du positif au téléphone dans notre conversation et d’une voix douce mais tremblotante Serge m’annonça que sa biopsie était positive… Son petit bouton cutané était un cancer au visage… Un ressentit indescriptible de douleur pour mon frère envahie mon corps. La famille est avertie et le soutien familial est présent.
Serge commença sa chimiothérapie et radiothérapie très vite. Il supporta ses deux traitements de choc… Le courage de se battre était bien présent durant 2 à 3 mois. Je l’accompagnais à sa chimio et un jour il me parla d’une dame qu’il voyait, une kinésiologue, elle lui procurait énormément de bien et d’apaisement pour mieux gérer son cancer…. Je lui conseillai de continuer sa chimio et radiothérapie mais il refusa que j’en dise plus et que ça le regardait.
Durant un an notre relation était tendue, il disait que tout allait bien, c’était faux. Serge ne nous avait pas parlé de ses choix qui le détournait de nous. C’est 6 mois avant qu’il ne décède que nous avons compris ce qu’il se passait… Mais c’était trop tard!!!!
Mon frère avait décidé de stopper ses 2 traitements à l’hôpital et se tourna vers des charlatans de la région P.A.C.A. et du Rhône Alpes. Une kinésiologue; il revit cette dame à plusieurs reprises durant sa maladie et à chaque fois il se disait léger et heureux de l’avoir vu et qu’il fallait qu’il fasse un travail sur lui et auprès de sa famille pour savoir pourquoi il était malade. Un « Docteur » en décodage biologique lui donna les mêmes impératifs que la kinésiologue. Cet homme maintient qu’il n’a jamais dit à mon frère de stopper sa chimio. Serge m’avait demandé de venir le voir, son cancer avait évolué. Il commençait à avoir l’œil droit qui sortait de son orbite. Mon frère me parlait de sa Tumeur mais il l’appelait la Tuvie…
A un certain moment, il prit une inspiration et lentement il m’annonça que par ma faute il avait déclaré une Leucémie mais que je n’étais pas responsable de son cancer le Cylindrome Sinus Maxillaire pour cela il allait partir en Gironde voir la famille et poser certaines questions afin de comprendre qui en était la cause…. J’étais anéantie, effondrée, comment mon fréro pouvait me dire une telle horreur, je ne le reconnaissais pas. Le souffle coupé, les yeux en pleurs je lui fis comprendre que là il m’avait terriblement blessée et secouée. 48h00 après ce traumatisme subit, un fleuriste me livra un magnifique bouquet de fleurs envoyé par mon frère. Serge avait compris que l’objectif de me détruire était atteint!!! Et il s’en voulait.
Un Naturopathe lui transmet par Email des liens d’AMESSI VIA HAMER + des liens sur une clinique : Pro Leben à Igls : Médecine Biologique, Serge avait prévu de s’y rendre !!!! C’est avec ce naturopathe que mon fréro passa sa 1ère commande pour faire la cure de Rudolf Breuss, cure de jus de légumes à faire pendant 42 jours… Ce naturopathe et un dentiste arrivent à le convaincre de se faire arracher des dents dévitalisées qui nuisent encore plus à sa guérison… Fin février 2008, ils le font en clinique.
Nous étions impuissants à cette cure, il y croyait. Endoctriné, aveuglé par leurs mauvaises paroles Serge maigrissait à vue d’œil mais pour lui c’était normal… Pour lui, la tumeur « tuvie » partait en même temps que ses kilos. De la même façon pour ses hémorragies c’était le cancer qui sortait pour toujours de son corps!!!! Très amaigri il commença à perdre de son énergie et refusait l’hospitalisation. Son orbite évoluait avec des hémorragies que maman stoppait car il ne voulait pas d’infirmière. Notre mère, une maman extrêmement forte et courageuse ne pouvait que apaiser par sa tendresse et ses soins la souffrance de ses cris causés par la douleur de son unique fils et des hémorragies à l’orbite… Son cancer était visible, il sortait de son œil droit.
Avril 2008 Serge accepte l’hospitalisation à contre cœur, il pourrait quitter l’hôpital il le ferait, ses jambes ne le portent plus. Mon frère terminait sa vie aveugle dans une profonde souffrance, la tumeur se propageait extérieurement sur son visage. Les 15 derniers jours de sa vie, le plus dur pour lui était de ne plus pouvoir nous parler…. le larynx était touché… Son visage nous ne le voyions plus, il était tout bandé pour cacher sa tumeur et les hémorragies, seule sa bouche était visible…. Décrire sa souffrance c’est très douloureux….
Un couple Iridologue pour suivre une méthode supplémentaire en Allemagne. Ces charlatans ont réussit à l’endoctriner de la même façon qu’un médecin T.J. A eux 5, voire plus, ils ont emmené mon frère sur cette route de la mort dans des douleurs insupportables. Ils sont nombreux à être responsable de sa fin de vie, de ce détournement des soins conventionnels.
Dès le 1er jour de son hospitalisation Serge était abandonné de ces charlatans. Mai 2008 mon frère décède à l’age de 42 ans.
2008: Manuela Trevisan (Italie du Nord)
Manuela Trevisan, âgée de 45 ans, de la ville de Casarsa della Delizia (province Pordenone, de la région Frioul-Vénétie julienne) meurt le 10 juin 2008 d’une tumeur cérébrale. Les détails de sa mort sont révélés par sa soeur et sont publiés dans la presse locale. Selon les articles, elle était patiente du psychiatre Danilo Toneguzzi. Toneguzzi est bien connu dans le milieu des disciples italiens de la MNG, car il est le représentant du soi-disant "comité scientifique" de l’association ALBA de Gênes, qui rassemble les adhérents de la MNG et vend des cours à ce propos. Selon le rapport de la soeur de Manuela, Toneguzzi avait conseillé à sa patiente d’interrompre une thérapie conventionnelle contre son cancer, parce que les "tumeurs cérébrales" n’existent pas (c’est une théorie souvent avancée par la MNG). Selon un article du „Messaggero Veneto", il aurait cherché à trouver l’ « origine » du lymphome. Selon l’avis du psychiatre, l’origine serait une maladie du père de la patiente. Ses soucis au sujet de la maladie de son père auraient déclenché le lymphome. Pendant un an Manuela est induite en erreur par le psychiatre. Toneguzzi l’avait persuadée par exemple que les sucreries auraient des effets utiles en cas de maladie. Dans un autre article de journal consacré au cas de décès, on cite d’autres conceptions et recommandations absurdes de Toneguzzi. Ainsi, manger un simple pudding ,dans le cadre d’une thérapie s’appuyant sur la Médecine Nouvelle Germanique, serait utile au patient dans la phase finale des plus graves maladies. La soeur de la défunte, après le décès, dépose une plainte contre le psychiatre, et celui-ci est accusé en Italie d’homicide volontaire (omicidio colposo).[60]
2002 - 2009: Cinq cas de décès liés à la méta-médecine et la MNG en Norvège
En Norvège, on connait depuis des années les activités de traitement des cancéreux selon la méta-médecine. L’idéologie du traitement de la „méta-médecine“ est très proche, selon ses propres dires, de la MNG. La Norvège est aussi l’exil choisi par le guérisseur Ryke Geerd Hamer, qui réside maintenant (2009) à Sandefjord (en dehors de l’Union Européenne, donc). Comme la télévision norvégienne l’a signalé en avril 2009, ces activités ont été exercées en particulier par Bent Madsen et Dagfrid Kolås. On sait également que le méta-médecin allemand Anton Bader a fait des conférences en Norvège. Selon au total huit émissions de la télévision norvégienne (trois en accès libre et cinq autres en accès payant), plusieurs patients malades du cancer, auraient été convaincus par les thérapeutes de la méta-médicine de ne pas commencer une thérapie de médecine conventionnelle ou de l’abandonner. Cela s’est traduit par au moins cinq décès, où – selon les dires des journalistes – on soupçonne que le décès est dû à l’abstention d’une thérapie valide et effective. En même temps, on ne connait aucun cas d’une guérison attribuable à cette doctrine.
La norvégienne Elsemarit Fjeldheim, âgée de 52 ans, est décédée d’un cancer du sein en 2006. Le cancer avait été détecté à un stade très précoce et on lui avait donné un bon pronostic avec un traitement en temps opportun. Mme Fjeldheim refusa cependant tout traitement par la médecine scientifique et en particulier toute opération. Mme Fjeldheim écrivait un journal intime où décrivait en détail l’évolution de sa maladie. Selon ce journal, elle connaissait la MNG et elle proposa à son médecin traitant de se faire traiter par deux thérapeutes de la méta-médecine en Norvège (Bent Madsen et Dagfrid Kolås). Curieusement son médecin fut d’accord avec ça. Plus tard, une instruction sera instruite contre ce médecin à ce propos. Au début, Mme Fjeldheim était présentée par les deux thérapeutes comme un cas exemplaire de l’efficacité thérapeutique de la MNG. Bien qu’elle alla de plus en plus mal, on l'avait persuadée qu’elle allait guérir très bientôt. Cependant, environ un an après le début de la thérapie MNG, elle décéda.[61][62][63]
2009: Alain Piat (Canada)
Sa fille Marion témoigne:
"Tout a commencé en octobre 2007, mon père était en mission professionnelle au Guatemala. Un matin, il était plus capable d’uriner, un calcul qui bloquait la vessie, opération d’urgence. L’urologue qui l’a opéré à remarqué que la prostate avait une forme et aspect anormal. Biopsie, tests sanguin, diagnostic pessimiste, cancer de la prostate. Déjà dans sa tête, la décision était prise, il ne voulait pas se faire mutiler, ni être l’objet d’un quelconque acharnement médical, tel sont les termes qu’il employait en parlant de la médecine traditionnelle. Il rencontre très peu de temps avant tout ça un thérapeute de la Médecine Nouvelle Germanique, mon père se tourne donc vers lui pour voir ce qu’il en pense. Il faut trouver votre conflit, explique le thérapeute, ensuite tout ira pour le mieux, je vous aiderais à trouver votre conflit. Alors mon père se confie (au téléphone) de tout et de rien avec un homme qu’il ne connait qu’à peine. Le thérapeute fini par mettre le doigt sur le problème… Sa fille...moi… le copain avec qui j’étais en couple... j’ai donné le cancer à mon père à cause du tracas qu’il se faisait pour mon couple... Bien sur je ne me sens plus coupable du tout car je sais à quel point cette médecine est ridicule de A à Z, mais imaginez comment vous vous sentiriez quand une conversation sérieuse avec votre père sur l’amour du moment, un amour de passage devient un message poignant que vous lui avez donné le cancer. Bien sûr ce passage de l’histoire est peut être le moins difficile à entendre pour vous et à écrire pour moi. Tout ça n’a fait que dégénérer au fur et à mesure que les jours et les mois avançaient. Au début mon père continuait à travailler, puisque de toute façon son contrat finissait en juin 2008. Je dirais que d’octobre 2007 à juin 2008 tout a été à peu près. Mais lorsque mon père à arrêter de travailler il a commencé à se laisser aller à se plaindre de douleurs dans le dos et dans les hanches. Nous sommes parti en France pour le mariage de ma tante (sa petite sœur) puis il allait de plus en plus mal à notre retour ça n’allait toujours pas il était souvent en train de dormir et restait couché car la douleur était difficile à gérer. Nous avons décidé qu’il fallait peut être qu’il aille à l’hôpital pour au moins voir ce qui se passait. Il accepte mais ne veut pas de médicament ni de chirurgie ni rien, les choses sont claires. Les docteurs pensent aux métastases osseuses, tests, diagnostic : cancer des os. Et là, tout a commencé à dégénérer. Papa va de plus en plus mal, la tension monte, il est alité se lève pour manger, aller aux toilettes et fumer ses cigarettes. Puisqu’il est alité et avait énormément de difficulté à se lever, maman et moi devions nous’occuper de lui tout le temps, au début ce n’était pas difficile puisque comme je vous dis il arrivait quand même à se lever pour certaines choses. Mais par la suite tout s’est écroulé. Il ne pouvait plus du tout se lever, il souffrait le martyre, mais c’était normal il guérissait spécifiait le thérapeute, car pour eux la souffrance fait parti de la guérison… il n’avait pour médicament que des aspirines qu’on prend pour les maux de têtes, et des médicaments à base de plantes que son thérapeute lui vendait, ainsi que des huiles essentielles à mettre sur la langue. En octobre 2008, il souffrait tellement qu’il criait qu’il pleurait, quasiment sans cesse. Puis il souffrait tellement, qu’un jour nous le convainquons de se faire hospitaliser, il accepte contre tout attente. Quand l’ambulance est arrivée les ambulanciers ont eu beaucoup de mal à le mettre sur la civière tellement sont corps lui faisait mal. Dans l’ambulance, papa parlait aux ambulanciers pourquoi il souffrait "parce qu’il guérissait" il disait. Et il expliquait ce qu’était la Médecine Nouvelle Germanique. Une fois à l’hôpital, les infirmières proposent des médicaments pour le soulager mais il ne voulait rien. Comme il n’acceptait aucuns médicaments et ne voulait subir aucun traitement alors les médecins lui donnent congé il doit retourner à la maison. De plus en plus sont état se détériore, il ne se lève plus pour aller aux toilettes, nous lui avions mis un pot à coté de son lit et il portait des couches car bien souvent il ne sentait rien quand il urinait. Il souffrait horriblement, il mangeait très peu, il nous parlait très très mal, car parfois nous oublions de faire des choses qu’il nous avait demandées, mon père qui avait toujours été très bon et très gentil avait changé du tout au tout. Puis un jour, il nous parle de se séparer il voulait partir, il nous explique qu’il fallait qu’il parte pour guérir car avec nous il n’y arriverait jamais… (Mais en réalité ce n’était que les mots du thérapeute…). En décembre 2008, il ne se levait plus du tout, il fumait dans la chambre, mangeait dans la chambre etc... Nous ne pouvions rien faire, nous avions tout essayé, à chaque fois que maman essayait de le convaincre d’aller à l’hôpital elle en prenait plein la gueule, c’était horrible. Moi aussi j’ai déjà essayé le matin maman allait travailler, moi mes cours ne commençait qu’a 13h donc j’étais le matin avec papa tous les matins il me réveillait de bonne heure car il avait besoin de quelque chose alors je me levais, pour mon père j’aurais fais n’importe quoi. Un matin je l’entend hurler mon nom, il disait Marion aide moi, alors je me lève en sursaut je vais le voir et il avait tellement mal qu’il en était blanc, les muscles qui lui restaient étaient tout crispés… j’ai voulu lui dire qu’il fallait appeler une ambulance mais j’en ai aussi pris plein la gueule : ‘’ tu crois que c’est le moment de me parler de votre putain de médecine, vous voulez vraiment m’énerver toi et mère c’est que ça que vous voulez j’ai mal vous comprenez, j’ai mal, mais arrêter de me parler de votre médecine de merde, car je vais guérir sans elle vous verrez…’’ Ensuite il a eu un problème de phlébite alors apparemment il fallait qu’il mange de l’ail. Ensuite il a eu une plaie de lit aussi appelée escarre, là il fallait qu’il mâche du Plantin (mauvaise herbe) et qu’il l’applique sur sa plaie... La plaie était rendue à 15 cm de diamètre… un trou en bas du dos… En Janvier 2009, il décide de faire la démarche de partir de la maison, il voulait aller dans un établissement de soins palliatifs, parce qu’il n’arrêtait pas de répéter qu’avec nous il ne guérirait pas. Alors il fait les démarches, cela prend beaucoup de temps, entre temps maman et moi nous nous occupions toujours très bien de lui, maman le lavait le soir, moi le matin je lui préparais un lunch pour la journée, je m’assurais qu’il avait tout ce qu’il faut autour de lui, j’aérais sa chambre je lui parlais, je lui mettais de la glace sur le front car il avait des maux de têtes énormes mais ça nous n’avons jamais su ce qu’il en était car aucun test n’avait été fait il ne voulait pas. Puis en juillet 2009 des ambulanciers viennent le chercher pour le transférer à la maison de soins palliatifs. Il nous avait dis 1 mois que lorsqu’il sera dans la maison de soin il ne voulait pas qu’on aille le voir, il voulait rester seul pendant au moins 1 mois… et bien malheureusement il est rentré au soin palliatif un lundi, le mardi une infirmière nous appelle pour nous dire que son état s’est énormément aggravé il ne bouge plus il ouvre les yeux mais ne reconnais pas les gens il ne parle plus il ne mange plus… je suis allée le voir et je savais qu’il nous reconnaissait parce que je le voyais dans ses yeux mais il n’avait plus la force de rien faire son corps était épuisé par la douleur. Le mercredi ça ne s’était pas arrangé, il ne parlait toujours pas ouvrait à peine les yeux nous lui parlions mais aucun réponse ni geste. Nous avons demandé à mon frère de monter de Québec pour venir à Montréal car nous savions que c’était bientôt la fin. Le mercredi soir chacun notre tour nous sommes allé dans la chambre à papa pour lui dire de nous protéger, et pour lui dire surtout à quel point on l’aimait et qu’on allait jamais l’oublier et à chacun de nous il a tourné la tête et a fait un très beau sourire. Le soir maman et moi sommes rentrés et mon frère voulait passer la nuit avec papa. Le jeudi matin à 6h son dernier souffle est arrivé."
Marion a créé un blog "Seulomonde", on y trouve son témoignage [64].
Le Pseudo-thérapeute d'Alain Piat, François Leduc, a été condamné à 26 000$ d'amende[65]
2009: Susanne Rehklau (Allemagne)
Le jour de noël 2009, meurt Susanne Rehklau, 12 ans, de Altusried (Oberallgäu, Bavière) des suites d’un cancer. A la date du décès, l’enfant, de plus en plus amaigrie, se trouvait à la maison. La maladie commença en juillet 2009, il s’agissait d’un carcinome chorion des ovaires*). Les parents de la malade avaient autorisé au début une thérapie conventionnelle auprès du Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen et dans une clinique de médecine complémentaire privée, mais peu de temps après ils changent d’avis et défendent toute thérapie conventionnelle en disant être fidèles à la doctrine de la MNG, malgré d’un pronostic de survie (en cas de thérapie conventionnelle) de 70% à 80%. Les parents choisissent une diète selon Johanna Budwig et une thérapie avec du gui (viscum album) utilisé surtout en Médecine anthroposophique (voir: [5]). Ils disent avoir eu connaissance de la MNG par internet. Les parents et la fille étaient en contact téléphonique avec Hamer.
Un médecin du Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen appelle en septembre 2009 la commune d’Oberallgäu qui appelle le tribunal de Kempten. Le tribunal supérieur de Munich (München) intervient et enlève aux parents leurs droits de garde. Au début de novembre, Susanne Rehklau est examinée au Centre Hospitalier Universitaire d’Ulm. Son état s’était aggravé énormément. Dans son rapport, le médecin traitant, le prof. Steinbach, écrit : ’à cause du délai important de traitement, il s’est passé une reprise de la tumeur et un regain de croissance. Des métastases se sont formées et maintenant, les chances de survie sont désormais estimées à seulement 20% à 30%. D’après Steinbach Susanne aurait probablement pu être sauvée par une chimiothérapie ininterrompue.
Sur internet, Susanne est citée:
- En ce moment je ne prends pas de médicaments [...] depuis que je suis à la clinique, ne n’ai pas vu de médecin, même pas Mme Dr. U. [...] J’aimerais savoir si la MNG c’est bien, car c’est la méthode avec laquelle on me traite maintenant. C’est une chose qui me (pré)occupe. [...] J’ai parlé deux fois par téléphone avec le Dr. Hamer, mes parents ont téléphoné beaucoup de fois avec le Dr. Hamer. Nous avons envoyé par fax les images et documents. Le Dr. Hamer m’a parlé d’un kyste à un rein. Il m’a demandé si j’avais eu un accident de baignade. Le Dr. Hamer m’a aussi demandé, si j’étais tombée une fois sur le ventre, ces derniers temps. En effet, j’étais tombée en juin 2009 sur le ventre. Le Dr. Hamer a dit qu’à cause de l’accident de baignade un kyste s’était formé au rein. J’étais une fois en mars 2009 au Kristallbad (un établissement de baignade de la région). D’après Hamer, le conflit avait alors été résolu, parce que j’ai commencé de nouveau à oser plonger sous l’eau, ce que je n’avais pas osé avant. Dr. Hamer pense qu’à cause de la chute sur le ventre le kyste aurait éclaté. Dr Hamer a encore aussi dit que le liquide du kyste se serait répendu dans le ventre [... je ne veux pas faire de chimio, parce que le Dr. Hamer dit que tout fonctionne autrement avec sa médecine [...] Dans la clinique Gisunt, j’étais seulement une fois sous contrôle. La clinique Gisunt a dit qu’elle ne fait pas d’hyperthermie si le Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen fait une chimiothérapie. C’est pourquoi nous ne pouvons pas être soignés là-bas. En tout cas, c’est ce que j’ai compris.
Selon sa mère, Susanne ne serait pas morte du cancer:c’était sa mission (au sens ésotérique: son devoir). C’était le chemin qu’elle voulait prendre. Et maintenant il est fini... peut-être, je n’exclurais plus la mort ainsi ... je n’ai pas l’impression cependant que j’aurais pu faire quelque chose de mieux ou de différent. Je ne pense pas à la possibilité qu’avec une chimiothérapie elle vivrait encore. C’était la chose correcte. C’était son chemin, qu’elle a pris.[67]
Les parents de Susanne ont présenté leur propre site Web sur l’internet (http://www.f-rehklau.de). Des liens (en janvier 2010) conduisent sur le site de la MNG, de Karl Probst, de l’électro-thérapie du cancer (Electro Cancer Therapy ou ECT), amygdaline, Matthias Rath, Johann Georg Schnitzer et de l’association privé « Menschen gegen Krebs » de l’ancien infirmier Lothar Hirneise.
Parce que le médecin du Centre Hospitalier Universitaire de Tübingen avait peur pour la vie de l'enfant, il se tourna vers la fin de septembre 2009, vers le Bureau de protection de la jeunesse d’Oberallgäu et l'affaire vint devant le tribunal de Kempten. Lors d’un examen ultérieur à l'Hôpital Universitaire d'Ulm il s'est avéré que l'enfant avait des métastases, et les chances de guérison étaient alors estimées à seulement 20% à 30%.
Hamer intervenait de son asile de Norvège, donnait des diagnostics lointains et des conseils douteux par téléphone et faisait des "expertises" non sollicitées qu'il envoyait aux tribunaux et aux parties concernées et qu’il complétait avec ses théories de complot. Il se produirait une "guérison" rapide, promettait Hamer de Norvège. L’enfant n’aurait pas de métastases, seulement des kystes. Il n’y a absolument aucun danger de mort. Il n’y a pas, de toute façon, de problème de santé sérieux. D’après Hamer, tous les conflits étaient résolus, et Susanne Rehklau n’aurait pas pu mourir d’une « constellation de conflits » défavorables (selon le choix des mots de la MNG). La promesse de guérison faite par Hamer conduisit finalement à l’arrêt de la thérapie et à la mort de l’enfant.
Le 8 novembre 2009 Hamer parlait, dans une "expertise", d'une tumeur de l'ovaire droit. Hamer : Chez l'enfant Susanne on a constaté une tumeur de l'ovaire. Le programme biologique significatif spécial a commencé par un conflit de perte de la part d’un parent à cause d’un départ [...] A partir de là, un carcinome ou terato-carcinome a grossi sur l'ovaire droit. Cela signifie une prolifération des cellules reproductrices commandée par le tronc cérébral qui contient une sorte de reproduction archaïque. Hamer identifiait aussi un soi-disant foyer hamérien, adapté à son diagnostic lointain : C’est pourquoi nous voyons dans un carcinome ovarien, une sorte de reproduction supplémentaire [additionnelle] qui, dans un lourd conflit de perte, représente un gros HH dans le tronc cérébral (ici : droit) […] Si l’ovaire gauche était concerné, alors ce serait : «vouloir envoyer un pareil exemplaire de cette sorte (de prolifération ?) sur le chemin» [à retravailler]. Dans l’expertise finale d'Hamer du 24 décembre 2009 (après la mort de Susanne) il dit, se contredisant complètement donc: Et bien que le carcinome ovarien de gauche (pas de droite comme on le supposait précédemment). Les « expertises » et présomptions d’Hamer étaient donc basées sur une erreur parce que le carcinome ovarial était en réalité du côté gauche. Hamer avait donc basé tous ses diagnostics précédents sur la supposition éronnée que la tumeur était du côté droit. La découverte du conflit correspondant (le « père vouloir avoir revenir » [à retravailler]) et le foyer hamérien soi-disant adapté à son diagnostic ne convenait pas dans la réalité aux théories de la MNG.[68]
Quand on a su que la jeune fille était morte, Hamer a déclaré à la télévision allemande (en janvier 2010)[69], qu’il y aurait eu des circonstances mystérieuses et qu’on aurait implanté à Susanne, secrètement à l’hôpital, une soi-disante puce de mort (un micro-chip). Selon l'imagination d'Hamer ce micro chip aurait contenu une capsule de poison et pouvait être déclenché par satellite. En conséquence, la fille aurait été prise pour cible (tuée) parce qu’elle aurait été une preuve vivante et indésirée d’un succès de la MNG. Comme « preuve » d’une soi-disante implantation de puce, son disciple Helmut Philhar cite la page Internet « i-chip.de ». On peut constater cependant qu’il s’agit d’un fac-similé de la page de l'artiste Birte Kleine-Benne. Il s'agit donc d'un hoax (d'une blague) typique d'internet.
La famille Rehklau a été défendue dans les procès judiciaire par l’avocate Birgit Steinacker. Un rôle a aussi été joué par le médecin croate, adepte d'Hulda Clark, Sasha (Sascha) Tesic[70][71], qui a examiné l’enfant le 31 octobre 2009 et a produit une expertise dans le sens de la MNG et qui ne voyait aucune nécessité pour une « thérapie de médecine conventionnelle » et qui faisait de vagues suppositions à propos de « conflits existentiels », tout comme l’utilisation prétendue de morphine.
Le ministère public de Kempten, entre-temps, a ouvert une information judiciaire, tant contre Hamer que contre la mère, pour homicide involontaire et manquements aux devoirs de soins et d’éducation. La mère est passible de 5 ans de détention.[72]
2009 : Une petite fille de quatre ans
Les parents d'une fillette de quatre ans (Sighild) atteinte de diabète (diabète de type I insulinodépendant) d'Uelzen, qui sont des partisans de la Médecine Nouvelle Germanique de Ryke Geerd Hamer, voulaient, selon les informations données par les médias, la "désaccoutumer" de l'insuline en remplaçant celle-ci par une alimentation crudivore. L'enfant est décédée en décembre 2009 dans la Medizinischen Hochschule Hannover d'une défaillance d'organe multiple due à une hyperglycémie. Avant le décès, durant des jours, la fillette a souffert, aucun médecin ne fut consulté. C'est seulement après que l'enfant eut craché du sang et qu'un arrêt de respiration se fût produit que le médecin urgentiste fut alerté. Au cours des deux années après le diagnostic, aucun suivi de l'enfant n'a été effectué par un médecin spécialiste.
Les parents qui vivent maintenant à Wieren (dans la région de l'Altmark faisant partie du Land de Saxe-Anhalt), ont été condamnés en février 2015 par le tribunal de grande instance d'Hannovre pour coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner à une peine de prison de huit mois avec sursis[73][74]. Selon les informations données par les médias, les parents ont seulement admis devant le tribunal s'être informés sur la MNG, tous les deux ont cependant nié une proximité avec «l'idéologie National-socialiste ou les idées völkisch[75]"[76].
Les deux parents de l'enfant proviennent de familles qui sont fortement impliquées dans des structures d'extrême-droite : la famille autrichienne de Baldur B. était allée s'établir en Saxe dans un château qui est rapidement devenu le lieu de rendez-vous du milieu [d'extrême droite]; Baldur B. était membre du Wiking-Jugend qui fut interdit en 1994, plus tard [était] dans le "Heimattreuen Deutschen Jugend" (HDJ) interdit en 2009 et avait des contacts avec "Sturmvogel"[77]. La mère Antje B. avait grandi dans une famille qui appartient à la "Artgemeinschaft - Germanische Glaubensgemeinschaft" (une communauté de foi germanique s'appelant Artgemeinschaft)[78] dans laquelle elle était elle-même active jusqu'au mariage; son père appartiendrait au comité directeur de l'organisation. Les parents ont fait inhumer leur enfant décédée dans un cimetière du "Bund für Gotterkenntnis - Ludendorffer"[79]. Les parents vivent maintenant avec leurs cinq enfants actuels dans un "Siedlungsprojekt" d'extrême-droite situé dans le Land de Saxe-Anhalt[80][81]. [remarque de Psiram à propos du mot Siedlungsprojekt : Il s'agit de projets d'implantation organisés par des gens d'extrême-droite dans des zones rurales reculées. De grandes parcelles de terrain et des maisons en mauvais état y sont achetées dans le but de constituer des sortes de colonies où viennent s'installer des familles désirant élever leurs enfants dans cette idéologie. Il existe plusieurs Siedlungprojekt en Allemagne.)
Une femme médecin a déclaré que, déjà en 2007, les parents avaient refusé les examens de routine [le suivi médical] ainsi que l'administration d'insuline, c'est pourquoi elle aurait informé l'office de protection de la jeunesse[82]. Selon le journal Allgemeinen d'Hanovre, les parents auraient été contre un traitement médicamenteux de leur fille, parce que, à leur avis, une vie ne valait pas la peine d'être vécue si l'être humain n'était pas capable de surmonter par ses propres moyens une maladie comme le diabète. C'est ce qui ressort d'une lettre de la mère qu'un frère du père de l'enfant aurait trouvée. En conséquence, les parents voulaient améliorer l'état de santé de leur fille diabétique en allant nager avec elle. La fillette aurait eu un système immunitaire faible en raison d'un soi-disant "conflit d'eau" hamérien que les parents voulaient combattre au moyen d'une pratique régulière de la natation. Selon le frère de l'accusée, celle-ci serait allée régulièrement à des réunions de partisans de la MNG et aurait été "une adepte quasiment sectaire des théories d'Hamer". L'enfant n'a manifestement pas été présentée à un médecin durant les deux années entre le diagnostic et le décès; de plus, aucun des enfants de la famille ne seraient vacciné[83].
2009/2010 La famille Seebald (Autriche)
La famille Seebald avaient trois enfants en commun et un, amené par la mère, vivait avec la famille. Les deux parents étaient séro-positifs, mais refusaient une thérapie. Les deux parents étaient des négationistes de l'existence du virus du SIDA, des adeptes de la MNG et des adversaires de la vaccination. Contrairement aux recommandations médicales, la plus jeune fille, Muriel, est née en 2009 à la maison et a été exclusivement nourrie au sein, en dépit de la séroposivité de la mère et du risque d'infection qui en découlait pour l'enfant. La sage-femme qui avait supervisé l'accouchement n'avait pas non plus été informée de la séroposivité de la mère. La fillette avait été infectée par la mère, Barbara Seebald, et, diagnostiquée atteinte du sida, avait été traitée contre la volonté des parents à la "Kinderklinik Uni Graz" (Hôpital universitaire pour enfants de Graz). Les trois enfants aînés de la mère sont séronégatifs. De plus, les vaccinations ont refusés pour les enfants. Cette situation a conduit à ce que tous les enfants soient placés en famille d'accueil. Muriel a reçu un traitement antirétroviral. Les parents ont essayé de contrer la décision des autorités. Ils ont reçu le soutien de Stefan Lanka ainsi que d'Helmut Pilhar et d'Hamer, qui ont rédigé divers écrits adressés aux autorités et se sont positionnés publiquement.
Une procédure fut engagée contre la mère Barbara Seebald pour dommages corporels avec des conséquences permanentes, pour mise en danger délibérée d'autrui par des maladies transmissibles ainsi que pour diffamation. Le procès a débuté le 8 juin 2010 à Graz[84]. La mère séropositive a été condamnée le 6 juillet 2010 par le tribunal correctionnel/pénal de Graz pour coups et blessures à dix mois de prison en probation (Autriche: "emprisonnement avec sursis"), elle a fait appel[85]. Cette décision a été annulée par la Cour d'appel de Graz à nouveau en Mars de 2012. Le nouveau jugement a été de 14 mois d'emprisonnement avec sursis pour voies de fait graves, propagation d'une maladie contagieuse et calomnie. L'enfant doit vivre avec des dommages permanents graves qui auraient éventuellement pu être évités avec un traitement adéquat[86]. Après que le procès soit passé par plusieurs instances, Barbara Seebald a été acquittée le 5 juillet 2013[87], mais le jugement n'est pas définitif[88]. En juillet 2013, elle a mis au monde une autre fille, cette fois à l'hôpital et par césarienne. La décision à propos du droit de garde pour cette enfant n'est pas encore prise[89].
Le mari Leonhard Seebald est décédé le 11 mai 2010, la cause de la mort était finalement un œdème pulmonaire[88]. Sa veuve ne considérait cependant pas que la responsabilité de son décès était à attribuer aux conséquences de sa séropositivité, mais a déclaré que son mari était décédé "par la torture de la médecine d'école [la médecine conventionnelle] contrôlée par le secteur pharmaceutique et de ses sbires, les autorités administratives et les tribunaux"[90][91]. La mère (qui a eu, entre-temps, une liaison avec Franz Tabei, un masseur viennois, adepte de la MNG et père de son plus jeune enfant) est décédée dans la nuit du 15 au 16 Juin 2015, dans un état qui fut qualifié par ses partisans, constitués d'adeptes de la MNG, de "milieu de la phase de régénération"[92]. Stefan Lanka a prétendu que le décès de Barbara Seebald aurait été causé par l' "enlèvement" de ses enfants et la couverture médiatique à ce sujet[93].
2010 : Maraike Foldt (Allemagne)
Maraike Foldt (née le 3 mars 1998), de Kaltenkirchen (Schleswig-Holstein), avait manifestement un sarcome d'Ewing à la cuisse gauche, une tumeur osseuse à fort pouvoir invasif. Pour éviter une biopsie appropriée, les parents se sont manifestement rendus d'Hambourg vers Sandefjord en Norvège. Hamer parle dans ce contexte de "fuite" et que la famille recherche un "asile politique" en Norvège[94]. Une procédure d'attribution de l'autorité parentale devant le tribunal d'instance de Bad Segeberg (Az. : 13 bS 374/10) s'est prononcée en faveur des parents. La mère interrompit cependant le "traitement" chez Hamer et quitta déjà la Norvège fin septembre contre l'avis catégorique d'Hamer. Maraike a fait sa confirmation en 2013 à l'âge de 15 ans[95].
Plus de détails : http://blog.psiram.com/2010/09/hamers-neues-opfer-maraike-12-jahre/
2011 : Décès dû à un cancer du médecin-MNG espagnol Fermin Moriano et autres victimes espagnoles
Le 1er Décembre 2011, le médecin espagnol Fermin Moriano (Fermín Moriano Marcos) est mort à l'âge de 54 ans d'un cancer du poumon. Moriano était médecin et également partisan, propagateur et utilisateur de la Médecine Nouvelle Germanique. Moriano dirigeait la clinique privée "Virgen de la Salud" à Malaga, avait un cabinet médical à Madrid et faisait des conférences de promotion de la MNG en Espagne et dans les pays sud-américains. L' "expert" en MNG Moriano avait exercé pendant deux ans à Malaga en collaboration avec Hamer (qui, à cette époque-là, ne possédait plus d'autorisation d'exercer en Allemagne et n'avait pas non plus d'autorisation d'exercer la médecine en Espagne) et aurait partagé [avec celui-ci] son cabinet médical de traitement.[96] D'après des compte-rendus, au moins deux de ses patientes seraient également décédées de cancer parce qu'il les aurait dissuadées d'effectuer une thérapie efficace. Sont citées María José H. âgée de 18 ans et María del Carmen Expósito âgée de 40 ans. María José avait aussi été traitée à Malaga par une thérapeute allemande ayant pour nom Ilsen qui lui déconseillait strictement les analgésiques et les thérapies médicales.[97] Selon des compte-rendus du journal quotidien espagnol El Pais, il rétorqua de manière cynique à une patiente atteinte d'un cancer du sein et souffrant de fortes douleurs qu'une augmentation des douleurs tumorales serait un signe de guérison et il a convaincu la patiente Concepción C. d'interrompre une thérapie conventionnelle dans un hôpital. Moriano collaborait avec le médecin colombien Jorge Ivan Carvajal Posada, inventeur d'une "Medicina Integral".
Sur Internet circule une conférence[98], où Moriano affirme, à tort, que fumer ne cause pas le cancer et qu'il n'avait donc pas arrêté de fumer. En fait, Moriano est décédé d'une maladie typique qui est due au tabagisme. Moriano a survécu moins un an après le diagnostic de cancer du poumon, moins longtemps que ce qu'on peut espérer avec une thérapie efficace. Il est décédé après au moins une semaine d'une agonie atroce dans sa maison. Cela est évident d'après les commentaires sur une page des supporters de la MNG espagnols [99] Là-bas aussi, on se sent interpellé par sa mort prématurée et sa souffrance. Dans le milieu espagnol de la MNG, son décès est cependant également romantisé: Il serait donc décédé paisiblement[100] Cependant, du côté des supporters, apparaissent également des doutes et des questions sur la raison pour laquelle un expert en matière de MNG expérimenté a tant souffert.
2013 : une femme inconnue (Allemagne)
D’une lettre ouverte de l’amie d'une victime de la MNG adressée à Hamer le 10 Mai 2013, il ressort qu’une femme de 72 ans, qui était une adepte de la MNG depuis 25 ans, est décédée. En 2009, elle avait été atteinte d’un cancer et s’était fait traiter par un médecin, ainsi que par un heilpraktiker et une autre personne par la MNG. Le médecin l’avait convaincue de ne pas prendre d’analgésiques malgré de fortes douleurs. Ce n'est que vers la fin de la maladie, qu’elle a pris des comprimés d’analgésiques. Deux mois et demi avant sa mort, la femme très émaciée est allée dans un hospice, où elle a reçu de la morphine. Elle est décédée en 2013.
2014 : Zoélie Fresh[101]
Zoélie est décédée...
Créatrice de l’ISC[102][103], victime et combattante, voici son histoire :
Elle était atteinte d'un cancer...
Lorsqu'un cancer est dépisté, la prise en charge doit être rapide. Mais des charlatans ont abusé de sa confiance. Ils l’ont détournée des traitements efficaces, réduisant presqu'à néant ses chances de guérison. Sans ces criminels, elle serait peut-être encore parmi nous aujourd’hui.
Par la suite, elle a été prise en charge par une équipe médicale très compétente et d’une grande humanité. Zoélie éprouvait une immense confiance envers cette équipe qui s’est occupée d’elle, avec beaucoup d'affection, en gardant jusqu'au bout l'espoir de trouver un traitement efficace, malgré une prise en charge plus que tardive.
Inspirées par l'incroyable optimisme et la motivation qui l'animaient malgré les difficultés de sa maladie, nous continuerons à faire vivre l'Institut Supérieur de Charlatologie[102]. Son souhait était de donner à ses lecteurs une chance de repérer et d'éviter à temps les charlatans comme ceux qu’elle a rencontrés.
Merci à tous les lecteurs de l’ISC ! Vos encouragements et vos messages de soutien ont été importants pour Zoélie ! Ils l’ont motivée et poussée à continuer, car vous le savez sûrement et elle l’a découvert comme nous, le combat contre les charlatans n’est pas de tout repos.
Nous avons encore et toujours besoin de vous pour continuer à nous battre, afin que de telles tragédies ne se produisent plus.
En sa mémoire...
2015 : Hans-Ullrich Leupold (Allemagne)
En mars 2015, Hans-Ullrich Leupold (né en 1948), un patient d'un ancien officier de la NVA (Nationalen Volksarmee, ancienne Armée Populaire Nationale de la RDA), profane en médecine, et thérapeute-MNG, Benno Quix[104] est décédé d'un cancer. Leupold, qui était également un officier de la NVA à la retraite, faisait confiance à son ancien camarade Quix et s'est fait traiter selon la MNG d'Hamer. Leupold avait un petit lymphome malin dans la région gauche du cou, qui a été enlevé chirurgicalement. Il était prévu une radiothérapie de la région et les chances de guérison étaient bonnes. Leupold a pourtant fait confiance aux méthodes de son camarade Quix. Celui-ci a aussi trouvé une cause apparente de la tumeur: Leupold aurait par conséquent souffert d'un soi-disant «choc conflictuel" quand est advenue une séparation d'avec sa femme. Ce "choc conflictuel" serait la cause du cancer. Quick a fourni au patient de la littérature-MNG et de la littérature critique envers la médecine officielle ("Krebslüge / mensonges sur le cancer"). En février 2009, Leupold va avec Quix et l'épouse de celui-ci en Norvège chez Ryke Geerd Hamer. En 2012, la tumeur devient nettement perceptible, d'où un gonflement visible que Leupold cherchait à cacher avec ses cheveux. Contre les sécrétions s'en écoulant, il utilisait maintenant des mouchoirs. En 2014, son état a continué à se détériorer fortement, malgré le traitement-MNG et les traitements "bioénergétiques". Il ne pouvait pratiquement plus marcher, manifestement il y avait une dissémination de métastases dans tout le corps. Quix n'y voyait aucune raison de s'inquiéter puisque les symptômes correspondraient, selon lui, à une phase de guérison de la Médecine Nouvelle Germanique. Jour et nuit, le patient Leupold devait maintenant écouter une chanson (un Lied) composée et interprétée par Hamer lui-même " "Mein Studentenmädchen"[105]. En décembre 2014, Leupold était définitivement grabataire. Quix a persisté dans sa méthode. Leupold a été frappé d'une crise d'épilepsie. Quix est apparu dans l'unité de soins palliatifs et a essayé de donner d'une façon agressive des instructions aux infirmières: Ainsi, aucune morphine ne devait être donnée contre les douleurs et la chanson Mein Studentenmädchen devait continuer à être passée indéfiniment. Les infirmières l'ont finalement renvoyé de la maison; Quix a laissé une notice [ou une feuille de papier] avec ses instructions absurdes. Le 20 mars 2015, Hans Ullrich Leupold est décédé de son cancer.[106][107]
2015 : Lars Hildebrandt (Allemagne)
Le néo-nazi convaincu et auteur-compositeur [de chansons] de droite (nom d'artiste "RaunijaR") est décédé à la mi-Septembre 2015 à l'âge de 38 ans d'un cancer. Dans un blog antifasciste, il a été annoncé après sa mort que lui-aussi se serait fait traiter avec la Médecine Nouvelle Germanique.[108]
Article de Psiram dans d'autres langues
- English: Victims of New Medicine
- Deutsch: Opfer der Germanischen Neuen Medizin
- Italiano: Vittime della Nuova Medicina
Références
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Schmidbauer: Ist es klar, dass sie nicht letztlich doch dann schulmedizinisch betreut worden wäre, dass sie dann gestorben wäre?
Dr. Zoubek: Der Tumor war zwei Monate, bevor diese Flucht passiert ist, 250 ml groß in der rechten Niere - ein Viertelliter. Und wie die dann zurückkamen, war er 6 Liter und hat im Grunde genommen das Leben dieses Kindes unterdrückt. Er hat dem Kind das Blut und die Luft abgedrückt. Ich habe das Kind gesehen, die Beine waren geschwollen, das Blut konnte nicht mehr zum Herz zurück, die Lunge war zusammengefallen auf der rechten Seite." - ↑ http://diepresse.com/home/panorama/oesterreich/533340/index.do
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- ↑ http://dr-rykegeerdhamer.com/index.php?option=com_content&task=view&id=363&Itemid=63
- ↑ https://teatrevesadespertar.wordpress.com/2011/02/16/conferencia-del-doctor-fermin-moriano-sobre-la-cura-del-cancer-mediante-la-nueva-medicina-germanica-del-doctor-hamer/
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[...] Claude Sabbah, lui, désertant son cabinet dès 1998 pour se consacrer au développement d'un juteux business autour de la « biologie totale » (plus de 700 000 € amassés rien que pour les années 2006 et 2007), comparait pour la première fois devant un tribunal correctionnel. Il doit être jugé aujourd'hui à Montpellier (Hérault) après la plainte déposée dès 2004 par Maryse Saksik. [...] - ↑ http://france3-regions.francetvinfo.fr/languedoc-roussillon/herault/montpellier/le-fondateur-de-la-biologie-totale-condamne-2-ans-ferme-montpellier-844921.html Le fondateur de la "biologie totale" condamné à 2 ans ferme à Montpellier. Par Zakaria Soullami, Publié le 04/11/2015
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