− | ''"L'idée que l'herbe de blé puisse être bénéfique aux personnes souffrant de maladies graves a été conçue par Ann Wigmore, un habitante de la région de Boston. (...] Elle spéculait que les enzymes présentes dans l'herbe de blé crûe étaient vivantes et pourraient « détoxifier » l'organisme par ingestion orale et par des lavements. [...] L'herbe de blé est obtenue par la germination des grains de blé et leur culture jusqu'à ce qu'ils forment de la chlorophylle. C'était la chlorophylle dans l'herbe de blé qui enthousiasmait Wigmore. Elle appelait la chlorophylle « le sang de la vie de la planète ». Wigmore croyait que la cuisson des aliments les « tuait » parce cela désactivait les enzymes. [...]<br>Wigmore écrivit au moins 15 livres et créa l'Hippocrates Health Institute(vers 1963), qui fut ensuite été rebaptisé Institut Ann Wigmore (AWI). Wigmore prétendait avoir un Doctorat de Divinité (DD) du College of Divine Metaphysics in Indianapolis (Collège de Métaphysique Divine d'Indianapolis). Elle mentionnait également un doctorat en philosophie (PhD) et un doctorat en naturopathie (ND) à divers moments. Aucun de ses diplômes ne semblent provenir d'écoles accréditées. Entre autres choses, Wigmore promouvait également l'« hygiène naturelle », la guérison spirituelle, la thérapie de zone'' [la réfloxothérapie]'', l'hydrothérapie, l'[[acupuncture]], la thérapie [[Chromathérapie|par les couleurs]], et la thérapie de spot'' [??]''. Un certain nombre de groupes de « nourriture vivante » du monde entier adoptent les enseignements de Wigmore.<br>'''Commentaires de la NCAHF''' (Conseil national américain contre la fraude à la santé)<br>Le fait que les animaux herbivores ne soient pas épargnés par le cancer, en dépit de leur grande consommation de chlorophylle frais, semble avoir échappé à Wigmore. En fait, la chlorophylle ne peut pas « détoxifier le corps », car elle n'est pas absorbée. Même s'il est concevable que les enzymes présentes dans jus d'herbe de blé administré par voie rectale puisse avoir une activité chimique, il n'y a aucune preuve que celle-ci soit bénéfique. En fait, quand cela a été contesté juridiquement, Wigmore a fait marche arrière dans ses prétentions de guérison indiquant qu'elle avait simplement un « programme éducatif » pour enseigner aux gens comment « nettoyer » leur corps et faire des jus de légumes (elle propose également à la vente une variété d'extracteurs de jus et autres attirails « de santé »). En 1988, le procureur général du Massachusetts a poursuivi Wigmore pour avoir affirmé que sa soupe d'« enzymes d'énergie » pourrait guérir le SIDA. Le juge Robert A. Mulligan du comté de Suffolk a jugé que les points de vue de Wigmore sur la façon de lutter contre le sida sont protégés par le Premier amendement, mais lui a ordonné de cesser de se présenter elle-même comme un médecin ou comme une personne autorisée d'une quelconque façon à traiter la maladie. Ce n'était pas la première fois que Wigmore avait des démêlés avec la loi. En 1982, le procureur général du Massachusetts avait poursuivi Wigmore pour avoir prétendu que son programme pourrait réduire ou éliminer le besoin d'insuline chez les diabétiques, et pourrait éviter la nécessité des programmes de vaccination de routine des enfants. Elle a renoncé à ces revendications après avoir perdu en cour. [...] [...]<br>Les représentants de la NCAHF ont de la sympathie envers les malades désespérés par la maladie. Nous ne blâmons jamais les victimes du charlatanisme. Nous comprenons que les gens ayant peur veuillent essayer tout ce qui est prometteur avec peu de risque perçeptible. Nous regrettons d'être mis dans le rôle de « suppresseurs de Père Noël » quand il s'agit de remèdes miracles. Toutefois, l'engagement de la NCAHF de fournir des informations fiables sur la santé et la maladie, fait qu'il nous est impossible de faire autre chose que de dire la vérité telle que nous la percevons."''<ref>http://www.ncahf.org/articles/s-z/wheatgrass.html Wheatgrass Therapy (Thérapie d'herbe de ble). Par William T. Jarvis, Ph.D., publié le 15 janvier 2001</ref> | + | ''"L'idée que l'herbe de blé puisse être bénéfique aux personnes souffrant de maladies graves a été conçue par Ann Wigmore, un habitante de la région de Boston. (...] Elle spéculait que les enzymes présentes dans l'herbe de blé crûe étaient vivantes et pourraient « détoxifier » l'organisme par ingestion orale et par des lavements. [...] L'herbe de blé est obtenue par la germination des grains de blé et leur culture jusqu'à ce qu'ils forment de la chlorophylle. C'était la chlorophylle dans l'herbe de blé qui enthousiasmait Wigmore. Elle appelait la chlorophylle « le sang de la vie de la planète ». Wigmore croyait que la cuisson des aliments les « tuait » parce cela désactivait les enzymes. [...]<br>Wigmore écrivit au moins 15 livres et créa l'Hippocrates Health Institute(vers 1963), qui fut ensuite été rebaptisé Institut Ann Wigmore (AWI). Wigmore prétendait avoir un Doctorat de Divinité (DD) du College of Divine Metaphysics in Indianapolis (Collège de Métaphysique Divine d'Indianapolis). Elle mentionnait également un doctorat en philosophie (PhD) et un doctorat en naturopathie (ND) à divers moments. Aucun de ses diplômes ne semblent provenir d'écoles accréditées. Entre autres choses, Wigmore promouvait également l'« hygiène naturelle », la guérison spirituelle, la thérapie de zone'' [la réfloxothérapie]'', l'hydrothérapie, l'[[acupuncture]], la thérapie [[Chromathérapie|par les couleurs]], et la thérapie de spot'' [??]''. Un certain nombre de groupes de « nourriture vivante » du monde entier adoptent les enseignements de Wigmore.<br>'''Commentaires de la NCAHF''' (Conseil national américain contre la fraude à la santé)<br>Le fait que les animaux herbivores ne soient pas épargnés par le cancer, en dépit de leur grande consommation de chlorophylle frais, semble avoir échappé à Wigmore. En fait, la chlorophylle ne peut pas « détoxifier le corps », car elle n'est pas absorbée. Même s'il est concevable que les enzymes présentes dans jus d'herbe de blé administré par voie rectale puisse avoir une activité chimique, il n'y a aucune preuve que celle-ci soit bénéfique. En fait, quand cela a été contesté juridiquement, Wigmore a fait marche arrière dans ses prétentions de guérison indiquant qu'elle avait simplement un « programme éducatif » pour enseigner aux gens comment « nettoyer » leur corps et faire des jus de légumes (elle propose également à la vente une variété d'extracteurs de jus et autres attirails « de santé »). En 1988, le procureur général du Massachusetts a poursuivi Wigmore pour avoir affirmé que sa soupe d'« enzymes d'énergie » pourrait guérir le SIDA. Le juge Robert A. Mulligan du comté de Suffolk a jugé que les points de vue de Wigmore sur la façon de lutter contre le sida sont protégés par le Premier amendement, mais lui a ordonné de cesser de se présenter elle-même comme un médecin ou comme une personne autorisée d'une quelconque façon à traiter la maladie. Ce n'était pas la première fois que Wigmore avait des démêlés avec la loi. En 1982, le procureur général du Massachusetts avait poursuivi Wigmore pour avoir prétendu que son programme pourrait réduire ou éliminer le besoin d'insuline chez les diabétiques, et pourrait éviter la nécessité des programmes de vaccination de routine des enfants. Elle a renoncé à ces revendications après avoir perdu en cour. [...] [...]<br>Les représentants de la NCAHF ont de la sympathie envers les malades désespérés par la maladie. Nous ne blâmons jamais les victimes du charlatanisme. Nous comprenons que les gens ayant peur veuillent essayer tout ce qui est prometteur avec peu de risque apparents. Nous regrettons d'être mis dans le rôle de « supprimeurs de Père Noël » quand il s'agit de remèdes miracles. Toutefois, l'engagement de la NCAHF de fournir des informations fiables sur la santé et la maladie, fait qu'il nous est impossible de faire autre chose que de dire la vérité telle que nous la percevons."''<ref>http://www.ncahf.org/articles/s-z/wheatgrass.html Wheatgrass Therapy (Thérapie d'herbe de ble). Par William T. Jarvis, Ph.D., publié le 15 janvier 2001</ref> |