− | Dans le journal allemand Süddeutsche, un article de juin 2012 intitulé "Le lobby homéopathique sur le Net. Méthodes sales de la médecine douce": Des fabricants de médications financent un journaliste qui met les critiques de leurs produits au pilori, notamment sur le web. Chez tout groupe pharmaceutique traditionnel ceci serait un scandale. Mais les fabricants de globules n'y voient aucun problème, mais au contraire un "dialogue constructif"<ref>http://www.sueddeutsche.de/wissen/homoeopathie-lobby-im-netz-schmutzige-methoden-der-sanften-medizin-1.1397617 Les méthodes sales de la médecine douce (allemand)</ref>.<br>Le Pilori de Google est très simple: vous mettez sur le web une page d'aspect professionnel dans laquelle est décrédibilisé une personne. Puis le nom de la personne à décrédibiliser est cité aussi souvent que possible dans le texte. Et maintenant la page est automatiquement classé dans les premiers résultats quand quelqu'un cherche la personne. Pour les personnes pour qui la crédibilité est capitale, par exemple les journalistes et les universitaires, cette diffamation numérique (par ordinateur) est particulièrement dévastatrice. ... etc. La suite raconte que cette méthode avait été employée contre le journaliste Max Rauner qui avait publié, dans un journal allemand, un article relatant qu'Hedzard Ernst<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Edzard_Ernst</ref>, professeur pour la médecine alternative douce à l'Université de Exeter, qui fait des recherches sur l'utilité et les risques des médecines douces, dont aussi l'homéopathie, était arrivé, comme beaucoup d'autres chercheurs avant lui, à la conclusion que l'homoépathie n'avait pas plus d'effet qu'un placebo. Depuis Ernst est devenu la bête noire de l'association centrale des médecins homéopathes allemands (DZVhÄ), comme tous ceux qui critiquent leurs globules ou leurs partisans.<br>L'auteur de cette diffamation n'était autre que Claus Fritzsche, journaliste dans les domaines de la science et la médecine selon les informations légales de sa page web, mais qui fait aussi aussi des dépliants et des brochures pour les entreprises. Il a un MBA en administration des entreprises et a, comme il l'annonce sur cette page, de nombreuses années d'expérience dans la commercialisation de produits industriels qui nécessitent des explications. Il est manifestement chargé du dénigrement des critiques de l'homéopatie le [[lobby]] des médecins homéopathes allemands DZVhÄ. En tout cas, son activité est soutenue financièrement par le lobby homéopathique et les fabricants de globules. Interrogés, la DZVhÄ et plusieurs fabricants de globules ont confirmé qu'ils finançaient des blogs contenants des textes, partie offerts par Fritzsche lui-même, partie de lui en tant que rédacteur-en-chef. | + | Dans le journal allemand Süddeutsche, un article de juin 2012 intitulé "Le lobby homéopathique sur le Net. Méthodes sales de la médecine douce": Des fabricants de médications financent un journaliste qui met les critiques de leurs produits au pilori, notamment sur le web. Chez tout groupe pharmaceutique traditionnel ceci serait un scandale. Mais les fabricants de globules n'y voient aucun problème, mais au contraire un "dialogue constructif"<ref>http://www.sueddeutsche.de/wissen/homoeopathie-lobby-im-netz-schmutzige-methoden-der-sanften-medizin-1.1397617 Les méthodes sales de la médecine douce (allemand)</ref>.<br>Le Pilori de Google est très simple: vous mettez sur le web une page d'aspect professionnel dans laquelle est décrédibilisé une personne. Puis le nom de la personne à décrédibiliser est cité aussi souvent que possible dans le texte. Et maintenant la page est automatiquement classé dans les premiers résultats quand quelqu'un cherche la personne. Pour les personnes pour qui la crédibilité est capitale, par exemple les journalistes et les universitaires, cette diffamation numérique (par ordinateur) est particulièrement dévastatrice. ... etc. La suite raconte que cette méthode avait été employée contre le journaliste Max Rauner qui avait publié, dans un journal allemand, un article relatant qu'Hedzard Ernst<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Edzard_Ernst</ref>, professeur pour la médecine alternative douce à l'Université de Exeter, qui fait des recherches sur l'utilité et les risques des médecines douces, dont aussi l'homéopathie, était arrivé, comme beaucoup d'autres chercheurs avant lui, à la conclusion que l'homoépathie n'avait pas plus d'effet qu'un placebo. Depuis Ernst est devenu la bête noire de l'association centrale des médecins homéopathes allemands (DZVhÄ), comme tous ceux qui critiquent leurs globules ou leurs partisans.<br><br>L'auteur de cette diffamation n'était autre que Claus Fritzsche, journaliste dans les domaines de la science et la médecine selon les informations légales de sa page web, mais qui fait aussi aussi des dépliants et des brochures pour les entreprises. Il a un MBA en administration des entreprises et a, comme il l'annonce sur cette page, de nombreuses années d'expérience dans la commercialisation de produits industriels qui nécessitent des explications. Il est manifestement chargé du dénigrement des critiques de l'homéopatie le [[lobby]] des médecins homéopathes allemands DZVhÄ. En tout cas, son activité est soutenue financièrement par le lobby homéopathique et les fabricants de globules. Interrogés, la DZVhÄ et plusieurs fabricants de globules ont confirmé qu'ils finançaient des blogs contenants des textes, partie offerts par Fritzsche lui-même, partie de lui en tant que rédacteur-en-chef. |