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Titre de l'article: '''Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease''' (Préoccupations antiscientifiques et éthiques associées à la promotion de la maladie de Lyme) paru en septembre 2011 dans le journal Lancet Infect Dis. dont les auteurs sont Paul G Auwaerter 1, Johan S Bakken, Raymond J. Dattwyler, J. Stephen Dumler, John J. Halperin, Edward McSweegan, Robert B. Nadelman, Susan O'Connell, Eugène D Shapiro, Sunil K Sood, Allen C Steere, Arthur Weinstein, Gary P Wormser, lesquels représentent les principales autorités médicales américaines, notamment l'Infectious Diseases Society of America (IDSA), l'American Academy of Neurology et les National Institutes of Health (NIH).<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21867956/</ref>
 
Titre de l'article: '''Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease''' (Préoccupations antiscientifiques et éthiques associées à la promotion de la maladie de Lyme) paru en septembre 2011 dans le journal Lancet Infect Dis. dont les auteurs sont Paul G Auwaerter 1, Johan S Bakken, Raymond J. Dattwyler, J. Stephen Dumler, John J. Halperin, Edward McSweegan, Robert B. Nadelman, Susan O'Connell, Eugène D Shapiro, Sunil K Sood, Allen C Steere, Arthur Weinstein, Gary P Wormser, lesquels représentent les principales autorités médicales américaines, notamment l'Infectious Diseases Society of America (IDSA), l'American Academy of Neurology et les National Institutes of Health (NIH).<ref>https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21867956/</ref>
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Résumé de l'article de Paul G Auwaerter et de ses collègues: <br>La défense de la maladie de Lyme est devenue un élément de plus en plus important d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du SIDA et les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains activistes présentent la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable ; ils proposent également que la maladie provoque principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités que par des antibiotiques à long terme et d'autres traitements non orthodoxes et non validés. À l'instar d'autres groupes antiscientifiques, ces défenseurs ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé les opposants de corruption et de conspiration et encouragé les efforts législatifs visant à subvertir la médecine fondée sur des preuves et la science évaluée par des pairs. Les relations et les actions de certains activistes, praticiens médicaux et organismes commerciaux impliqués dans la défense de la maladie de Lyme constituent une menace pour la santé publique.
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Résumé de l'article de Paul G Auwaerter et de ses collègues: <br>La défense de la [[maladie de Lyme]] est devenue un élément de plus en plus important d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du SIDA et les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains activistes présentent la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable ; ils proposent également que la maladie provoque principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités que par des antibiotiques à long terme et d'autres traitements non orthodoxes et non validés. À l'instar d'autres groupes antiscientifiques, ces défenseurs ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé les opposants de corruption et de conspiration et encouragé les efforts législatifs visant à subvertir la médecine fondée sur des preuves et la science évaluée par des pairs. Les relations et les actions de certains activistes, praticiens médicaux et organismes commerciaux impliqués dans la défense de la maladie de Lyme constituent une menace pour la santé publique.
    
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
 
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Revenons au commentaire de Christian Perronne à propos del'article "''Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease''". Il faut signaler ici qu'il y avait en fait trois commentaires de l'article, outre celui de Perronne, un de Stella Huyshe-Shires et un de Carl Tuttle, car les auteurs de l'article ont répondu globalement à leurs trois détracteurs.<br><br>
 
Revenons au commentaire de Christian Perronne à propos del'article "''Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease''". Il faut signaler ici qu'il y avait en fait trois commentaires de l'article, outre celui de Perronne, un de Stella Huyshe-Shires et un de Carl Tuttle, car les auteurs de l'article ont répondu globalement à leurs trois détracteurs.<br><br>
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Commentaire de Perronne (traduction DeepL) :<br><br>Paul Auwaerter et ses collègues1 comparent certains activistes de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves à des extrémistes anti-VIH ou antivaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Cette approche a malheureusement entraîné la suppression d'un débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie incertaine, qui surviennent parfois après un épisode avéré de maladie de Lyme ou de piqûres de tiques. Les recommandations de santé publique doivent s'appuyer sur des données factuelles solides et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen 2 des lignes directrices de l'Infectious Disease Society of America par Lee et Vielmeyer dans le cas de la maladie de Lyme.<br>Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme présentent une sensibilité très variable. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable, telle qu'un score clinique spécifique, une culture ou une PCR, les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par culture ou PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur. 3<br>Une autre difficulté réside dans le fait que, bien que de nombreuses variantes et de nouvelles espèces de Borrelia soient régulièrement découvertes, la plupart des tests commerciaux reposent sur l'isolat original B31 de Borrelia burgdorferi du Massachusetts, utilisé depuis 1982. Des experts écossais ont toutefois réussi à améliorer la sensibilité de leurs tests avec des souches locales de Borrelia spp.4 Au Brésil, on a également décrit un syndrome de type Lyme dû à un spirochète non cultivable - et non à une espèce de Borrelia - et qui n'est donc pas détecté par les tests sérologiques actuels. 5<br>En outre, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires peuvent contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses imitations. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B burgdorferi, fait l'objet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer 6.<br>Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés maladie de Lyme chronique. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être prises en compte. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec un esprit scientifique neuf et ouvert.
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Commentaire de Perronne (traduction DeepL) :<br><br>Paul Auwaerter et ses collègues1 comparent certains activistes de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves à des extrémistes anti-VIH ou antivaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Cette approche a malheureusement entraîné la suppression d'un débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie incertaine, qui surviennent parfois après un épisode avéré de maladie de Lyme ou de piqûres de tiques. Les recommandations de santé publique doivent s'appuyer sur des données factuelles solides et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen (2) des lignes directrices de l'Infectious Disease Society of America par Lee et Vielmeyer dans le cas de la maladie de Lyme.<br>Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme présentent une sensibilité très variable. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable, telle qu'un score clinique spécifique, une culture ou une PCR, les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par culture ou PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur. (3)<br>Une autre difficulté réside dans le fait que, bien que de nombreuses variantes et de nouvelles espèces de Borrelia soient régulièrement découvertes, la plupart des tests commerciaux reposent sur l'isolat original B31 de Borrelia burgdorferi du Massachusetts, utilisé depuis 1982. Des experts écossais ont toutefois réussi à améliorer la sensibilité de leurs tests avec des souches locales de Borrelia spp. (4) Au Brésil, on a également décrit un syndrome de type Lyme dû à un spirochète non cultivable - et non à une espèce de Borrelia - et qui n'est donc pas détecté par les tests sérologiques actuels. (5)<br>En outre, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires peuvent contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses imitations. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B burgdorferi, fait l'objet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer. (6)<br>Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés maladie de Lyme chronique. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être prises en compte. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec un esprit scientifique neuf et ouvert.
    
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
 
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
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Bien que nous soutenions les efforts visant à éduquer les cliniciens et le public avec des informations de haute qualité fondées sur des preuves sur l'infection par Borrelia burgdorferi, les commentaires de Stella Huyshe-Shires concernant notre point de vue personnel suggèrent de manière trompeuse que le Royaume-Uni n'est pas entaché de préoccupations antiscientifiques. Un rapport de Cottle et ses collègues 1 ont montré que la plupart des patients référés à une unité de maladies infectieuses à Liverpool, au Royaume-Uni, pour la maladie de Lyme (n = 115) ne souffraient pas de cette maladie. Sur 38 patients atteints du syndrome de fatigue chronique, 45 % ont été incorrectement étiquetés comme souffrant de la [[maladie de Lyme chronique]] par les praticiens alternatifs. Ces patients avaient reçu des antibiotiques inutiles au lieu d'autres stratégies de prise en charge ciblées, ce qui conforte l'idée selon laquelle un surdiagnostic et une prise en charge inappropriée de la maladie de Lyme se produisent également au Royaume-Uni et renforce les inquiétudes citées par la British Infection Association.
 
Bien que nous soutenions les efforts visant à éduquer les cliniciens et le public avec des informations de haute qualité fondées sur des preuves sur l'infection par Borrelia burgdorferi, les commentaires de Stella Huyshe-Shires concernant notre point de vue personnel suggèrent de manière trompeuse que le Royaume-Uni n'est pas entaché de préoccupations antiscientifiques. Un rapport de Cottle et ses collègues 1 ont montré que la plupart des patients référés à une unité de maladies infectieuses à Liverpool, au Royaume-Uni, pour la maladie de Lyme (n = 115) ne souffraient pas de cette maladie. Sur 38 patients atteints du syndrome de fatigue chronique, 45 % ont été incorrectement étiquetés comme souffrant de la [[maladie de Lyme chronique]] par les praticiens alternatifs. Ces patients avaient reçu des antibiotiques inutiles au lieu d'autres stratégies de prise en charge ciblées, ce qui conforte l'idée selon laquelle un surdiagnostic et une prise en charge inappropriée de la maladie de Lyme se produisent également au Royaume-Uni et renforce les inquiétudes citées par la British Infection Association.
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Christian Perronne et Carl Tuttle estiment que les tests sérologiques actuels pour B burgdorferi sont inexacts. Bien que le système immunitaire humain puisse mettre 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d’anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce délai ne nie en rien l’utilité de la sérologie à deux niveaux, qui donne des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, notamment l’arthrite et les manifestations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de défendre cette approche bien validée et utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient être obligés de fournir des preuves de qualité qui soutiennent soit leur diagnostic, soit leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. 2 De plus, les recommandations pour la maladie de Lyme dans les lignes directrices de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur l'opinion d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le traitement défini pour la maladie de Lyme précoce ou tardive et mauvaise efficacité des antibiotiques dans le syndrome post-maladie de Lyme.
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Christian Perronne et Carl Tuttle estiment que les tests sérologiques actuels pour B burgdorferi sont inexacts. Bien que le système immunitaire humain puisse mettre 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d’anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce délai ne nie en rien l’utilité de la sérologie à deux niveaux, qui donne des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, notamment l’arthrite et les manifestations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de défendre cette approche bien validée et utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient être obligés de fournir des preuves de qualité qui soutiennent soit leur diagnostic, soit leur traitement de la [[maladie de Lyme chronique]]. (2) De plus, les recommandations pour la maladie de Lyme dans les lignes directrices de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur l'opinion d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le traitement défini pour la maladie de Lyme précoce ou tardive et mauvaise efficacité des antibiotiques dans le syndrome post-maladie de Lyme.
Après que les lignes directrices de l'IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme aient été contestées, un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. 3 Il existe peu de soutien clinique ou scientifique à la notion de [[maladie de Lyme chronique]], qui, à juste titre, n’a pas gagné du terrain auprès de la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seulement 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic, bien que la maladie de Lyme soit endémique dans l'État. 4 Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques par rapport aux efforts législatifs et aux postures politiques des États. Nous encourageons un débat scientifique approfondi sur les questions liées à la maladie de Lyme, mais nous sommes convaincus que les pratiques non scientifiques qui mettent les patients en danger avec peu de bénéfices ne devraient être ni encouragées ni tolérées. Les symptômes vagues tels que la douleur chronique, la fatigue et les troubles neurocognitifs sont mal compris par la médecine moderne mais sont au centre de ce débat. L’attrait d’un diagnostic inexact de la [[maladie de Lyme chronique]] qui peut être guérie par un traitement antibiotique empêche les approches rationnelles du diagnostic et du traitement, même lorsque cela implique principalement des thérapies de soutien plutôt que définitives. Comme le soutient Perronne, les énergies devraient être dirigées vers la compréhension de ces conditions persistantes, probablement hétérogènes, et vers le développement de traitements efficaces prouvés par des essais bien conçus.<br><br>PGA a participé à des témoignages d'experts dans deux poursuites médico-légales concernant une éventuelle maladie de Lyme. RJD est copropriétaire et détient des actions dans Biopeptides Corporation, a reçu une subvention des National Institutes of Health pour le développement de nouveaux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme et détient un brevet et un brevet en instance pour un agent de diagnostic peptidique de la maladie de Lyme. maladie. JJH a servi de témoin expert dans plusieurs affaires médicolégales concernant la maladie de Lyme et détient des participations dans Abbott, Bristol-Myers Squibb, Johnson and Johnson et Merck ; aucun produit de ces sociétés n’est mentionné dans cette lettre. RBN a servi de témoin expert dans un litige pour faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et a agi en tant que consultant pour Guidepoint Global, fournissant des conseils sur la maladie de Lyme. SO a fourni un témoignage d’expert non rémunéré lors d’une audience sur l’aptitude à exercer pour le Conseil médical général. EDS et GPW ont été des témoins experts dans des cas de faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et sont membres non rémunérés du conseil d'administration de l'America Lyme Disease Foundation. GPW a reçu des subventions de recherche des Centers for Disease Control and Protection, des National Institutes of Health, Immunetics, BioRad, DiaSorin et Biomerieux ; détient des actions dans Abbott (qui ne possède aucun produit approuvé pour la maladie de Lyme) ; et a été témoin expert dans une action disciplinaire pour le Missouri Board of Registration for the Healing Arts. Les autres auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêts.
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Après que les lignes directrices de l'IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme aient été contestées, un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. (3) Il existe peu de soutien clinique ou scientifique à la notion de [[maladie de Lyme chronique]], qui, à juste titre, n’a pas gagné du terrain auprès de la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seulement 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic, bien que la maladie de Lyme soit endémique dans l'État. (4) Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques par rapport aux efforts législatifs et aux postures politiques des États. Nous encourageons un débat scientifique approfondi sur les questions liées à la maladie de Lyme, mais nous sommes convaincus que les pratiques non scientifiques qui mettent les patients en danger avec peu de bénéfices ne devraient être ni encouragées ni tolérées. Les symptômes vagues tels que la douleur chronique, la fatigue et les troubles neurocognitifs sont mal compris par la médecine moderne mais sont au centre de ce débat. L’attrait d’un diagnostic inexact de la [[maladie de Lyme chronique]] qui peut être guérie par un traitement antibiotique empêche les approches rationnelles du diagnostic et du traitement, même lorsque cela implique principalement des thérapies de soutien plutôt que définitives. Comme le soutient Perronne, les énergies devraient être dirigées vers la compréhension de ces conditions persistantes, probablement hétérogènes, et vers le développement de traitements efficaces prouvés par des essais bien conçus.<br><br>PGA a participé à des témoignages d'experts dans deux poursuites médico-légales concernant une éventuelle maladie de Lyme. RJD est copropriétaire et détient des actions dans Biopeptides Corporation, a reçu une subvention des National Institutes of Health pour le développement de nouveaux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme et détient un brevet et un brevet en instance pour un agent de diagnostic peptidique de la maladie de Lyme. JJH a servi de témoin expert dans plusieurs affaires médicolégales concernant la maladie de Lyme et détient des participations dans Abbott, Bristol-Myers Squibb, Johnson and Johnson et Merck ; aucun produit de ces sociétés n’est mentionné dans cette lettre. RBN a servi de témoin expert dans un litige pour faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et a agi en tant que consultant pour Guidepoint Global, fournissant des conseils sur la maladie de Lyme. SO a fourni un témoignage d’expert non rémunéré lors d’une audience sur l’aptitude à exercer pour le Conseil médical général. EDS et GPW ont été des témoins experts dans des cas de faute professionnelle impliquant la maladie de Lyme et sont membres non rémunérés du conseil d'administration de l'America Lyme Disease Foundation. GPW a reçu des subventions de recherche des Centers for Disease Control and Protection, des National Institutes of Health, Immunetics, BioRad, DiaSorin et Biomerieux ; détient des actions dans Abbott (qui ne possède aucun produit approuvé pour la maladie de Lyme) ; et a été témoin expert dans une action disciplinaire pour le Missouri Board of Registration for the Healing Arts. Les autres auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêts.
    
Les références<br>
 
Les références<br>
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- Il a été impliqué dans le scandale des pseudo-traitements [[Chronimed]] sur des enfants autistes. Membre fondateur de cette association (cfr PV de l’AG) (4), il est connu dans le milieu de l’autisme notamment pour ses thèses pseudo-scientifiques et dangereuses sur les causes de l’autisme. (5)
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- Il a été impliqué dans le scandale des pseudo-traitements [[Chronimed]] sur des enfants autistes. Membre fondateur de cette association (cfr PV de l’AG), (4) il est connu dans le milieu de l’autisme notamment pour ses thèses pseudo-scientifiques et dangereuses sur les causes de l’autisme. (5)
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- Il est l’auteur d’une étude rétractée pour méthodologie douteuse (frauduleuse) sur la chloroquine (6) et co-auteur de deux autres études rétractées, sur l’Artemisia, également pour méthodologie douteuse (7).
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- Il est l’auteur d’une étude rétractée pour méthodologie douteuse (frauduleuse) sur la chloroquine (6) et co-auteur de deux autres études rétractées, sur l’Artemisia, également pour méthodologie douteuse. (7)
    
- Il est également le personnage principal du documentaire complotiste “Hold Up”.<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020)</ref><br>[Psiram.com, rectification: Christian Perronne est l'un des personnages principaux du documentaire complotiste “Hold Up”, les autres personnages principaux étant Michael Levitt, [[Luc Montagnier]], Laurent Toubiana et Martine Wonner.]
 
- Il est également le personnage principal du documentaire complotiste “Hold Up”.<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020)</ref><br>[Psiram.com, rectification: Christian Perronne est l'un des personnages principaux du documentaire complotiste “Hold Up”, les autres personnages principaux étant Michael Levitt, [[Luc Montagnier]], Laurent Toubiana et Martine Wonner.]
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'''Où en sont les recommandations françaises et internationales ?'''<br>En France, les recommandations relatives au diagnostic et au traitement de la maladie de Lyme sont issues d’une conférence de consensus qui s’est tenue en 2006 et qui a réuni la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ainsi que le Collège universitaire des maladies infectieuses et tropicales, la Société française de dermatologie, la Société française de microbiologie, la Société française de neurologie, la Société française de rhumatologie et la Société française de médecine interne. Ces recommandations sont proches de celles élaborées la même année par l’''Infectious Diseases Society of America'' (IDSA). Le rapport du HCSP (Haut conseil de la santé publique) de 2014 ne remet pas en cause le consensus de 2006. Santé publique France a publié en avril 2016 une actualisation des connaissances à destination des professionnels de santé qui s’appuie sur le consensus de 2006. Les mêmes recommandations ont été adoptées en des termes très proches dans la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du nord et sont régulièrement réévaluées. Les CDC (''Centers for disease control and prevention''), l’agence américaine pour le contrôle et la prévention des maladies, indiquent en 2016 que les lignes directrices de l’IDSA de 2006 « ''ont été réévaluées et confirmées par un comité d’examen scientifique indépendant dont les membres ont été certifiés exempts de tout conflit d’intérêts par un médiateur indépendant'' ». L’IDSA annonce pour 2018 une nouvelle mise à jour de ses recommandations. Au Canada, l’AMMI, l’association nationale qui représente les médecins, les microbiologistes cliniques et les chercheurs spécialisés dans les domaines de la microbiologie médicale et de l’infectiologie, a procédé en 2011 à un examen qui « ''a permis de conclure que les lignes directrices de l’IDSA s’appuient sur les données probantes publiées sur la maladie de Lyme et sur d’autres lignes directrices en matière de gestion de la maladie de Lyme'' ». Au Royaume-Uni, la British Infection Association arrive aux mêmes conclusions (2011) après une analyse de la littérature internationale.<br>Toutes les références détaillées sont données dans ''La maladie de Lyme : entre psychose et fausses informations'', Jean-Paul Krivine, SPS n°321, juillet 2017, www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2840.
 
'''Où en sont les recommandations françaises et internationales ?'''<br>En France, les recommandations relatives au diagnostic et au traitement de la maladie de Lyme sont issues d’une conférence de consensus qui s’est tenue en 2006 et qui a réuni la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) ainsi que le Collège universitaire des maladies infectieuses et tropicales, la Société française de dermatologie, la Société française de microbiologie, la Société française de neurologie, la Société française de rhumatologie et la Société française de médecine interne. Ces recommandations sont proches de celles élaborées la même année par l’''Infectious Diseases Society of America'' (IDSA). Le rapport du HCSP (Haut conseil de la santé publique) de 2014 ne remet pas en cause le consensus de 2006. Santé publique France a publié en avril 2016 une actualisation des connaissances à destination des professionnels de santé qui s’appuie sur le consensus de 2006. Les mêmes recommandations ont été adoptées en des termes très proches dans la plupart des pays d’Europe et d’Amérique du nord et sont régulièrement réévaluées. Les CDC (''Centers for disease control and prevention''), l’agence américaine pour le contrôle et la prévention des maladies, indiquent en 2016 que les lignes directrices de l’IDSA de 2006 « ''ont été réévaluées et confirmées par un comité d’examen scientifique indépendant dont les membres ont été certifiés exempts de tout conflit d’intérêts par un médiateur indépendant'' ». L’IDSA annonce pour 2018 une nouvelle mise à jour de ses recommandations. Au Canada, l’AMMI, l’association nationale qui représente les médecins, les microbiologistes cliniques et les chercheurs spécialisés dans les domaines de la microbiologie médicale et de l’infectiologie, a procédé en 2011 à un examen qui « ''a permis de conclure que les lignes directrices de l’IDSA s’appuient sur les données probantes publiées sur la maladie de Lyme et sur d’autres lignes directrices en matière de gestion de la maladie de Lyme'' ». Au Royaume-Uni, la British Infection Association arrive aux mêmes conclusions (2011) après une analyse de la littérature internationale.<br>Toutes les références détaillées sont données dans ''La maladie de Lyme : entre psychose et fausses informations'', Jean-Paul Krivine, SPS n°321, juillet 2017, www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2840.
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L’[[ILADS]] affirme l’existence d’une forme chronique de la maladie de Lyme qui serait responsable de symptômes les plus divers et qui serait résistante aux traitements antibiotiques recommandés. Elle prône, à l’encontre des évaluations scientifiques et malgré les dangers, des antibiothérapies longues et toutes sortes de traitements non validés et parfois dangereux. Ses premières recommandations de 2004 ont été jugées « ''mal construites et ne fournissant pas une approche fondée sur des preuves scientifiquement solides pour le diagnostic et les soins des patients'' »1  par l’agence de santé britannique2 . Une mise à jour de 2014 a été évaluée par l’''Agency for Healthcare Research and Quality'' (AHRQ) qui dépend du ministère américain de la santé (HHS), comme reposant sur des preuves « ''très faibles'' », le plus mauvais niveau dans l’échelle d’évaluation3.
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L’[[ILADS]] affirme l’existence d’une forme chronique de la maladie de Lyme qui serait responsable de symptômes les plus divers et qui serait résistante aux traitements antibiotiques recommandés. Elle prône, à l’encontre des évaluations scientifiques et malgré les dangers, des antibiothérapies longues et toutes sortes de traitements non validés et parfois dangereux. Ses premières recommandations de 2004 ont été jugées « ''mal construites et ne fournissant pas une approche fondée sur des preuves scientifiquement solides pour le diagnostic et les soins des patients'' »1  par l’agence de santé britannique. (2) Une mise à jour de 2014 a été évaluée par l’''Agency for Healthcare Research and Quality'' (AHRQ) qui dépend du ministère américain de la santé (HHS), comme reposant sur des preuves « ''très faibles'' », le plus mauvais niveau dans l’échelle d’évaluation. (3)
    
Mais, derrière la tentative d’apparaître comme une société savante avec colloques et symposiums, l’[[ILADS]] présente une face cachée, véritable entreprise basée sur un réseau de "Lyme doctors" aux pratiques parfois douteuses et aux traitements souvent non validés et éventuellement dangereux. Elle cherche à faire entrer à tout prix de nombreux malades dans sa propre catégorie de "[[maladie de Lyme chronique]]", au prix de tests présentant parfois de très nombreux faux positifs.
 
Mais, derrière la tentative d’apparaître comme une société savante avec colloques et symposiums, l’[[ILADS]] présente une face cachée, véritable entreprise basée sur un réseau de "Lyme doctors" aux pratiques parfois douteuses et aux traitements souvent non validés et éventuellement dangereux. Elle cherche à faire entrer à tout prix de nombreux malades dans sa propre catégorie de "[[maladie de Lyme chronique]]", au prix de tests présentant parfois de très nombreux faux positifs.
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'''Les "Lyme doctors"'''
 
'''Les "Lyme doctors"'''
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L’[[ILADS]] a ainsi constitué un véritable réseau de ''Lyme literate medical doctors'' (LLMDs) qui sont présentés comme spécialistes de la maladie. Une structure spécifique de l’association, l’ILADEF 4, organise un cursus de formation réservé à ses membres. Très peu d’informations sont disponibles quant à son contenu (mis à part la référence aux recommandations alternatives de l’[[ILADS]]). Pour trouver un "Lyme doctor", l’[[ILADS]] propose de remplir un formulaire en ligne 5. La plupart des dirigeants de l’[[ILADS]] ont ouvert leur propre consultation spécifique, ou même, pour certains, fondé une clinique spécialisée où ils mettent en œuvre les "guidelines" alternatives promues par l’association qu’ils dirigent, mais exploitent aussi l’idée propagée par cette association selon laquelle bon nombre de patients en errance médicale seraient en fait atteints de [[maladie de Lyme chronique]] non reconnue et que seuls certains médecins sauraient la diagnostiquer correctement et mettre en œuvre un traitement (forcément long).
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L’[[ILADS]] a ainsi constitué un véritable réseau de ''Lyme literate medical doctors'' (LLMDs) qui sont présentés comme spécialistes de la maladie. Une structure spécifique de l’association, l’ILADEF (4), organise un cursus de formation réservé à ses membres. Très peu d’informations sont disponibles quant à son contenu (mis à part la référence aux recommandations alternatives de l’[[ILADS]]). Pour trouver un "Lyme doctor", l’[[ILADS]] propose de remplir un formulaire en ligne. (5) La plupart des dirigeants de l’[[ILADS]] ont ouvert leur propre consultation spécifique, ou même, pour certains, fondé une clinique spécialisée où ils mettent en œuvre les "guidelines" alternatives promues par l’association qu’ils dirigent, mais exploitent aussi l’idée propagée par cette association selon laquelle bon nombre de patients en errance médicale seraient en fait atteints de [[maladie de Lyme chronique]] non reconnue et que seuls certains médecins sauraient la diagnostiquer correctement et mettre en œuvre un traitement (forcément long).
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'''Condamnations pour mauvaises conduites professionnelles : un ancien président concerné'''<br>Le Dr [[Daniel Cameron]] est membre du comité de direction de l’[[ILADS]] et en a été le président de 2009 à 2011. Il est le premier auteur des recommandations de l’association publiées en 2004. Il dirige un cabinet médical dans la région de New York (Dr. Daniel Cameron & Associates) spécialisé dans la maladie de Lyme qui accueille des malades et dispense des formations à des confrères selon les lignes directrices de l’[[ILADS]] 6 . Daniel Cameron a été traduit en 2016 devant une instance disciplinaire de l’État de New York (''Office of Professional Medical Conduct– OPMC'') pour de graves défaillances dans la prise en charge de sept patients 7. Pour six des sept cas, le Dr Cameron est accusé de traiter les malades « ''de façon inappropriée avec un régime croissant d’antibiotiques, sans examens physiques appropriés, sans réévaluation clinique et sans considérer la remise en cause du diagnostic ou la possibilité de traitements différents'' ». Pour quatre d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas su identifier en temps voulu de possibles effets indésirables de la thérapie en cours. Pour l’un d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas suivi un diagnostic précédent et des symptômes suggérant une sclérose en plaques et, pour un autre, de n’avoir pas su « ''évaluer correctement et en temps opportun un patient qui souffrait de la maladie de Parkinson'' »…
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'''Condamnations pour mauvaises conduites professionnelles : un ancien président concerné'''<br>Le Dr [[Daniel Cameron]] est membre du comité de direction de l’[[ILADS]] et en a été le président de 2009 à 2011. Il est le premier auteur des recommandations de l’association publiées en 2004. Il dirige un cabinet médical dans la région de New York (Dr. Daniel Cameron & Associates) spécialisé dans la maladie de Lyme qui accueille des malades et dispense des formations à des confrères selon les lignes directrices de l’[[ILADS]]. (6) Daniel Cameron a été traduit en 2016 devant une instance disciplinaire de l’État de New York (''Office of Professional Medical Conduct– OPMC'') pour de graves défaillances dans la prise en charge de sept patients. (7) Pour six des sept cas, le Dr Cameron est accusé de traiter les malades « ''de façon inappropriée avec un régime croissant d’antibiotiques, sans examens physiques appropriés, sans réévaluation clinique et sans considérer la remise en cause du diagnostic ou la possibilité de traitements différents'' ». Pour quatre d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas su identifier en temps voulu de possibles effets indésirables de la thérapie en cours. Pour l’un d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas suivi un diagnostic précédent et des symptômes suggérant une sclérose en plaques et, pour un autre, de n’avoir pas su « ''évaluer correctement et en temps opportun un patient qui souffrait de la maladie de Parkinson'' »…
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L’accusation ne fait finalement qu’exprimer ce qu’est le credo de l’[[ILADS]] qui cherche à tout prix à regrouper sous le terme de "[[maladie de Lyme chronique]]" un ensemble de symptômes très disparates et qui appelle les patients à « ''se méfier des avis médicaux qui avanceraient d’autres causes à leur pathologie (sclérose en plaques, fibromyalgie, fatigue chronique ou anxiété)'' » 8.
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L’accusation ne fait finalement qu’exprimer ce qu’est le credo de l’[[ILADS]] qui cherche à tout prix à regrouper sous le terme de "[[maladie de Lyme chronique]]" un ensemble de symptômes très disparates et qui appelle les patients à « ''se méfier des avis médicaux qui avanceraient d’autres causes à leur pathologie (sclérose en plaques, fibromyalgie, fatigue chronique ou anxiété)'' ». (8)
    
Dans ses conclusions, l’instance disciplinaire énumère les « actes d’inconduite » pour lesquels le Dr Cameron « ''n’a pas pu se défendre avec succès ». Ces allégations comprenaient « la pratique de la profession de médecin avec négligence et à plus d’une occasion »'', "l’incompétence, la négligence grave", " l’incompétence flagrante" ou encore "la non-maintenance de dossiers médicaux précis du patient". En conséquence, le Dr Cameron est soumis à une période probatoire de trois ans durant lesquels il devra exercer de façon encadrée et sous l’autorité et le contrôle d’un médecin qualifié dans les spécialités considérées.
 
Dans ses conclusions, l’instance disciplinaire énumère les « actes d’inconduite » pour lesquels le Dr Cameron « ''n’a pas pu se défendre avec succès ». Ces allégations comprenaient « la pratique de la profession de médecin avec négligence et à plus d’une occasion »'', "l’incompétence, la négligence grave", " l’incompétence flagrante" ou encore "la non-maintenance de dossiers médicaux précis du patient". En conséquence, le Dr Cameron est soumis à une période probatoire de trois ans durant lesquels il devra exercer de façon encadrée et sous l’autorité et le contrôle d’un médecin qualifié dans les spécialités considérées.
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'''Un autre "Lyme doctor" condamné'''
 
'''Un autre "Lyme doctor" condamné'''
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En novembre 2016, un autre "Lyme doctor" a été condamné en Floride pour des accusations assez similaires9 . Le Dr John Lentz gérait la "Clinique Lyme" de la ville de Destin et a vu sa licence révoquée. Là encore, de mauvaises pratiques médicales sont reprochées : des traitements antibiotiques prolongés sans justification thérapeutique, un traitement dangereux avec des anticoagulants, l’impossibilité d’obtenir les antécédents médicaux complets des patients, la non-réalisation des examens adéquats, la non-conservation des dossiers médicaux complets… Le jugement souligne que le praticien « ''semblait si focalisé sur la maladie de Lyme et ses possibles co-infections qu’il semblait ne pas prêter attention aux autres symptômes ou plaintes du patient'' ».
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En novembre 2016, un autre "Lyme doctor" a été condamné en Floride pour des accusations assez similaires. (9) Le Dr John Lentz gérait la "Clinique Lyme" de la ville de Destin et a vu sa licence révoquée. Là encore, de mauvaises pratiques médicales sont reprochées : des traitements antibiotiques prolongés sans justification thérapeutique, un traitement dangereux avec des anticoagulants, l’impossibilité d’obtenir les antécédents médicaux complets des patients, la non-réalisation des examens adéquats, la non-conservation des dossiers médicaux complets… Le jugement souligne que le praticien « ''semblait si focalisé sur la maladie de Lyme et ses possibles co-infections qu’il semblait ne pas prêter attention aux autres symptômes ou plaintes du patient'' ».
    
'''D’autres membres importants de l’ILADS condamnés'''
 
'''D’autres membres importants de l’ILADS condamnés'''
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Le Dr [[Joseph Burrascano|Joseph J. Burrascano]] est un des membres fondateurs de l’[[ILADS]]. En 2015, il était encore membre du bureau de son institut de formation, l’ILADEF. En 2001, ''l’Office of Professional Medical Conduct (OPMC)'' de l’État de New York l’a reconnu coupable de « ''pratiquer la médecine avec négligence ou incompétence'' »10 . En cause, sa prise en charge de patients suspectés de maladie de Lyme. Le Dr [[Bernard Raxlen]], autre figure importante de l’[[ILADS]], a été condamné deux fois (1999, 2004) par le département de la Santé du Connecticut pour avoir traité un patient pour la maladie de Lyme « ''alors que les symptômes du patients ne suggèrent pas cette pathologie'' », pour avoir utilisé des traitements « ''non acceptables'' » pour la maladie de Lyme et pour « ''non suivi des effets des traitements prescrits'' » 11.
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Le Dr [[Joseph Burrascano|Joseph J. Burrascano]] est un des membres fondateurs de l’[[ILADS]]. En 2015, il était encore membre du bureau de son institut de formation, l’ILADEF. En 2001, ''l’Office of Professional Medical Conduct (OPMC)'' de l’État de New York l’a reconnu coupable de « ''pratiquer la médecine avec négligence ou incompétence'' ». (10) En cause, sa prise en charge de patients suspectés de maladie de Lyme. Le Dr [[Bernard Raxlen]], autre figure importante de l’[[ILADS]], a été condamné deux fois (1999, 2004) par le département de la Santé du Connecticut pour avoir traité un patient pour la maladie de Lyme « ''alors que les symptômes du patients ne suggèrent pas cette pathologie'' », pour avoir utilisé des traitements « ''non acceptables'' » pour la maladie de Lyme et pour « ''non suivi des effets des traitements prescrits'' ». (11)
    
'''Des traitements inadéquats, ésotériques ou dangereux'''
 
'''Des traitements inadéquats, ésotériques ou dangereux'''
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'''Les mises en garde contre les antibiothérapies prolongées'''
 
'''Les mises en garde contre les antibiothérapies prolongées'''
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Selon la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), pour les patients ayant des troubles chroniques que certains attribuent à la borréliose de Lyme, « les études thérapeutiques sont unanimes : aucune d’elles n’a montré un intérêt à prolonger les traitements antibiotiques ». Un traitement antibiotique non efficace après deux à trois semaines ne sera jamais plus efficace après plusieurs mois. La SIPLF met, de plus, en garde contre les « risques d’effets secondaires qui augmentent avec l’exposition » (Position de la Société de pathologie infectieuse de langue française à propos de la maladie de Lyme, 2016). Même conclusion de la part du Haut conseil de la santé publique (rapport de 2014) qui précise que réitérer un traitement par antibiotique ne s’appuie sur aucun élément solide en termes infectieux et « ''un traitement antibiotique bien conduit contre Borrelia a toute raison d’être actif et efficace'' » et que si ce n’est pas le cas, il convient plutôt de s’interroger sur d’autres causes, en évitant « ''une dérive qui ferait abandonner des recherches diagnostiques appropriées et adaptées'' » [12]. Une importante étude publiée en 2016 portant sur 280 personnes aux Pays-Bas confirme que « ''chez les patients ayant des symptômes persistants attribués à la maladie de Lyme, un traitement antibiotique plus long n’avait pas d’effets bénéfiques supplémentaires sur la qualité de vie liée à la santé par rapport à ceux ayant reçu un traitement plus court » (Berende A. et al., “Randomized Trial of Longer-TermTherapy for SymptomsAttributed to Lyme Disease”''. N Engl J Med, 2016).
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Selon la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), pour les patients ayant des troubles chroniques que certains attribuent à la borréliose de Lyme, « les études thérapeutiques sont unanimes : aucune d’elles n’a montré un intérêt à prolonger les traitements antibiotiques ». Un traitement antibiotique non efficace après deux à trois semaines ne sera jamais plus efficace après plusieurs mois. La SIPLF met, de plus, en garde contre les « risques d’effets secondaires qui augmentent avec l’exposition » (Position de la Société de pathologie infectieuse de langue française à propos de la maladie de Lyme, 2016). Même conclusion de la part du Haut conseil de la santé publique (rapport de 2014) qui précise que réitérer un traitement par antibiotique ne s’appuie sur aucun élément solide en termes infectieux et « ''un traitement antibiotique bien conduit contre Borrelia a toute raison d’être actif et efficace'' » et que si ce n’est pas le cas, il convient plutôt de s’interroger sur d’autres causes, en évitant « ''une dérive qui ferait abandonner des recherches diagnostiques appropriées et adaptées'' ». (12) Une importante étude publiée en 2016 portant sur 280 personnes aux Pays-Bas confirme que « ''chez les patients ayant des symptômes persistants attribués à la maladie de Lyme, un traitement antibiotique plus long n’avait pas d’effets bénéfiques supplémentaires sur la qualité de vie liée à la santé par rapport à ceux ayant reçu un traitement plus court » (Berende A. et al., “Randomized Trial of Longer-TermTherapy for SymptomsAttributed to Lyme Disease”''. N Engl J Med, 2016).
    
'''Le président de l’[[ILADS]] et les traitements hyperbares'''
 
'''Le président de l’[[ILADS]] et les traitements hyperbares'''
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Le Dr Samuel Schor est, en 2017, le président en exercice de l’[[ILADS]]. Il est également président et fondateur d’une clinique spécialisée dans les traitements hyperbares où la maladie de Lyme figure en première place dans la liste des pathologies pour lesquelles la clinique offre ses services12 . La médecine hyperbare est une modalité thérapeutique d’administration d’oxygène par voie respiratoire à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Parmi les principales indications retenues par les agences sanitaires, on compte les intoxications au monoxyde de carbone ou les accidents de décompression sous-marine 13. D’autres indications sont également reconnues, mais la maladie de Lyme ne figure jamais comme pouvant bénéficier d’un traitement hyperbare. Le Haut conseil de la santé publique ne mentionne pas cette méthode dans les 86 pages de son rapport consacré à la maladie de Lyme 14 . La Haute autorité de santé ne retient pas non plus la maladie de Lyme dans la liste de ses indications pour une thérapie hyperbare 15. Les CDC américains (''Centers for disease control and prevention'') mettent le traitement hyperbare contre la maladie de Lyme au même niveau de réserve (à savoir, « ''sans preuve d’efficacité'' ») que « ''les antibiothérapies longues – mois ou années –, les injections intraveineuses de peroxyde d’hydrogène, les traitements par des champs électromagnétiques, les compléments d’ail, l’argent colloïdal, la transplantation de cellules souches…'' » 16.
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Le Dr Samuel Schor est, en 2017, le président en exercice de l’[[ILADS]]. Il est également président et fondateur d’une clinique spécialisée dans les traitements hyperbares où la maladie de Lyme figure en première place dans la liste des pathologies pour lesquelles la clinique offre ses services. (12) La médecine hyperbare est une modalité thérapeutique d’administration d’oxygène par voie respiratoire à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Parmi les principales indications retenues par les agences sanitaires, on compte les intoxications au monoxyde de carbone ou les accidents de décompression sous-marine. (13) D’autres indications sont également reconnues, mais la maladie de Lyme ne figure jamais comme pouvant bénéficier d’un traitement hyperbare. Le Haut conseil de la santé publique ne mentionne pas cette méthode dans les 86 pages de son rapport consacré à la maladie de Lyme. (14) La Haute autorité de santé ne retient pas non plus la maladie de Lyme dans la liste de ses indications pour une thérapie hyperbare. (15) Les CDC américains (''Centers for disease control and prevention'') mettent le traitement hyperbare contre la maladie de Lyme au même niveau de réserve (à savoir, « ''sans preuve d’efficacité'' ») que « ''les antibiothérapies longues – mois ou années –, les injections intraveineuses de peroxyde d’hydrogène, les traitements par des champs électromagnétiques, les compléments d’ail, l’argent colloïdal, la transplantation de cellules souches…'' ». (16)
    
[Psiram.com: suivaient les références de l'article de Jean-Paul Krivine. En 2023, l'article et les références qui l'accompagnaient ne sont plus accesssibles.]
 
[Psiram.com: suivaient les références de l'article de Jean-Paul Krivine. En 2023, l'article et les références qui l'accompagnaient ne sont plus accesssibles.]
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[[Fichier:Capture d’écran 2022-01-22 164309.png|vignette|Perronne - Luxembourg 2022]]
 
[[Fichier:Capture d’écran 2022-01-22 164309.png|vignette|Perronne - Luxembourg 2022]]
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Le 12 janvier 2022, Perronne intervient à la Chambre des députés du Luxembourg, aux côtés d’autres figures controversées comme [[Luc Montagnier]] et Alexandra Henrion-Caude.<br>Christian Perronne a pris la parole au cours du débat sur la seconde pétition, intitulée «Stop aux vaccins de type thérapie génétique (Covid-19) à nos enfants». Dans ses motivations, le pétitionnaire indique que les vaccins peuvent modifier les gènes humains. Devant les députés, Perronne insiste sur l’inutilité à ses yeux des campagnes vaccinales, reprenant l’argument de [[Luc Montagnier]] selon lequel la vaccination représente un danger : «Les données de pharmacovigilance montrent qu’il y a déjà eu 36 000 décès post-vaccinaux signalés en Europe et 25 000 aux Etats-Unis, ce qui est énorme.»(11)
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Le 12 janvier 2022, Perronne intervient à la Chambre des députés du Luxembourg, aux côtés d’autres figures controversées comme [[Luc Montagnier]] et Alexandra Henrion-Caude.<br>Christian Perronne a pris la parole au cours du débat sur la seconde pétition, intitulée «Stop aux vaccins de type thérapie génétique (Covid-19) à nos enfants». Dans ses motivations, le pétitionnaire indique que les vaccins peuvent modifier les gènes humains. Devant les députés, Perronne insiste sur l’inutilité à ses yeux des campagnes vaccinales, reprenant l’argument de [[Luc Montagnier]] selon lequel la vaccination représente un danger : «Les données de pharmacovigilance montrent qu’il y a déjà eu 36 000 décès post-vaccinaux signalés en Europe et 25 000 aux Etats-Unis, ce qui est énorme.» (11)
    
Lorsqu’il se présente, il oublie de dire qu’il a été démis de ses fonctions mais se présente comme un spécialiste mondial dans le monde des vaccins.
 
Lorsqu’il se présente, il oublie de dire qu’il a été démis de ses fonctions mais se présente comme un spécialiste mondial dans le monde des vaccins.
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* https://www.conspiracywatch.info/notice/christian-perronne<br>Le Pr Christian Perronne est un infectiologue controversé, connu en particulier pour avoir publié le livre ''Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ?'' (Albin Michel, juin 2020), véritable succès de librairie au cours de l'été 2020.<br><br>Le 17 décembre 2020, il a été mis fin à ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (AP-HP), dans les Hauts-de-Seine, sur décision de Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP.<br><br>L’AP-HP a en outre déposé une plainte contre Christian Perronne auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins, compte tenu des attaques ad hominem proférées publiquement par le médecin à l’encontre d’un confrère et pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins.<br><br>Ayant pris fait et cause pour le traitement à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine préconisé par le Pr Didier Raoult contre la Covid-19 (le 30 mars 2020, dans l'émission de Cyril Hanouna, « Balance ton post ! », Christian Perronne déclare : « ''C’est une évidence scientifique mondiale. Ça marche et nous ne faisons pas ce choix'' »), l'infectiologue est devenu pendant la pandémie une icône médiatique célébrée aussi bien par le journaliste André Bercoff (Sud Radio) [archive] que par le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ou le vidéaste complotiste Silvano Trotta [archive] qui l'interviewe pendant une heure, le 26 juin 2020, en visio-conférence (la vidéo, postée sur YouTube, a été vue plus de 129 000 fois à ce jour).<br><br>Dans son livre, Christian Perronne accuse ses confrères d'avoir écarté l'hydroxychloroquine pour satisfaire les laboratoires pharmaceutiques. Le 14 juin 2020, sur CNews, il accuse le CHU de Nantes d’avoir laissé mourir son beau-frère de la Covid-19. Le lendemain, sur BFM TV, il estime que 25 000 morts auraient pu être évités si les autorités avaient permis l'utilisation massive de l'hydroxycholoroquine. Des chiffres jugés « ''fantaisistes'' » par le Pr Gilbert Deray, chef du service néphrologie à la Pitié Salpêtrière à Paris.<br><br>[Psiram.com : est proposée ici la vidéo de la colère de @GilbertDeray à l’égard du professeur Christian Perronne]<br><br>Le 16 juin 2020, sur Sud Radio, Christian Perronne déclare : <br>« ''C'est une honte totale qui est immorale de continuer à dire que l'étude de Raoult ne montre rien, que c'est pas fait selon les canons de la science. C’est fait parfaitement selon les canons de la science ! Faut arrêter de délirer ! Tout ça, c'est parce que tous ces experts qui disent ça sont achetés par l'industrie pharmaceutique, j'ai pas peur de le dire : c'est une honte nationale !'' »<br><br>Le 23 juin 2020, le Pr Perronne est désavoué par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) qui dénonce ses « ''affirmations sans fondement » et « graves'' » qui « ''font passer pour des "criminels" les médecins qui s’appuient sur les données de la science pour soigner leurs patients, tout en cherchant à imposer des traitements probablement inefficaces'' ».<br>[...]<br><br>
 
* https://www.conspiracywatch.info/notice/christian-perronne<br>Le Pr Christian Perronne est un infectiologue controversé, connu en particulier pour avoir publié le livre ''Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ?'' (Albin Michel, juin 2020), véritable succès de librairie au cours de l'été 2020.<br><br>Le 17 décembre 2020, il a été mis fin à ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (AP-HP), dans les Hauts-de-Seine, sur décision de Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP.<br><br>L’AP-HP a en outre déposé une plainte contre Christian Perronne auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins, compte tenu des attaques ad hominem proférées publiquement par le médecin à l’encontre d’un confrère et pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins.<br><br>Ayant pris fait et cause pour le traitement à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine préconisé par le Pr Didier Raoult contre la Covid-19 (le 30 mars 2020, dans l'émission de Cyril Hanouna, « Balance ton post ! », Christian Perronne déclare : « ''C’est une évidence scientifique mondiale. Ça marche et nous ne faisons pas ce choix'' »), l'infectiologue est devenu pendant la pandémie une icône médiatique célébrée aussi bien par le journaliste André Bercoff (Sud Radio) [archive] que par le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ou le vidéaste complotiste Silvano Trotta [archive] qui l'interviewe pendant une heure, le 26 juin 2020, en visio-conférence (la vidéo, postée sur YouTube, a été vue plus de 129 000 fois à ce jour).<br><br>Dans son livre, Christian Perronne accuse ses confrères d'avoir écarté l'hydroxychloroquine pour satisfaire les laboratoires pharmaceutiques. Le 14 juin 2020, sur CNews, il accuse le CHU de Nantes d’avoir laissé mourir son beau-frère de la Covid-19. Le lendemain, sur BFM TV, il estime que 25 000 morts auraient pu être évités si les autorités avaient permis l'utilisation massive de l'hydroxycholoroquine. Des chiffres jugés « ''fantaisistes'' » par le Pr Gilbert Deray, chef du service néphrologie à la Pitié Salpêtrière à Paris.<br><br>[Psiram.com : est proposée ici la vidéo de la colère de @GilbertDeray à l’égard du professeur Christian Perronne]<br><br>Le 16 juin 2020, sur Sud Radio, Christian Perronne déclare : <br>« ''C'est une honte totale qui est immorale de continuer à dire que l'étude de Raoult ne montre rien, que c'est pas fait selon les canons de la science. C’est fait parfaitement selon les canons de la science ! Faut arrêter de délirer ! Tout ça, c'est parce que tous ces experts qui disent ça sont achetés par l'industrie pharmaceutique, j'ai pas peur de le dire : c'est une honte nationale !'' »<br><br>Le 23 juin 2020, le Pr Perronne est désavoué par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) qui dénonce ses « ''affirmations sans fondement » et « graves'' » qui « ''font passer pour des "criminels" les médecins qui s’appuient sur les données de la science pour soigner leurs patients, tout en cherchant à imposer des traitements probablement inefficaces'' ».<br>[...]<br><br>
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*https://factuel.afp.com/http%253A%252F%252Fdoc.afp.com%252F9T66WQ-1 Le vaccin "illégal" et dangereux, quatre fois plus de morts chez les vaccinés au Royaume-Uni : attention à ces propos de Christian Perronne. <br>Claire Line NASS, AFP France Publié le mardi 23 novembre 2021 à 18:21<br><br>
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* https://factuel.afp.com/http%253A%252F%252Fdoc.afp.com%252F9T66WQ-1 Le vaccin "illégal" et dangereux, quatre fois plus de morts chez les vaccinés au Royaume-Uni : attention à ces propos de Christian Perronne. <br>Claire Line NASS, AFP France Publié le mardi 23 novembre 2021 à 18:21<br><br>
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*https://lesgeneralistes-csmf.fr/2021/06/10/egora-compromission-de-la-has-business-des-medecins-le-pr-caumes-devoile-le-cote-obscur-de-la-maladie-de-lyme/ <br>La maladie de Lyme, il est tombé dedans “comme Obélix dans la potion magique”. Devenu un expert malgré lui, le Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de La Pitié-Salpêtrière (AP-HP), dénonce dans un ouvrage “le complotisme scientifique” de la maladie de Lyme. Sans nier son existence ni la “souffrance” de ceux qui pensent, à tort, en être atteints et se retrouvent en errance diagnostique, l’infectiologue pointe les fausses promesses des “Lyme docteurs” et la “complaisance”, voire la “compromission”, des autorités sanitaires. Il revient également sur ses rapports mouvementés avec le Pr Christian Perronne, idole déchue des activistes Lyme. Interview. [...]<br><br>
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* https://lesgeneralistes-csmf.fr/2021/06/10/egora-compromission-de-la-has-business-des-medecins-le-pr-caumes-devoile-le-cote-obscur-de-la-maladie-de-lyme/ <br>La maladie de Lyme, il est tombé dedans “comme Obélix dans la potion magique”. Devenu un expert malgré lui, le Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de La Pitié-Salpêtrière (AP-HP), dénonce dans un ouvrage “le complotisme scientifique” de la maladie de Lyme. Sans nier son existence ni la “souffrance” de ceux qui pensent, à tort, en être atteints et se retrouvent en errance diagnostique, l’infectiologue pointe les fausses promesses des “Lyme docteurs” et la “complaisance”, voire la “compromission”, des autorités sanitaires. Il revient également sur ses rapports mouvementés avec le Pr Christian Perronne, idole déchue des activistes Lyme. Interview. [...]<br><br>
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*https://plural-21.org/post/christian-perronne-en-madrid-bilbao-y-barcelona Christian Perronne annonce sur le site indépendantiste catalan plural-21 basé à Barcelone des conférences à Madrid, Bilbao et Barcelone programmées pour les 29, 30 avril et le 1er mai 2023. <br>Or, Plural-21 est un site pro-[[Médecine Nouvelle Germanique]], anti-vaccins, dénialiste du SIDA (le refus d'admettre que le VIH cause le sida), promoteur du plasma marin de Quinton (la panacée préférée de [[Maria Teresa Ilari]], autre personne intervenant en personne sur le site plural-21 pour proposer des cours de [[Médecine Nouvelle Germanique]]). Sur ce site sont aussi proposées des formations à la [[Médecine Nouvelle Germanique]] animées par [[Javier Herráez]].
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* https://plural-21.org/post/christian-perronne-en-madrid-bilbao-y-barcelona Christian Perronne annonce sur le site indépendantiste catalan plural-21 basé à Barcelone des conférences à Madrid, Bilbao et Barcelone programmées pour les 29, 30 avril et le 1er mai 2023. <br>Or, Plural-21 est un site pro-[[Médecine Nouvelle Germanique]], anti-vaccins, dénialiste du SIDA (le refus d'admettre que le VIH cause le sida), promoteur du plasma marin de Quinton (la panacée préférée de [[Maria Teresa Ilari]], autre personne intervenant en personne sur le site plural-21 pour proposer des cours de [[Médecine Nouvelle Germanique]]). Sur ce site sont aussi proposées des formations à la [[Médecine Nouvelle Germanique]] animées par [[Javier Herráez]].
    
=='''Références'''==
 
=='''Références'''==
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