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Bien que le terme « Lyme chronique » ait été autrefois utilisé par Steere et d'autres pour définir les complications persistantes consécutives à la maladie de Lyme aiguë, diverses organisations de défense de la maladie de Lyme et un groupe de médecins dissidents appelé [[ILADS|International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS)]] ont redéfini le terme pour décrire un large éventail de symptômes, principalement chez les patients qui ne présentent aucun signe de maladie de Lyme. Steere et ses collègues ont déclaré que même les patients présentant une sérologie positive pour l'infection à Borrelia et présentant des symptômes ressemblant à ceux du SFC ou de la fibromyalgie ne seraient pas aidés par d'autres antibiotiques.
 
Bien que le terme « Lyme chronique » ait été autrefois utilisé par Steere et d'autres pour définir les complications persistantes consécutives à la maladie de Lyme aiguë, diverses organisations de défense de la maladie de Lyme et un groupe de médecins dissidents appelé [[ILADS|International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS)]] ont redéfini le terme pour décrire un large éventail de symptômes, principalement chez les patients qui ne présentent aucun signe de maladie de Lyme. Steere et ses collègues ont déclaré que même les patients présentant une sérologie positive pour l'infection à Borrelia et présentant des symptômes ressemblant à ceux du SFC ou de la fibromyalgie ne seraient pas aidés par d'autres antibiotiques.
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L'importance de Steere et son soutien à l'opinion médicale selon laquelle les patients atteints de « [[maladie de Lyme chronique]] » n'ont souvent aucun signe réel de la maladie de Lyme et ne sont pas aidés par de longues cures d'antibiotiques, l'ont conduit à être ciblé, harcelé et menacé de mort par les patients. et des groupes de défense irrités par son refus de valider leur conviction selon laquelle ils souffrent de la [[maladie de Lyme chronique]]. [...]<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Allen_Steere</ref>
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L'importance de Steere et son soutien à l'opinion médicale selon laquelle les patients atteints de « [[maladie de Lyme chronique]] » n'ont souvent aucun signe réel de la maladie de Lyme et ne sont pas aidés par de longues cures d'antibiotiques, l'ont conduit à être ciblé, harcelé et menacé de mort par les patients. et des groupes de défense irrités par son refus de valider leur conviction selon laquelle ils souffrent de la [[maladie de Lyme chronique]]. [...]<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Allen_Steere</ref><br>
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Revenons au commentaire de Christian Perronne à propos del'article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease". Il faut signaler ici qu'il y avait en fait trois commentaires de l'article, outre celui de Perronne, un de Stella Huyshe-Shires et un de Carl Tuttle, puisque les auteurs de l'article ont répondu globalement.
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Commentaire de Perronne:<br>Paul Auwaerter et ses collègues1 comparent certains activistes de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves à des extrémistes anti-VIH ou antivaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Cette approche a malheureusement entraîné la suppression d'un débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie incertaine, qui surviennent parfois après un épisode avéré de maladie de Lyme ou de piqûres de tiques. Les recommandations de santé publique doivent s'appuyer sur des données factuelles solides et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen2 des lignes directrices de l'Infectious Disease Society of America par Lee et Vielmeyer dans le cas de la maladie de Lyme.<br>Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme présentent une sensibilité très variable. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable, telle qu'un score clinique spécifique, une culture ou une PCR, les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par culture ou PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur.3<br>Une autre difficulté réside dans le fait que, bien que de nombreuses variantes et de nouvelles espèces de Borrelia soient régulièrement découvertes, la plupart des tests commerciaux reposent sur l'isolat original B31 de Borrelia burgdorferi du Massachusetts, utilisé depuis 1982. Des experts écossais ont toutefois réussi à améliorer la sensibilité de leurs tests avec des souches locales de Borrelia spp.4 Au Brésil, on a également décrit un syndrome de type Lyme dû à un spirochète non cultivable - et non à une espèce de Borrelia - et qui n'est donc pas détecté par les tests sérologiques actuels.5<br>En outre, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires peuvent contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses imitations. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B burgdorferi, fait l'objet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer6.<br>Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés maladie de Lyme chronique. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être prises en compte. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec un esprit scientifique neuf et ouvert.
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Revenons au commentaire de Christian Perronne à propos del'article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease". Il faut signaler ici qu'il y avait en fait trois commentaires de l'article, outre celui de Perronne, un de Stella Huyshe-Shires et un de Carl Tuttle, puisque les auteurs de l'article ont répondu globalement.<br><br>
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Commentaire de Perronne:<br><br>Paul Auwaerter et ses collègues1 comparent certains activistes de la maladie de Lyme qui utilisent des arguments non fondés sur des preuves à des extrémistes anti-VIH ou antivaccination. Leur point de vue personnel montre que la pensée non scientifique et les mauvaises pratiques existent dans de nombreuses spécialités. Cette approche a malheureusement entraîné la suppression d'un débat scientifique légitime et nécessaire sur la prise en charge des syndromes d'étiologie incertaine, qui surviennent parfois après un épisode avéré de maladie de Lyme ou de piqûres de tiques. Les recommandations de santé publique doivent s'appuyer sur des données factuelles solides et non sur des avis d'experts, comme le montre l'examen2 des lignes directrices de l'Infectious Disease Society of America par Lee et Vielmeyer dans le cas de la maladie de Lyme.<br>Les tests sérologiques recommandés pour la maladie de Lyme présentent une sensibilité très variable. Comme il n'existe pas de norme de référence fiable, telle qu'un score clinique spécifique, une culture ou une PCR, les seuils de ces tests sont décidés avec des donneurs sains et calculés de manière arbitraire. Plusieurs études ont montré que les cas de maladie de Lyme séronégatifs peuvent être prouvés par culture ou PCR. Des patients séronégatifs ont été inclus comme cas de maladie de Lyme dans un essai clinique majeur.3<br>Une autre difficulté réside dans le fait que, bien que de nombreuses variantes et de nouvelles espèces de Borrelia soient régulièrement découvertes, la plupart des tests commerciaux reposent sur l'isolat original B31 de Borrelia burgdorferi du Massachusetts, utilisé depuis 1982. Des experts écossais ont toutefois réussi à améliorer la sensibilité de leurs tests avec des souches locales de Borrelia spp.4 Au Brésil, on a également décrit un syndrome de type Lyme dû à un spirochète non cultivable - et non à une espèce de Borrelia - et qui n'est donc pas détecté par les tests sérologiques actuels.5<br>En outre, des études évaluées par des pairs montrent que d'autres infections bactériennes, virales ou parasitaires peuvent contribuer aux syndromes associés à la maladie de Lyme ou à ses imitations. L'implication microbienne est activement étudiée dans d'autres pathologies bien connues mais mal comprises. Par exemple, le rôle possible des spirochètes, dont B burgdorferi, fait l'objet de recherches sur la physiopathologie de la maladie d'Alzheimer6.<br>Les syndromes sans cause claire ni preuve objective ne devraient plus être appelés maladie de Lyme chronique. Ces syndromes sont probablement causés par plusieurs facteurs; par conséquent, les étiologies infectieuses et non infectieuses doivent être prises en compte. Limiter le débat à la seule maladie de Lyme est très improductif, car il est peu probable que cette maladie soit l'explication universelle des maux persistants de nos patients. Ces syndromes avec une possible implication microbienne doivent être étudiés avec les meilleurs tests disponibles et avec un esprit scientifique neuf et ouvert.
    
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
 
Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
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Christian Perronne
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Christian Perronne<br>
c.perronne@rpc.aphp.fr
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c.perronne@rpc.aphp.fr<br>
Service des maladies infectieuses, Groupe hospitalier
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Service des maladies infectieuses, Groupe hospitalier<br>
Hôpitaux Universitaires Paris Ile-de-France Ouest,
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Hôpitaux Universitaires Paris Ile-de-France Ouest,<br>
Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Université de Versailles-St Quentin de Versailles-St Quentin, 92380 Garches, France
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Assistance Publique-Hôpitaux de Paris, Université de Versailles-St Quentin de Versailles-St Quentin, 92380 Garches, France<br>
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1 Auwaerter PG, Bakken JS, Dattwyler RJ, et al.<br>
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Antiscience and ethical concerns associated<br>
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avec la défense de la maladie de Lyme.<br>
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Lancet Infect Dis 2011 ; 11 : 713-19.<br>
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2 Lee DJ, Vielmeyer O. Analysis of overall level of evidence behind Infectious Diseases Society<br>
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de preuves derrière les directives de pratique de l'Infectious Diseases Society of<br>
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America practice guidelines. Arch Intern Med<br>
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2011 ; 171 : 18-22.<br>
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3 Klempner MS, Hu LT, Evans J, et al. Two controlled trials of antibiotic treatment in the Infectious Diseases Society of America.<br>
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essais contrôlés d'un traitement antibiotique chez<br>
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patients présentant des symptômes persistants et des<br>
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des antécédents de maladie de Lyme. N Engl J Med 2001 ;<br>
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345 : 85-92.<br>
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4 Mavin S, Milner RM, Evans R, Chatterton JMW,<br>
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Joss AWL, Ho-Yen DO. L'utilisation d'isolats locaux<br>
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Western blots améliore le diagnostic sérologique de la<br>
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sérologique de la maladie de Lyme en Écosse.<br>
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J Med Microbiol 2007 ; 56 : 47-51.<br>
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5 Mantovani E, Costa IP, Gauditano G,<br>
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Bonoldi VLN, Higuchi ML, Yoshinari NH.<br>
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Description d'un syndrome similaire à la maladie de Lyme<br>
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Brésil : s'agit-il d'une nouvelle maladie transmise par les tiques ou d'une variation de la maladie de Lyme ?<br>
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ou d'une variante de la maladie de Lyme ? Braz J Med Biol Res 2007 ;<br>
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40 : 443-56.<br>
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6 [[Judith Miklossy|Miklossy J.]] Alzheimer's disease-a<br>
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une neurospirochétose : analyse des preuves<br>
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selon les critères de Koch et de Hill.<br>
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J Neuroinfl ammation 2011 ; 8 : 90.<br>
    
Traduit avec DeepL.com (version gratuite)
 
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