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| === L'étude de 2006 === | | === L'étude de 2006 === |
| ==== Les originaux en anglais et en français de l'étude de 2006 ==== | | ==== Les originaux en anglais et en français de l'étude de 2006 ==== |
− | Porphyrinuria in childhood autistic disorder : Implications for environmental toxicity.<br>Auteurs: NATAF Robert (1) ; [[Corinne Skorupka|SKORUPKA Corinne]] (2) ; [[Lorène Amet|AMET Lorene]] (2) ; LAM Alain (1) ; SPRINGBETT Anthea (3) ; LATHE Richard (4) .<br>(1) Laboratoire Philippe Auguste, Paris, FRANCE<br>(2) Association ARIANE, Clichy, FRANCE<br>(3) Department of Statistics, Roslin Institute, Roslin, ROYAUME-UNI<br>(4) Pieta Research, PO Box 27069, Edinburgh EH10 5YW, ROYAUME-UNI<br>Received 13 February 2006; revised 23 March 2006; accepted 5 April 2006<br>Revue: Toxicology and applied pharmacology | + | Porphyrinuria in childhood autistic disorder : Implications for environmental toxicity.<br>Auteurs: NATAF Robert (1) ; [[Corinne Skorupka|SKORUPKA Corinne]] (2) ; [[Lorène Amet|AMET Lorene]] (2) ; LAM Alain (1) ; SPRINGBETT Anthea (3) ; LATHE Richard (4) .<br>(1) Laboratoire Philippe Auguste, Paris, FRANCE<br>(2) Association ARIANE, Clichy, FRANCE<br>(3) Department of Statistics, Roslin Institute, Roslin, ROYAUME-UNI<br>(4) Pieta Research, PO Box 27069, Edinburgh EH10 5YW, ROYAUME-UNI<br>Received 13 February 2006; revised 23 March 2006; accepted 5 April 2006<br>Revue: Toxicology and applied pharmacology. |
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− | L'étude conclut ''"l'élévation des porphyrines, marqueur fiable d'intoxication environnementale, est surreprésentée de manière significative au sein d'une cohorte conséquente d'enfants français atteints d'un syndrome autistique. Nous insistons sur le fait que tous les enfants atteints de d'autisme ne présentent pas une augmentation des porphyrines ; néanmoins, ces enfants dans leur majorité excrètent des porphyrines en excès. Cet excès n'est pas strictement l'apanage des enfants autistes, et les analyses de certains sujets présentant des diagnostics autres ont également révélé des niveaux anormaux de porphyrines urinaires. Cette étude étant la première à s'intéresser aux niveaux de porphyrines chez les enfants atteints d'autisme, nos résultats devront être reproduits par une étude indépendante. Toutefois, si l'on considère que la population est globalement de plus en plus exposée aux métaux lourds, dont le mercure ((Ozuah et al., 2003; UNEP Global Mercury Assessment Working Group, 2003), l'hypothèse d'une augmentation du nombre de cas (Blaxill, 2004), ainsi qu'une corrélation statistique entre les émissions de mercure et les taux d'autisme (Palmer et al., 2006), on peut raisonnablement envisager qu'une toxicité environnementale associée à une susceptibilité génétique (Holmes et al., 2003 ; Woods et al., 2005) puisse être de nature à contribuer à la progression des troubles du spectre autistique, sujet évoqué dans d’autres publications (Lathe, 2006). Nous attendons d’autres études."''
| + | [Traduction DeepL de l'Abstract, c'est à dire du Résumé:]<br>''Afin d'étudier une possible contribution environnementale à l'autisme, nous avons réalisé une étude rétrospective sur les niveaux de porphyrine urinaire, un biomarqueur de la toxicité environnementale, chez 269 enfants souffrant de troubles du développement neurologique et de troubles apparentés, adressés à une clinique parisienne (2002-2004), dont 106 souffrant de troubles autistiques. Les niveaux de porphyrine urinaire déterminés par chromatographie liquide à haute performance ont été comparés entre les groupes de diagnostic, y compris les groupes de contrôle interne et externe. Les niveaux de coproporphyrine étaient élevés chez les enfants atteints de troubles autistiques par rapport aux groupes témoins. L'élévation s'est maintenue lors de la normalisation par rapport à l'âge ou à un métabolite témoin de la voie de l'hème (uroporphyrine) dans les mêmes échantillons. L'élévation était significative (P b 0,001). Les niveaux de porphyrine étaient inchangés dans le syndrome d'Asperger, ce qui le distingue du syndrome autistique. La molécule atypique la précoproporphyrine, un indicateur spécifique de la toxicité des métaux lourds, était également élevée dans le trouble autistique (P b 0,001) mais pas de manière significative dans le syndrome d'Asperger. Un sous-groupe atteint de troubles autistiques a été traité à l'acide dimercaptosuccinique (DMSA) par voie orale en vue d'éliminer les métaux lourds. Après l'administration de DMSA, on une baisse significative (P = 0,002) de l'excrétion urinaire de porphyrine. Ces données impliquent la toxicité environnementale dans le trouble autistique infantile.'' |
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− | On trouvait la version en anglais de cette étude sur le site web de l'[[Peter Van der Schaar|IBCMT (International Board of Chelation Metal Toxic)]] aux Pays-Bas, barrée en travers en avec écrit en gros ''"uncorrected proof"''<ref>[http://www.ibcmt.com/2010-05-22-IBCMT-PorphyrinuriaChildrenWithAutism.pdf|Porphyrinuria in childhood autistic disorder: Implications for environmental toxicity"] (lien mort)</ref>, elle est cependant toujours consultable en 2021 ici:<ref>https://scholar.google.fr/scholar_url?url=https://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download%3Fdoi%3D10.1.1.487.7978%26rep%3Drep1%26type%3Dpdf&hl=fr&sa=X&ei=b3I3Ya_CKKyXy9YPoK6eqAQ&scisig=AAGBfm0DTpwbRWmx_ryNQuBTNhEg0TW1hw&oi=scholarr</ref>; et on peut également consulter sa version en français, "Porphyrines urinaires et autisme infantile : l’incidence d’une intoxication environnementale", qui avait été publiée en 2006 sur le site web du Laboratoire Philippe Auguste de Robert Nataf, et que Psiram.com avait, lors, archivée ici<ref>[[media:Porphyrines_urinaires_et_autisme_infantile_Nataf-Skorupka-Amet-Latgalementhe.pdf|Porphyrines urinaires et autisme infantile : l’incidence d’une intoxication environnementale. Auteurs: [[Robert Nataf]], [[Corinne Skorupka]], [[Lorène Amet|Lorene Amet]], Alain Lam, Anthea Springbett, Richard Lathe.]]</ref> (Pour télécharger le document en pdf, cliquer une deuxième fois sur la référence, si nécessaire.) | + | On trouvait la version en anglais de cette étude sur le site web de l'[[Peter Van der Schaar|IBCMT (International Board of Chelation Metal Toxic)]] aux Pays-Bas, barrée en travers avec écrit en gros ''"uncorrected proof"''<ref>[http://www.ibcmt.com/2010-05-22-IBCMT-PorphyrinuriaChildrenWithAutism.pdf|Porphyrinuria in childhood autistic disorder: Implications for environmental toxicity"] (lien mort)</ref>, elle est cependant toujours consultable en 2021 ici:<ref>https://scholar.google.fr/scholar_url?url=https://citeseerx.ist.psu.edu/viewdoc/download%3Fdoi%3D10.1.1.487.7978%26rep%3Drep1%26type%3Dpdf&hl=fr&sa=X&ei=b3I3Ya_CKKyXy9YPoK6eqAQ&scisig=AAGBfm0DTpwbRWmx_ryNQuBTNhEg0TW1hw&oi=scholarr</ref>; et on peut également consulter sa version en français, "Porphyrines urinaires et autisme infantile : l’incidence d’une intoxication environnementale", qui avait été publiée en 2006 sur le site web du Laboratoire Philippe Auguste de Robert Nataf, et que Psiram.com avait, lors, archivée, ici<ref>[[media:Porphyrines_urinaires_et_autisme_infantile_Nataf-Skorupka-Amet-Latgalementhe.pdf|Porphyrines urinaires et autisme infantile : l’incidence d’une intoxication environnementale. Auteurs: [[Robert Nataf]], [[Corinne Skorupka]], [[Lorène Amet|Lorene Amet]], Alain Lam, Anthea Springbett, Richard Lathe.]]</ref> (Pour télécharger le document en pdf, cliquer une deuxième fois sur la référence, si nécessaire.) |
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| ==== Commentaires au sujet de l'étude de 2006 ==== | | ==== Commentaires au sujet de l'étude de 2006 ==== |