− | En Europe, les auteurs et les militants du mouvement pour la liberté de choix en matière de santé estiment que les lois de l'Union européenne (UE), telles que la directive sur les compléments alimentaires et la directive sur les médicaments à usage humain (produits pharmaceutiques), réduiront leur accès aux compléments alimentaires et aux "médicaments" à base de plantes[14] Les producteurs, les détaillants et les consommateurs européens d'aliments diététiques ont protesté énergiquement contre cette législation, le mouvement pour la liberté de choix en matière de santé invitant ses partisans à "empêcher Bruxelles de tuer la médecine naturelle"[15]. 15] Des députés européens ont été accostés par des activistes qui distribuaient une vidéo de propagande accusant cinq commissaires européens de collusion corrompue avec les grandes entreprises pharmaceutiques dans le but de détruire le réseau alternatif de l'homéopathie et des "médecines naturelles"[16], bien qu'il soit apparu que la plupart des pratiques homéopathiques au Royaume-Uni sont illégales depuis quelques années et que les changements réglementaires européens proposés n'ont pas d'incidence matérielle[17][18][19]. | + | En Europe, les auteurs et les militants du mouvement pour la liberté de choix en matière de santé estiment que les lois de l'Union européenne (UE), telles que la directive sur les compléments alimentaires et la directive sur les médicaments à usage humain (produits pharmaceutiques), réduiront leur accès aux compléments alimentaires et aux "médicaments" à base de plantes[14] Les producteurs, les détaillants et les consommateurs européens d'aliments diététiques ont protesté énergiquement contre cette législation, le mouvement pour la liberté de choix en matière de santé invitant ses partisans à "empêcher Bruxelles de tuer la médecine naturelle"[15]. Des députés européens ont été accostés par des activistes qui distribuaient une vidéo de propagande accusant cinq commissaires européens de collusion corrompue avec les grandes entreprises pharmaceutiques dans le but de détruire le réseau alternatif de l'[[homéopathie]] et des "médecines naturelles"[16], bien qu'il soit apparu que la plupart des pratiques homéopathiques au Royaume-Uni sont illégales depuis quelques années et que les changements réglementaires européens proposés n'ont pas d'incidence matérielle[17][18][19]. |
− | En 2004, l'Alliance for Natural Health (ANH) et deux associations commerciales britanniques ont introduit une contestation juridique de la directive sur les compléments alimentaires, renvoyée devant la Cour européenne de justice par la Haute Cour de Londres[20]. Les juges européens ont estimé que les restrictions étaient légales, mais ont déclaré qu'il devait y avoir des procédures claires permettant d'ajouter des substances à la liste autorisée sur la base de preuves scientifiques. Ils ont également déclaré que tout refus d'ajouter un produit à la liste doit pouvoir être contesté devant les tribunaux[21]. Certains observateurs des médias pensent que cette législation entraînera l'émergence d'un marché noir et la disparition des contrôles sur les ingrédients et la qualité[22]. | + | En 2004, l'Alliance for Natural Health (ANH) et deux associations commerciales britanniques ont introduit une contestation juridique de la directive sur les compléments alimentaires, renvoyée devant la Cour européenne de justice par la Haute Cour de Londres.[20] Les juges européens ont estimé que les restrictions étaient légales, mais ont déclaré qu'il devait y avoir des procédures claires permettant d'ajouter des substances à la liste autorisée sur la base de preuves scientifiques. Ils ont également déclaré que tout refus d'ajouter un produit à la liste doit pouvoir être contesté devant les tribunaux.[21] Certains observateurs des médias pensent que cette législation entraînera l'émergence d'un marché noir et la disparition des contrôles sur les ingrédients et la qualité.[22] |