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== Article de l'Unadfi « A Course in Miracle » une bible New Age. ==

== Article de l'Unadfi « A Course in Miracle » une bible New Age. ==

Sur le site ''Portaluz'', Luis Santamaria del Rio, membre de Red Iberoamericana de Estudio de las Sectas (RIES), a publié un article pour alerter sur un livre qu’il juge dangereux et créateur de dérive sectaire et de ruptures pour les individus. L’ouvrage intitulé A Course in Miracles (UCDM) écrit dans les années 1970 par deux psychologues américains Helen Cohn Schucman et William Thetford est présent dans de nombreuses librairies. Il a été traduit dans plus de 20 langues.

Sur le site ''Portaluz'', Luis Santamaria del Rio, membre de Red Iberoamericana de Estudio de las Sectas (RIES), a publié un article pour alerter sur un livre qu’il juge dangereux et créateur de dérive sectaire et de ruptures pour les individus. <ref>https://www.portaluz.org/la-cara-oculta-de-un-curso-de-milagros-hablan-las-victimas-3999.htm Un Curso de Milagros (UCDM) Mis à jour le 16 novembre 2020 (espagnol)</ref> L’ouvrage intitulé A Course in Miracles (UCDM) écrit dans les années 1970 par deux psychologues américains Helen Cohn Schucman et William Thetford est présent dans de nombreuses librairies. Il a été traduit dans plus de 20 langues.

Helen Cohn Schucman prétend que cet ouvrage n’est autre qu’un travail de channeling. Elle aurait écrit ce qu’une personne lui aurait dicté spirituellement entre 1965 et 1972. Elle affirme que cette voix intérieure était celle de Jesus et que son but était d’offrir un moyen à certaines personnes de trouver leur propre maître intérieur. Pour Luis Santamaria, le contenu de ce livre est proche des théories du New Age, de la Nouvelle Pensée et de la loi d’Attraction. Le livre est composé des fondements théoriques mais aussi d’un cahier de 365 exercices (un pour chaque jour de l’année).

Helen Cohn Schucman prétend que cet ouvrage n’est autre qu’un travail de [[Channeling|channeling]]. Elle aurait écrit ce qu’une personne lui aurait dicté spirituellement entre 1965 et 1972. Elle affirme que cette voix intérieure était celle de Jesus et que son but était d’offrir un moyen à certaines personnes de trouver leur propre maître intérieur. Pour Luis Santamaria, le contenu de ce livre est proche des théories du [[New Age]], de la Nouvelle Pensée et de la loi d’Attraction. Le livre est composé des fondements théoriques mais aussi d’un cahier de 365 exercices (un pour chaque jour de l’année).

Maria Angeles, qui a adhéré aux principes new age et notamment ceux de l’ouvrage pendant de nombreuses années, témoigne que ce livre est écrit avec une terminologie chrétienne afin d’attirer les croyants rejetant l’Eglise. Selon elle les catholiques non pratiquants sont plus à mêmes que d’autres d’être séduits par un tel ouvrage. Elle pointe aussi du doigt le caractère confus du livre qui répète les mêmes phrases avec des mots différents et des expressions contradictoires dans la même phrase. Pour elle, cela place le lecteur dans une position d’incompréhension et l’oblige à relire de nombreuses fois les phrases et à chercher à être guidé par un « professeur ».

Maria Angeles, qui a adhéré aux principes new age et notamment ceux de l’ouvrage pendant de nombreuses années, témoigne que ce livre est écrit avec une terminologie chrétienne afin d’attirer les croyants rejetant l’Eglise. Selon elle les catholiques non pratiquants sont plus à mêmes que d’autres d’être séduits par un tel ouvrage. Elle pointe aussi du doigt le caractère confus du livre qui répète les mêmes phrases avec des mots différents et des expressions contradictoires dans la même phrase. Pour elle, cela place le lecteur dans une position d’incompréhension et l’oblige à relire de nombreuses fois les phrases et à chercher à être guidé par un « professeur ».

Certains mouvements sectaires de type New Age utilisent ce livre. Dans certains groupes l’utilisation de ce livre est dirigé par des enseignants. L’association RedUne a récemment rapporté le témoignage d’une femme dont le partenaire a rejoint Menteuno, un groupe qui utilise « A Course in Miracle ». Dans un premier temps il s’est procuré le livre afin d’essayer de lutter contre ses dépendances. Ayant des difficultés de compréhension de l’ouvrage il a rejoint un groupe qui lui proposait de l’aider dans son étude et sa compréhension. Petit à petit son investissement dans le groupe est devenu de plus en plus important. Il y consacre son temps, son argent. Il y subit des abus psychologiques et des punitions étant accusé de retarder la compréhension du cours. Il a constaté que les membres du groupe ont une « dépendance absolue » à l’égard de leurs dirigeants.

Certains mouvements sectaires de type [[New Age]] utilisent ce livre. Dans certains groupes l’utilisation de ce livre est dirigé par des enseignants. L’association RedUne a récemment rapporté le témoignage d’une femme dont le partenaire a rejoint Menteuno, un groupe qui utilise « A Course in Miracle ». Dans un premier temps il s’est procuré le livre afin d’essayer de lutter contre ses dépendances. Ayant des difficultés de compréhension de l’ouvrage il a rejoint un groupe qui lui proposait de l’aider dans son étude et sa compréhension. Petit à petit son investissement dans le groupe est devenu de plus en plus important. Il y consacre son temps, son argent. Il y subit des abus psychologiques et des punitions étant accusé de retarder la compréhension du cours. Il a constaté que les membres du groupe ont une « dépendance absolue » à l’égard de leurs dirigeants.

Le livre peut aussi servir de base pour certaines pseudo-thérapies. Dans son article, Luis Santamaria cite l’exemple de la [[Bioneuroemoción|Bioneuroemotion]], qui stipule une origine émotionnelle aux maladies. Son inventeur, le psychologue espagnol [[Enric Corbera Institute|Enric Corbera]], utilise l’ouvrage et certains de ses principes pour justifier la validité de sa pseudo-thérapie. Parmi ses principes, on retrouve l’idée que la maladie serait un autre nom pour le péché et que la guérison serait l’acceptation du fait que la maladie est une décision prise par l’esprit.

Le livre peut aussi servir de base pour certaines pseudo-thérapies. Dans son article, Luis Santamaria cite l’exemple de la [[Bioneuroemoción|Bioneuroemotion]], qui stipule une origine émotionnelle aux maladies. Son inventeur, le psychologue espagnol [[Enric Corbera Institute|Enric Corbera]], utilise l’ouvrage et certains de ses principes pour justifier la validité de sa pseudo-thérapie. Parmi ses principes, on retrouve l’idée que la maladie serait un autre nom pour le péché et que la guérison serait l’acceptation du fait que la maladie est une décision prise par l’esprit.