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| L'[[ILADS]] est un organisme controversé dont les préconisation et les pratiques sont très éloignées des préconisations adoptées par consensus par la communauté médicale, c'est à dire celles de l'IDSA (Infectuous Disease Society of America).<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/International_Lyme_and_Associated_Diseases_Society</ref>. Un article du Lancet de septembre 2011 fait même état d'anti-science, de problèmes d'éthique, d'activistes et de menace pour la santé publique<ref>http://www.healthunit.org/hazards/documents/Advocacy_of_Lyme_Disease.pdf Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease. Paul G Auwaerter, Johan S Bakken, Raymond J Dattwyler, J Stephen Dumler, John J Halperin, Edward McSweegan, Robert B Nadelman, Susan O’Connell, Eugene D Shapiro, Sunil K Sood, Allen C Steere, Arthur Weinstein, Gary P Wormser<br>Le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] est devenu une partie de plus en plus importante d'un mouvement anti-science qui nie non seulement la cause virale du SIDA mais aussi les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs n'ayant pas fait leurs preuves (parfois dangereux). Quelques activistes dépeignent la [[maladie de Lyme]], une maladie transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie qui est insidieuse, omniprésente, difficile de diagnostiquer et pratiquement incurable; ils avancent également que la maladie cause des symptômes pour la plupart non spécifiques qui peuvent être traités seulement avec des antibiotiques à long terme et d'autres traitements peu orthodoxes et non validés. Semblables à d'autres groupes anti-science, ces partisans ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des protestations publiques, accusé les opposants non seulement de corruption mais aussi de conspiration et ont suscité des mesures législatives pour contourner la médecine fondée sur des preuves et les données scientifiques soumises à l'évaluation par des pairs. Les relations et actions de quelques activistes, médecins et organismes commerciaux impliqués dans le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] constituent une menace pour la santé publique. [...]</ref>. Des mesures disciplinaires ont été prises, dont une concerne le Dr Horowitz en février 2007<ref name='OPMC'>[[media:Richard_Horowitz_Board_for_Professional_Medical_Conduct.pdf|New York State. Board for Professional Medical Conduct. In the Matter of Richard I. Horowitz MD. February 27, 2007]]</ref> <ref>https://apps.health.ny.gov/pubdoh/professionals/doctors/conduct/factions/PhysicianDetailsAction.action?finalActionId=1802 </ref>. Ce n'était apparemment pas la 1ère fois, déjà en 2002 il avait été mis en cause, avec son collègue le Dr [[Joseph Burrascano]] <ref>http://www.casewatch.org/board/med/burrascano/order.shtml</ref><ref>http://www.casewatch.org/board/med/burrascano/findings.pdf</ref>, et il était question d'une suspension de l'autorisation d'exercer du Dr Horowitz de 3 mois<ref>http://www.lymeinfo.net/archive/actionalert.html</ref>. L'association Lyme Sans Frontières propose même un document du Dr [[Joseph Burrascano]] qui est dit président d'[[ILADS]]<ref>http://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/Lyme-Dr-Burrascano.pdf</ref>. | | L'[[ILADS]] est un organisme controversé dont les préconisation et les pratiques sont très éloignées des préconisations adoptées par consensus par la communauté médicale, c'est à dire celles de l'IDSA (Infectuous Disease Society of America).<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/International_Lyme_and_Associated_Diseases_Society</ref>. Un article du Lancet de septembre 2011 fait même état d'anti-science, de problèmes d'éthique, d'activistes et de menace pour la santé publique<ref>http://www.healthunit.org/hazards/documents/Advocacy_of_Lyme_Disease.pdf Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease. Paul G Auwaerter, Johan S Bakken, Raymond J Dattwyler, J Stephen Dumler, John J Halperin, Edward McSweegan, Robert B Nadelman, Susan O’Connell, Eugene D Shapiro, Sunil K Sood, Allen C Steere, Arthur Weinstein, Gary P Wormser<br>Le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] est devenu une partie de plus en plus importante d'un mouvement anti-science qui nie non seulement la cause virale du SIDA mais aussi les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs n'ayant pas fait leurs preuves (parfois dangereux). Quelques activistes dépeignent la [[maladie de Lyme]], une maladie transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie qui est insidieuse, omniprésente, difficile de diagnostiquer et pratiquement incurable; ils avancent également que la maladie cause des symptômes pour la plupart non spécifiques qui peuvent être traités seulement avec des antibiotiques à long terme et d'autres traitements peu orthodoxes et non validés. Semblables à d'autres groupes anti-science, ces partisans ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des protestations publiques, accusé les opposants non seulement de corruption mais aussi de conspiration et ont suscité des mesures législatives pour contourner la médecine fondée sur des preuves et les données scientifiques soumises à l'évaluation par des pairs. Les relations et actions de quelques activistes, médecins et organismes commerciaux impliqués dans le plaidoyer en faveur de la [[maladie de Lyme]] constituent une menace pour la santé publique. [...]</ref>. Des mesures disciplinaires ont été prises, dont une concerne le Dr Horowitz en février 2007<ref name='OPMC'>[[media:Richard_Horowitz_Board_for_Professional_Medical_Conduct.pdf|New York State. Board for Professional Medical Conduct. In the Matter of Richard I. Horowitz MD. February 27, 2007]]</ref> <ref>https://apps.health.ny.gov/pubdoh/professionals/doctors/conduct/factions/PhysicianDetailsAction.action?finalActionId=1802 </ref>. Ce n'était apparemment pas la 1ère fois, déjà en 2002 il avait été mis en cause, avec son collègue le Dr [[Joseph Burrascano]] <ref>http://www.casewatch.org/board/med/burrascano/order.shtml</ref><ref>http://www.casewatch.org/board/med/burrascano/findings.pdf</ref>, et il était question d'une suspension de l'autorisation d'exercer du Dr Horowitz de 3 mois<ref>http://www.lymeinfo.net/archive/actionalert.html</ref>. L'association Lyme Sans Frontières propose même un document du Dr [[Joseph Burrascano]] qui est dit président d'[[ILADS]]<ref>http://www.associationlymesansfrontieres.com/wp-content/uploads/Lyme-Dr-Burrascano.pdf</ref>. |
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− | La [[maladie de Lyme chronique|maladie de Lyme "'''chronique'''"]] n'existe pas, il existe seulement un syndrôme post-Lyme, des séquelles en somme, aussi traiter cette supposée maladie Lyme chronique avec des antibiotiques sur de longues durées, comme le préconise le dr Horowitz, n'a par conséquent pas de sens. Deux essais randomisés publiés dans le New England Journal of Medicine ont conclu que les antibiotiques à long terme ne font pas mieux qu'un placebo.<ref>http://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMra072023 Article "A Critical Appraisal of “Chronic Lyme Disease” (Essai randomisé du traitement à long terme pour les symptômes Attribué à la [[maladie de Lyme]]), auteurs: Henry M. Feder, Jr., M.D., Barbara J.B. Johnson, Ph.D., Susan O’Connell, M.D., Eugene D. Shapiro, M.D., Allen C. Steere, M.D., Gary P. Wormser, M.D., and the Ad Hoc International Lyme Disease Group, publié le 4 octobre 2007 dans The New England Journal of Medicine<br>Conclusion de l'étude: "''La [[maladie de Lyme]] chronique est la dernière d'une série de syndromes qui ont été postulés dans une tentative d'attribuer des symptômes médicalement inexpliqués aux infections. L'hypothèse selon laquelle des symptômes chroniques et subjectifs sont causés par une infection persistante par B. burgdorferi n'est pas étayée par des études en laboratoire soigneusement conduites ou par des essais de traitement contrôlés. La [[maladie de Lyme]] chronique, qui est assimilée à une infection chronique par B. burgdorferi, est un terme impropre et l'utilisation de traitements antibiotiques prolongés, dangereux et coûteux n'est pas justifiée.''"</ref>.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25999221</ref> <ref>https://sciencebasedmedicine.org/does-everybody-have-chronic-lyme-disease-does-anyone/ Article "Does Everybody Have Chronic Lyme Disease? Does Anyone?". Harriet Hall on September 3, 2013<br>Un article déplorable de Suzy Cohen sur Huffington Post est intitulé “Feel Bad? It Could Be Lyme Unless Proven Otherwise.” (traduction approchée: Vous Vous Sentent Mal? Cela Pourrait Être Lyme, Sauf Preuve du Contraire.) Il consiste en un discours alarmiste irresponsable au sujet d'une maladie inexistante. Un article fondé sur la science serait intitulé "Vous Vous sentent Mal ? Ce Ne Peut Pas Être la Maladie Lyme Chronique CLD Parce que la CLD N'Existe Pas Jusqu'à Preuve du Contraire."<br>Cohen dit:<br>''Les gens attribuent souvent des symptômes inconfortables à l'âge, le stress, ou aux "petits maux du quotidien", surtout si les analyses de sang et les scans du corps sont normaux. Et si vous aviez [la maladie de] Lyme et que ne le sachiez pas? S'il vous est déjà arrivé de vous promener dans les bois, de vous allonger dans l'herbe, d'avoir vécu dans ou visité une zone endémique de Lyme, ou eu un chat favori ou un chien, vous pouvez vous être exposé à la maladie Lyme et aux co-infections associées. Il est même possible de contracter [la maladie de] Lyme si vous êtes né d'une mère qui y a été exposée. Les infections à tiques peuvent aussi être transmises par des transfusions sanguines.''<br>[...]</ref> <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3540629/ Article "Bullying Borrelia: When the Culture of Science is Under Attack" | + | La [[maladie de Lyme chronique|maladie de Lyme "'''chronique'''"]] n'existe pas, il existe seulement un syndrôme post-Lyme, des séquelles en somme, aussi, traiter cette supposée maladie Lyme chronique avec des antibiotiques sur de longues durées, comme le préconise le dr Horowitz, n'a par conséquent pas de sens. Deux essais randomisés publiés dans le New England Journal of Medicine ont conclu que les antibiotiques à long terme ne font pas mieux qu'un placebo.<ref>http://www.nejm.org/doi/pdf/10.1056/NEJMra072023 Article "A Critical Appraisal of “Chronic Lyme Disease” (Essai randomisé du traitement à long terme pour les symptômes Attribué à la [[maladie de Lyme]]), auteurs: Henry M. Feder, Jr., M.D., Barbara J.B. Johnson, Ph.D., Susan O’Connell, M.D., Eugene D. Shapiro, M.D., Allen C. Steere, M.D., Gary P. Wormser, M.D., and the Ad Hoc International Lyme Disease Group, publié le 4 octobre 2007 dans The New England Journal of Medicine<br>Conclusion de l'étude: "''La [[maladie de Lyme]] chronique est la dernière d'une série de syndromes qui ont été postulés dans une tentative d'attribuer des symptômes médicalement inexpliqués aux infections. L'hypothèse selon laquelle des symptômes chroniques et subjectifs sont causés par une infection persistante par B. burgdorferi n'est pas étayée par des études en laboratoire soigneusement conduites ou par des essais de traitement contrôlés. La [[maladie de Lyme]] chronique, qui est assimilée à une infection chronique par B. burgdorferi, est un terme impropre et l'utilisation de traitements antibiotiques prolongés, dangereux et coûteux n'est pas justifiée.''"</ref>.<ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25999221</ref> <ref>https://sciencebasedmedicine.org/does-everybody-have-chronic-lyme-disease-does-anyone/ Article "Does Everybody Have Chronic Lyme Disease? Does Anyone?". Harriet Hall on September 3, 2013<br>Un article déplorable de Suzy Cohen sur Huffington Post est intitulé “Feel Bad? It Could Be Lyme Unless Proven Otherwise.” (traduction approchée: Vous Vous Sentent Mal? Cela Pourrait Être Lyme, Sauf Preuve du Contraire.) Il consiste en un discours alarmiste irresponsable au sujet d'une maladie inexistante. Un article fondé sur la science serait intitulé "Vous Vous sentent Mal ? Ce Ne Peut Pas Être la Maladie Lyme Chronique CLD Parce que la CLD N'Existe Pas Jusqu'à Preuve du Contraire."<br>Cohen dit:<br>''Les gens attribuent souvent des symptômes inconfortables à l'âge, le stress, ou aux "petits maux du quotidien", surtout si les analyses de sang et les scans du corps sont normaux. Et si vous aviez [la maladie de] Lyme et que ne le sachiez pas? S'il vous est déjà arrivé de vous promener dans les bois, de vous allonger dans l'herbe, d'avoir vécu dans ou visité une zone endémique de Lyme, ou eu un chat favori ou un chien, vous pouvez vous être exposé à la maladie Lyme et aux co-infections associées. Il est même possible de contracter [la maladie de] Lyme si vous êtes né d'une mère qui y a été exposée. Les infections à tiques peuvent aussi être transmises par des transfusions sanguines.''<br>[...]</ref> <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3540629/ Article "Bullying Borrelia: When the Culture of Science is Under Attack" |
| Paul G. Auwaerter, MD (by invitation) and Michael T. Melia, MD (Publié en 2012)<br>Manoeuvre d'intimidation Borrélia: Quand est la culture de la science est l'objet d'attaques<br>Abstract/Résumé: Bien que la [[maladie de Lyme]] réponde à des prises d'antibiotiques de courte durée, la Borrelia burgdorferi a été mise en avant par certains comme une explication fréquente de symptômes médicalement inexpliqués tels que la fatigue continuelle, les douleurs musculo-squelettiques, et le dysfonctionnement neurocognitif subjectif. Souvent appelée «[[maladie de Lyme]] chronique» par les partisans de cette philosophie, elle est mal définie, et les praticiens prescrivent généreusement des panacées, y compris des thérapies antimicrobiennes prolongées, dans la croyance que cela éradique l'infection présumée. Peut-être dû au manque de données à l'appui, les partisans de cette théorie ont développé leurs propres réunions, littérature, groupes d'activistes, et activités substantielles sur Internet pour faire avancer leurs points de vues. Les forces qui motivent ce mouvement sont exploitées, comme sont les tactiques utilisées pour faire avancer des idées [[pseudo-science|non-scientifiques]] qui incluent des actions légales et qui recueillent une approbation législative. Bien que ni logique ni basée sur des preuves, «la [[maladie de Lyme chronique]]» exploite des énergies corrosives qui entachent la médecine moderne et la société.</ref> En 2016, a encore été publié un essai néerlandais sur le même sujet et aboutissant aux mêmes conclusions <ref>http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1505425 publié le March 31, 2016:<br> | | Paul G. Auwaerter, MD (by invitation) and Michael T. Melia, MD (Publié en 2012)<br>Manoeuvre d'intimidation Borrélia: Quand est la culture de la science est l'objet d'attaques<br>Abstract/Résumé: Bien que la [[maladie de Lyme]] réponde à des prises d'antibiotiques de courte durée, la Borrelia burgdorferi a été mise en avant par certains comme une explication fréquente de symptômes médicalement inexpliqués tels que la fatigue continuelle, les douleurs musculo-squelettiques, et le dysfonctionnement neurocognitif subjectif. Souvent appelée «[[maladie de Lyme]] chronique» par les partisans de cette philosophie, elle est mal définie, et les praticiens prescrivent généreusement des panacées, y compris des thérapies antimicrobiennes prolongées, dans la croyance que cela éradique l'infection présumée. Peut-être dû au manque de données à l'appui, les partisans de cette théorie ont développé leurs propres réunions, littérature, groupes d'activistes, et activités substantielles sur Internet pour faire avancer leurs points de vues. Les forces qui motivent ce mouvement sont exploitées, comme sont les tactiques utilisées pour faire avancer des idées [[pseudo-science|non-scientifiques]] qui incluent des actions légales et qui recueillent une approbation législative. Bien que ni logique ni basée sur des preuves, «la [[maladie de Lyme chronique]]» exploite des énergies corrosives qui entachent la médecine moderne et la société.</ref> En 2016, a encore été publié un essai néerlandais sur le même sujet et aboutissant aux mêmes conclusions <ref>http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa1505425 publié le March 31, 2016:<br> |
| Randomized Trial of Longer-Term Therapy for Symptoms Attributed to Lyme Disease<br>Anneleen Berende, M.D., Hadewych J.M. ter Hofstede, M.D., Ph.D., Fidel J. Vos, M.D., Ph.D., Henriët van Middendorp, Ph.D., Michiel L. Vogelaar, M.Sc., Mirjam Tromp, Ph.D., Frank H. van den Hoogen, M.D., Ph.D., A. Rogier T. Donders, Ph.D., Andrea W.M. Evers, Ph.D., and Bart Jan Kullberg, M.D., Ph.D.<br>In conclusion, the current trial suggests that 14 weeks of antimicrobial therapy does not provide clinical benefit beyond that with shorter-term treatment among patients who present with fatigue or musculoskeletal, neuropsychological, or cognitive disorders that are temporally related to prior disease or accompanied by positive B. burgdorferi serologic findings.</ref>. | | Randomized Trial of Longer-Term Therapy for Symptoms Attributed to Lyme Disease<br>Anneleen Berende, M.D., Hadewych J.M. ter Hofstede, M.D., Ph.D., Fidel J. Vos, M.D., Ph.D., Henriët van Middendorp, Ph.D., Michiel L. Vogelaar, M.Sc., Mirjam Tromp, Ph.D., Frank H. van den Hoogen, M.D., Ph.D., A. Rogier T. Donders, Ph.D., Andrea W.M. Evers, Ph.D., and Bart Jan Kullberg, M.D., Ph.D.<br>In conclusion, the current trial suggests that 14 weeks of antimicrobial therapy does not provide clinical benefit beyond that with shorter-term treatment among patients who present with fatigue or musculoskeletal, neuropsychological, or cognitive disorders that are temporally related to prior disease or accompanied by positive B. burgdorferi serologic findings.</ref>. |